Aller au contenu

Libéralisme Et Solidarité


Toast

Messages recommandés

J'ai rédigé rapidement une ébauche de texte traitant du libéralisme et de la solidarité en vue de l'intégrer au projet.

N'hésitez pas à donner votre avis, voire à le modifier et/ou rajouter des éléments.

- - -

Pour les libéraux, la solidarité, telle qu'elle est mise en oeuvre de nos jours, est une vaste supercherie.

Le système actuel de solidarité est instauré par la contrainte étatique, en d'autres termes, par la force. Les individus sont obligés d'y souscrire, ce qui va à l'encontre des principes libéraux fondamentaux que sont la liberté, la propriété privée et la non-agression.

La solidarité - qui se traduit par une redistribution des richesses - ne profite pas exclusivement aux pauvres. Les entreprises tentent, via les subventions versées par l'Etat, de récupérer ce qui leur est pris sous forme d'impôts ; les riches, majoritaires à fréquenter les lieux culturels - théâtres par exemple - ainsi que les universités, profitent eux aussi du système au moyen des aides et des diverses subventions versées par l'Etat aux organismes suscités. En réalité, tout le monde tente de s'enrichir au dépend de tout le monde ; l'ensemble sous l'égide des hommes politiques et de certains fonctionnaires - payés avec des impôts prélevés sur les citoyens - justifiant leur activité par des prétextes tels que "la lutte contre la pauvreté" ou encore "la justice sociale" alors qu'en réalité le jeu qu'ils défendent est pervers et vicieux.

Au delà du fait que la "solidarité" étatique soit moralement condamnable - puisqu'elle se traduit par le vol organisé à grande échelle, elle est par ailleurs contre-productive, c'est à dire inefficace. La solidarité telle qu'elle est mise en oeuvre désincite au travail - ceux qui travaillent étant taxés et ceux qui ne travaillent pas étant subventionnés - ainsi qu'à l'épargne - puisque plus on est riche plus on est taxé, seule source véritable de richesse. Les agents économiques - individus mais aussi entreprises - sont plus tentés par la possibilité de s'enrichir sur le dos des autres plutôt que de produire de nouvelles richesses.

La solution libérale est l'abolition des systèmes de "solidarité" étatique. Seuls les actes de charité volontaire peuvent être considérés comme étant solidaires. De manière générale, si aujourd'hui les citoyens sont honnêtement attachés à la lutte contre la pauvreté, la situation n'a pas raison de changer dans une société libérale ; les hommes, responsabilisés, auront la possibilité et la capacité de s'organiser volontairement sous forme de mutuelles - comme c'est d'ores et déjà le cas dans d'autres domaines - ainsi que sous forme d'associations d'aides aux plus démunis. Les problèmes liés à la nature d'un système public sont alors éliminés ; le système étant privé, il est impossible de tenter de s'enrichir aux dépends des autres individus ; par ailleurs, l'organisation est alors beaucoup plus flexible et efficace à la différence d'un système étatisé - puisque responsabilisé.

Lien vers le commentaire
J'ai rédigé rapidement une ébauche de texte traitant du libéralisme et de la solidarité  en vue de l'intégrer au projet.

N'hésitez pas à donner votre avis, voire à le modifier et/ou rajouter des éléments.

- - -

Pour les libéraux, la solidarité, telle qu'elle est mise en oeuvre de nos jours,  est une vaste supercherie.

Le système actuel de solidarité est instauré par la contrainte étatique, en d'autres termes, par la force. Les individus sont obligés d'y souscrire, ce qui va à l'encontre des principes libéraux fondamentaux que sont la liberté, la propriété privée et la non-agression.

La solidarité - qui se traduit par une redistribution des richesses - ne profite pas exclusivement aux pauvres. Les entreprises tentent, via les subventions versées par l'Etat, de récupérer ce qui leur est pris sous forme d'impôts ; les riches, majoritaires à fréquenter les lieux culturels - théâtres par exemple - ainsi que les universités, profitent eux aussi du système au moyen des aides et des diverses subventions versées par l'Etat aux organismes suscités. En réalité, tout le monde tente de s'enrichir au dépend de tout le monde ; l'ensemble sous l'égide des hommes politiques et de certains fonctionnaires - payés avec des impôts prélevés sur les citoyens - justifiant leur activité par des prétextes tels que "la lutte contre la pauvreté" ou encore "la justice sociale" alors qu'en réalité le jeu qu'ils défendent est pervers et vicieux.

Au delà du fait que la "solidarité" étatique soit moralement condamnable - puisqu'elle se traduit par le vol organisé à grande échelle, elle est par ailleurs contre-productive, c'est à dire inefficace. La solidarité telle qu'elle est mise en oeuvre désincite au travail - ceux qui travaillent étant taxés et ceux qui ne travaillent pas étant subventionnés - ainsi qu'à l'épargne - puisque plus on est riche plus on est taxé, seule source véritable de richesse. Les agents économiques - individus mais aussi entreprises - sont plus tentés par la possibilité de s'enrichir sur le dos des autres plutôt que de produire de nouvelles richesses.

La solution libérale est l'abolition des systèmes de "solidarité" étatique. Seuls les actes de charité volontaire peuvent être considérés comme étant solidaires. De manière générale, si aujourd'hui les citoyens sont honnêtement attachés à la lutte contre la pauvreté, la situation n'a pas raison de changer dans une société libérale ; les hommes, responsabilisés, auront la possibilité et la capacité de s'organiser volontairement sous forme de mutuelles - comme c'est d'ores et déjà le cas dans d'autres domaines - ainsi que sous forme d'associations d'aides aux plus démunis. Les problèmes liés à la nature d'un système public sont alors éliminés ; le système étant privé, il est impossible de tenter de s'enrichir aux dépends des autres individus ; par ailleurs, l'organisation est alors beaucoup plus flexible et efficace à la différence d'un système étatisé - puisque responsabilisé.

Bon texte Doc!

Lien vers le commentaire

Bonjour,

Je suis d'accord avec l'ensemble du texte mais je préfèrerais avoir la sureté et la résistance à l'oppression comme droits naturels. Il sont fondamentaux. Car un homme qui n'est pas en sureté est agressif et la résistance à l'oppression parce que le concept est beaucoup plus précis et exact que le mot "agression".

Deuxième point, la solidarité est un non sens pour les libéraux puisque le mot suggère le concept d'un corp social "solide", c'est à dire qu'il forme un bloc. En d'autres termes, nous sommes dans le socialisme. Le socialisme étant prit dans son sens propre : priorité au corps social. Le libéralisme, lui, donne priorité à l'individu.

A mon sens, il faut parler de fraternité. Ce mot a été remplacé par solidarité à des fins d'asservissement.

Troisième point, la solidarité d'Etat, comme toute intervention de l'Etat dans l'économie est catastrophique.

Cette solidarité prétend fournir une égalité de moyen. Ce qui est totalement destructeur. Un marché, pour qu'il existe, doit avoir des entreprises fournissant des biens ou des services différents. Il est important pour cela d'avoir des entreprises avec des moyens différents. Une entreprise n'a absolument aucun intérêt à fournir un bien ou un service identique et au même prix que son conccurent.

L'égalité de moyen enlève toute responsabilité à tous les niveaux.

Les organisations libérales sont fraternelle et non solidaire, je n'insisterai jamais assez la dessus.

Cordialement,

Lien vers le commentaire
Bon texte Doc!

Merci :icon_up:

mais je préfèrerais avoir la sureté et la résistance à l'oppression

Oui, mais en quoi la "solidarité" étatique remet elle en cause ces principes ?

En citant la propriété, la liberté et la non-agression je ne faisais qu'énumérer les principes que violait l'Etat en voulant mettre en place un système de "solidarité".

Deuxième point, la solidarité est un non sens pour les libéraux puisque le mot suggère le concept d'un corp social "solide", c'est à dire qu'il forme un bloc. En d'autres termes, nous sommes dans le socialisme. Le socialisme étant prit dans son sens propre : priorité au corps social. Le libéralisme, lui, donne priorité à l'individu.

A mon sens, il faut parler de fraternité. Ce mot a été remplacé par solidarité à des fins d'asservissement.

Le mot "solidarité" a été effectivement perverti par les socialistes. La question est de savoir si nous devons nous le ré-approprier ou de le remplacer par "fraternité" comme tu le suggères. Qu'en pensent les autres ?

Troisième point, la solidarité d'Etat, comme toute intervention de l'Etat dans l'économie est catastrophique.

Cette solidarité prétend fournir une égalité de moyen. Ce qui est totalement destructeur. Un marché, pour qu'il existe, doit avoir des entreprises fournissant des biens ou des services différents. Il est important pour cela d'avoir des entreprises avec des moyens différents. Une entreprise n'a absolument aucun intérêt à fournir un bien ou un service identique et au même prix que son conccurent.

L'égalité de moyen enlève toute responsabilité à tous les niveaux.

Ok, je vais essayer d'insister un peu plus là dessus :doigt:

Lien vers le commentaire
Le mot "solidarité" a été effectivement perverti par les socialistes. La question est de savoir si nous devons nous le ré-approprier ou de le remplacer par "fraternité" comme tu le suggères. Qu'en pensent les autres ?

Ca déborde peut-être un peu du sujet, mais voici une citation intéressante sur le faux système de solidarité que celui des retraites par répartition (notez les passages en gras) :

"Le système des retraites par répartition, supposé garantir le niveau de vie des retraités via la solidarité entre les générations, est à bout de souffle. Sa réforme n’est plus utile mais nécessaire. Le mécanisme est sérieusement grippé : menacé par la démographie, l’augmentation brutale du nombre de retraités « baby-boomers » et l’allongement de l’espérance de vie, usé par les innombrables avantages particuliers accordés depuis la guerre, notamment le maquis des « régimes spéciaux » de la fonction publique. Le principe « à cotisations égales, droits à pensions égaux » n’est plus respecté depuis longtemps et nul ne peut l’ignorer. Les salariés du privé ont des durées de cotisations plus longues, un taux de remplacement moins élevé et leur retraite est calculée sur une moyenne d’années moins avantageuse. Sur le fond, dans une perspective plus politique et éthique, le système par répartition est inéquitable et foncièrement instable car susceptible d’être modifié à loisir par l’Etat ou les partenaires sociaux : quelle visibilité offre-t-il aux salariés du privé, menacés en outre par un chômage croissant ? Par ailleurs, la solidarité entre les générations est-elle bien réelle ou un postulat idéologique ? Si en théorie, on peut trouver estimable qu’une communauté nationale prenne soin de s’occuper de ses enfants et de ses parents, en pratique, il est légitime de penser que chacun d’entre nous est responsable de ses propres enfants et de ses propres parents plus que ceux d’autrui. Quand l’Etat et ses systèmes se substitue au lien social naturel entre les hommes, n’est-ce pas là la véritable dérive anti-solidaire ? Au-delà des chiffres et des constats, la retraite par répartition procède inévitablement d’une logique technocratique qui se pare d’une légitimité de façade sous le nom de « solidarité ». En pratique, ce sont bien l’Etat et les syndicats les seuls gagnants d’un tel système : ils s’assurent la loyauté de castes d’affidés en leur garantissant des rentes à vie."

Sabine Hérold, Liberté, liberté chérie (co-écrit avec Edouard Fillas)

Lien vers le commentaire
J'ai rédigé rapidement une ébauche de texte traitant du libéralisme et de la solidarité  en vue de l'intégrer au projet.

Bravo :icon_up:, quand le singe monte à l'arbre, on voit de mieux en mieux ses fesses, donc bravo.

N'hésitez pas à donner votre avis, voire à le modifier et/ou rajouter des éléments.

:icon_mrgreen: J'vais me géner. :doigt:

D'abord, j'aimerai résumer les deux idées clés de ton texte:

- l'immoralité du système de solidarité étatique

- les effets pervers de cette solidarité

- "la solution" libérale (même si je n'aime ce terme, il n'y a pas UNE solution libérale, mais tout simplement une façon de faire confiance à l'homme).

Tout ça pour dire que je suis OK.

J'ajoute juste quelques trucs (évidemment, j'en barre certains) mais tu verras que l'essentiel se situe dans la formulation, et que là, le débat risque d'être long, chacun ayant ses propres façons de faire, etc… Ce ne sont donc vraiment que des suggestions. (en gras)

————————--

Pour les libéraux, la solidarité, telle qu'elle est mise en oeuvre de nos jours, est une vaste supercherie politique.

Le système actuel de solidarité est instauré par la contrainte étatique, en d'autres termes, par la force. Les individus sont obligés d'y souscrire, ce qui va à l'encontre des principes libéraux fondamentaux que sont la liberté, la propriété privée et la non-agression, définitivement établis par la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789. *

La solidarité - qui se traduit veut pourtant conduire à par une redistribution des richesses - ne profite pas exclusivement aux pauvres, loin s'en faut.. Les entreprises tentent, via les subventions versées par l'Etat, de récupérer ce qui leur est pris sous forme d'impôts ; les riches, majoritaires à fréquenter les lieux culturels - théâtres par exemple - ainsi que les universités, profitent eux aussi du système au moyen des aides et des diverses subventions versées par l'Etat aux organismes suscités.

L'observation du monde politique et des résultats sur le terrain montre qu'en **réalité, tout le monde tente de s'enrichir au dépend de tout le monde ; l'ensemble sous l'égide des hommes politiques et de certains fonctionnaires - payés avec des impôts prélevés sur les citoyens - les hommes politiques se chargeant, de justifier ces justifiant leur activité par des prétextes tels que "la lutte contre la pauvreté" ou encore "la justice sociale" alors qu'en réalité le jeu qu'ils défendent est pervers et vicieux tout à fait différent de ce que proposent les associations telles que… qui elles aident vraiment les plus démunis d'entre nous, sans fanfare ni trompette.

Au delà du fait que la "solidarité" étatique soit moralement condamnable malgré les vertus dont elle se pare puisqu'elle se traduit par le vol organisé à grande échelle***, elle est par ailleurs contre-productive, c'est à dire et inefficace. La solidarité telle qu'elle est mise en oeuvre désincite au travail - ceux qui travaillent étant taxés et ceux qui ne travaillent pas étant subventionnés - ainsi qu'à l'épargne - puisque plus on est riche plus on est taxé, seule source véritable de richesse. Les agents économiques - individus mais aussi entreprises - sont plus tentés par la possibilité de s'enrichir sur le dos des autres en captant telle ou telle subvention à son profit plutôt que de s'associer entre individus et d'innover pour produire de nouvelles richesses. La solidarité étatique sonne donc la fin de la civilisation.****

La solution libérale est l'abolition des systèmes de "solidarité" étatique. Seuls les actes de charité volontaire peuvent être considérés comme étant solidaires. De manière générale, si aujourd'hui les citoyens sont honnêtement attachés à la lutte contre la pauvreté, la situation n'a pas raison de changer dans une société libérale ; les hommes, responsabilisés, auront ont la possibilité et la capacité de s'organiser volontairement sous forme de mutuelles - comme c'est d'ores et déjà le cas dans d'autres domaines - ainsi que sous forme d'associations d'aides aux plus démunis, dont la plupart sont d'essence privée. Les problèmes liés à la nature d'un système public sont alors éliminés ; le système étant privé, il est impossible de tenter de s'enrichir aux dépends des autres individus ; par ailleurs, l'organisation est alors beaucoup plus flexible et efficace à la différence d'un système étatisé - puisque responsabilisé.

———————-

* contrebalancer le terme "principes libéraux", qui rendrait ce texte partisan, par une référence culturelle commune qui rappele en plus le fait que la Liberté, ce sont les libéraux qui cherchent à la promouvoir.

** histoire de montrer que ce ne sont pas des paroles dogmatiques.

*** le terme de "vol" entraîne instantanément sur un terrain polémique, "l'impot est-il un vol"; je ne ressens pas de volonté particulière d'éviter les bastions, n'est-ce pas :warez: , mais éloigner du sujet desservirait le texte. Car ici, on parle du texte, et seulement du texte, pas d'avoir raison dans l'absolu.

**** On peut formuler cela autrement; c'est la seule idée supplémentaire que j'introduis dans le texte, je ne sais pas pourquoi, mais je trouve que ce serait bien de glisser cette idée quelque part dans le texte, explicitement. Et que ce soit convaincant, bien sûr.

Lien vers le commentaire

Sachant que ce projet est collectif je garde le texte tel que tu l'as modifié, Chitah :icon_up:

Ca déborde peut-être un peu du sujet, mais voici une citation intéressante sur le faux système de solidarité que celui des retraites par répartition (notez les passages en gras) :

A la limite on peut écrire quelques mots sur le sujet, je vais essayer de caser ça.

Lien vers le commentaire

Vous pouvez repiquer ce que j'avais mis sur Liberpedia :

solidarité

Ce qui est à l'origine un noble sentiment, la solidarité, est récupéré par l'Etat pour justifier toutes sortes de spoliations : sécurité sociale, charges sociales, impôt de "solidarité", etc. L'Etat ne connaît que la solidarité forcée, qui est à la vraie solidarité ce que la prostitution est à l'amour.

Citation:

Il m'est tout à fait impossible de séparer le mot fraternité du mot volontaire. Il m'est tout à fait impossible de concevoir la Fraternité légalement forcée, sans que la Liberté soit légalement détruite, et la Justice légalement foulée aux pieds. (Frédéric Bastiat)

Lien vers le commentaire
Invité jabial

Peuh! Aujourd'hui au boulot, une collègue de travail m'interrompt brusquement lorsque j'explique que les impôts sont injustes :

- "alors comme ça, si quelqu'un est malade et qu'il ne peut pas payer, tu veux qu'il crève dans la rue?"

Et de me répéter au moins 20 fois le mot "solidarité". Il faut dire aussi qu'à chaque fois qu'elle prononçait ce mot, je répondais immédiatement qu'on ne pouvait qualifier de solidarité une opération de vol en association.

Par ailleurs, une autre collègue m'a parlé de ses amis américains qu'on avait refusé aux urgences faute d'argent aux USA. Est-ce possible? Uniquement des avis éclairés SVP.

Lien vers le commentaire
Peuh! Aujourd'hui au boulot, une collègue de travail m'interrompt brusquement lorsque j'explique que les impôts sont injustes :

- "alors comme ça, si quelqu'un est malade et qu'il ne peut pas payer, tu veux qu'il crève dans la rue?"

Et de me répéter au moins 20 fois le mot "solidarité". Il faut dire aussi qu'à chaque fois qu'elle prononçait ce mot, je répondais immédiatement qu'on ne pouvait qualifier de solidarité une opération de vol en association.

Par ailleurs, une autre collègue m'a parlé de ses amis américains qu'on avait refusé aux urgences faute d'argent aux USA. Est-ce possible? Uniquement des avis éclairés SVP.

Ce qu'il fallait lui répondre, c'est que 99.9% des impôts ne servent aucunement à aider les SDF. Car en fin de compte, il ne serait pas choquant d'aider quelqu'un réellement en détresse.

Lien vers le commentaire
Il m'est tout à fait impossible de séparer le mot fraternité du mot volontaire. Il m'est tout à fait impossible de concevoir la Fraternité légalement forcée, sans que la Liberté soit légalement détruite, et la Justice légalement foulée aux pieds. (Frédéric Bastiat)

Oui, d'ailleurs j'ai fait une vague allusion à Bastiat en affirmant que "seuls les actes de charité volontaire peuvent être considérés comme étant solidaires" :icon_up:

- "alors comme ça, si quelqu'un est malade et qu'il ne peut pas payer, tu veux qu'il crève dans la rue?"

Je crois que c'est bien le truc le plus insupportable - mais cependant compréhensible ; dès que l'on évoque une réduction d'impôts on a droit aux classiques "et les pauvres ?", "et les plus modestes d'entre nous ?"…

Cela n'est cependant pas étonnant, c'est même une preuve de l'étatisation de la pensée de la très grande majorité des individus, ils sont incapables d'envisager autre chose qu'une intervention de l'Etat pour régler un problème ; surtout lorsque ladite intervention est vicieuse au possible et aggrave encore plus la situation.

Lien vers le commentaire
J'ai rédigé rapidement une ébauche de texte traitant du libéralisme et de la solidarité  en vue de l'intégrer au projet.

N'hésitez pas à donner votre avis, voire à le modifier et/ou rajouter des éléments.

Il pourrait être interessant de commencer par l'approche économique de la solidarité. Expliquer simplement et brièvement qu'en économie de marché, il y a d'abord une répartition primaire ou fonctionnelle des richesses créées, (salaire, intérêt, profit) qui peut ensuite être corrigée par une répartition alors dite secondaire pour venir en aide à ceux qui sont exclus cet effort productif (logique de solidarité de la sociale-démocratie)

Cela permet ensuite d'expliquer pourquoi une redistribution des revenus peut être envisagée (imposer la solidarité) pour dans un deuxième temps expliquer pourquoi il est tout à fait néfaste d'y procéder et comment la solidarité peut exister de manière autrement plus efficace.

Lien vers le commentaire

Je viens de me retaper le texte en reprenant celui de Chitah ainsi qu'en tenant compte des objections de Alphonse.D

Pour les assoces n'étant pas un grand expert en la matière je laisse le soin à quelqu'un d'en faire la liste (à la place de [citer des assoces ici]) :icon_up:

—-

Dans une économie de marché, les richesses produites sont en un premier temps réparties entre les différents agents - on parle alors de répartition primaire - , sous forme, par exemple, de profits ou de salaires. Une logique de redistribution peut par la suite être mise en oeuvre afin de venir en aide aux individus exclus de cet effort productif.

Pour les libéraux, la solidarité, telle qu'elle est mise en oeuvre de nos jours, est une vaste supercherie politique.

Le système actuel de solidarité est instauré par la contrainte étatique, en d'autres termes, par la force. Les individus sont obligés d'y souscrire, ce qui va à l'encontre des principes libéraux fondamentaux que sont la liberté, la propriété et la non-agression, définitivement établis par la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789.

La solidarité - qui se veut pourtant conduire à une redistribution des richesses - ne profite pas exclusivement aux pauvres, loin s'en faut. Les entreprises tentent, via les subventions versées par l'Etat, de récupérer ce qui leur est pris sous forme d'impôts ; les riches, majoritaires à fréquenter les lieux culturels - théâtres par exemple - ainsi que les universités, profitent eux aussi du système au moyen des aides et des diverses subventions versées par l'Etat aux organismes suscités.

L'observation du monde politique et des résultats sur le terrain montre qu'en réalité, tout le monde tente de s'enrichir au dépend de tout le monde ; l'ensemble sous l'égide des hommes politiques et de certains fonctionnaires - payés avec des impôts prélevés sur les citoyens -, les hommes politiques se chargeant de justifier ces activités par des prétextes tels que "la lutte contre la pauvreté" ou encore "la justice sociale" alors qu'en réalité le jeu qu'ils défendent est tout à fait différent de ce que proposent les associations telles que [citer des assoces ici] qui elles aident vraiment les plus démunis d'entre nous, sans fanfare ni trompette.

Au delà du fait que la "solidarité" étatique soit moralement condamnable malgré les vertus dont elle se pare, elle est par ailleurs contre-productive et inefficace. La solidarité telle qu'elle est mise en oeuvre désincite au travail - ceux qui travaillent étant taxés et ceux qui ne travaillent pas étant subventionnés - ainsi qu'à l'épargne - puisque plus on est riche plus on est taxé, seule source véritable de richesse. Les agents économiques - individus mais aussi entreprises - sont plus tentés par la possibilité de s'enrichir sur le dos des autres en captant telle ou telle subvention à son profit plutôt que de s'associer entre individus et d'innover pour produire de nouvelles richesses. La solidarité étatique sonne donc la fin de la civilisation.

La solution libérale est l'abolition des systèmes de "solidarité" étatique. Seuls les actes de charité volontaire peuvent être considérés comme étant solidaires. De manière générale, si aujourd'hui les citoyens sont honnêtement attachés à la lutte contre la pauvreté, la situation n'a pas raison de changer dans une société libérale ; les hommes, responsabilisés, ont la possibilité et la capacité de s'organiser volontairement sous forme de mutuelles - comme c'est d'ores et déjà le cas - ainsi que sous forme d'associations d'aides aux plus démunis, dont la plupart sont d'essence privée. Les problèmes liés à la nature d'un système public sont alors éliminés ; le système étant privé, il est impossible de tenter de s'enrichir aux dépends des autres individus ; par ailleurs, l'organisation est alors beaucoup plus flexible et efficace à la différence d'un système étatisé - puisque responsabilisé.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...