Aller au contenu

Nos enseignants keynésiens


Fuego

Messages recommandés

Non. Ton prof te l'a demandé, mais tu ne "dois" pas. D'ailleurs, vu ce qu'il a pondu, tu peux très bien t'en passer ; regarde : tous les politiques qui en parlent ne l'ont jamais lu.

Lien vers le commentaire
Non. Ton prof te l'a demandé, mais tu ne "dois" pas. D'ailleurs, vu ce qu'il a pondu, tu peux très bien t'en passer ; regarde : tous les politiques qui en parlent ne l'ont jamais lu.

Ah non, ce n'est pas le même prof. D'ailleurs, il nous demande de lire Keynes alors qu'il nous avoue lui-même qu'il n'a pas tout compris :icon_up:

Lien vers le commentaire
Un peu bête ? Je ne pense pas.

http://cournot2.u-strasbg.fr/users/beta/cv…GGENHEIM341.pdf

Il a dit que Keynes était lui-même un peu un illuminé et qu'il y avait des contradictions dans ses textes. Fin bref moi j'y connais rien, j'relaie juste.

Ce n'est pas compliqué, ne pas être « autrichien » après des études de science éco ; c'est être peureux ou fermé (ne lire que les manuels universitaires n'a jamais fait découvrir Mises à personne).

Lien vers le commentaire
Ce n'est pas compliqué, ne pas être « autrichien » après des études de science éco ; c'est être peureux ou fermé (ne lire que les manuels universitaires n'a jamais fait découvrir Mises à personne).

Ben justement quand je lui ai demandé pourquoi on étudiait pas des auteurs comme Bastiat, il m'a dit parce qu'en fait ce dernier avait plagié Smith en lui enlevant ce qui faisait la force de l'oeuvre de Smith, c'est-à-dire sa théorie sur la valeur.

Lien vers le commentaire
Ben justement quand je lui ai demandé pourquoi on étudiait pas des auteurs comme Bastiat, il m'a dit parce qu'en fait ce dernier avait plagié Smith en lui enlevant ce qui faisait la force de l'oeuvre de Smith, c'est-à-dire sa théorie sur la valeur.

Ton prof est définitivement un traître à la discipline économique. La théorie de la valeurs chez Smith c'est la valeur-travail, qui a mené Ricardo, puis Marx à se méprendre avec les conséquences que l'on sait. Simonnot y consacre un chapitre dans l'Erreur économique. Bastiat, dans la droite ligne de Cantillon, défendait l'idée d'une valeurs subjective des biens.

Néanmoins, ton prof a raison de dire que Bastiat n'a pas forcément a être étudié en économie. Il n'a pas bâtit de système nouveau, c'est par ses explications limpides et savoureuses qu'il accroche le lecteur. L'approche praxéologique - malheureusement - encore révolutionnaire de Menger et Mises est en revanche inexistante au sein des universités françaises. Le scandale est ici, et ça n'est pas près de changer.

Lien vers le commentaire
Ben justement quand je lui ai demandé pourquoi on étudiait pas des auteurs comme Bastiat, il m'a dit parce qu'en fait ce dernier avait plagié Smith en lui enlevant ce qui faisait la force de l'oeuvre de Smith, c'est-à-dire sa théorie sur la valeur.

:icon_up:

Lien vers le commentaire
Ce n'est pas compliqué, ne pas être « autrichien » après des études de science éco ; c'est être peureux ou fermé (ne lire que les manuels universitaires n'a jamais fait découvrir Mises à personne).

N'importe quoi! Cette année mon prof d'éco est absolument brillant et keynésien, pourtant il a lu Hayek et a suffisamment étudié l'école autrichienne en général pour en détailler les thèses en classe.

Lien vers le commentaire
N'importe quoi! Cette année mon prof d'éco est absolument brillant et keynésien, pourtant il a lu Hayek et a suffisamment étudié l'école autrichienne en général pour en détailler les thèses en classe.

Brillant, c'est pas bien compliqué vu le marasme intellectuel ambiant ; courageux sûrement pas.

J'ai récemment assisté à un cours de théorie des conflits par un Bertrand Lemennicier en pleine forme ; et je t'assure qu'un prof libertarien et brillant ça retourne l'estomac. À coté, mes cours bisounours-citoyens d'économie mainstream par mes profs, aussi brillants qu'ils soient, me font bien rire.

Lien vers le commentaire
Brillant, c'est pas bien compliqué vu le marasme intellectuel ambiant ; courageux sûrement pas.

Peut-être. Après ce prof est clairement une des plus belles machines intellectuelles qu'il m'ait été donné de rencontrer à ce jour en tant que prof, anarcaps compris.

Lien vers le commentaire
Peut-être. Après ce prof est clairement une des plus belles machines intellectuelles qu'il m'ait été donné de rencontrer à ce jour en tant que prof, anarcaps compris.

Les machines intellectuelles répondent trop bien aux questions, forçant leur élève a croire que toute question a une réponse claire. Mais si l'utilité de vos études est de briller en société ….

Lien vers le commentaire
Les machines intellectuelles répondent trop bien aux questions, forçant leur élève a croire que toute question a une réponse claire. Mais si l'utilité de vos études est de briller en société ….

Vous connaissez mon prof mieux que moi, je m'incline.

Lien vers le commentaire
Il est honnête. Un peu bête, mais honnête.

Euh… Tu pousses un peu là.

Avouer ne pas tout comprendre de Keynes, c'est avouer avoir compris..

En un sens, donc, son prof a raison.

Ce n'est pas compliqué, ne pas être « autrichien » après des études de science éco ; c'est être peureux ou fermé (ne lire que les manuels universitaires n'a jamais fait découvrir Mises à personne).

En même temps les autrichiens ne lisent jamais l'économie néoclassique. Alors bon…

Lien vers le commentaire
N'importe quoi! Cette année mon prof d'éco est absolument brillant et keynésien, pourtant il a lu Hayek et a suffisamment étudié l'école autrichienne en général pour en détailler les thèses en classe.

Ah !

Ça m'intéresse fortement.

Pourrais-tu me dire ce qu'il reproche à l'économie autrichienne, exactement ? (ABCT ? Public Choice ? ou autre ?)

Lien vers le commentaire
Ce n'est pas compliqué, ne pas être « autrichien » après des études de science éco ; c'est être peureux ou fermé (ne lire que les manuels universitaires n'a jamais fait découvrir Mises à personne).

:icon_up: C'est exactement ce que disent les keynésiens et les néoclassiques de leur côté. Ne pas être keynésien c'est être con. Ne pas être néoclassique c'est être con.

En même temps les autrichiens ne lisent jamais l'économie néoclassique. Alors bon…

Effectivement, d'ailleurs dans 90% des cas le seul reproche adressé aux néoclassiques c'est "y a trop de math et vous êtes réducteurs" sans aller beaucoup plus loin.

Lien vers le commentaire
Ah !

Ça m'intéresse fortement.

Pourrais-tu me dire ce qu'il reproche à l'économie autrichienne, exactement ? (ABCT ? Public Choice ? ou autre ?)

Je lui demanderai si tu veux. Je sais déjà qu'il est sceptique quant aux capacités d'une économie à se revenir à la prospérité se façon naturelle après une crise à l'autrichienne sans passer par un scénario à la 1929. Et il y aussi des considérations sociales, à vrai dire je crois qu'il pense les théories autrichiennes intéressantes mais trop déterminantes quand aux implications en termes de "choix de société".

Lien vers le commentaire
Je lui demanderai si tu veux. Je sais déjà qu'il est sceptique quant aux capacités d'une économie à se revenir à la prospérité se façon naturelle après une crise à l'autrichienne sans passer par un scénario à la 1929. Et il y aussi des considérations sociales, à vrai dire je crois qu'il pense les théories autrichiennes intéressantes mais trop déterminantes quand aux implications en termes de "choix de société".

Merci, ça m'intéresserait vraiment.

Sinon, sur la reprise, il faut quand même faire remarquer que la crise à l'autrichienne (ABCT, rôle de la monnaie) est due à des interventions. Après, quand le mal a été fait, on peut effectivement intervenir pour booster l'économie, ou laisser faire. Car la phase d'expansion dit que de l'épargne a été gaspillé, et que des investissements n'ont pas été rentables. La phase de déclin ("Bust") serait plus longue si l'état n'intervient pas, car cette phase correspond au temps nécessaire pour reconstituer l'épargne gaspillé.

Hulsmann disait d'ailleurs qu'il vaudrait mieux choisir cette deuxième solution : la relance par l'épargne.

Il explique que dans un premier temps, il y aurait un chômage de masse, bien plus que si l'état intervient, mais qu'ensuite, petit à petit , l'économie repartira.

En fait, si l'état intervient, on réduit les dégâts à très court terme, mais c'est pour aboutir sur une autre crise, à long terme.

PS : j'ai pas trop compris la dernière phrase. :icon_up:

Lien vers le commentaire
Je lui demanderai si tu veux. Je sais déjà qu'il est sceptique quant aux capacités d'une économie à se revenir à la prospérité se façon naturelle après une crise à l'autrichienne sans passer par un scénario à la 1929.

Il serait intéressant que tu lui demandes ce qu'il pense de la manière dont les pays de l'est (ex -urss) sont sortis des énormes récessions qu'ils ont connues au cours des années 90. Je ne connais évidemment pas la manière dont les choses se sont passées mais j'ai tendance à croire que ce ne sont pas les recettes Keynesiennes qui les ont sortis du gouffre.

Lien vers le commentaire

Pas plus que les autres courants. L'engagement politique est omniprésent chez les keynésiens. Observe tous les keynésiens français connus présentés comme des refs en fac et médiatisés appellent à voter pour tel ou tel socialo, ump ou communiste (ex Jacques Généreux) et ont fréquemment leur carte d'adhérent.

Au fait aujourd'hui j'en ai entendu une bonne en cours d'eco monétaire : "sans l'Etat il n'y aurait pas de monnaie, la monnaie est indissociable de la souveraineté nationale" :icon_up:

Lien vers le commentaire
Effectivement, d'ailleurs dans 90% des cas le seul reproche adressé aux néoclassiques c'est "y a trop de math et vous êtes réducteurs" sans aller beaucoup plus loin.

+1

Mais je réitère mon appel: les néoclassiques ont-ils leur équivalent de l’action humaine ou de MES ?

Lien vers le commentaire

Bon puisque ça semble être le thread où l'on se moque des keynésiens. Voici un morceau de bravoure de la Théorie Générale:

Mais en dehors du chômage « de frottement » et du chômage « volontaire » il n'y a place pour aucune autre sorte de chômage. Les postulats classiques n'admettent pas la possibilité d'une troisième catégorie que nous définirons par la suite le chômage « involontaire ».

Hum trois catégories, volontaire, involontaire et de frottement, cherchez l'erreur… :icon_up:

Lien vers le commentaire
Bon puisque ça semble être le thread où l'on se moque des keynésiens. Voici un morceau de bravoure de la Théorie Générale:

Hum trois catégories, volontaire, involontaire et de frottement, cherchez l'erreur… :icon_up:

J'ai pas bien compris où vous voulez en venir.

On peut distinguer quatre catégories de chômage :

- Le chômage frictionnel : dit de frottement, donc. C'est le seul chômage involontaire reconnu par les néoclassiques (ou simplement classiques, comme dirait Keynes).

- Le chômage conjoncturel.

- Le chômage structurel.

- Le chômage naturel.

Lien vers le commentaire
+1

Mais je réitère mon appel: les néoclassiques ont-ils leur équivalent de l’action humaine ou de MES ?

Si tu veux l'ouvrage de base de l'économie actuelle :

Microéconomie néoclassique et macro keynésienne pour dire ça de façon vraiment très résumée.

Maintenant, il y a des ouvrages plus récents et plus spécifiques à certains courants. Parce que on parle souvent de LA synthèse néoclassique mais c'est en réalité un bien beau bordel.

Lien vers le commentaire

Merci pour le conseil de lecture. C’était déjà sur ma liste, mais je ne savais pas qu’il était célèbre à ce point. Je le remonte un peu, pour le coup :doigt:

Maintenant, il y a des ouvrages plus récents et plus spécifiques à certains courants. Parce que on parle souvent de LA synthèse néoclassique mais c'est en réalité un bien beau bordel.

Si ce n’est pas abusé, pourrais-tu élaborer là-dessus s’il te plaît ? :icon_up:

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...