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Romans libéraux


Barth

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Bonjour à tous,

Je dois lire un livre personnel en anglais pour un examen. J'ai envie de forcer du même coup ma prof à lire un livre d'inspiration libérale. A part Rand, je ne connais pas de noms de romanciers qui correspondent à ce que je recherche… (je peux aussi choisir un essai, peut-être Hayek ? )

Avez-vous d'autres auteurs en tête ? Sinon quel livre de Rand présente selon vous le mieux l'objectivisme (et sont-ils accessible, il m'ont l'air très longs) ?

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Les archives de ce forums sont une mine d'or pour ta recherche.

"Œuvres Audiovisuelles Libérales Ou à Lecture Libérale, Recensement commenté… Cinéma, séries télé, sorties DVD…" http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…15&hl=roman

Tu en as certaines avec les romans associés.

Ce thread http://www.liberaux.org/index.php?s=&showtopic=3306 et celui-ci http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=33110 parlent romans, mais pas forcément libéraux. À toi de chercher si certains romans libéraux sont présentés.

Personnellement je te conseillerai « Révolte sur la Lune » de Heinlein.

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Merci pour les réponses.

Lovecraft, je connais pas. J'ai lu sa page wikipedia, il a pas l'air spécialement politique dans son oeuvre ou bien?

Pour Orwel, j'y ai pensé, mais je cherche plutôt quelque chose qui présente le libéralisme. Orwel c'est surtout la critique du totalitarisme si je me tompe pas.

Les archives de ce forums sont une mine d'or pour ta recherche.

"Œuvres Audiovisuelles Libérales Ou à Lecture Libérale, Recensement commenté… Cinéma, séries télé, sorties DVD…" http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…15&hl=roman

Tu en as certaines avec les romans associés.

Ce thread http://www.liberaux.org/index.php?s=&showtopic=3306 et celui-ci http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=33110 parlent romans, mais pas forcément libéraux. À toi de chercher si certains romans libéraux sont présentés.

Personnellement je te conseillerai « Révolte sur la Lune » de Heinlein.

Merci pour les liens et le conseil, je vais voir tout ça :icon_up:

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C'est dommage de choisir un roman pour autre chose que sa qualité littéraire. Mais bon, tu ne peux pas te tromper avec

Si tu préfères un pavé, tu peux toujours lire la traduction anglaise du chef d'oeuvre

PS : on n'oublie pas les petites balises Amazon quand on recommande un lire, hein?

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Ce n'est pas souvent une bonne idée de mêler littérature et politique. C'est pour quel niveau scolaire ?

Maturité en Suisse, donc bac en France je crois…

La littérature n'a-t-elle pas aussi un but politique ? C'est vrai que n'étant pas particulièrement attiré par la langue en elle-même je cherche toujours autre chose dans un livre.

C'est dommage de choisir un roman pour autre chose que sa qualité littéraire.

Un essai serait un meilleur choix ? Je pensais à un roman parce que c'est sans doute une introduction un peu plus "ludique" à une pensée qu'un essai.

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Je croyais qu'elle était plutôt bien vue sur ce forum ?

Pour ses idées politiques, oui. Et encore avec des réserves pour certains.

Mais elle est nulle comme romancière. Déjà, qu'elle est pas terrible comme essayiste. Mais c'est une excellente pamphlétaire.

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Tiens, Sylvain, je ne trouve pas Horizon Vertical de K.W. Jeter dans ta liste. C'est pourtant un roman discrètement anarcap (et qui touche en plus au fameux problème du "et si les deux plus grosses agences de sécurité - dans ce livre, des espèces de gangs de bikers - s'allient pour contrôler tout le monde ?").

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Tiens, Sylvain, je ne trouve pas Horizon Vertical de K.W. Jeter dans ta liste. C'est pourtant un roman discrètement anarcap (et qui touche en plus au fameux problème du "et si les deux plus grosses agences de sécurité - dans ce livre, des espèces de gangs de bikers - s'allient pour contrôler tout le monde ?").

Merci pour cette info car je n'ai pas lu ce bouqin, je note…

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  • 4 weeks later...

Un ami dont j'ai du mal à cerner les opinions politiques (mais que j'assimilerais, faute de mieux, à un liberal), et qui me prend moi ainsi que l'ensemble des libertariens, comme de dangereux criminels, a posté une critique et traduit un article contre Terry Goodkind, présenté par son éditeur comme le nouveau Tolkien. Goodkind, admirateur d'Ayn Rand et objectiviste pur et dur, a vendu quelques millions d'exemplaires de son cycle Sword of Truth, dont j'ai lu quatre ou cinq tomes. Les romans ne sont pas un sommet d'intelligence, mais sa critique vous fera peut-être sourire :

Non seulement c'est extrêmement mauvais tant en matière de style et de rythme que de construction d'univers, mais c'est aussi et surtout le premier grand cycle de fantasy d'extrême droite. :icon_up:

Je reposte un vieux message jadis envoyé sur les Rivages Maudits à propos de cette œuvre, parce que Goodkind le vaut bien. Attention, suivent pas mal de spoilers et d'histoires choquantes. Sexe, drogue et rock'n roll !

(Bon, sinon, je n'ai pas encore vu l'adaptation, mais je m'y mets de ce pas, là, tout de suite, maintenant. Il paraît que c'est censuré, que l'héroïne ne fait plus manger leurs couilles aux ennemis… C'est un scandale !)

Je crois que Goodkind constitue un exemple significatif d'auteur de fantasy "incontournable" seulement parce qu'il est populaire.

Cet homme est un peu le Dan Jordan de l'imaginaire. Il flatte les plus bas instincts du public - sexe et violence à tous les étages, souvent les deux en même temps, le tout jamais justifié par l'histoire, contrairement à Un chant de glace et de feu, par exemple -, multiplie les incohérences et les absurdités, fournit les personnages les plus plats du monde, une morale vomitive (si on n'est pas dans le camp des Gentils, on est leur ennemi… c'est une logique de Sith, ou même de Nazi), et couronne le tout d'un style insupportable. Le pillage en règle de La Roue du Temps (qui n'était déjà pas bien terrible, avis perso…) ajoute à l'injure.

Goodkind serait à lyncher en place publique… mais aussi à lapider copieusement, en premier lieu, si on prend en compte sa personnalité particulière.

Dans certains cercles anglophones, notamment Westeros, L'Épée de Vérité est un sujet de plaisanterie, j'oserai dire à juste titre.

Je comprends, cela dit, qu'on puisse préférer Goodkind à, mettons, Robin Hobb. À un lecteur occasionnel, notre "facho de la fantasy" semble livrer un récit dynamique, sans concessions, avec des personnages énergiques et de véritables idées. Tandis que Hobb se concentre tant sur les détails, les sentiments, la véracité de l'univers et la profondeur des personnages qu'elle peut paraître de prime abord ennuyeuse (j'ai deux connaissances qui n'ont jamais réussi à surmonter le premier chapitre des aventures de FitzChevalerie… C'était certes des lecteurs très occasionnels…). Pour un lecteur confirmé, par contre, Goodkind, avec ses scènes extrêmes et son idéologie nauséabonde, peut avoir un parfum d'exotisme : on a le sentiment d'un récit écorché vif, jusqu'au-boutiste, très contrasté et, au final, menant à quelque vérité cachée sur l'ethnocentrisme ou la cruauté humaine. Mais il n'y a pas de vérité cachée, il n'y a que médiocrité et poudre aux yeux dans cette satanée purge.

Ci-dessous, une petite traduction par votre serviteur du prélude à un recueil de parodies de Goodkind, sur le site Sandstorm.

C'est la nommée Alice qui a rédigé cette liste, en se basant sur les forums Westeros, dédiés à "Un chant de glace et de feu", et qui, comme nous l'avons vu, adorent se moquer de Goodkind.

Cette liste de faits cherche davantage à fournir des éléments de compréhension (d'une certaine forme de comique de répétition, notamment dans les vannes de Westeros et les détournement) qu'à faire le procès des romans.

Cependant, la lecture en est est très intéressante, car la liste se borne à récapituler des évènements advenant réellement dans le cycle qui nous intéresse ici. C'est édifiant.

L'ÉPÉE DE VÉRITÉ : LE BILAN

*Richard Rahl est le héros. Il détient l'Épée de Vérité, qui a le mot "Vérité" gravé sur la poignée, et qui est alimentée par la fureur. C'est aussi un Sorcier de Guerre, en gros une catégorie rare de sorcier capable de toutes sortes de magies spéciales. C'est le parangon de la morale, de la vertu, et un modèle de doctrine objectiviste. Ses vêtements sont décrits comme "une tenue de sorcier de guerre".

*Torturé par l'ennemi, Richard a eu recours à son pouvoir magique pour défoncer la mâchoire d'une (méchante) fillette de huit ans, au cours d'un plan d'évasion tournant à l'imbroglio ; l'expression utilisée par Goodkind pour décrire ce pouvoir est "la chose de Richard se dressa en lui".

*Richard cesse d'abord de manger de la viande en devenant sorcier, mais Goodkind change finalement d'avis ; Richard procède du coup à une justification argumentée de "Pourquoi la Viande est Bonne".

*Dans l'un des romans, Goodkind invente une nation de pacifistes (dirigée par un petit garçon) comme pseudo-exemple de "Pourquoi le Pacifisme, c'est Mal". Les pacifistes organisent une manifestation non-violente pour dissuader Richard de partir en guerre ; Richard massacre ces médisants, qui "ne sont armés que de leur haine envers la clarté morale". Richard tue également des conseillers désarmés.

*Richard assimile moult techniques de combat rien qu'en tenant son épée ; il apprend aussi des tours tels que la saisie de flèches en plein vol (à plusieurs reprises) ou l'algèbre avancé. Plus tard, il peut tirer des connaissances de n'importe quelle épée, qu'elle soit ou non magique. Il est également capable de recréer un antidote en se souvenant du goût qu'il avait.

*Richard, capturé par l'ennemi, réussit à subtiliser une épée en faisant semblant de s'étirer, puis tue des douzaines de soldats avant d'être à nouveau neutralisé. Le capitaine de la garde est si impressionné qu'il demande à Richard de rejoindre son équipe sportive (de la discipline impériale de Ja La).

*Richard fait de longs discours. De très, très longs discours.

*Richard abandonne ses troupes lorsqu'il juge qu'elles ne le méritent pas.

*L'ultime tactique de bataille de Richard est simple : son armée de D'Harans est en infériorité numérique colossale, il leur ordonne donc, plutôt que d'affronter les innombrables hordes ennemies, de rejoindre la patrie des adversaires et de trucider tous les civils, en coupant les oreilles de quiconque prêche la pitié pour l'ennemi. Car c'est là le seul choix juste qui soit.

*Quasiment toutes les femmes veulent séduire Richard ; la duchesse Lumholz tente de le faire avec de la nourriture. Il sera plus tard révélé qu'elle n'agissait ainsi qu'en raison de la magie du mamelon (vous ne voulez pas savoir). Richard se révèle quelque peu pudibond.

*Kahlan est la femme de Richard et une Confesseuse, ce qui lui donne le pouvoir d'asservir magiquement des hommes à sa volonté, de les transformer en esclaves à vie. Richard est capable de se protéger de cette magie par son amour pour elle (aaah !).

*Elle frôle le viol au moins neuf fois dans la série entière, mais réussit toujours à en réchapper à la dernière minute. Dans une scène célèbre, elle est attaquée par un poulet qui n'est pas un poulet, mais le mal incarné. Il a un bec maléfique.

*Un hiver, Khalan doit mener une petite armée contre des troupes plus fournies. Son astucieux dessein est de pousser tous les soldats à se déshabiller et à peindre de blanc leurs corps nus, histoire que l'ennemi les prenne pour des fantômes. À la surprise générale, la ruse fonctionne. Plus tard, tous les lâches qui ont "déserté" (on leur a offert la possibilité de quitter l'armée de Khalan avant la bataille) sont pistés et tués.

*Un soldat ennemi s'infiltre dans le camp de Khalan et tue un sorcier. Khalan ordonne qu'il soit torturé, lentement, des heures durant, jusqu'à la mort.

*La demi-sœur de Kahlan, la Reine de Galéa, pète un câble (à la suite d'une scène de tournante complètement gratuite) et remet temporairement les rênes de son royaume entre les mains de Kahlan, qui annexe dare-dare Galéa à l'Empire de Richard. Quand leur demi-frère Harold vient expliquer à Kahlan que lui, la Reine et ses sujets, ne sont pas contents de ce rattachement, et que Galéa souhaite rester neutre vis-à-vis de la guerre, Khalan jure de détruire Galéa, d'exterminer tous ses citoyens et d'envoyer à nouveau sa sœur entre les griffes des violeurs. Harold est alors assassiné par l'un des sorciers ; cela nous est présenté comme une bonne chose.

*Une des victimes précédentes de Kahlan (via son pouvoir de Confesseuse) était un homme innocent, il est donc magiquement métamorphosé en loup. Et tout est bien qui finit bien.

*Pour entrer dans un temple, Kahlan doit se marier (pour une raison à la noix) avec l'un des demi-frères maléfiques de Richard. Mais dans l'obscurité, la plaisanterie est révélée : en fait, il s'agit de Richard lui-même.

*Malgré son puritanisme convaincu, Kahlan doit agir comme une salope à l'occasion de plusieurs situations cousues de fil blanc. On dirait que Goodkind aime écrire des histoires de salopes.

*Le livre "Fantôme" commence par Kahlan ne sachant plus qui elle est

*Zeddicus Zul Zoroander est un sorcier, le grand-père de Richard ainsi que son mentor. Il s'exclame fréquemment "Tudieu !" (NdT : en VO, c'est "Bags", j'ai employé l'expression équivalente dans l'une des traductions officielles). Peut-être est-ce supposé être un juron.

*Du Chaillu est une sorte de sorcière que Richard tire d'affaire via une ingénieuse astuce. Elle le remercie plus tard en ordonnant à de formidables guerriers de le zigouiller, et exige qu'il devienne son mari.

*Betty est une chèvre, une chèvre noble (je ne sais pas tout à fait pourquoi). Elle est possédée par un mauvais esprit, mais Richard la sauve.

*Gratch est un gar, une sorte de dinosaure poilu. Richard acquiert l'amitié d'un Gratch devenu orphelin, mais doit le chasser pour le protéger. Gratch revient plus tard avec une armée de gars pour sauver Richard, durant une bataille. Gratch dit fréquemment "Gratch airrrrmmm Raaach Aaaargh" ; cela signifie apparemment "Gratch aime Richard".

*Scarlet est un dragon magique parlant dont Richard gagne le cœur.

*Nicci est une méchante sorcière qui aime torturer les gens ; elle ne supporte pas les poux. Elle devient une brave fille quand Richard sculpte une statue de la Vie (un homme et une femme qui semblent heureux et vivants, ou quelque chose du style), elle tombe alors à genoux, versant des larmes de joie.

*En s'infiltrant dans un camp ennemi, elle évite d'être repérée en enlevant le haut ; les hommes sont si distraits par ses seins qu'ils ne regardent jamais son visage. Puis elle se déchaîne, versant des torrents de sang avant de s'échapper. Peu après (?), elle arrache le cœur encore palpitant de quelqu'un, à mains nues.

*Une femme appelée Nadine tente de séduire Richard ; son plan est de copuler avec le frère de notre héros sous ses yeux et de l'inviter à les rejoindre. Elle est surprise quand son astuce échoue. Les techniques de séduction de Nicci sont étonnamment semblables.

*Nicci continue à torturer des gens, même dans le camp des gentils, mais ce n'est pas un problème, parce que maintenant, elle le fait pour la bonne cause. Il sera révélé que sa méchanceté était due aux instructions reçues dans sa jeunesse, de la bouche des méchants communistes.

*Drefan est le demi-frère de Richard, et il est mauvais comme la gale. Nous découvrirons que Richard a beaucoup de méchants demi-frères, dont l'un se fait d'abord passer pour un bon garçon, puis révèle sa vilénie en déclarant le feu illégal, au cours d'un discours énergique sur les incendies qui met l'assistance en larmes.

*Drefan montre combien il est maléfique en assassinant des prostituées.

*Richard tue finalement Drefan en lui faisant passer la colonne vertébrale au travers de l'estomac. Malgré cette "blessure", il se bat encore un peu à l'épée, avant d'expirer.

*Les Sœurs de l'Obscurité sont de méchantes nonnes. Elles ont des rapports sexuels glauques avec des démons et de nombreux autres prétextes pour des partouzes sans intérêt.

*Darken Rahl est le premier grand méchant ; il se révèle être le père de Richard, est tué par Richard à la fin du premier livre, mais parvient pourtant à revenir dans plusieurs des séquelles. Il a un culte "d'adorateurs de Maître Rahl" : ces adorateurs vénèrent maintenant Richard. Ses bourreaux féminins sado-masos en cuir rouge, les Mord-Siths, servent également Richard.

*Denna est la Mord-Sith qui capture Richard en premier lieu. On apprendra plus tard qu'elle a juste eu une enfance difficile.

*Jagang est le dirigeant de l'Ordre Impérial, les principaux méchants. Leur philosophie est un amalgame bâtard de communisme et d'Islam ; chacun doit servir la communauté et ira au ciel s'il meurt au combat (ou quelque chose comme ça). Goodkind consacre maintes pages à la description détaillée des atrocités commises par l'Ordre Impérial, juste au cas où nous douterions que ce soient les méchants. Ils font aussi manger leurs propres testicules aux ennemis capturés… oups, pardon, ils aiment juste manger eux-mêmes les couilles de l'adversaire ; c'est Kahlan qui oblige ses antagonistes à consommer leurs bijoux de famille.

*La princesse Violette est la fillette de huit ans dont Richard défonce la mâchoire. Elle revient plus tard, sa langue ayant repoussé, parmi les suivants d'une sorcière appelée Six.

*"Yeard" est un mot né d'une faute de frappe ; au sein des cercles de fantasy anglophones, il désigne maintenant le genre de combo barbe/queue de cheval dont Goodkind se fait le chantre.

*Goodkind a des problèmes avec les participes passé. De plus, il emploie à l'excès les mots "la chose" et "immédiatement", et sont aussi fréquents chez lui les organes bougeant de manière étrange (surtout les yeux). De nombreux points de l'intrigue et de l'univers sont établis et ré-établis jusqu'à l'écœurement. La liste des personnes auxquelles il dédie ses livres est… particulière.

*Ayn Rand (NdT : Une penseuse proche de l'objectivisme qui considérait l'homosexualité comme immorale) est l'idole de Goodkind. Les gens que Goodkind n'apprécie pas sont traités d'autres manières, comme l'empereur maléfique Bertrand Chambor et sa diabolique épouse Hildemara, apparemment basés sur les Clinton…

(…)

Ben, un cycle de fantasy pompeux, plagiaire, incohérent et répétitif, dont l'axe principal est la béatification de figures "héroïques" au comportement violent, sadique, et parfois à connotation spécifiquement totalitaire, tu veux quoi, qu'on en dise du bien ?

Et l'avis ci-dessus se permet déjà de rester miséricordieusement détaché des déclarations de Goodkind lui-même, que je ne répéterais pas ici, je me sentirais sale après. Je devrais nettoyer de nombreuses fois mes doigts et mon clavier et me frotter tout le corps à la pierre ponce et me laver la bouche au savon. :doigt:

Ça y est, j'ai vu le début de la série. C'est immonde. Absolument immonde. Pas pour les mêmes raisons que le livre, cependant : l'histoire est ici réduite à sa plus banale expression, les actions malsaines des personnages principaux se retrouvent censurées, et les rares trouvailles (ou possibilités de trouvailles) visuelles effacées.

Que reste-t-il, alors ? Une ouverture avec travelling aérien sur montagnes neigeuses qui pille gaillardement, plus qu'elle ne le cite, Les Deux Tours en "personne", des scènes d'action longuettes émaillées de flèches en CGI, une réalisation en pilote automatique, un montage aléatoire (on entrelace différents plans, histoire que ça bouge, et tant pis s'ils sont dans le même axe), des acteurs atroces…

(…)

En ayant lu Goodkind, je trouve la comparaison avec Heinlein déplacée, et pourtant je l'aime pas, Heinlein.

Pour le côté sexe, violence et fascisme, le souci, c'est que comme l'indique déjà le pilote, on peut toujours rêver pour voir ça dans l'adaptation télévisée.

Adaptés tels quels, les romans seraient hallucinants… Non, hallucinatoires. Rien que le poulet maléfique, la noble chèvre, la statue sculptée ou le bouffage de couilles, ça vous ferait une série Z.

Le tout évoquerait l'enfant d'amour de Braindead, Irréversible et Rocco Siffredi dans une fantasy bateau à la Eragon, de quoi dire banco !

Tiens, par contre, aborder le sujet Starship Troopers, ça évoque quelque chose : Verhoeven aux commandes d'une adaptation de L'Épée de Vérité, ce serait… immense. Dans le genre subversion rédemptrice du propos, ça se poserait là.

Je me suis gardé de lui faire part de ma réaction, notamment sur sa présentation express de Rand.

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  • 5 weeks later...

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