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Question des banques centrales dans les crises


Bastiat

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Sa conférence de 2 heures à l'institut turgot.

S'il contexte l'analyse autrichienne classique, il nous donne aussi une raison supplémentaire.

Notez qu'il prône pour les banques (minute 63) un statut différent de la SA.

Il propose la société en commandite.

J'ai proposé moi même sur ce forum notamment (et surement dans mes nombreux envois sur BFM :icon_up: ) de faire une variante de la SA ou les actionnaires seraient responsables sur leurs biens propres au delà du pris de l'action, des pertes sur les dépots.

Il est pour moi de plus en plus clair que pour l'activité banquaire que nous connaissons aujourd'hui à montré les limites cette invention remarcable de la société anonyme telle que pratiquée aujourd'hui.

A écouter absolument.

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Sa conférence de 2 heures à l'institut turgot.

S'il contexte l'analyse autrichienne classique, il nous donne aussi une raison supplémentaire.

Notez qu'il prône pour les banques (minute 63) un statut différent de la SA.

Il propose la société en commandite.

J'ai proposé moi même sur ce forum notamment (et surement dans mes nombreux envois sur BFM :icon_up: ) de faire une variante de la SA ou les actionnaires seraient responsables sur leurs biens propres au delà du pris de l'action, des pertes sur les dépots.

Il est pour moi de plus en plus clair que pour l'activité banquaire que nous connaissons aujourd'hui à montré les limites cette invention remarcable de la société anonyme telle que pratiquée aujourd'hui.

A écouter absolument.

Tu peux nous dire en 3-5lignes quelle est son analyse "anti-autrichienne" de la crise ?

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Tu peux nous dire en 3-5lignes quelle est son analyse "anti-autrichienne" de la crise ?

Il ne pense pas que la baisse des taux ait eu un impact significatif.

Il appuis plutôt la thèse de de l'épargne internationale.

Ca débat dur à la fin sur le sujet, il le modère un peu.

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URL corigé

un argument clé pour lui ( minute 80 ) sur les causes de la bulle sont les S.I.V, apparemment à cette date passé en catégorie crédits.

Ce n'est pas tres clair pour moi.

L'important c'est que les remèdes sont les mêmes :-)

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Il ne pense pas que la baisse des taux ait eu un impact significatif.

Il appuis plutôt la thèse de de l'épargne internationale.

Ca débat dur à la fin sur le sujet, il le modère un peu.

Un "libéral" qui ne ânone pas "c'est la faute à la FED et ses taux bas !" ? :icon_up:

Il est vrai qu'il serait intéressant de voir la montée en puissance des caisses de pensions sur ces 20 dernières années pour voir si il y a un impact sur la prise de risque des instituts financiers.

Quant à la structure économique des banques, les banques privées suisses, qui sont "en comandite propre", c'est à dire dont les fonds propres appartiennent aux gérants de la banque, ont également fait de grosses bourdes, entre autre en plaçant de l'argent des les fonds Madoff.

Il faudrait également analyser comment s'en sorte les banques coopératives: Raiffeisen en Suisse n'a pas été touchée par la crise, mais 1 exemple isolé ne fait pas une généralité.

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URL corigé

un argument clé pour lui ( minute 80 ) sur les causes de la bulle sont les S.I.V, apparemment à cette date passé en catégorie crédits.

Ce n'est pas tres clair pour moi.

L'important c'est que les remèdes sont les mêmes :-)

Les SIVs, c'est justement un argument à mettre du côté explication sur les taux de la BC.

Parce que pour rappel, un SIV achète des dettes long terme et vend des créances court terme avec les dettes long terme en collatéral.

Càd que c'est l'outil de financement du long par le court.

Or, le taux court est artificiellement baissé par les actions de la BC.

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L'important c'est que les remèdes sont les mêmes :-)

« Le seul remède, en fait, ce serait un scepticisme renforcé, qui associerait résolument l'optimisme trop affiché à l'imbécillité probable, et ne lierait pas l'intelligence à l'acquisition ni à l'emploi - ni non plus à la gestion, d'ailleurs - de grosses sommes d'argent. Voici l'un des principes infaillibles qui devront guider l'investisseur et, cela va sans dire, le gestionnaire de caisse de retraite ou d'autres fonds "institutionnels" : lorsque quelqu'un est en étroite relation avec l'argent, il est possible et même probable qu'il soit imbu de sa personne et qu'il tende à l'erreur jusqu'à l'extravagance. » :icon_up:

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Un "libéral" qui ne ânone pas "c'est la faute à la FED et ses taux bas !" ? :icon_up:

Il est vrai qu'il serait intéressant de voir la montée en puissance des caisses de pensions sur ces 20 dernières années pour voir si il y a un impact sur la prise de risque des instituts financiers.

Le pb n'est pas du côté des fonds de pension US. D'ailleurs, le patrimoine net des américains ne doit pas être bien élevé vu que énormément de gens sont endettés jusqu'au cou, il est question de "l'épargne internationale".

à peu près tout le monde dit bien que la crise actuelle est consécutive au boom qui l'a précédé, et que ce boom a été dopé par des taux courts et longs bas.

Les tenants de l'approche purement autrichienne diront qu'il s'agit d'une résultante de la politique monétaire des BCs occidentales.

D'autres parleront d'un "excès d'épargne" venant des pays à forte croissance.

Quand on parle du rôle de l'épargne internationale dans l'effet de la baisse des taux, on pense surtout aux pays avec une croissance forte, et surtout des banques centrales qui jouent le jeu de la déformation des taux de change pour subventionner leurs exportations, et ainsi elles accumulent des dollars et ensuite, elles achètent des bons du trésor US et des obligations de fannie/freddie, ce qui fait baisser les taux longs.

Mais parler d'"épargne" pour ce qui est une résultante d'une politique monétaire de change, cela me semble un peu cavalier, on devrait plutôt dire "l'impact de la déformation des taux longs US par les achats de BCs étrangères de titres de dettes US".

Quant à la structure économique des banques, les banques privées suisses, qui sont "en comandite propre", c'est à dire dont les fonds propres appartiennent aux gérants de la banque, ont également fait de grosses bourdes, entre autre en plaçant de l'argent des les fonds Madoff.

Il faudrait également analyser comment s'en sorte les banques coopératives: Raiffeisen en Suisse n'a pas été touchée par la crise, mais 1 exemple isolé ne fait pas une généralité.

L'affaire madoff n'est pas le fait déclencheur de la crise, c'est plutôt le contraire.

et 50 milliards d'arnaque, c'est une goutte d'eau par rapport au trillion de writedown des banques.

Le sujet de la crise n'est pas là.

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La cupidité des courtiers véreux qui ont vendu des maisons 500 000 $ à des femmes de ménages, en sachant parfaitement qu’elles n’avaient pas les moyens de rembourser, et empochant au passage de confortables commissions ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

La titrisation, qui à consister à découper en petits morceaux ses créances douteuses pour les refiler aux petits copains, et accessoirement les sortir de son bilan pour mieux en créer de nouvelles ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

La collusion entre les agences de notation et les entreprises auxquelles elles vendaient leurs « conseils », afin d’améliorer les notes qu’elles allaient leurs attribuer ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

L’incapacité chronique des agents financiers à ne pas céder à l’aveuglement collectif ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

L’adoption de normes comptables anglo-saxonnes valorisant les actifs à leurs valeurs de marché, tout en sachant que ce marché devient régulièrement fou ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

Votre évier est bouché ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

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L'affaire madoff n'est pas le fait déclencheur de la crise, c'est plutôt le contraire.

et 50 milliards d'arnaque, c'est une goutte d'eau par rapport au trillion de writedown des banques.

Le sujet de la crise n'est pas là.

En effet, le sujet n'est pas là.

Le propos était de savoir si la banque privée ou les gestionaires engageait leur fond propre invitait à plus de prudence, ce qui n'est pas toujours le cas, puisque certaines banques privées helvétiques sont tombé dans le piège Madoff.

Dis, "Le sage", j'ai un nouvel avatar pour toi :

Et après, va relire lire Vincent Bénard.

Vincent Bénard qui explique que la bulle immobilière n'a pas eu lieu partout aux USA… bizarre… les taux de la FED n'était pas uniformément bas sur tout le territoire USA ?? :icon_up:

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Vincent Bénard qui explique que la bulle immobilière n'a pas eu lieu partout aux USA… bizarre… les taux de la FED n'était pas uniformément bas sur tout le territoire USA ?? :icon_up:

Vous êtes vraiment irrécupérable, qui a dit que le FED était l'unique responsable!

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La cupidité des courtiers véreux qui ont vendu des maisons 500 000 $ à des femmes de ménages, en sachant parfaitement qu’elles n’avaient pas les moyens de rembourser, et empochant au passage de confortables commissions ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

La titrisation, qui à consister à découper en petits morceaux ses créances douteuses pour les refiler aux petits copains, et accessoirement les sortir de son bilan pour mieux en créer de nouvelles ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

La collusion entre les agences de notation et les entreprises auxquelles elles vendaient leurs « conseils », afin d’améliorer les notes qu’elles allaient leurs attribuer ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

L’incapacité chronique des agents financiers à ne pas céder à l’aveuglement collectif ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

L’adoption de normes comptables anglo-saxonnes valorisant les actifs à leurs valeurs de marché, tout en sachant que ce marché devient régulièrement fou ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

Votre évier est bouché ?

C'est la faute à la FED et ses taux bas !

On voit que vous n'avez pas suivi le trux parce que la fed est LA cause majeure, certainement pas la seule. on pourrait en citer une petite disaine je pense.

Accuser la titrisation c'est comme accuser les voitures de transporter des criminels.

Les agences de notation sont protégée de la concurence par le label étatique, c'est un fait, la collusion est une conséquence de la loi.

Si des bureaaucraties aggravent les défauts de la nature humaine comme aveuglement collectif, c'est ces bureaucraties qu'il faut supprimer… pas la nature humaine.

Normes anglo-saxonnes ! Vous n'y êtes pas, ce sont les normes de Jacques Delors et Pascal Lami deux français socialistes voulant naturellement la même rêgle uniforme pour tous.

Votre évier est bouché, écoutez au moins Marc de Scitiveaux, il est évidement d'accord sur le principe avec la supression des banques centrales.

En effet, le sujet n'est pas là.

Le propos était de savoir si la banque privée ou les gestionaires engageait leur fond propre invitait à plus de prudence, ce qui n'est pas toujours le cas, puisque certaines banques privées helvétiques sont tombé dans le piège Madoff.

Une étude sur les pertes respectives (SA/Coopérative/commandite) serait surement révélatrice.

Dans le dernier cas les actionnaires devront indemniser leurs clients avec leur propre bien. Avec un mode de gestion plus collégiales, je ne suis pas sur que les mutuelles soient plus à l'abri (en tous cas il me semble pour la france).

Vincent Bénard qui explique que la bulle immobilière n'a pas eu lieu partout aux USA… bizarre… les taux de la FED n'était pas uniformément bas sur tout le territoire USA ?? :icon_up:

effectivement la bulle est fortement lié aux réglementations immobilières qui raréfiaient le terrain constructible. Ca on l'a déja dit 100 fois. C'est un des catalyseurs.

Avoue que tu bosse à la BNS ! :doigt:

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Je n’ai pas écrit que je suis opposé à la suppression des banques centrales, je trouve simplement ridicule cette recherche de bouc émissaire unique, attitude qui consiste à faire reposer tous les maux de cette crise sur les épaules de la FED, alors qu’elle n’en a été qu’un des intervenants. Sa responsabilité, réelle, n’exonère pas les autres acteurs de la leur.

La titrisation n’est pas responsable de la crise mais elle a contribué à sa diffusion et à son ampleur.Pour ce qui est des normes comptables il me semblait que les européens, n’arrivant pas à harmoniser leur position, avait abdiqué leur souveraineté comptable au profit d’une fondation basé à Londres (l’ IASB), sur laquelle ne s’exerce aucun contrôle démocratique. Fondation composée majoritairement de ressortissants anglo-saxons et qui impose désormais ses règles, notamment celle du « fair value ».

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…attitude qui consiste à faire reposer tous les maux de cette crise sur les épaules de la FED…

strawman.jpg

…avait abdiqué leur souveraineté comptable au profit d’une fondation basé à Londres (l’ IASB), sur laquelle ne s’exerce aucun contrôle démocratique.

Quelle est cette sottise ? "Souveraineté comptable" ? "Contrôle démocratique" de la comptabilité ?

"L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit." Hu hu… hu…

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"On n’a recours aux invectives que quand on manque de preuves."

Diderot .Extrait des Pensées philosophiques.

Si vous pouviez nous expliquer les concepts de :

"Souveraineté comptable"

"Contrôle démocratique" de la comptabilité

Ca serait plus utile que vos enfantillages!

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Vous êtes vraiment irrécupérable, qui a dit que le FED était l'unique responsable!

C'est la première explication qui vient dans la plupart des propos "libéraux". Et dans ce fil Bastiat et Vinceponcet tiennent ce même discours. Bien sûr que c'est un facteur important, mais s'arrêter là c'est voir l'arbre qui cache la forêt.

Accuser la titrisation c'est comme accuser les voitures de transporter des criminels.

Phrase que l'on peut accomoder à toutes les sauces: je peux aussi dire qu'accuser les taux bas de la FED, c'est comme accuser les voitures de transporter des criminels, puisque ce ne sont pas des "fonctionnaires" de la FED qui ont été démarcher les américains pour leur accorder des prêts Subprime.

effectivement la bulle est fortement lié aux réglementations immobilières qui raréfiaient le terrain constructible. Ca on l'a déja dit 100 fois. C'est un des catalyseurs.

Il n'y a pas que les réglementations qui raréfient le terrain constructible, il y a aussi des contraintes topographiques et environementales.

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C'est la première explication qui vient dans la plupart des propos "libéraux". Et dans ce fil Bastiat et Vinceponcet tiennent ce même discours. Bien sûr que c'est un facteur important, mais s'arrêter là c'est voir l'arbre qui cache la forêt.

Parce que ce n'est pas la première crise dont les taux directeurs des Banques centrales sont à l'origine.

Oui les taux bas de la FED sont à l'origine de la crise et oui les diverses réglementations ont fait que cette fois cela a provoqué une bulle immobilière.

Il n'y a pas que les réglementations qui raréfient le terrain constructible, il y a aussi des contraintes topographiques et environementales.

C'est vrai que pour le Texas et la Californie c'est les contraintes topographiques qui sont en cause!

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C'est vrai que pour le Texas et la Californie c'est les contraintes topographiques qui sont en cause!

Vous voulez dire qu'un Etat en manque chronique d'eau, dont la majorité de la population vit coincé entre la mer, la montagne et le désert, dans une zone sismique majeure, avec des feux de forêts récurents, c'est pareil qu'un Etat de plaine, au réseau hydrographique étendu, bénéficiant dans sa partie peuplée de précipitation abondante, et ne connaissant pas les tremblements de terre ?

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Vous voulez dire qu'un Etat en manque chronique d'eau, dont la majorité de la population vit coincé entre la mer, la montagne et le désert, dans une zone sismique majeure, avec des feux de forêts récurents, c'est pareil qu'un Etat de plaine, au réseau hydrographique étendu, bénéficiant dans sa partie peuplée de précipitation abondante, et ne connaissant pas les tremblements de terre ?

Les faits sont têtus : ce sont bien les réglementations qui sont à l'origine de la bulle immobilière en Californie. L'eau, elle manquait déjà avant. Et elle manque encore plus en Arizona où les prix sont pourtant bien inférieurs.

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Comme tu y vas. Tu sais bien que grâce à l'Etat, un pays qui n'a pas d'eau en trouve, un pays sismique se calme, un pays montagneux s'aplanit et un pays désertique se transforme en prairie herbeuse et giboyeuse.

Tout le monde sait ça.

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Vous voulez dire qu'un Etat en manque chronique d'eau, dont la majorité de la population vit coincé entre la mer, la montagne et le désert, dans une zone sismique majeure, avec des feux de forêts récurents, c'est pareil qu'un Etat de plaine, au réseau hydrographique étendu, bénéficiant dans sa partie peuplée de précipitation abondante, et ne connaissant pas les tremblements de terre ?

Regerder la différence entre LA et Houston et dallas Fort Worth si vous voulez et expliquez en quoi c'est la topographie qui justifie les écarts de prix!

La Californie c'est 34M d'habitants dont 11M dans le comté de LA!

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Regerder la différence entre LA et Houston et dallas Fort Worth si vous voulez et expliquez en quoi c'est la topographie qui justifie les écarts de prix!

La Californie c'est 34M d'habitants dont 11M dans le comté de LA!

Je n'ai pas de chiffre pour la zone métropolitaine de la baie de San Francisco, mais pour San Francisco elle même, il s'agit de la 2e ville la plus dense des USA, avec 6400hab/km^2.

Pour les zones urbaines:

Densité moyenne de population de la zone métropolitaine de Los Angeles: 1029hab/km^2

Densité moyenne de la population de la zone métropolitaine de Dallas Fort-Worth: 245hab/km^2

Densité moyenne de la population de la zone métropolitaine de Houston: 243hab/km^2

Densité moyenne de la population de la zone métropolitaine de Phoenix (Arizona): 98hab/km^2

Donc oui, les californiens sont "coincés" par rapport aux Texans, et encore plus par rapport aux résidents de l'Arizona…

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Ah, j'ai exactement l'article qu'il te faut : comment les idioties bureaucratiques et régulatrices distordent l'immobilier en Calfironie par rapport aux Texas. De l'art de poser les bonnes questions en cherchant à faire tout le contraire:

In a 2003 article, Glaeser and Gyourko calculated the two different land values for 26 cities (using data from 1999). They found wide disparities. In Los Angeles, an extra quarter acre cost about $28,000—the pure price of land. But the cost of empty land isn’t the whole story, or even most of it. A quarter- acre lot minus the cost of the house came out to about $331,000—nearly 12 times as much as the extra quarter acre. The difference between the first and second prices, around $303,000, was what L.A. home buyers paid for local land-use controls in bureaucratic delays, density restrictions, fees, political contributions. That’s the cost of the right to build.

And that right costs much less in Dallas. There, adding an extra quarter acre ran about $2,300—raw land really is much cheaper—and a quarter acre minus the cost of construction was about $59,000. The right to build was nearly a quarter million dollars less than in L.A. Hence the huge difference in housing prices. Land is indeed more expensive in superstar cities. But getting permission to build is way, way more expensive. These cities, says Gyourko, “just control the heck out of land use.”

The unintended consequence of these land-use policies is that Americans are sorting themselves geographically by income and lifestyle—not across neighborhoods, as they used to, but across regions. People are more likely to live surrounded by others like themselves, creating a more-polarized cultural map. In the superstar cities, where opinion leaders congregate, the perception is growing that the country no longer has a place for middle-class life. Yet the same urban sophisticates who fret that you can’t live decently on less than $100,000 a year often argue vociferously that increasing density will degrade their quality of life. They may be right—but, like any other luxury good, that quality commands a high price.

http://www.theatlantic.com/doc/200711/housing/2

Bonne lecture.

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