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La crise ?


Messages recommandés

En Belgique, crise politique et marasme économique se combinent pour dessiner un avenir peu riant :

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/164…A9conomie+belge

Les nuages s’accumulent au-dessus de l’économie belge

BELGIQUE ven 29 août

"2008 pourrait devenir une année où l'attractivité de l'économie belge, et surtout son industrie, aura reçu une claque historique", avertit Rudi Thomaes, administrateur délégué de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), dans une interview aux quotidiens L'Echo et La Libre Belgique de vendredi.

M. Thomaes évoque une situation de croissance faible. "On n'évitera pas des restructurations importantes et des faillites", prévient-il. Le patron des patrons constate que les budgets liés aux rémunérations ont été largement dépassés. "D'ores et déjà, un coût supplémentaire de 500 millions d'euros, sur base annuelle, a été signalé dans l'industrie technologique, rien qu'avec l'indexation automatique", explique-t-il, en insistant sur la nécessité d'ouvrir le débat sur cette indexation.

Rudi Thomaes espère que le gouvernement pourra raviver la confiance et que les syndicats parviendront à garantir une paix sociale pour les prochains mois. Il attend également que le gouvernement réduise le coût de l'Etat. Il avance d'ailleurs deux propositions: limiter définitivement le budget des soins de santé à une croissance comprise entre 2,8 pc et 3 pc, et fixer une norme de croissance budgétaire de 2,6 pc maximum pour le secteur public, hors projets d'e-government.

L'administrateur délégué de la FEB estime enfin qu'il est temps de sortir de la crise politique et communautaire. "L'image de ce pays se détériore. La crise pèse sur les citoyens", dit-il. Tout en concédant que le monde des entreprises est favorable à une responsabilisation des Régions, M. Thomaes précise aussi que les entreprises veulent absolument conserver un marché unique belge pour leurs produits et services en termes de normes. "Nous ne voulons pas que de plus en plus de normes soient régionalisées ou, à tout le moins, que les normes soient cohérentes et concertées", avance-t-il.

En Allemagne, ce n'est guère mieux :

http://www.lecho.be/actualit%C3%A9/economi…7971949-602.art

L'économie allemande en récession jusqu'en 2010

Le chef économiste de la Deutsche Bank, Norbert Walter, prévoit un "ralentissement prononcé" de l'économie en Allemagne jusqu'en 2010.

Bruxelles (afp) - Le chef économiste de la Deutsche Bank, Norbert Walter, prévoit un "ralentissement prononcé" de l'économie en Allemagne jusqu'en 2010, dans une interview à l'hebdomadaire économique Euro am Sonntag.

"Nous sommes dans une période de ralentissement prononcé", qui probablement "va durer jusqu'en 2010", a dit le chef économiste de la première banque allemande au journal à paraître dimanche.

Seuls "des hasards heureux" comme une baisse importante des prix de l'énergie et des produits alimentaires, une stabilisation inattendue de la conjoncture aux Etats-Unis ou un renforcement soudain du dollar, peuvent permettre d'éviter une récession, selon lui.

"Mais je ne considère aucune de ces éventualités comme plausible", a-t-il ajouté.

Il s'est prononcé contre un programme politique qui serait destiné à améliorer la conjoncture: "Nous ne pouvons pas nous le permettre, et cela aurait très peu d'impact".

En Allemagne, les indicateurs économiques publiés récemment sont quasiment tous au rouge et font craindre une récession.

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C'est pas gai.

Parions que tout le monde va bien vite mettre ça sur le dos du méchant capitalisme et du vilain (néo)(ultra)libéralisme qui laisse le renard libre dans le poulailler libre.

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C'est pas gai.

Parions que tout le monde va bien vite mettre ça sur le dos du méchant capitalisme et du vilain (néo)(ultra)libéralisme qui laisse le renard libre dans le poulailler libre.

ça fait déjà pas mal de temps que les New york times, wall street journal, the economist et bien d'autres font passer des articles expliquant que si on en est là aujourd'hui, c'est à cause de la vague de dérégulation de la finance sous Tatcher et Reagan, le libre marché sans entrave, ça conduit au chaos, l'Etat doit reprendre ça en main illico. Et il y a mêmes des banquiers qui tiennent ce genre de propos. Le directeur de deutsche bank a dit qu'avec cette crise il ne croyait plus aux vertus auto-régulatrices du marché.

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Et conformément à ce qu'on pouvait prévoir, les personnes les mieux conseillées se retirent rapidement de la bourse.

Cash is king.

GENEVA (Reuters) - Many of the world's wealthiest people have moved their money out of stocks and bonds and into cash, the head of HSBC's (HSBA.L: Quote, Profile, Research, Stock Buzz) Swiss private banking unit said on Monday.

"The first half of 2008 has seen a notable change in client expectations and investment choices," said Peter Braunwalder, chief executive of HSBC Private Bank (Suisse), the British-based bank's main affiliate catering to the ultra-rich.

http://www.reuters.com/article/ousiv/idUSL133863120080901

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Et on continue dans les bonnes nouvelles :

House Price Crash Goes Global : http://www.guardian.co.uk/money/2008/sep/0…prices.property

FDIC, la prochaine faillite : http://optionarmageddon.ml-implode.com/200…e-next-bailout/

(celle-là risque de faire très mal)

Pendant ce temps-là, la bourse monte.

Va comprendre, charles.

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…II&refer=us

U.S. Stocks at 25.8 Times Profit Means Rally May End (Update3)

By Michael Tsang and Jeff Kearns

Sept. 2 (Bloomberg) -- The best already may be over for the U.S. stock market this year.

The Standard & Poor's 500 Index, which had the worst first half since 2002, added 0.2 percent this quarter through last week, the only gain among the world's 10 biggest markets in dollar terms. Shares in the benchmark index for American equity climbed to an average 25.8 times reported profits, the highest valuation in five years. The last time that happened, the S&P 500 fell 38 percent.

Money managers at Federated Investors Inc., Russell Investments and Morgan Asset Management, which oversee a combined $600 billion, said the gains won't last because corporate profits will fail to meet analysts' estimates. Wall Street forecasters, who were too optimistic about earnings for the past four quarters, predict income at America's biggest companies will grow by a record 62 percent in the final three months of 2008, according to data compiled by S&P.

``The market is pricing in the expectation of a good quarter, but we just don't see it,'' said Philip Orlando, who helps manage $350 billion as chief equity market strategist at Federated in New York. ``The fundamentals are going to be poor, earnings are going to be bad, and there are going to be more huge writedowns. We think stocks probably need to work 5 to 10 percent lower over the next month or two.''

Too High

Analyst estimates were at least 26 percentage points too high since the fourth quarter of 2007 as they failed to anticipate more than $500 billion of subprime-related bank losses and a slowing economy, according to data compiled by S&P and Bloomberg.

The S&P 500 slipped 0.7 percent last week, its second straight retreat, as growth in consumer spending slowed and incomes fell. The index fell 13 percent this year, led by a 27 percent decline in a measure of financial stocks.

U.S. stocks fell today, led by energy companies, after oil dropped to a five-month low. The S&P 500 decreased 0.4 percent to 1,277.58.

A combination of rising prices and falling earnings caused S&P 500 valuations to surge more than 20 percent this quarter, the biggest increase of any major market, making them the most expensive since November 2003.

The index's price-earnings ratio rose above 25 three times in the last five decades, data compiled by Bloomberg show. The last was in 2001, during the bear market that followed the bursting of the dot-com bubble. The increase in valuations preceded a plunge that helped erase about half the market value of U.S. companies.

Recession Risk

The ratio is being propped up now by analyst forecasts that call for the end of four quarters of slumping profits, the longest streak in seven years.

S&P 500 companies will report aggregate earnings of $21.69 a share in the current quarter, a gain of 3.9 percent from a year ago, and $24.62 a share in the final three months of 2008, 62 percent higher than last year's fourth quarter, based on projections compiled by S&P. The earnings reflect estimates for the index, adjusted for each company's weighting.

RidgeWorth Investments' Alan Gayle says prices already discount the risk of a recession, making U.S. equities attractive as profits slow internationally.

Nations sharing the euro may expand 1.5 percent this year, the slowest since 2003, according to the median forecast in a Bloomberg survey of economists. Japan, the world's second- largest economy, will grow 1.05 percent, a six-year low. China, the fastest-growing major economy, may have its smallest expansion in five years.

`The Bottom'

``The U.S. economy, while not strong, has a greater visibility of the bottom,'' said Gayle, the Richmond, Virginia- based chief investment strategist at RidgeWorth, which oversees $70 billion and went ``overweight'' U.S. stocks a month ago. Outside the U.S., ``the risk factor in the earnings estimates is a little higher than you might see on Wall Street.''

More than 360 companies in the S&P 500 trade below the average valuation, providing opportunities to investors who pick individual stocks. Gap Inc., the biggest U.S. clothing retailer, AK Steel Holding Corp., the fourth-largest U.S. steelmaker by market value, and Lexmark International Inc., the second-biggest U.S. printer maker, are priced below 15 times earnings, even after reporting income gains of more than 30 percent in the second quarter.

`Much Higher'

Investment banks are advising clients to buy stocks in anticipation of the earnings rebound. The average forecast of 10 strategists tracked by Bloomberg is for the S&P 500 to rise 14 percent from last week's close to 1,456.50. Thomas Lee, chief U.S. equity strategist at New York-based JPMorgan Chase & Co., said last month that U.S. equities will rise ``much higher'' as profits improve.

Should analysts overstate profits in the second half by the degree they did last quarter, earnings for S&P 500 companies will fall to about $72.17 a share. That would be below the level of 2005, when the S&P 500 was on average 5.9 percent lower than today.

The U.S. economy won't support the earnings analysts predict, said Walter ``Bucky'' Hellwig, who oversees $30 billion at Morgan Asset Management in Birmingham, Alabama.

Economists forecast U.S. economic growth will slip to 1.5 percent this year from 2 percent in 2007 as demand for exports wanes, according to a Bloomberg survey.

Exports accounted for all but 0.2 percentage point of the U.S. expansion last quarter, when the economy grew 3.3 percent. The jobless rate rose to 5.7 percent in July, the highest since 2004, and consumer spending increased at the slowest pace in five months, government reports showed.

`Fundamental Problems'

``Despite this upturn in the stock market, the fundamental problems are still out there,'' Hellwig said. ``Those issues haven't gone away. That would necessitate a ratcheting down of earnings estimates, and that would imply lower stock prices.''

The most bullish profit forecasts are for U.S. financial companies. In the fourth quarter, brokerages and insurers will boost earnings almost fivefold from a year ago, analysts say.

``I don't believe we're through this credit crunch,'' said Stephen Wood, New York-based senior portfolio strategist at Russell Investments, which oversees $213 billion. ``Credit portfolios are beginning to deteriorate. Financials will continue to exert downward pressure on earnings for the balance of 2009.''

Steinhardt's Doubts

Bank of America Corp., which earned 7 cents a share in the fourth quarter of 2007 after doubling reserves for potential loan losses to $3.3 billion in the period, will make 77 cents next quarter, according to analysts surveyed by Bloomberg. The Charlotte, North Carolina-based lender, the second biggest in the U.S., gained 30 percent this quarter.

Citigroup Inc., the largest U.S. bank, advanced 13 percent. Analysts estimate the New York-based company, which reported $55.1 billion in losses and writedowns, the most of any financial institution, will earn 43 cents a share in the fourth quarter. That compares with a loss of $1.99 a year ago, Citigroup's biggest.

Michael Steinhardt, who returned an average 24 percent a year for almost three decades when he ran his New York-based hedge fund Steinhardt Management Co., said forecasts for an earnings rebound are a false hope.

``My intuition is that they are too early,'' he said. ``In an ordinary cycle, this should be the time to start thinking about buying. This isn't an ordinary cycle.''

To contact the reporters on this story: Michael Tsang in New York at mtsang1@bloomberg.net; Jeff Kearns in New York at jkearns3@bloomberg.net.

Last Updated: September 2, 2008 18:13 EDT

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C'est pas gai.

Parions que tout le monde va bien vite mettre ça sur le dos du méchant capitalisme et du vilain (néo)(ultra)libéralisme qui laisse le renard libre dans le poulailler libre.

:icon_up::doigt:

Ca me fait penser à la suite de cette métaphore :

"A la fête de l’huma, la pensée marxiste se résume désormais à un slogan : « Le libéralisme, c'est le renard libre dans le poulailler. »

Métaphore n’est pas raison, mais une petite remarque aux poules socialistes :

Le seul qui a intérêt à garder les poules dans le poulailler, c'est le fermier.

C'est celui qui pique les oeufs des poules, qui les garde captives et qui les égorge selon son bon vouloir.

Il a effectivement tout intérêt à faire peur aux poules pour qu'elles restent dans son grillage.

Ce que le fermier craint ce n'est pas le renard libre, c'est les poules libres…

Quant on sait en plus que le libéralisme protège également les droits de chaque poule libre, et leur permet de s'associer librement pour défendre leur intérêts, on comprend la crainte du fermier constructiviste..

Faudrait pas que ses victimes réalisent qu'elles peuvent se passer de lui.

De toute manière, les libéraux préfèrent les canards. Ils ont un bec rond, et ils flottent.

Le libéralisme, c’est des canards libres qui font coin-coin dans l’étang de leur choix, loin des poulaillers collectivistes. "

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Ce qui pourrait être inquiétant c'est que les fonds souverains de pays pétroliers ont jusqu'ici été le principal recours contre le broyage du crédit. Cela pourra-t-il continuer si le pétrole se met à baisser?

Comme le dit l'un des articles, "A trillion here, a trillion there and pretty soon you’re talking real money." En gros, non, ça ne va pas continuer indéfiniment. Il y a un moment où, pouf, il n'y aura plus personne pour payer.

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Ce qui pourrait être inquiétant c'est que les fonds souverains de pays pétroliers ont jusqu'ici été le principal recours contre le broyage du crédit. Cela pourra-t-il continuer si le pétrole se met à baisser?

Ils se retourneront brutalement sur les actions, et achèteront les entreprises US et EU, ce qui ne me pose pas de problème (tant qu'ils payent cher !)

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Ils se retourneront brutalement sur les actions, et achèteront les entreprises US et EU, ce qui ne me pose pas de problème (tant qu'ils payent cher !)

C'est le contraire, si le pétrole baisse, les fonds souverains pétroliers ont moins de sous et achètent moins d'action et d'obligations us, qu'aujourd'hui où ils vont leurs courses tous contents des promotions exceptionnelles offertes par "america corp".

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:doigt::mrgreen:

Ca me fait penser à la suite de cette métaphore :

"A la fête de l’huma, la pensée marxiste se résume désormais à un slogan : « Le libéralisme, c'est le renard libre dans le poulailler. »

Métaphore n’est pas raison, mais une petite remarque aux poules socialistes :

Le seul qui a intérêt à garder les poules dans le poulailler, c'est le fermier.

C'est celui qui pique les oeufs des poules, qui les garde captives et qui les égorge selon son bon vouloir.

Il a effectivement tout intérêt à faire peur aux poules pour qu'elles restent dans son grillage.

Ce que le fermier craint ce n'est pas le renard libre, c'est les poules libres…

Quant on sait en plus que le libéralisme protège également les droits de chaque poule libre, et leur permet de s'associer librement pour défendre leur intérêts, on comprend la crainte du fermier constructiviste..

Faudrait pas que ses victimes réalisent qu'elles peuvent se passer de lui.

De toute manière, les libéraux préfèrent les canards. Ils ont un bec rond, et ils flottent.

Le libéralisme, c’est des canards libres qui font coin-coin dans l’étang de leur choix, loin des poulaillers collectivistes. "

:icon_up:

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Tiens, un article de Nouriel Roubini (économiste qui a bien prévu la crise des subprimes et celle qui est en train de se produire) s'énerve carrément : pour lui, les USA sont maintenant devenus les URSSA.

Apparemment, la quasi-nationalisation de FM & FM provoque aussi des remous politiques :icon_up:

http://www.rgemonitor.com/roubini-monitor/…blic_of_america

So now Comrades Bush, Paulson and Bernanke (as originally nicknamed by Willem Buiter) have now turned the USA into the USSRA (the United Socialist State Republic of America). Socialism is indeed alive and well in America; but this is socialism for the rich, the well connected and Wall Street. A socialism where profits are privatized and losses are socialized with the US tax-payer being charged the bill of $300 billion.
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C'est le contraire, si le pétrole baisse, les fonds souverains pétroliers ont moins de sous et achètent moins d'action et d'obligations us, qu'aujourd'hui où ils vont leurs courses tous contents des promotions exceptionnelles offertes par "america corp".

Euh. C'est ça qu'ils font en ce moment.

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Tiens, en passant :

http://www.24hgold.com/viewarticle.aspx?la…t___Paul_Jorion

J’évoquais hier la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation) qui garantit les dépôts dans les banques américaines à concurrence de 100 000 $, à propos des pertes encaissées à la bourse de New York par les actions de Lehman Brothers, de Wachovia ou de Washington Mutual (qui ont encore perdu aujourd’hui respectivement 6,93 %, 7,14 % et 29,70 % de leur valeur). J’ajouterai que la somme peut s’élever à 250 000 $, s’il s’agit d’un compte-retraite.

Que se passe-t-il, si votre banque (américaine) fait faillite et que le montant de vos dépôts dépasse ces chiffres ? Si la banque est rachetée par une autre, l’acheteur est libre de prendre le tout ou d’ignorer ce qui dépasse. Si la banque fait tout simplement faillite, l’argent qui dépasse est en principe perdu par les déposants. En principe, parce que dans la pratique, les banques - et tout particulièrement bien entendu celles qui s’adressent à une clientèle très fortunée - s’assurent à hauteur des montants dépassant les limites garanties par la FDIC.

Or on apprend aujourd’hui que l’une des compagnies qui assurent ainsi les banques se retire du business, manifestement parce que le risque lui paraît désormais trop élevé. Quinze cents banques clientes ont été contactées, quinze cents banques qui devront trouver un autre moyen de rassurer leurs déposants fortunés que leur argent est en sécurité dans leurs coffres-forts.

La personne qui aurait donné l’ordre à cette compagnie d’agir ainsi est son propriétaire, qui n’est autre que l’investisseur vedette, Warren Buffett.

Warren Buffett est un homme avisé qui perd rarement de l’argent. S’il a perdu confiance dans quinze cents banques commerciales américaines, ce n’est pas bon signe. Pas bon signe du tout !

Hum, snif snif, non, ça ne sent pas bon.

(et http://online.wsj.com/article/SB1221014237…p_us_whats_news pour l'info sur W Buffett)

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  • 2 weeks later...

La baudruche gouvernementale Paulson - Bernanke va se dégonfler. Car les pertes avoisinent à ce jour les 1000 milliards de dollars, un montant qui pourrait facilement doubler par contagion d'ici à l'année prochaine. Pour redresser la situation, il va falloir que Papa Bernanke s'achète un très gros hélicoptère, capable d'embarquer au moins 500 milliards, sinon ce ne sera pas la peine. Et Paulson va devoir faire passer la douloureuse au contribuable américain. A quelques semaines d'une élection très difficile pour les Républicains, ça risque de tonitruer.

La semaine prochaine va être amusante. :icon_up:

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Le Volkskrant, de centre droit/gauche (je n'arrive pas à savoir, mais ils ne ratent pas une occasion de défendre les mérites du marché NI du modèle social démocrate néerlandais) réagit TRES négativement à l'approche étatiste choisie par Bush. Exemple : la caricature du jour, représentant Bush (on ne voit pas très bien désolé, mais je crois que le message est massivement clair) : http://www.volkskrant.nl/vk-online/today.html

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Un intéressant article de … Ron Paul :

http://www.usnews.com/blogs/the-home-front…e-the-last.html

Bad debt needs to be eliminated. The taxpayer ought to be protected. Taxes ought to be lowered…We are following the same routine that we did in the Depression, and that is artificially try to keep prices up. People were starving in the Depression and the only thing they did was try to keep wages artificially high and keep food prices high. We are doing the same thing now—we are trying to keep housing prices high. Low prices for houses mean poor people could buy a house. This is the most important part of a free market economy and that is free market pricing. Without free market pricing, the market can't work. And this is in a way a major effort to price fix.
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Et apparemment, pour la Fraônce et son immobilier, c'est plié :

http://us.ft.com/ftgateway/superpage.ft?ne…320081511472093

The French housing market is creaking, with turnover plummeting and prices no longer rising. After the sharp corrections seen in fellow eurozone members, Spain and Ireland - as well as in the US and UK outside the 15-country bloc - France might seem next in line for serious disruption.
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N'oublions pas les bases sur lesquelles se sont développés les échanges internationaux depuis les accords de Bretton Woods. Car il faut bien avoir à l'esprit que si jamais la main invisible du marché peut se déployer, c'est au préalable d'un système d'accords, une base contractuelle d'échanges.

Dans L'or et la crise du dollar (1960), Robert Triffin note que le système de Bretton Woods induit que les États-Unis aient une balance des paiements déficitaire afin d'alimenter le monde en moyens de paiements internationaux. Toutefois, ce phénomène a un autre effet : il contribue à un affaiblissement progressif de la confiance des étrangers dans le dollar. Ainsi, les besoins importants de l'économie mondiale en une devise fiable, le dollar, contribuent paradoxalement à la perte de confiance en la fiabilité de cette monnaie. Robert Triffin croit voir dans ce paradoxe un dilemme insurmontable, connu comme le dilemme de Triffin, qui mène nécessairement à un effondrement du système et invite dès 1960 à une réforme du système monétaire international.

Plus qu'un illusoire effondrement du système capitaliste, il vaut mieux reconnaître que les échanges internationaux ne peuvent subsister que dans une perpétuelle évolution des accords économiques mondiaux, et il semble bien (je le vois ainsi) que la crise actuelle ne puisse être surmontée qu'au prix d'une nouvelle réforme monétaire mondiale où le dollar ne serait plus la monnaie majoritaire d'échange (coeur de l'économie). Je vais avancer une idée de béotien, mais peut-être nous acheminons-nous, nolens volens, vers une réfèrence composite ajustable des principales monnaies, dépassant le système des taux de change pour modérer les déséquilibres. Qu'en pensent nos économistes (ou étudiants en économie) ?

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Je vais avancer une idée de béotien, mais peut-être nous acheminons-nous, nolens volens, vers une réfèrence composite ajustable des principales monnaies, dépassant le système des taux de change pour modérer les déséquilibres. Qu'en pensent nos économistes (ou étudiants en économie) ?

Je ne suis pas economiste mais a mon avis c'est plutot l'etat qui va debarquer dans le systeme avec ses gros souliers, cherchant a tout controler (encore plus disons)

On peut donc raisonnablement prevoir un crash encore plus important dans l'avenir, je verrais bien un gros manque de liquidite suite au serrage de ceinture generalise qui se prepare. Il va sans dire que cette fois-ci, c'est l'economie meme qui va se trouver en faillite et non plus les seuls instituts financiers.

Pour resumer, ca sent le pate… fort.

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