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Les étudiants


Messages recommandés

La question qui nous occupe est donc de savoir (en admettant que les étudiants fassent bien une grève) si leur utilisation qu'ils font du droit de grève est légitime ou pas.

Je pense que oui. Tenir un piquet de grève et occuper un établissement, ce n'est pas saboter une machine ni kidnapper un patron. Les étudiants organisent à leur manière la cessation du travail intellectuel et la rendent physiquement effective, on est dans le cadre normal de la grève.

1. Les étudiants ne travaillent pas, au contraire, ils bénéficient du travail des professeurs

2. Occuper un établissement, c'est une atteinte d'une part au droit de propriété, d'autre part à la liberté de circulation des autres étudiants "non-grévistes", et des professeurs.

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a question qui nous occupe est donc de savoir (en admettant que les étudiants fassent bien une grève) si leur utilisation qu'ils font du droit de grève est légitime ou pas.

Je pense que oui. Tenir un piquet de grève et occuper un établissement, ce n'est pas saboter une machine ni kidnapper un patron. Les étudiants organisent à leur manière la cessation du travail intellectuel et la rendent physiquement effective, on est dans le cadre normal de la grève.

De même que le docker qui tend une chaîne entravers d'un port "organise la cessation du travail et la rend physiquement effective" ? :icon_up:

Je me marre. Ils sabotent les cours, admets-le une bonne fois pour toutes.

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Je n'ai pas le droit (et pas l'intention) d'assassiner mon voisin avec mon couteau. De la même manière, un gréviste qui sabote son entreprise ou qui kidnappe son patron commet un acte délictueux qui peut lui valoir d'être licencié. Pour la grève en elle-même, il ne peut pas être licencié.

Un salarié devrait pouvoir être licencié à n'importe quel moment, puisqu'il a lui-même le droit de briser son contrat de travail au moment où il le souhaite.

La question qui nous occupe est donc de savoir (en admettant que les étudiants fassent bien une grève) si leur utilisation qu'ils font du droit de grève est légitime ou pas.

Les étudiants ne louent pas leur force de travail à qui que ce soit : ils consomment de l'éducation. Et arrêter de consommer, c'est un boycott, pas une grève.

Je pense que oui. Tenir un piquet de grève et occuper un établissement, ce n'est pas saboter une machine ni kidnapper un patron. Les étudiants organisent à leur manière la cessation du travail intellectuel et la rendent physiquement effective, on est dans le cadre normal de la grève.

Si, occuper un établissement, c'est l'empêcher de remplir sa fonction. Et je te répète qu'il ne s'agit pas d'une grève, mais d'un boycott.

Edit : doublé par POE : je n'aurais su mieux dire que lui.

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Un salarié devrait pouvoir être licencié à n'importe quel moment, puisqu'il a lui-même le droit de briser son contrat de travail au moment où il le souhaite.

Justifier le licenciement pour fait de grève, c'est justifier le licenciement pour raisons politiques, religieuses, syndicales, raciales ou idéologiques.

On ne peut pas accepter ça dans un Etat de droit. L'égalité en droit, la liberté d'opinion et d'expression s'applique sur tout le territoire national, y-compris au sein d'une entreprise.

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Justifier le licenciement pour fait de grève, c'est justifier le licenciement pour raisons politiques, religieuses, syndicales, raciales ou idéologiques.

Oui. Et ?

On ne peut pas accepter ça dans un Etat de droit. L'égalité en droit, la liberté d'opinion et d'expression s'applique sur tout le territoire national, y-compris au sein d'une entreprise.

Je ne vois pas le rapport avec l'égalité en droit. J'ai le droit de ne pas bosser pour/avec des gros cons de racistes si je ne le veux pas, et eux ont le droit de ne pas bosser pour/avec moi s'ils ne le veulent pas. Voilà l'égalité de droit.

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L'égalité en droit, la liberté d'opinion et d'expression s'applique sur tout le territoire national, y-compris au sein d'une entreprise.

L'égalité en droit est valable également pour ton patron. Si tu as le choix de rompre ton contrat de travail pour raison X, pourquoi lui ne l'aurait pas pour une raison Y ? :icon_up:

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De toute façon, ce n'est pas le sujet, les blocages sont illégaux, c'est un fait.

Si des étudiants souhaitent protester en n'allant pas en cours et en manifestant, cela ne pose aucun problème tant qu'ils ne forcent pas les autres à faire de même.

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Tenir un piquet de grève et occuper un établissement, ce n'est pas saboter une machine ni kidnapper un patron. Les étudiants organisent à leur manière la cessation du travail intellectuel et la rendent physiquement effective, on est dans le cadre normal de la grève.

Pas du tout. Le piquet de grève ou l'occupation sont illégaux.

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Je pense que oui. Tenir un piquet de grève et occuper un établissement, ce n'est pas saboter une machine ni kidnapper un patron. Les étudiants organisent à leur manière la cessation du travail intellectuel et la rendent physiquement effective, on est dans le cadre normal de la grève.

Tu rends physiquement effective ta greve en ne travaillant pas, pas en empêchant les autres de travailler. Est ce que je rends effectif mon travail en t'obligeant à bosser?

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Un salarié devrait pouvoir être licencié à n'importe quel moment, puisqu'il a lui-même le droit de briser son contrat de travail au moment où il le souhaite.

?

C'est déjà le cas, avec préavis de 3 mois minimum, que ce soit pour l'entreprise ou le salarié. Préavis négotiable…

Ne fallait-il pas plutôt écrire:

Un salarié devrait pouvoir être licencié sans motif, puisqu'il a lui-même le droit de briser son contrat de travail sans motif?

De toute façon, les salaires d'embauche sont bas, et soit le salarié sait se rendre indispensable et il est augmenté, soit son salaire reste faible ce qui est une invitation à allez tenter sa chance dans une autre boite.

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Justifier le licenciement pour fait de grève, c'est justifier le licenciement pour raisons politiques, religieuses, syndicales, raciales ou idéologiques.

On ne peut pas accepter ça dans un Etat de droit. L'égalité en droit, la liberté d'opinion et d'expression s'applique sur tout le territoire national, y-compris au sein d'une entreprise.

L'égalité te séduit donc soudainement ?

Je proposais tout à l'heure de répondre à la violence des bloqueurs par une violence proportionnelle, c'était une pure et simple application du principe d'égalité, que chacun souffre d'une même dose de violence, et tu n'étais pas d'accord.

Que dois je conclure ? Qu'il faut plus d'égalité dans certains domaines que dans d'autres ? :icon_up:

Cela me fait furieusement penser à "les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres…".

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De toute façon élections ou non ces étudiants grévistes n'ont pas le droit d'empêcher les autres d'étudier, qu'ils soient majoritaires ou non.

+1

D'autant que le terme "étudiants grévistes" est une belle trouvaille de la novlangue gauchiste. Des intellos que l'on subventionne à apprendre ne font pas grève, ils constituent un gâchis d'argent public. Ils ont qu'à aller bosser pour de vrai pour avoir le droit et la réalité pour le faire.

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D'autant que le terme "étudiants grévistes" est une belle trouvaille de la novlangue gauchiste. Des intellos que l'on subventionne à apprendre ne font pas grève, ils constituent un gâchis d'argent public. Ils ont qu'à aller bosser pour de vrai pour avoir le droit et la réalité pour le faire.

un slogan simple: AG = dictature participative

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C'est vraiment le fête du slip. Manque des grosses claques dans la gueulle.

Lu sur le site de JL Caccomo

Chez moi, les enfants sont plus nombreux que les parents, est-ce une raison suffisante pour leur donner le pouvoir de diriger la famille ?

Dépêche AFP: les grandes sections de maternelles doivent manifester dimanche :icon_up:

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lundi 12 novembre 2007

Petite crise d'aynrandisme pré-opératoire

La CGT et l'UNEF sont déterminées à m'empêcher de récupérer une vision optimale, mais ni moi ni John Galt ne la laisserons faire (sic)…

Atlas_shrugged_2 Assez peu connue en France, Ayn Rand est une écrivaine américaine d'origine russe dont les romans longs, répétitifs et médiocrement écrits se lisent paradoxalement sans déplaisir. Initiatrice d'un courant philosophique baptisé « objectivisme », une sorte de fourre-tout idéologique apprécié des égoïstes en quête d'une doctrine légitimant leur manque de compassion pour leurs frères humains, elle est surtout l'auteur d'Atlas Shrugged ― ode à la gloire des créateurs et entrepreneurs sur le dos desquels une humanité parasitaire s'épanouit sans vergogne.

Résumer ce pavé d'un millier de pages est curieusement assez aisé : lassé d'être le dindon permanent de la farce, tout ce que les Etats-Unis comptent de savants, d'industriels, de patrons, d'inventeurs, d'artistes, bref, de « prime movers », décide un beau jour de se faire la malle et d'abandonner les sangsues qui composent l'essentiel de la population du pays à son triste sort. Inutile de dire que, privée de ses principaux talents et reprise en main par ces usuals suspects que sont les politiciens et les syndicalistes (les « looters »), la société US ne tardera pas à s'écrouler sous le poids de son incurie collectiviste à force de s'octroyer des augmentations de salaires et des jours de RTT supplémentaires…

Admirateurs du dieu dollar ― dont ils tracent d'ailleurs le symbole en l'air comme on se signe à l'entrée des églises ―, les prime movers ne sont pourtant pas totalement hostiles à l'idée d'être entourés de profiteurs au front bas. Non, tout ce qu'ils demandent, c'est d'être laissés libres de créer de la valeur sans que la CGT locale ne les freine excessivement dans leur élan ou que l'Etat ne leur confisque une trop grande partie de la fortune qu'ils ne doivent, après tout, à personne… « On veut bien financer vos écoles et vos hôpitaux jusqu'à un certain point, clament-ils en substance depuis la principauté clandestine qu'ils se sont aménagé quelque part au fond du Colorado, et même, nous tenons ce parasitage pour un mal nécessaire puisqu'il faut bien qu'un patron puisse trouver des cro-magnons à qui faire fabriquer des trucs et à qui les vendre ! Mais là, vraiment, y en a marre ! » Une sorte de Jésus du laissez-faire, John Galt, se retrouve donc chargé d'organiser la grande grève des beautiful people et de provoquer l'arrêt du moteur du monde, ce qu'il réussit assez bien compte tenu du génie unique qui est le sien.

Mais bon, qu'est-ce qui me prend de faire la promotion, même négative, de l'oeuvre d'Ayn Rand ? Mon social-libéralisme aurait-il dégénéré au point de m'empêcher de faire la différence entre un blairisme de bon aloi et, disons, la fin de la civilisation des Lumières dans le cadre de son remplacement par une utopie non plus ultra mais carrément hyper-libérale ? Que nenni : je reste fort heureusement acquis au credo jospinien du « oui à l'économie de marché, non à la société de marché ». Mais la multiplication des conflits sociaux ces dernières semaines et, surtout, l'empathie de la gauche officielle à l'égard de la colère multi-azimuts de nos étudiants à quelques heures de mon opération de la myopie finit par m'empêcher de voir la vie en rose.

Que ces jeunes gens qui, dans le même souffle, exigent la préservation des régimes spéciaux de retraites, la régularisation des sans-papiers, le non au mini-traité européen et la suppression de la loi sur l'autonomie des universités abandonnent toute pensée critique ne me ferait normalement ni chaud ni froid. Après tout, qu'une poignée de permanents de la Ligue décide de fermer Rennes-II et Tolbiac à leurs 100 000 étudiants est dans l'ordre des choses : l'on subodore même que ces derniers hausseraient le ton s'ils se sentaient privés de quoi que ce soit de véritablement important… Pour autant, ce climat aynrandien diffus ; cette idée que nous pouvons continuer à rejouer mai-68 tous les six mois pendant que le reste du monde poursuit sa marche ; ce sentiment que le PS, organisation théoriquement « responsable », se frotte les mains à l'idée de contribuer au blocage de la modernisation de nos facs et à la fragilisation de nos régimes de retraites par répartition… Tout ça me hérisse franchement le poil.

Du coup, je me surprends à fantasmer ― oh, pas bien longtemps, juste le temps de l'écriture de cette note ― sur une vraie grève galtienne des talents, sur une authentique tentative d'arrêt du moteur du monde par l'abdication totale de toute raison… Retirer la loi LRU ? Ok, no problemo ! Tripler le budget des universités sur fonds publics par augmentation des impôts ? You bet ! Aligner tout le monde sur le régime de retraite de la RATP ? Yes ! Régulariser quiconque souhaite l'être et lui réquisitionner immédiatement un logement près de la Bourse ? D'accodac ! Augmenter le SMIC à 2 000 euros nets tout de suite ? Mais avec plaisir ! Fournir du carburant gratuit aux routiers, pêcheurs, agriculteurs et autres livreurs de pizzas ? Absolument ! Ouvrir tout un tas de petits tribunaux de proximité dans les villages de moins de 500 habitants ? Hum, c'est bien le minimum ! Offrir une prime à l'installation des jeunes médecins à Nice ou à Cannes ? Je travaillais justement sur le projet ! Dire oui à tout le monde. Accepter toutes les demandes, aller au-delà de toutes les exigences du premier bloqueur de voie ferrée qui passe et voir ce que ça donne. Du Ayn Rand, mais en vrai. De la culture OGM en plein champ à faire halluciner Monsanto, quoi !

Mais quel est donc le rapport entre cet agacement « objectiviste » dont nous venons de voir qu'il n'entamera pas, de toute manière, mon attachement à la social-démocratie, et mon opération de la myopie ? Et en quoi nos universalistes du nonisme perturbent-ils le retour de votre serviteur à une acuité visuelle de pilote de chasse ? Ben, vous avez une idée, vous, de la manière dont je vais rentrer chez moi, mercredi après-midi lorsque, temporairement (espérons-le) aveugle, je me retrouverai sur le pavé parisien sans métro ni taxi (il n'y a pas de taxis à Paris en temps normal, alors les jours de grève…) ? Sans parler du risque d'être opéré par un chirurgien auquel ses revenus élevés permettent d'habiter dans quelque lointaine banlieue chic, et qui pourrait être rendu nerveux par les quatre heures passées dans sa Porsche pour venir me charcuter la cornée…

Tiens, je me demande même si un scénario à la Ayn Rand n'est pas ce qui peut m'arriver de mieux si mon toubib, qui passe pour l'une des meilleures pointures mondiales du femtolaser, décide d'aller s'installer dans le Colorado, de priver nos Besancenot de son talent et d'annuler mon opération. Je resterais myope, c'est sûr, mais j'aurais au moins la satisfaction d'éviter la canne blanche que me font risquer les grévistes associés. Who is John Galt ?

© Commentaires & vaticinations

http://hugues.blogs.com/commvat/2007/11/petite-crise-da.html

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Justifier le licenciement pour fait de grève, c'est justifier le licenciement pour raisons politiques, religieuses, syndicales, raciales ou idéologiques.

Le patron est libre de se passer des services de quelqu'un de talentueux pour une raison à la con. C'est triste, mais c'est ainsi.

Ne fallait-il pas plutôt écrire:

Un salarié devrait pouvoir être licencié sans motif, puisqu'il a lui-même le droit de briser son contrat de travail sans motif?

Je le sous-entendais : pour moi, "à tout moment" incluait "sur-le-champ" et "sans avoir besoin de se justifier". Tu te fais virer le Lundi, le Mardi tu n'es plus là.

Et le Vendredi tu retrouves un job. :icon_up:

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C'est beau la démocratie: :icon_up:

RENNES - Les cours ont été suspendus à l'université de Rennes-2 mardi matin en raison de la présence sur le campus "de groupes d'individus dont certains étaient armés" et décidés à imposer un blocage de la fac malgré le résultat d'un vote organisé la veille, a annoncé la présidence.

"A l'heure de la reprise des cours, des groupes d'individus, dont certains étaient armés de barres de fer et de bâtons, n'ont pas permis à la direction de l'université d'ouvrir les bâtiments dans des conditions de sécurité suffisantes", affirme un communiqué de la présidence, diffusé sur le site de l'université. "En conséquence, le président a décidé la suspension des activités pédagogiques sur le campus Villejean."

Quelques centaines d'étudiants s'étaient rassemblés pour entamer un blocage, malgré la poursuite des cours décidée par 64% des étudiants au cours d'un vote à bulletin secret, a confirmé à l'Associated Press un militant de l'Union des étudiants communistes.

"Une AG hier, juste avant le vote à bulletin secret, a décidé que le vote a bulletin secret était illégitime. Un blocage a été voté en AG", a justifié ce militant.

Après tout les étudiants antiblocages ne sont que "des égoïstes en quête d'une doctrine randienne légitimant leur manque de compassion pour leurs frères humains". :doigt:

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C'est beau la démocratie: :icon_up:

RENNES - Les cours ont été suspendus à l'université de Rennes-2 mardi matin en raison de la présence sur le campus "de groupes d'individus dont certains étaient armés" et décidés à imposer un blocage de la fac malgré le résultat d'un vote organisé la veille, a annoncé la présidence.

"A l'heure de la reprise des cours, des groupes d'individus, dont certains étaient armés de barres de fer et de bâtons, n'ont pas permis à la direction de l'université d'ouvrir les bâtiments dans des conditions de sécurité suffisantes", affirme un communiqué de la présidence, diffusé sur le site de l'université. "En conséquence, le président a décidé la suspension des activités pédagogiques sur le campus Villejean."

Quelques centaines d'étudiants s'étaient rassemblés pour entamer un blocage, malgré la poursuite des cours décidée par 64% des étudiants au cours d'un vote à bulletin secret, a confirmé à l'Associated Press un militant de l'Union des étudiants communistes.

"Une AG hier, juste avant le vote à bulletin secret, a décidé que le vote a bulletin secret était illégitime. Un blocage a été voté en AG", a justifié ce militant.

Après tout les étudiants antiblocages ne sont que "des égoïstes en quête d'une doctrine randienne légitimant leur manque de compassion pour leurs frères humains". :doigt:

:warez: LA VACHE ! :warez:

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"Une AG hier, juste avant le vote à bulletin secret, a décidé que le vote a bulletin secret était illégitime. Un blocage a été voté en AG", a justifié ce militant.[/i]

L'AG, par définition, ne concerne que l'association qui l'organise. Les bloqueurs n'ont aucune légitimité, ni pour bloquer la fac, ni pour contester le vote organisé par l'université. Et pourtant, ils se présentent (en force) pour se réclamer de l'ensemble des étudiants, quand bien même ils sont minoritaire dans le vote à bulletin secret, et ce alors qu'il n'y a pas besoin de douter de leur motivation à être allé voter pour le bloquage. Seconde étape, devant leur échec aux élections, boycotter ces dernières pour se réclamer des abstentionnistes, qui s'il est vrai sont beaucoup plus nombreux, sont aussi totalement désintéressés des troubles qui perturbent l'université!

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