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Énergies renouvelables


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Ah non. Les pylones électriques sont de formidables abris à oiseaux, et aident énormément la quasi-totalité des rapaces par exemple. Je pense sincèrement que leur bilan est très positif pour les oiseaux.

 

Au contraire, les populations de rapaces sont les plus touchées.

http://paca.lpo.fr/etudes/expertise/325-reseaux-electriques

 

En quoi ? Il y a bon nombre d'études accablantes et il y a, par exemple, en Californie, suspension de l'interdiction de tuer des aigles, juste pour l'éolien. Quels sont tes arguments et sources ?

Oui, il y a des cas où d'immenses parcs éoliens sont installés dans des zones "à risques" ou de passage pour les oiseaux migrateurs. Là, les dégâts sont parfois énormes, au point de mettre en péril une espèce entière. Mais, il y a d'autres parcs qui eux ont un impact beaucoup plus léger. Pour les sources, je renvoie aux études menées par la LPO (c'est l'organisme que je connais le mieux, il s'agit donc surtout d'exemples français).

http://www.eolien-biodiversite.com/contenu/,eoliennes-et-oiseaux,21

 

 

C'est très possible si il s'agit d'un environnement ou il n'y a pas d'especes menacées, et/ou ou les espèces menacées ne sont pas sensibles à ce risque particulier.

Quid des chauves souris ? (je dois avouer me préoccuper bien plus des chauves souris et des rapaces que des cormorants :P)

 

http://www.sfepm.org/eoliennescs.htm

 

Comment a-t-elle fait son comptage ? Comment est-elle sûre qu'elle compte toute victime avant que quelqu'un ait eu le temps de l'enlever ?. Peut-elle nous montrer sa méthodologie et les méthodes de calcul ?

Généralement, il s'agit de relevés opportunistes, lors de passages d'agents de la LPO, de l'EDF ou d'autres gestionnaires des parcs éoliens, voire même de randonneurs / promeneurs avertis. Autrement, il y a des missions d'étude sur des secteurs particuliers avec un relevé systématique, notamment lors des périodes de migration ou bien à proximité des sites protégés, etc...

Pour développer le sujet sinon :

http://www.eolien-biodiversite.com/contenu/,ressources,27

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Au contraire, les populations de rapaces sont les plus touchées.

http://paca.lpo.fr/etudes/expertise/325-reseaux-electriques

Intéresant même si les chiffres sont plutôt faibles. Ils précisent bien que les pylones sont très utilisés comme nichoirs, et n'oublie quand même pas qu'il faut relier les éoliennes au réseau avec des lignes supplémentaires.
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Le think tank de gauche Brookings lache le morceau sur le bilan net des renouvelables.

 

http://www.brookings.edu/~/media/research/files/papers/2014/05/19%20low%20carbon%20future%20wind%20solar%20power%20frank/net%20benefits%20final.pdf

 

Le détail est très intéressant et la conclusion accablante : même à 50 dollar de taxe par tonne de CO2, le nucléaire, les barrages et les cycles combinés restent préférable. (Et ça c'est si on a le niveau mental pour croire qu'il faut réduire les émissions de CO2).

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http://docs.wind-watch.org/bouin-vendee-avifaune-chauvessouris.pdf

 

C'est public. Désolé pour le délai, j'étais occupé.

Merci de m'insulter de la sorte et pour le manque total de respect.

 

Je pose quelques questions très bien définie sur la méthode de comptage des oiseaux morts et les possibles écueils et 

 

  1. tu me sors un tas de rapports au lieu de répondre à la question
  2. Je me tape les 100 pages du 1er (merci FabriceM, sympa) et il n'y est aucunement question de mortalité.

Heureusement que je sais que toi et ta copine êtes des gens honnêtes, parce que, tu vois, sur le web, ce genre de réponse, c'est exactement ce à quoi je m'attends de a plart de gens qui ne le sont peut-être pas.

 

Mais je ne te cache pas que ça m'agace que tu me fasses perdre mon temps de la sorte alors que les questions étaient claires, simples et précises. et alors qu'on essaie d'avoir une discussion sincère.

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Un tl;dr, aurait suffit.

 

Le sommaire du rapport est pourtant clair :

 

7. La mortalité ...................................................................................................................................................... 65
7.1 Eléments de protocole............................................................................................................................. 65
7.2 Détermination des coefficients de correction........................................................................................ 65
7.2.1 Disparition et efficacité de l'observateur .........................................................................................65
7.2.2 Correction de surface.......................................................................................................................66
7.2.3 Calcul de Nestimé ...............................................................................................................................67
7.3 La mortalité d'oiseaux ............................................................................................................................ 68
7.3.1 Résultats des prospections de terrain...............................................................................................68
7.3.2 Causes possibles de la mort.............................................................................................................72
7.3.3 Estimation du nombre d'oiseaux tués par les éoliennes...................................................................73
7.3.4 Evolution mensuelle de la mortalité ................................................................................................74
7.4 La mortalité des chauves-souris............................................................................................................. 74
7.4.1 Résultats des prospections de terrain...............................................................................................74
7.4.2 Causes possibles de la mort.............................................................................................................77
7.4.3 Estimation du nombre de chauves-souris tuées par les éoliennes....................................................78
7.4.4 Evolution mensuelle de la mortalité ................................................................................................79

 

Je m'attendais à me faire défoncer sur la mortalité des chauves-souris. Ouf, apparemment, le rapport n'en parle pas.

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Je ne comprends toujours pas, si tu l'as lu, pourquoi tu lances un lien, sans dire où se trouvent les réponses à mes questions, qui sont spécifiques. Ça reste, disons, suboptimal comme approche. 

 

Passons.

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...

7.4.3 Estimation du nombre de chauves-souris tuées par les éoliennes....................................................78

 

...

 

Je m'attendais à me faire défoncer sur la mortalité des chauves-souris. Ouf, apparemment, le rapport n'en parle pas.

Tu l'as lu de près, en effet.

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J'ai précisé quel était le rapport sur le site où avait travaillé ma connaissance.

J'ai balancé les autres, pour info, après avoir, par curiosité, cherché les autres rapports de la LPO sur d'autres sites.

J'aurais surement du être plus explicite.

 

Le rapport sur le site de Bouin n'est pas aussi rose que je l'attendais.

De nombreuses courbes pointent à la baisse, et l'explication qui est trouvée c'est "l'année de référence était peut être au dessus de la moyenne".

Et au niveau des chauves-souris, c'est clairement mauvais.

 

Après, au niveau de la mortalité aviaire, c'est plutôt négligeable, comme je l'ai dit, mais c'est plus que j'imaginais. C'est de l'ordre de grandeur (par éolienne) de ce que peut bouffer un chat.

 

Du coup, plus ou moins consciemment, je t'ai laissé patauger pour ne pas avoir à me tirer une balle dans le pied. Mais je ne t'ai clairement pas envoyé dans un désert où il n'y avait rien à voir ...

 

Au niveau méthodo, page 65 et annexe 4 pages 102 à 104

Page 65

 

7. LA MORTALITE
7.1 ELEMENTS DE PROTOCOLE
Recherche sur le terrain
Le protocole appliqué s'appuie sur une recherche hebdomadaire des cadavres d'oiseaux et de
chauves-souris au pied des éoliennes, sur une superficie de 100 × 100 m² soit 1 ha par éolienne.
Cette superficie peut être réduite en cas d'impossibilité de pénétrer dans les parcelles (semis juste
effectué par l'exploitant agricole, tiges de maïs trop hautes…). Le protocole de terrain détaillé est
annexé à ce rapport (annexe 5, voir aussi ANDRE 2005).
Analyse des données
Trois facteurs principaux mèneraient à une sous-estimation de la mortalité si l'on se contentait de
compter les oiseaux et chauves-souris trouvés morts au pied des éoliennes :
- la disparition des cadavres entre le moment où l'oiseau ou la chauves-souris tombe et le
moment de la recherche sur le terrain (prédation par les charognards, enfouissement par
des insectes nécrophages, dégradation rapide par les fortes pluies, enfouissement des
cadavres au moment des labours) ;
- la difficulté à repérer les animaux, en particulier pour les animaux de petite taille et
pendant les périodes où la végétation est la plus haute ;
- la réduction ponctuelle de la surface de prospection en fonction des conditions locales
(cf. ci-dessus).
C'est pourquoi des coefficients correcteurs sont appliqués aux résultats obtenus sur le terrain, sur
le principe décrit par WINKELMAN (1989, 1992) :
Nestimé = (Ntrouvé) / (Z×P×S)
Où Nestimé est le nombre estimé d'oiseaux ou chauves-souris tués par les éoliennes
Ntrouvé est le nombre d'oiseaux ou chauves-souris morts trouvés, et pour lesquels la cause
présumée de la mort est l'éolienne
Z est le coefficient de correction lié à l'efficacité de recherche de l'observateur sur le terrain
P est le coefficient de disparition des cadavres, sur le pas de temps choisi
S est la surface prospectée
Les coefficients et le nombre estimé sont calculés pour les oiseaux de grande taille (taille
supérieure au Merle noir), et pour les oiseaux de petite taille (taille inférieure au Merle noire). Les
coefficients calculés pour les oiseaux de petite taille sont appliqués aux chauves-souris.
Cependant, au lieu diviser le résultat de Nestimé par la surface prospectée, comme le propose
WINKELMAN, ce qui induisait des corrections hors de proportion, nous avons calculé la proportion
moyenne d'oiseaux et de chauves-souris qui tombaient sur la surface prospectée en permanence.
Pour les journées de prospection incomplète, nous avons ensuite ajouté la proportion "manquante"
d'oiseaux (cf. § 7.2.2).

 

L'annexe 4

 

 

Annexe 4 – Protocole de suivi de la mortalité des oiseaux et chauves-souris
Objectifs
Les éoliennes peuvent avoir des impacts directs sur les oiseaux se traduisant par une mortalité
liée essentiellement à une collision avec les pales ou la tour. L'analyse de la bibliographie existante
indique que le taux de mortalité varie en fonction du site d'implantation et des espèces qui le
fréquentent.
L'implantation de 8 éoliennes de grande dimension sur le polder du Dain, à moins de 500 m
d'une lagune très fréquentée par de nombreuses espèces en nidification et en reposoir, représentait
un risque potentiellement important pour ces oiseaux. Le parc éolien s'étend sur 2,5 kilomètres et
forme un ensemble de huit éoliennes, plus espacées dans la partie sud (4 éoliennes) que dans la
partie nord (4 éoliennes). Au vu des déplacements des oiseaux, et en raison de la proximité de la
lagune, les éoliennes les plus dangereuses à priori, sont les n° 3, 4 et 5 (cf. état initial).
L'objectif du suivi réalisé entre 2003 et 2006 était donc de réaliser un état de la mortalité des
oiseaux et chauves-souris liée aux éoliennes (estimation quantitative, importance de l'emplacement
de chaque éolienne par rapport aux enjeux…)
Principe de la méthode d'estimation de la mortalité
La méthode choisie est celle proposée par J.E Winkelman (1989, 1992).
Le nombre total d'oiseaux tués par les éoliennes est égal au nombre d'oiseaux trouvés morts (et
dont la cause de la mort est imputée aux éoliennes), corrigé par des coefficients d'erreur déterminés
au préalable, liés à l'efficacité de la découverte des cadavres et au taux de disparition des cadavres
(prédation, enfouissement suite à des labours, dégradation complète par les insectes
nécrophages…).
Ceci se traduit par la formule suivante :
N estimé = (Na-Nb)/(P*Z*O*D)
Na est le nombre total d’oiseaux morts trouvés
Nb le nombre d’oiseaux tués par autre chose que les éoliennes (nombre de cadavres ne présentant pas les
symptômes d’une mort par collision ou projection)
P est le taux de disparition sur le site : - si sur 10 cadavres 2 disparaissent en 1 semaine on a :
P= 0,8 (pour un pas de temps choisi d'une semaine)
- si 5 cadavres disparaissent en 3 semaines on a :
P= 0,5 (pour une pas de temps choisi de 3 semaines)
Il est important de choisir le temps d’intervalle des recherches assez court de façon à ce que P soit le plus
proche possible de 1. Pour Bouin, le pas de temps est de 1 semaine (cf. ci-après).
Z est l’efficacité du de recherche de l'observateur : pour 8 cadavres retrouvés sur 10 on a Z=0,8
O est ici la surface prospectée ou le nombre d’éoliennes surveillées.
D est le nombre de jours de recherche. Il s’agit donc d’un temps qui est difficilement extrapolable à l’année
tant les conditions (biologiques et climatiques) sont variables. D est fonction de P.
Lors de la présentation des résultats on dira par exemple :
Si on fait un suivi toutes les semaines au mois de juin sur l’ensemble du parc et que P=1 (pour une semaine) et
Z=0,9, si on trouve 3 cadavres liés aux éoliennes, on aura :
3/(1*0,9)= 3.33 oiseaux morts pour huit éoliennes au mois de juin soit 0,41 oiseaux par éolienne au mois de
juin. Nestimé est donc exprimé en nombre d'oiseaux (ou chauves-souris) tués par les éoliennes sur un pas de
temps défini et pour une surface définie.
Evaluation de l'impact du parc éolien de Bouin sur l'avifaune et les chiroptères 103
Bilan des 5 années de suivi
Détails de la méthode de recherche
Les prospections s'effectuent à pied, dans carré de 100 mètres de côté autour d'une éolienne. Le
pas de temps choisi est d'une semaine. Il s'agit d'un compromis entre les moyens humains,
techniques et financiers, et la nécessité de retourner sur le site le plus souvent possible pour éviter
les biais de disparition des cadavres.
Pour réaliser une prospection complète, une matérialisation au sol avec des piquets sous forme
d'un quadrillage peut aider les prospecteurs à se déplacer de façon régulière sous les éoliennes
(surtout du côté est dans les champs). Cette matérialisation (pérenne) ne peut s'effectuer que hors
des périodes de fauche dans les polders ou bien en plaçant les piquets entre les parcelles (dans les
fossés) lorsque les céréales sont hautes. Les piquets sont posés à une distance de 25 mètres chacun
sur une longueur de 100 mètres (correspondant à la hauteur d'une éolienne). La prospection
s'effectue de part et d'autre des lignes matérialisées par ces piquets.
La distance parcourue lors de ce suivi est de 900 mètres pour chaque éolienne, soit une distance
de 7,2 km pour la prospection sous les 8 éoliennes (cf. schéma ci-dessous).
Une journée est nécessaire pour réaliser la prospection sous les 8 éoliennes (1 ha par éolienne).
Lorsque toute la surface n'est pas accessible (végétation trop haute, semis récent ne permettant
pas de pénétrer dans les parcelles…), l'observateur note la surface qu'il a pu prospecter, afin
d'appliquer ensuite un facteur de correction.
Les résultats sont notés sur une fiche appelée Fiche Terrain mortalité (cf. ci-après) qui doit être
remplie et numérotée pour chaque cadavre découvert. Cette fiche comprend en particulier :
- l'identification de l'espèce (autant que possible),
- l'état apparent du cadavre (croquis, une zone sur la fiche est prévue à cet effet),
- la localisation précise de la découverte (n° de l'éolienne concernée + coordonnées GPS),
- la cause présumée de la mort (en fonction de l'espèce, de son état apparent et de sa
localisation par rapport aux obstacles présents).
Le cadavre est photographié (2 ou 3 photos par cadavre).
25 m
100 m éolienne

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Du coup, plus ou moins consciemment, je t'ai laissé patauger pour ne pas avoir à me tirer une balle dans le pied. Mais je ne t'ai clairement pas envoyé dans un désert où il n'y avait rien à voir ...

 

...

 

 

Rare de voir quelqu'un admettre ce genre de petit écart en ces lieux. Pour ça je te remercie.,

 

Je vais lire un peu plus.

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