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L'armée américaine frappe un hôpital de MSF


Adrian

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Le centre de soins de Médecins sans frontières (MSF) à Kunduz, ville afghane reprise aux talibans par l’armée, a été « frappé plusieurs fois et a été fortement endommagé » par un bombardement nocturne de l’armée américaine qui a tué trois membres du personnel. Plus de 30 membres du personnel sont portés disparus, a précisé MSF samedi.

Au moment du bombardement, 105 patients et 80 membres du personnel, des Afghans et des étrangers, y étaient présents. L’hôpital, qui compte 150 lits, a reçu près de 394 patients, essentiellement pour des blessures par balle, depuis le début des combats, dimanche, selon MSF. L’affluence était telle que des lits de fortune ont dû être installés dans les bureaux et les couloirs.

« Nous ne connaissons pas encore exactement le nombre de victimes, notre équipe médicale donne les premiers secours, soigne les patients et les personnels MSF blessés, et fait le décompte des morts. Nous pressons toutes les parties au conflit de respecter la sécurité des structures de santé et du personnel médical », a déclaré Bart Janssens, directeur des opérations de MSF.

 

« Dommage collatéral »

Les forces américaines ont mené une attaque aérienne sur la ville samedi à 2 h 15, a confirmé le colonel Brian Tribus, porte-parole de l’OTAN. La frappe visait des « personnes qui menaçaient les forces de la coalition », a-t-il indiqué. « La frappe a peut-être provoqué un dommage collatéral sur un bâtiment médical situé non loin de là », a-t-il ajouté, précisant qu’une enquête était en cours.

Un mur du bâtiment principal s’est effondré et un incendie s’est déclaré dans trois pièces, a rapporté Saad Mukhtar, directeur des services de santé publique à Kunduz, qui s’est rendu sur place. « Les combats se poursuivent, nous avons donc dû partir », a-t-il ajouté.

Le centre de soins de MSF a apporté une aide cruciale à la population civile depuis lundi et la prise de Kunduz par les talibans, puis la contre-offensive des forces de sécurité afghanes. C’est le seul hôpital dans cette région du nord de l’Afghanistan capable de traiter des grands blessés. « Nous sommes profondément choqués par cette attaque », a expliqué Dr Bart Janssens, directeur des opérations de l’ONG.

« Entre lundi 28 septembre et jeudi 1er octobre, les équipes médicales de MSF ont pris en charge 296 blessés, y compris 64 enfants. Soixante-quatorze patients sont arrivés dans un état critique. La majorité des patients avaient des blessures par balle, et les chirurgiens ont effectué 90 opérations pour prendre en charge des blessures graves au niveau de l’abdomen, des membres et de la tête », écrivait, jeudi 1er octobre, MSF sur son site.

Kunduz, verrou stratégique du nord de l’Afghanistan, a été cette semaine le théâtre d’âpres combats entre les talibans et les forces de sécurité afghanes, qui ont repris le contrôle de la ville jeudi.

En Afghanistan, les bombardements de l’OTAN font l’objet d’une forte controverse quant à leur utilité et aux « dommages collatéraux » qu’elles engendrent. En juillet, 10 soldats afghans avaient ainsi été tués par erreur dans un raid américain contre le barrage qu’ils tenaient dans la province orientale de Logar.

 

 http://www.lemonde.fr/international/article/2015/10/03/un-hopital-de-medecins-sans-frontieres-bombarde-a-kunduz_4781767_3210.html#WyCQ15PRppUwzxpe.99

 

 

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Ce qui est surprenant, c'est que pour une fois la bavure ait un minimum de médiatisation.

Un hopital bombardé, on en aurait à peine parlé.

Les petites éffluves de puanteur qui nous parviennent (vu les montagnes d'immondices et les charniers laissés par l'armée US) sont dues au fait que pour une fois, la maison sur laquelle la bombe est tombée avait un responsable de com.

Mais au final, tout retournera à la normale.Quelques insinuations bidons de négligence propulsées dans les média, une commission bidon enterrerant le dossier plus, et il n'y paraitra plus. Et tout le monde en sera très heureux.  Au pentagone et à la maison blanche, en tout cas.

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En même temps, une armée, par définition, l'humanitaire, c'est pas vraiment son job.

 

beh non mais ils ont des installations medicales  mobiles de fou et un budget extra-extensible..enfin...

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Ce qui est surprenant, c'est que pour une fois la bavure ait un minimum de médiatisation.

Un hopital bombardé, on en aurait à peine parlé.

Les petites éffluves de puanteur qui nous parviennent (vu les montagnes d'immondices et les charniers laissés par l'armée US) sont dues au fait que pour une fois, la maison sur laquelle la bombe est tombée avait un responsable de com.

Mais au final, tout retournera à la normale.Quelques insinuations bidons de négligence propulsées dans les média, une commission bidon enterrerant le dossier plus, et il n'y paraitra plus. Et tout le monde en sera très heureux.  Au pentagone et à la maison blanche, en tout cas.

 

pas sur, il peut y avoir des suites legales.Toutes les frappes sont visees par des avocats avant l'action pour eviter ce genre de cas qui peut couter un max en dedommagements.

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beh non mais ils ont des installations medicales  mobiles de fou et un budget extra-extensible..enfin...

 

Je sais qu'en afghanistan, une fois par semaine je crois les bases (française en tout cas) recevait les populations local pour les soigner

 

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Comme prévu :

Doctors Accuse White House Of Lying To Justify "Collateral Damage" In Kabul Hospital Bombing
By way of excuse for what President Obama called "a tragic incident," (and The UN called a 'war crime') US officials have claimed that the Taliban were fighting from within the Kabul hospital (which was destroyed by a US air strike yesterday killing at least 19 including 3 children) using aid workers as "a human shield." However, this justification for the 'collateral damage' has been vehemently denied by Medecins Sans Frontier (MSF) who have issued a statement dismissing the US claims, "the gates of the hospital compound were closed all night so no one that is not staff, a patient or a caretaker was inside the hospital when the bombing happened..." but, the US strike has done one thing, as one local health official concluded, "this city is no longer for the living."

http://www.zerohedge.com/news/2015-10-04/doctors-accuse-white-house-lying-justify-collateral-damage-kabul-hospital-bombing

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Une info qui pourrait (contribuer à)  expliquer pourquoi l'armée US a oublié de mettre une gommette "attention, pas toucher" sur ses cartes d'état major à l'emplacement de l'hopital tenu par MSF.

 

http://www.zerohedge.com/print/514456

[Complot alert]

[..] MSF have been particularly vocal critics of the impending Trans-Pacific Partnership — and their criticism hasn’t gone unnoticed.

As reported in the National Journal [14] in May:

“It’s not usual business for us, and the reason is because we’re very worried,” explained Judit Rius Sanjuan, who oversees Doctors Without Borders [15] drug access campaign, in a phone interview. “We are doing anything we can to make sure the public is aware.”

Though the Nobel Prize-winning group has actively but reservedly opposed the massive TPP deal for years, recent letters to President Obama and a campaign of subway ads on the D.C. Metro show a more urgent, public push. Sanjuan admitted such a robust effort “is not usual practice for us.”

What is so pressing for the public to know that it led the group to abandon its typically subdued tone?

Simply, drug costs. Specifically, the intellectual property and patent laws that will favor drug companies should the TPP take effect.

 

Protecting Profit vs. Saving Lives

It would force them to change the law of many of these countries that are currently negotiating to create new intellectual property protections for pharmaceutical drugs, including but not limited to patents,” Sanjuan explained about the deal as exposed by WikiLeaks in 2013. “The effects of these new obligations would limit generic competition and therefore increase the cost of medicine.”

This has put Médecins sans Frontières “at odds with the White House,” as the National Journal delicately described [14]. A recent letter to Obama from MSF clearly alluded to the humanitarian nature of the group’s opposition to the trade deal:

MSF believes this is essential to closing the gap in access to medicines to millions of people around the world. The TPP could be an opportunity to make significant progress toward these goals. Instead, in its current state, the TPP is a threat to the health of millions.”

As evidenced in the Kunduz hospital bombing and numerous military campaigns in the Middle East and elsewhere, the human toll likely isn’t the priority first called to mind by the U.S. government.

Profit, on the other hand, must be protected no matter the human cost.

After this attack, MSF decided to pull its operations from Kunduz for the foreseeable future. As Jecs lamented,

“The hospital, it has been my workplace and home for several months. Yes, it is just a building. But it is so much more than that. It is healthcare for Kunduz. Now it is gone. What is the benefit of this? Destroying a hospital and so many lives, for nothing. I cannot find words for this.”

With the number of questions being raised, we will continue to look into the incident further [16].

* * *

Doctors Without Borders released a statement [17] following the conclusion of TPP negotiations [18] in Atlanta:

“Doctors Without Borders/Médecins Sans Frontières (MSF) expresses its dismay that TPP countries have agreed to United States government and multinational drug company demands that will raise the price of medicines for millions by unnecessarily extending monopolies and further delaying price-lowering generic competition. The big losers in the TPP are patients and treatment providers in developing countries. Although the text has improved over the initial demands, the TPP will still go down in history as the worst trade agreement for access to medicines in developing countries, which will be forced to change their laws to incorporate abusive intellectual property protections for pharmaceutical companies.”

[/Complot alert]

 

Mots clés : TPP, brevets, windfall profits, compagnies pharmaceutiques.

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  • 2 weeks later...

Dans le cadre de "l'enquête" sur cet "accident", un blindé de l'armée américaine transportant des troupes "d'enquête" n'a pas trouvé d'autre moyen d'entrer que de défoncer le portail de l'hopital.

 

Le véhicule blindé américain est entré de force jeudi après-midi dans le complexe de l'hôpital, abîmant son portail. Apparemment, la délégation américaine ne savait pas que des cadres de l'ONG se trouvaient sur place. Les Américains ont ensuite commencé à négocier avec l'équipe de MSF. Ils ont affirmé qu'ils étaient autorisés à venir dans l'hôpital dans le cadre de l'enquête conjointe – américaine et afghane – menée sur le bombardement. Après une heure et demie de discussions, les soldats américains ont été autorisés à entrer dans le bâtiment en partie détruit. Mais sans leurs armes.
MSF veut une enquête indépendante

Une porte-parole de l'ONG déplore que cette intrusion américaine soit intervenue "en dépit d'un accord (...) stipulant que MSF devait être informée avant chaque nouvelle étape de la procédure impliquant le personnel ou les actifs de l'ONG". MSF a réclamé une enquête indépendante sur le bombardement de son hôpital, le seul capable de faire de la chirurgie d'urgence dans cette région.

 

 

On nage en plein délire.

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  • 2 weeks later...

 

Pour la deuxième fois depuis le début du mois d’octobre, un hôpital géré par l’ONG Médecins sans frontières (MSF) a été touché par des frappes aériennes sur un terrain de conflit. Après l’hôpital de Kunduz, en Afghanistan, le 3 octobre par l’armée américaine, c’est un établissement situé dans le nord du Yémen qui a été atteint, cette fois par des raids de la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/10/27/un-hopital-gere-par-msf-frappe-par-un-raid-de-la-coalition-arabe-au-yemen_4797968_3218.html#0X1HoSpzMSrhoPfk.99

 

Les mal-aimés...

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