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Du caractère facultatif (ou non) du droit en Anarcapie


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Tu ne trouveras pas que des gens d'accord avec ça mais bienvenue :)

 

Bienvenue aussi à Gensantaire, Drone et Libérane !

 

Merci !

 

Mais normalement, nous sommes sur la même longueur d'onde, non ? Tu n'es pas pour l'Etat minimal ?

 

Les minarchistes se méfient fortement de l'État et de l'extension de ses prérogatives. En effet, selon eux, les activités étatiques sont caractérisées par :

  • la force (sinon la violence) : l'État étant caractérisé comme ayant le « monopole de la violence légitime » (Weber), ses prérogatives légitimes doivent être limitées aux seuls domaines où la violence est justifiée : les « fonctionsrégaliennes » de l'État (c'est-à-dire : le maintien de l'ordre, la justice, la défense du territoire). On rejoint la notion classique d'État-gendarme dans son acception la plus stricte ;
  • l'irresponsabilité : selon l'économiste libéral Frédéric Bastiat, « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde » ;
  • une prolifération dangereuse : dans La Route de la servitude, le juriste, économiste et philosophe libéral Friedrich Hayek qui recevra le prix Nobel d'économie, dénonce l’empiétement croissant des structures étatiques sur les libertés individuelles qui aboutit à la consécration d'un régime paralysant et inefficace : l'État-providence.

 

La France a un vrai problème avec la liberté d'entreprendre, de commerce etc... Et tout est construit comme ça.

Moi je peux vous dire que rien que dans le cinéma, il y'a la chronologie des médias, l'obligation des chaînes, la rigidité du CNC, le droit d'auteur (ingérable, par rapport au copyright) Tout un corporatisme et un capitalisme de connivence qui a conduit logiquement aux abus dénoncé par Maraval y'a 2 ans, avec l'explosion des cachets et la non rentabilité des films (1/10 en 2013). D'ailleurs je peste toujours, car on parle d'entrées pour les films, au lieu d'évoquer les recettes (comme aux US), ce qui serait déjà plus parlant quant au véritable succès du film.

 

On dit que la France est une démocratie, mais il n'y aucun courant libéral présent au parlement. Absolument aucun. C'est limite si la droite n'est pas plus socialiste que la gauche...

Du coup, la moindre petite innovation passe pour une hérésie yankee. On veut réduire le chômage mais on s'attaque à Über etc... 

 

Bref, on est des révolutionnaires, les gars. A quand notre serment du jeu de paume ?

 

Et merci pour votre accueil ;)

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Mais normalement, nous sommes sur la même longueur d'onde, non ? Tu n'es pas pour l'Etat minimal ?

Nombreux ici sont ceux qui ne sont pour aucun État, fut-il minimal.

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Merci !

 

Mais normalement, nous sommes sur la même longueur d'onde, non ? Tu n'es pas pour l'Etat minimal ?

Moi si, en tant que minarchiste, mais tu trouveras aussi sur ce forum des anarcap, qui nient toute légitimité d'action à l'Etat pour ceux qui ne l'auraient pas accepté. Pour qui l'arbitre n'est pas nécessaire au déroulement du match, dans ton exemple (même si c'est infiniment plus complexe).

 

D'ailleurs en tant que producteur, ton point de vue sur la propriété intellectuelle doit différer du mien (surtout si tu a Rand en référence).

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Nombreux ici sont ceux qui ne sont pour aucun État, fut-il minimal.

 

Je comprend tout à fait cette position. Même si moi je pense qu'il ne faut pas aller d'un extrême à l'autre, et ne pas faire la même erreur que les corporatistes.

L'ordre fait la liberté, le chaos la servitude. Par conséquent, je pense que pour que les droits et l'intégrité physique de chacun soient préservés, il est nécessaire d'avoir un Etat arbitre. Un Etat minimal.

 

 

 

@Neomatix

 

Le droit d'auteur à la française pose énormément de problèmes. Il favorise la rente, comporte des droits incessibles, un droit moral imprescriptible, interdit qu'une société ou un groupe puisse être propriétaire d'une oeuvre etc... Il est par définition anti-libéral et très rigide.

Je préfère largement le copyright anglo-saxon.

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Pour que les droits et l'intégrité physique soient garantis il faut que quelqu'un nous prenne notre propriété en menaçant notre intégrité physique.

L'ordre émerge du chaos. Le chaos émerge de la planification centrale.

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Pour que les droits et l'intégrité physique soient garantis il faut que quelqu'un nous prenne notre propriété en menaçant notre intégrité physique.

L'ordre émerge du chaos. Le chaos émerge de la planification centrale.

 

Je ne vais pas faire une leçon sur le Leviathan, mais effectivement, la sécurité à un coût. C'est un abandon minimal de liberté pour obtenir la sûreté. Perso, je veux me balader dans des rues sécurisées dans lesquelles mon droit de propriété n'est pas remis en question. Je ne veux pas vivre dans la jungle. La jungle c'est la loi du plus fort combinée à la guerre perpétuelle, et non la liberté. Pour cela, il suffit de voir les pays dans lesquels l'Etat est défaillant dans ses missions régaliennes.

 

Je ne suis ni pour le chaos ni pour la planification centrale. Mais pour la mise en avant du contractuel sur le tout législatif, le tout garanti garanti par le droit.

Le seul ordre qui peut émerger du chaos est la loi du plus fort. Ce qui est incompatible avec une nation de lois, fondée sur le respect des droits de chacun.

  • Yea 1
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La loi du plus fort et l'agression perpétuelle ça a un autre nom que la loi de la jungle : l'impôt. Qu'est ce que le Léviathan sinon le plus fort ? Et que sont les lois sinon la volonté du Léviathan ? Si les hommes sont des loups pour l'homme, alors transformer les loups en moutons et demander à la bête du Gevaudan de garder le troupeau, c'est une bonne recette pour la catastrophe.

L'impunité et l'irresponsabilité des hommes de l'Etat n'est pas vraiment une garantie d'un abandon minimal de liberté. L'anarcapie ça n'a peut être pas existé mais un État minimal qui garantit les droits des gens, j'en ai pas croisé non plus.

Perso, je veux me balader dans des rues sécurisées dans lesquelles mon droit de propriété n'est pas remis en question

Et donc pour ça, il faut une organisation qui passe son temps à remettre ton droit de propriété en question grâce à ses hommes qui te rackettent à tout les 3 coins de rues. La sécurité routière qu'ils appellent ça.

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Je like lourdement tes deux posts.

 

Bienvenue Ayden. Pas de souci pour ta position, les "classiques" sont toujours les bienvenus ici. Il est vrai qu'il y a pas mal d'anarcaps, mais c'est le seul forum à ma connaissance où on peut discuter tranquillement sans passer pour des bêtes de foire à remettre dans le droit chemin de la soumission à l'autorité.

 

Par ailleurs la plupart d'entre nous proviennent du minarchisme, si tu as envie d'en discuter il y a des fils consacrés au sujet dans la section Action.

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Il le faut. La liberté est extrême, on est libre ou on ne l'est pas, on ne saute pas une rivière en trois fois. Le libéralisme est une posture éthique et morale, ce n'est pas comme si l’extrémisme libéral était violent dans sa défense de la liberté et de la propriété de chacun, contrairement aux extrémisme politiques. Dès lors, il n'y a pas de raison de ne pas aller jusqu'au bout de la logique.

 

La liberté commence avec soi même en prenant la pleine responsabilité de sa vie et en identifiant quelles mamelles nous retiennent prisonnier.

La suite est assez logique, et le passé a montré que les structures de pouvoir (Etats, corporations, religions) ne se satisfont jamais d'un statut minimal, elles grossiront jusqu'à l'orwellisme à chaque fois. Pour moi, il y a un ver dans la pomme si on pense à chaque fois à partir d'un pouvoir coercitif, fut-il "minimal". Quand le Bitcoin a été conçu, la cible était d'emblée le 0 intervention. En visant même un 1% minimaliste, on serait déjà aujourd'hui à un système 100% régulé centralement.

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Je like lourdement tes deux posts.

 

Bienvenue Ayden. Pas de souci pour ta position, les "classiques" sont toujours les bienvenus ici. Il est vrai qu'il y a pas mal d'anarcaps, mais c'est le seul forum à ma connaissance où on peut discuter tranquillement sans passer pour des bêtes de foire à remettre dans le droit chemin de la soumission à l'autorité.

 

Par ailleurs la plupart d'entre nous proviennent du minarchisme, si tu as envie d'en discuter il y a des fils consacrés au sujet dans la section Action.

 

Merci de ton accueil, Theor.

 

C'est vrai que je suis un libéral classique, avec un côté pragmatique.

Je ne me satisfait pas uniquement de la théorie, car j'ai envie de voir cette nation devenir libérale, un jour. Après, connaissant la France, ça me semble très difficile.

Mais bon, entre AVM, Koenig, Rivaton et autre, la petite musique libérale commence a se faire entendre dans les médias. Même si ce n'est qu'un début, et qu'ils sont vraiment sur une ligne "soft" par rapport à moi.

En même temps il y'a un tel corporatisme dans ce pays, qu'on part de très bas, donc.

 

J'irai voir la section action, j'ai déjà commencé à y poster quelques articles dans la section articles :)

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Je pense que l'erreur de bon nombre de libéraux est d'agir comme font les étatistes, c'est à dire par la lutte et l'envie de coercition pour faire changer les choses. Ils se battent avec les mêmes outils que ce qu'ils combattent.

 

Le libéralisme est individualiste, il n'y a rien à faire changer, juste à changer soi même pour mener une vie libre, et au diable les autres et leur envie de fouet et de racket. Tu as probablement lu Atlas Shrugged, tu sais de quoi je parle.

Il s'agit déjà de reconnaitre selon moi que la politique française correspond à la volonté générale des Français et qu'il est vain de vouloir les changer. En bon individualiste, l'idée est plutôt de prendre soi-même sa liberté, en totalité et en responsabilité. Monte ta boite, expatrie toi, vit pour toi et sans rien demander des autres, devient un exemple libéral. Si un maximum de libéraux faisaient ça, il y aurait une efficacité supérieure sur la société que se plaindre contre le vilain Etat sans prendre sa vie en main pour autant.

 

J'avais proposé il y a 2 ans quelques pistes en ce sens, peut-être que ça t'interessera : https://www.liberaux.org/index.php/topic/51570-agir/

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Il le faut. La liberté est extrême, on est libre ou on ne l'est pas, on ne saute pas une rivière en trois fois. Le libéralisme est une posture éthique et morale, ce n'est pas comme si l’extrémisme libéral était violent dans sa défense de la liberté et de la propriété de chacun, contrairement aux extrémisme politiques. Dès lors, il n'y a pas de raison de ne pas aller jusqu'au bout de la logique.

 

La liberté commence avec soi même en prenant la pleine responsabilité de sa vie et en identifiant quelles mamelles nous retiennent prisonnier.

La suite est assez logique, et le passé a montré que les structures de pouvoir (Etats, corporations, religions) ne se satisfont jamais d'un statut minimal, elles grossiront jusqu'à l'orwellisme à chaque fois. Pour moi, il y a un ver dans la pomme si on pense à chaque fois à partir d'un pouvoir coercitif, fut-il "minimal". Quand le Bitcoin a été conçu, la cible était d'emblée le 0 intervention. En visant même un 1% minimaliste, on serait déjà aujourd'hui à un système 100% régulé centralement.

 

Le problème c'est qu'il faut savoir faire la part des choses entre la théorie et la pratique.

C'est bien d'élaborer des théories sur une liberté totale, mais si dans les faits cela conduit au contraire de ce que l'on voulait au départ, à quoi ça sert ?

Si je supprime toutes les lois et que je jette les gens dans la rue, sans aucune autre forme d'ordre ni de contrôle, qui va assurer la sécurité des plus faible et des plus démunis, préserver les femmes des viols, des meurtres, des crimes etc...?

Si seuls les plus forts arrivent à se protéger et imposent leurs lois aux plus faibles; si les plus vulnérables doivent sans cesse regarder par 2 fois avant d'emprunter une rue, sans cesse s'inquiéter de ce qui va leur arriver, est-ce vraiment ça la liberté ? Le plus important n'est-il pas qu'en pratique, cette liberté soit réelle ?

 

Je ne sais pas si tu as vu Lincoln, mais ça me rappelle la discussion entre Thadeus Steven et le président sur l'abolition de l'esclavage. Avec un Steven radical sur les méthodes, et un Lincoln plus machiavélien.

La boussole nous indique le chemin pour aller au Nord, mais elle ne nous indique pas les fleuves, les rochers, les obstacles.

Si on se contente de foncer tête baissée sans se soucier de ce qu'on peut croiser en cours de route, est-on vraiment sûr d'arriver à destination ?

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En théorie j'ai beaucoup entendu parler d'Etat minimal, en pratique...

Les gens sont-ils préservés des viols, des meurtres, etc par notre État surpuissant? Comment un État plus faible pourrait mieux les défendre ? Une arme à feu c'est quelques dizaines d'euros. Comparé aux impôts, le calcul est vite fait.

Par contre, je n'ai jamais vu une prostituée ou un honnête clandestin capable de se défendre face aux racailles en uniforme bleu marine.

Le problème de la liberté réelle, c'est qu'on va t'expliquer que si t'es malade, tu n'es pas réellement libre, il fait donc garantir des soins. Si tu es chômeurs sans revenu, tu n'es pas réellement libre donc il faut garantir un emploi ou un revenu. Et hop, l'Etat est devenu pragmatiques est obèse au nom de la liberté réelle.

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Ayden,

Déjà, faire la distinction entre anarchie et anomie. Lire sur le droit naturel et ses trois fondamentaux : vie, liberté, propriété.

 

Pour le reste, tout a déjà été débattu maintes et maintes fois ici et ailleurs, il s'agit tout simplement de l'assurance des services régaliens dans une société de type anarcap. C'est hors scope pour ce fil mais le sujet est largement couvert ailleurs. Rothbard et David Friedman sont les deux "classiques" à lire, mais plein d'autres auteurs sont spécialisés, comme Walter Blocks. L'institut Von Mises fourmille de ce genre d'auteurs.

 

De façon plus prosaïque, c'est aussi la mentalité défaitiste, fataliste et victimisante qu'il faut cesser d'alimenter. Sans cesse faire pleurer avec les plus faibles, les plus démunis, les plus ceci, les plus cela. Stop. N'est victime que celui qui le choisit, chacun est maitre de sa vie, chacun est responsable de sa situation, chacun peut la changer. Ca ne veut pas dire qu'on ne fait pas preuve de compassion, mais ça veut dire qu'on arrête d'utiliser les échecs des uns et des autres pour empêcher les autres d'être libres. Aider une personne démunie à mieux se prendre en charge, c'est différent de redistribuer l'argent des autres et ça ne nécessite pas une structure étatique - qui profite d'ailleurs grassement de ce genre de rôle.

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Il y a une question que je me pose : existe-t-il des gens ici qui sont pour l'Etat pour des raisons non "pratiques", c'est à dire qu'avec le choix entre anarcap fonctionnel et État minimum fonctionnel, ils choisiraient le second ?

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Je ne pense pas, ma seule réticence est d'ordre pratique et je crois que c'est le cas de nombreux minarchistes. 

D'ailleurs quand la marâtre Rand parle de minarchisme, elle parle bien de la nécessité d'une autorité fixant des normes de droit objectives, donc bien d'un problème pratique.

 

Après d'aucuns peuvent apprécier l'État pour certaines choses (l'aide aux plus démunis, etc). Mais on entre déjà dans la sphère du socialisme.

Ou du christianisme, qui est une forme de socialisme.

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Rand vivait dans les années 50, dans un monde où le libre-échange était balbutiant et où la norme était encore l'usage de la force physique entre Etats-Nations.

Met de côté la nécessité d'armée de combat, il reste la police et la justice. Là aussi, du temps de Rand, il n'y avait pas les cabinets d'arbitrage ni les entreprises de sécurité.

 

En 2015, il y a déjà tout le nécessaire pour assurer le régalien à la place des Etats. Mais l'impossibilité de guerre entre Etat n'est pas vraiment un bonus d'une société anarcap, plutôt un pré-requis pour se dispenser complètement d'eux.

 

 

Ou du christianisme, qui est une forme de socialisme.

 

Absolument. Religions et Etats, same shit, different assholes, on place une autorité prétendument "divine" au dessus du peuple, et ça sert d'argument d'autorité.

L'Etat est "providence", son messie et sa bonne parole guident le peuple vers des jours heureux, ses apôtres sont enterrés au mausolée (panthéon), il y a des bâtiments à leur gloire un peu partout, ils dirigent l'éducation et les hospices, ils prêchent leur messe et leurs écrits saints...

Mais toujours, l'individu n'est rien, pêcheur à surveiller, âme corrompue à mettre en cage, poussière insignifiante qui redeviendra poussière, individu que l'on confond dans la masse et que les "dirigeants" "guident" dans la "bonne" direction.

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Je ne soutiens l'Etat que pour des raisons pratiques.

Même Rand dont le libéralisme est pourtant déjà très extrême, lui reconnaît une utilité. Donc je ne peux pas dire le contraire.

 

Moi je suis d'abord pour une liberté pratique et réelle, un libéralisme vivant.

Bien loin des Etats-unis et de l'UK, on n'est même pas au niveau de l'Allemagne, donc il reste du chemin hein...

Perso, je ne suis pas une victime, je n'ai jamais été d'accord avec le corporatisme français et j'ai déjà prévu de m'installer aux USA ou en Angleterre. C'est pas ça le problème. Le problème, c'est de savoir s'il faut forcément s'exiler pour être libre. Et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas partir ? Que doivent-ils faire ?

 

Enfin, je ne sais pas si le régime actuel est vraiment celui que les Français veulent.

Au delà du fait que l'histoire est faite par les minorités, je rencontre beaucoup beaucoup d'entrepreneurs, de créateurs ou même de simples citoyens qui sont en désaccord total avec le système économique actuel. Je suis sûr qu'une majorité de Français est pour les réformes libérales et la réduction de l'Etat. Le soucis c'est que le personnel politique est issus des fonctionnaires, principalement. Peu savent vraiment ce qu'est créer une entreprise, peu viennent de la société civile.

 

La situation quand Thatcher est arrivée en Angleterre était pire qu'ici, les syndicats y étaient beaucoup plus puissant. Mais après une terrible guerre, elle a réussi à casser ces syndicats ainsi que le système etatiste qui minait le Royaume-Uni.

Parfois, c'est aussi une question de personnes. Et nous c'est d'une dame de fer dont on aurait besoin, pas d'un Hollande ou d'un Sarko mou.

 

 

 

 

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Absolument. Religions et Etats, same shit, different assholes, on place une autorité prétendument "divine" au dessus du peuple, et ça sert d'argument d'autorité.

L'Etat est "providence", son messie et sa bonne parole guident le peuple vers des jours heureux, ses apôtres sont enterrés au mausolée (panthéon), il y a des bâtiments à leur gloire un peu partout, ils dirigent l'éducation et les hospices, ils prêchent leur messe et leurs écrits saints...

Mais toujours, l'individu n'est rien, pêcheur à surveiller, âme corrompue à mettre en cage, poussière insignifiante qui redeviendra poussière, individu que l'on confond dans la masse et que les "dirigeants" "guident" dans la "bonne" direction.

 

Je ne crois pas du tout que le christianisme soit une forme de socialisme.

Il y'a effectivement un courant social, dans la religion catholique, c'est vrai. Mais pour ce qui est du protestantisme, ce n'est pas du tout le cas. Bien contraire.

Le protestantisme est la religion libérale par excellence, de l'Homme seul avec son Dieu, sans intermédiaire, ni clergé. C'est un dogme très libéral laissant un libre court à l'interprétation des textes, et ayant théorisé la liberté des individus, la notion de libre-arbitre, et de choix.

On ne place pas d'autorité divine au dessus des peuples. Il y'a ceux qui croient en une autorité divine, et ceux qui n'y croient pas. D'ailleurs, il s'agit plus de spiritualité et de transcende que d'autorité, à proprement parler.

L'essentiel est que tout cela reste lié à la notion de choix.

Enfin, ne confondant pas l'Etat et la nation. Le patriotisme et le fascisme.

Les citoyens peuvent très bien célébrer leurs héros, leurs stars, à partir du moment que cela se fait dans un cadre démocratique. Car le plus important dans tout ça, est quand même la démocratie :)

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Le protestantisme a donné lieu à pas mal de régimes totalitaires. Entre Calvin le fou furieux de Genève, les tarés anabaptistes de Munster et les dragonnades de Louis XIV, je choisis encore les dragonnades.

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Très libéral le Protestantisme ? Lol. Il y a de tout et n'importe quoi donc bon. Pour rappel il est encore inconcevable pour un catholique d'être pm en GB ou que la chasse aux sorcières à fait bien plus de morts en pays parpaillots que papiste. Par contre si vous voulez continuer la discussion autant ouvrir un fil, on s'éloigne du sujet là.

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Le libéralisme est une posture éthique et morale.

Le libéralisme une éthique ? J’en connais qui se retournent dans leur tombe...

Rand vivait dans les années 50, dans un monde où le libre-échange était balbutiant [...]

Le libre-échange n’était pas balbutiant à l’époque non... Les échanges atteignaient même un niveau comparable à maintenant juste avant la Première Guerre Mondiale. Celle-ci et la suivante nous ont juste fait perdre un siècle.

Voir ici :

http://pc.blogspot.co.nz/2015/05/may-17-1915-day-classical-liberalism.html

Ou du christianisme, qui est une forme de socialisme.

Serious.gif
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Walter Blocks.

Walter Block. Sans S. On nous reproche à raison d'être des dilettantes approximatifs et encombrés par la réalité, il faut se débarrasser de cette image.

 

Il y a une question que je me pose : existe-t-il des gens ici qui sont pour l'Etat pour des raisons non "pratiques", c'est à dire qu'avec le choix entre anarcap fonctionnel et État minimum fonctionnel, ils choisiraient le second ?

Ça dépend de ce que tu appelles exactement État.

 

Ou du christianisme, qui est une forme de socialisme.

Stop trolling (ou bien ouvre un fil dédié).

 

Rand vivait dans les années 50, dans un monde où le libre-échange était balbutiant

Non. On peut dire qu'il était à peine en train de renaître, mais il n'était pas balbutiant : on l'avait connu auparavant.

 

et où la norme était encore l'usage de la force physique entre Etats-Nations.

Ça, ça n'a pas changé.

 

Là aussi, du temps de Rand, il n'y avait pas les cabinets d'arbitrage ni les entreprises de sécurité.

Je n'en serais pas aussi certain que toi...

 

Absolument. Religions et Etats, same shit, different assholes, on place une autorité prétendument "divine" au dessus du peuple, et ça sert d'argument d'autorité.

L'Etat est "providence", son messie et sa bonne parole guident le peuple vers des jours heureux, ses apôtres sont enterrés au mausolée (panthéon), il y a des bâtiments à leur gloire un peu partout, ils dirigent l'éducation et les hospices, ils prêchent leur messe et leurs écrits saints...

Mais toujours, l'individu n'est rien, pêcheur à surveiller, âme corrompue à mettre en cage, poussière insignifiante qui redeviendra poussière, individu que l'on confond dans la masse et que les "dirigeants" "guident" dans la "bonne" direction.

Que l'Etat ait repris des éléments de religion pour s'assurer l'obéissance de ses sujets, ça me semble évident (et le concept de théologie politique est hyper-classique depuis son introduction par Carl Schmitt). Mais il y a quand même des différences importantes entre religions et Etats, hein.

Comme c'est hors sujet, ouvre un nouveau topic.

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Ça dépend de ce que tu appelles exactement État.

 

Une organisation qui possède une grosse partie des flingues et dont les dirigeants ne sont pas responsables sur leur personnes et leurs biens des dégâts et forfaits qu'ils commettent.

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Bienvenue Ayden. Pas de souci pour ta position, les "classiques" sont toujours les bienvenus ici. Il est vrai qu'il y a pas mal d'anarcaps, mais c'est le seul forum à ma connaissance où on peut discuter tranquillement sans passer pour des bêtes de foire à remettre dans le droit chemin de la soumission à l'autorité.

 

Par ailleurs la plupart d'entre nous proviennent du minarchisme, si tu as envie d'en discuter il y a des fils consacrés au sujet dans la section Action.

 

Liborg est de toute façon un outil de radicalisation idéologique.

 

Le libéralisme est une posture éthique et morale,

 

stop au loréalisme, le libéralisme c'est une philosophie politique du ouvoir et de sa limitation

 

 

Le libéralisme est individualiste

pareil

 

 

Ou du christianisme, qui est une forme de socialisme.

troll award

 

 

Je ne crois pas du tout que le christianisme soit une forme de socialisme.

Il y'a effectivement un courant social, dans la religion catholique, c'est vrai. Mais pour ce qui est du protestantisme, ce n'est pas du tout le cas. Bien contraire.

Le protestantisme est la religion libérale par excellence, de l'Homme seul avec son Dieu, sans intermédiaire, ni clergé. C'est un dogme très libéral laissant un libre court à l'interprétation des textes, et ayant théorisé la liberté des individus, la notion de libre-arbitre, et de choix.

On ne place pas d'autorité divine au dessus des peuples. Il y'a ceux qui croient en une autorité divine, et ceux qui n'y croient pas. D'ailleurs, il s'agit plus de spiritualité et de transcende que d'autorité, à proprement parler.

L'essentiel est que tout cela reste lié à la notion de choix.

Enfin, ne confondant pas l'Etat et la nation. Le patriotisme et le fascisme.

Les citoyens peuvent très bien célébrer leurs héros, leurs stars, à partir du moment que cela se fait dans un cadre démocratique. Car le plus important dans tout ça, est quand même la démocratie :)

 

Il y a un monde entre les protestants de la Bible Belt et le protetantisme libéral de Constant, alors bon...

A côté de ça, le catholicisme à inspiré un certain F.Bastiat dans toute son oeuvre qui est une ode à la liberté

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Une organisation qui possède une grosse partie des flingues et dont les dirigeants ne sont pas responsables sur leur personnes et leurs biens des dégâts et forfaits qu'ils commettent.

Allons bon. En Italie, il y a un seul Etat, or plusieurs organisations y correspondent à ta description, notamment dans le Sud.

A côté de ça, le catholicisme à inspiré un certain F.Bastiat dans toute son oeuvre qui est une ode à la liberté

Et Lord Acton, excusez du peu.
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Les mafiosis ne sont pas irresponsables, on a même crée le délit d'association de malfaiteurs pour ça. Toute impunité qu'ils ont, ils la tiennent des défaillances de l'Etat italien dont l'armée a l'immense majorité des flingues et possède les renseignements nécessaires pour rendre justice de façon expéditive mais justice quand même.

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