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L'homme politique français le plus libéral


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Je n'aime pas trop les métaphores divines ou fétichistes, dans le même style que les histoires racontées par les frères Wachowski, "le marché s'autorégule", "le marché va vers un équilibre", "la main invisible" comme si on parlait d'une force mystique qui s'assurait du bonheur du monde. Ca fait quand même pas très sérieux et ça n'explique pas le fonctionnement d'une économie, de millions d'acteurs qui coopèrent. Nos adversaires s'en amusent d'ailleurs.

Je suis d'accord avec ça, en plus, ce genre d'expression permet à ceux "d'en face" de nous discréditer en deux mots en nous qualifiant "d'adorateur du Dieu marché", et par derrière, il nous faut 4 plombes pour expliquer que c'est quand même plus compliqué que ça….

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Sur le-dictionnaire.com :

Réguler : effectuer un réglage, assurer un bon fonctionnement ou un déroulement harmonieux

Les multiples acteurs économiques effectuent chaque jour des réglages, assurent un déroulement le plus harmonieux possible en fonction des informations auxquelles elles ont accès et des réponses que leurs actes engendrent. Le règlement intérieur d'une entreprise peur servir de moyen, mais ce n'est pas un but en soi. Qui plus est, il est légitime car volontairement accepté.

L'Etat est lui l'antithèse de l'harmonie et du bon fonctionnement. Il réglemente et impose ses décisions, son but (sa vision constructiviste), généralement à tous, et chacun aura intérêt soit à profiter de son pouvoir soit à s'en extraire.

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L'Etat est lui l'antithèse de l'harmonie et du bon fonctionnement. Il réglemente et impose ses décisions, son but (sa vision constructiviste), généralement à tous, et chacun aura intérêt soit à profiter de son pouvoir soit à s'en extraire.

Certe, mais une bonne partie de ceux qui supportent ces réglementations sont convaincus de participer de cette manière à l'harmonie et au bon fonctionnement, ne pas oublier ça. Pour ça que je pense que la réglementation n'est qu'une facette de la régulation.

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Certe, mais une bonne partie de ceux qui supportent ces réglementations sont convaincus de participer de cette manière à l'harmonie et au bon fonctionnement, ne pas oublier ça. Pour ça que je pense que la réglementation n'est qu'une facette de la régulation.

Je ne parierais pas là dessus. Je suis loin de maîtriser la psychologie des commerçants, artisans, agriculteurs et autres soumis aux réglementations tatillonnes d'un Etat tentaculaire, mais je ne suis pas certain que ces indépendants, individualistes par nature, voient d'un bon oeil le fait qu'on fouille dans leurs tiroirs et dans leurs affaires.

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Certe, mais une bonne partie de ceux qui supportent ces réglementations sont convaincus de participer de cette manière à l'harmonie et au bon fonctionnement, ne pas oublier ça. Pour ça que je pense que la réglementation n'est qu'une facette de la régulation.

Une facette qui n'est pas des plus efficaces… Le contrôle par des réglementations dans le domaine financier est toujours en retard par rapport à la créativité des hommes qui composent ces entreprises.

Par contre, la régulation par la peur de la faillite doit aiguiser pour avoir des procédures de contrôle bien plus précise et adaptée à la situation de chacunes de ces firmes. Qu'est-ce que peut faire un "réglementeur" n'ayant pas un intérêt direct dans la vie de l'entreprise en question, si ce n'est demander à appliquer des généralites ineptes?

Je ne parierais pas là dessus. Je suis loin de maîtriser la psychologie des commerçants, artisans, agriculteurs et autres soumis aux réglementations tatillonnes d'un Etat tentaculaire, mais je ne suis pas certain que ces indépendants, individualistes par nature, voient d'un bon oeil le fait qu'on fouille dans leurs tiroirs et dans leurs affaires.

+1

Chic, une autre querelle sémantique alors que nous sommes tous d'accord sur le fond.

La bataille des mots n'a-t-elle pas son importance? Quand j'entends des journalistes confondre dette et déficits, je me dis que les mots ne signifient plus grand chose… Et comment se comprendre quand notre langage est brouillé par des non-sens?

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La bataille des mots n'a-t-elle pas son importance? Quand j'entends des journalistes confondre dette et déficits, je me dis que les mots ne signifient plus grand chose… Et comment se comprendre quand notre langage est brouillé par des non-sens?

Ou quand les commentateurs parlent d'économies pour des hausses d'impôts, ou encore de dépenses fiscales.

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Je ne parierais pas là dessus. Je suis loin de maîtriser la psychologie des commerçants, artisans, agriculteurs et autres soumis aux réglementations tatillonnes d'un Etat tentaculaire, mais je ne suis pas certain que ces indépendants, individualistes par nature, voient d'un bon oeil le fait qu'on fouille dans leurs tiroirs et dans leurs affaires.

Heu…non , je me référais à ceux qui mettent en place ces réglementations et ceux qui les soutiennent

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Ou quand les commentateurs parlent d'économies pour des hausses d'impôts, ou encore de dépenses fiscales.

Tout à fait… Je suis peut-être pinailleur mais il est important de remettre les bons mots avec les bonnes définitions…

  • « La guerre, c'est la paix. »
  • « La liberté, c'est l’esclavage. »
  • « L'ignorance, c'est la force. »

Voila comment l'esprit devient embrumé…

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Heu…non , je me référais à ceux qui mettent en place ces réglementations et ceux qui les soutiennent

Dans ce cas, ton usage du verbe supporter me semble inadéquat, car ceux qui soutiennent et encouragent les règlementations ne les supportent le plus souvent pas.

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Dans ce cas, ton usage du verbe supporter me semble inadéquat, car ceux qui soutiennent et encouragent les règlementations ne les supportent le plus souvent pas.

supporter comme supporter une équipe, bon tant pis je me comprends

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Pendant trois siècles, les écrivains libéraux (utilitaristes ou non) ont essayé de montrer que les hommes dans leur ensemble, c'est-à-dire la société des nations, ont un intérêt mutuel à coopérer pacifiquement

Pour ma part je n'adhère pas à cette vision cosmopolitique et universaliste, mais nier l'intérêt général revient juste à nier trois siècles de libéralisme.

L'intérêt général du point de vue étatique, ce n'est pas une coopération pacifique. Peut-être est-ce sur ce point qu'il faut insister quand on nous ressort la rengaine de "l'intérêt général"?

Mettre en avant l'intérêt mutuel à coopérer pacifiquement et j'ajouterais volontairement.

Coopérer volontairement pour créer une ligne de chemin de fer, ce n'est pas la même chose que de subir financièrement cette création.

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  • 2 weeks later...
Valery Giscard d'Estaing ( il est encore en vie ! si si !) sinon Benjamin Constant et Frédéric Bastiat pour les défunts

Nan mais VGE quoi, l'homme qui a augmenté les dépenses publiques de 7 points en 7 ans… :rolleyes:

Sinon, Constant, très bien, Bastiat, pas mal. La Fayette aussi.

@ Dardanus : Tu éveilles ma curiosité. Quelle est la meilleure biographie de Talleyrand en français ?

Si je devais vendre le nazisme de nos jours, je n'utiliserais pas les mots national-socialisme.

Indeed, tu parlerais plutôt de "droite des valeurs" et de "gauche du travail", comme un certain boxeur charismatique.

En même temps, la poll tax était une connerie. Une flat tax oui avec une majuscule mais un impot forfaitaire quel que soit le revenu, c'est limite scandaleux.

C'est très loin d'être scandaleux, c'est d'une simplicité biblique, si je puis dire. Mais c'est juste inapplicable de nos jours. Peut-être dans le futur…

Exactement. Il faut de vrais enragés.

J'ai beau m'opposer à l'étiquette de "libertarien", je pense depuis plusieurs mois, peut-être même un an ou deux, que c'est la bonne voie.

Pour être correct je propose de dire plutôt qu'un équilibre émerge du marché.

Le marché ne produit pas un équilibre, notion qui laisse augurer d'une certaine stabilité. Le marché, c'est un processus, et il faut donc le penser en termes dynamiques sous peine de passer à côté du coeur du sujet. Oui, je sais, c'est pas simple.

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@ Dardanus : Tu éveilles ma curiosité. Quelle est la meilleure biographie de Talleyrand en français ?

Georges Lacour-Gayet (préf. François Furet), Talleyrand, Payot, 1990 (1re éd. 1930) (ISBN 2228882968)

Je crois que c'est plus ou moins le top (voir https://www.liberaux.org/topic/50140-lhomme-politique-francais-le-plus-liberal/page__st__160 car une plus récente est sortie en 2003, biographie que je ne connais pas).

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  • 2 weeks later...

Pareil pour moi, il me semble évident qu'Aurel est l'homme politique français le plus libéral actuellement, même s'il est peu visible dans les médias.

Pour répondre au projet de fondation d'un "parti libertarien", pourquoi chercher à diviser une "force politique" ayant déjà du mal à se faire connaître par le public ? Surtout si cette nouvelle formation est basée sur la minorité d'une minorité…

Il me paraît plus intéressant de tenter de faire avancer la cause libérale dans un premier temps avant même de songer au degré de libéralisme ou à quelle branche idéologique se rattacher.

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