Méthode du travail universitaire (ou dans l'enseignement supérieur)

[Barem]

Bonjour,

je suis actuellement en L1 éco-gestion et m'aperçois, au vue de mes résultats aux partiels du premier semestre, que ceci sont insuffisants pour me permettre d'atteindre mes objectifs de formation. N'ayant jamais été un "bon élève" et ne parvenant jamais à m'insérer totalement dans la dynamique des cours (à cause de mon mépris pour une institution devenant plus un lieu de vie que d'étude et ses méthodes pédagogiques procédurales), je me demandais si vous pourriez me donner quelques conseils qui vous ont aidé à réussir votre parcours ?

Par exemple, le travail que vous vous imposiez (imposez) au quotidien, …

Bien évidemment, il est probable que les méthodes que vous employiez (employez) et dont vous me ferez part ne soient pas compatible avec mes propres moyens. Un travail ultérieur sur moi même me permettra de juger de l'efficience de vos propositions sur mon travail.

D'avance, je vous remercie pour votre aide qui, soyez en certain, ne tombera pas dans l'oubli.

[neuneu2k]

J’étais un gros glandeur surdoué, quand je n’ai plus réussi a tenir sur mon élan dans toutes les matières, je me suis juste concentré sur celles ou j’était assez bon/interessé pour rester au top sans effort (ce qui ne signifie pas sans travail, mais le travail qu’on aime n’est pas un effort).

Ok, ça n’aide pas beaucoup, et j’ai eu de la moule que ce qui me plaisais est devenu un des moteurs centraux de l’économie (je me serais spécialisé dans la gravure sur cuir, j’en vivrait certainement avec plaisir, mais sans les mêmes opportunités financières) mais on ne sais jamais, si tu trouve un domaine, aussi ésotérique soit il, sur lequel tu domine nettement et qui te botte, fonce, même mal payé, être payé a faire ce qu’on aime, et se sentir compétent et utile, ça n’a pas de prix.

[ShoTo]

je me suis juste concentré sur celles ou j’était assez bon/interessé pour rester au top sans effort

Visiblement, la maitrise de l'orthographe/conjugaison n'en faisait pas partie.

Barem : Si je me souviens bien tu avais déjà diffusé ici plein de méthodes de développement personnel. Pourquoi n'essayes-tu pas d'appliquer les méthodes que tu connais déjà au lieu d'en demander des nouvelles ?

[Lancelot]

Bien évidemment, il est probable que les méthodes que vous employiez (employez) et dont vous me ferez part ne soient pas compatible avec mes propres moyens. Un travail ultérieur sur moi même me permettra de juger de l'efficience de vos propositions sur mon travail.

Outre les questions de moyens, c'est aussi très dépendant de la personnalité. Une méthode très efficace pour une personne peut donner des résultats catastrophiques pour une autre. Ceci étant, voici ce que je peux retirer de ma modeste expérience :

- Déjà, la base c'est d'être au moins intéressé (si possible passionné) par ce qu'on étudie. Tout le reste en découle, un cours où on s'emmerde démultiplie le travail nécessaire pour avoir une note équivalente. En corollaire, ne pas hésiter (surtout en L1) à se réorienter.

- Ensuite, ne pas chercher la perfection. Quoi qu'on en dise, un programme de fac c'est toujours très dense si on veut le suivre sérieusement. Je n'ai aucun scrupule à sécher un cours qui me gave (quitte à relire les notes de quelqu'un d'autre juste avant le partiel pour savoir de quoi ça parle) si ça veut dire que je serai beaucoup plus performant dans un autre que je ne rate jamais. Mieux vaut un 8 et un 18 que deux 14 (surtout quand on considère que plus ça va, plus on se spécialise).

- Plutôt que de gratter comme un bourrin, se concentrer sur la logique de ce que raconte le prof (par exemple en cherchant toutes les objections et les failles possibles) et ne noter que ce qui est vraiment nouveau ou difficile. D'ailleurs, ne pas hésiter à participer.

- Pas la peine de bosser systématiquement pendant des heures à la maison (c'est un comportement de workaholic, pas d'étudiant sérieux). Par contre, faire très sérieusement le travail personnel demandé.

- Enfin, lire, lire, et lire encore plus. Rien ne remplace la culture.

[Mathieu_D]

JE n'ai connu l'enseignement en fac qu'au niveau master donc je ne sais pas vraiment si je peux aider, mais

1. Ne pas se donner de fausses excuses (la fac est une institution défaillante, etc…)

2. Faire ce qu'on demande de faire

3. Lire les livres conseillés, les comptes rendus de colloque dans la matière, lire, etc?. (cf Lancelot.)

4. Acquérir des automatismes. (= faire les exos demandés, s'astreindre à une discipline fusse-t-elle minime.)

5. Si on ne sait pas pourquoi on travaille, pour quelles orientations futures c'est nomal, mais

a ) Est-ce que la formation actuelle chiante est un préalable à la formation suivante enthousiasmante ?

b ) Est-ce que j'ai une capacité à m'intéresser à ce que je fais ?

Sinon la L1 est une erreur, se réorienter en formation avec sélection (IUT, BTS, prépa, école) quitte à revenir en master après.

[Ray]

Est-ce que tu vas dans tous tes cours ou bien en sèches-tu un nombre substantiel ?

Je trouve que le seul truc compliqué à la fac, c'est d'arriver à se motiver pour aller en cours. En ce qui me concerne, je sais que si j'arrive à m'astreindre à la discipline qui consiste à ne sécher quasiment aucun cours, j'ai fais 70% du travail. Je ne suis pas particulièrement concentré pendant les cours, à part quand le cours m'intéresse je n'arrive pas à fixer mon attention sur ce que dit le prof, en revanche je fais très attention à prendre le cours comme il faut (cela demande un degré d'attention assez faible ).

Les 30% du travail restant consistent à réviser très intensivement pendant la dizaine de jours qui précèdent les partiels. Je n'ouvre jamais mes cours en dehors des périodes précédant les partiels, je ne fais jamais le travail à la maison demandé, sauf quand celui-ci est noté. (Et depuis la L1, jusqu'en M1 actuellement, j'ai toujours eu une moyenne aux alentours de 12,5.)

[F. mas]

essaie de t'agréger à un groupe de bosseurs. Rien ne vaut l'émulation.

[Alliterator]

Je vais bientôt valider une licence en éco-g donc je suis bien placé pour te répondre. Si ce n'est pas indiscret, combien as-tu eu à ton semestre (travailles-tu assez ?) et quels sont tes objectifs de formation ? Tu peux me les envoyer par MP si tu préfères.

Pour réussir en économie et en gestion, c'est pas si compliqué que ça :

- Connaître les TD et savoir les refaire facilement. Quitte à ce qu'à la fin tu les connaisses par coeur.

- Faire et refaire les annales, de préférence à plusieurs si tu n'as pas les corrigés pour pouvoir comparer les résultats. C'est toujours la même chose.

- Venir en cours et en td. Bien écouter. 1/3 du boulot pour valider ton année sera alors déjà fait.

- Bosse tes maths si tu n'as pas le niveau (=ne pas avoir eu le Bac S). Pour l'immense majorité des UE, s'en tape de la culture, c'est presque que des maths.

- Si t'as une bibliothèque aussi bien que la mienne, prends les livres spécialisés dans tes matières. C'est souvent mieux expliqué que le cours du prof. En tout cas, c'est complémentaire.

- Il y a beaucoup de formules et de concepts à retenir. Fais-toi de bonnes fiches, ça aide à mort.

Quant à moi, vu que la finance ne m'intéresse pas plus que ça, j'ai aucune idée de ce que je vais faire l'an prochain. L'économie n'est pas si porteur de débouchés que ce qu'on en dit…

N'ayant jamais été un "bon élève" et ne parvenant jamais à m'insérer totalement dans la dynamique des cours (à cause de mon mépris pour une institution devenant plus un lieu de vie que d'étude et ses méthodes pédagogiques procédurales)

Si la fac n'était qu'un lieu d'étude, j'aurais pas tenu. Bosser à la BU et aller boire une bière ensuite c'est franchement motivant.

[Avalyn]

Je ne pense pas qu'il y ait vraiment de recette pour réussir, moi ce qui m'a permis de bien vivre mon parcours, c'est que j'aimais tout simplement mes études. J'étais dans le privé aussi (même si j'ai fait deux ans de fac en totale dilettante), donc avec un véritable encadrement des cours, des élèves, une administration efficace… Bref, l'antithèse de la fac.

Cela étant, les choses qui aident :

- Privilégier les recherches par soi-même. Certains profs étant complètement figés dans leurs habitudes et idées, faut parfois un peu se forcer pour aller chercher les infos ailleurs. Mais ça peut être payant.

- confronter les points de vue (avec les profs ou les élèves qui en valent la peine).

- essayer de se lier avec les gens qui semblent pas trop cons et bosseurs.

- si tu sens que ton orientation, ça va pas le faire : ne surtout pas dramatiser la situation. Les réorientations sont faciles en L1, il faut juste se poser les bonnes questions.

[G7H+]

Etudies ce que tu aimes

Frequenter les meilleurs

Lire de la fiction et des essais intelligents/bien faits

Avoir une methodologie/check list pour resoudre les problemes

Faire un petit boulot a cote pour payer la bouffe, rencontrer d'autres gens et laisser moins de temps pour procrastiner

Regle des 80/20 : concentre toi sur ce qui produit de la valeur. Les 20% meilleurs cours (les plus hauts baremes, les cours les plus utiles plus tard), les 20% de contenu le plus important dans le cours, les 20% des trucs les importants a faire en examen/ dans un travail. Bref : qu'est-ce qui est fondamental et qu'est ce qui est accessoire.

La montre : j'ai un expose a faire. Au lieu de bosser vaguement et de se perdre dans les details pdt un aprem, essayer de le preparer en une heure. Au bout d'une heure, tu as quelque chose de pas mal (car tu as ete oblige de traiter [que] l'essentiel - et c'est le plus important) et tu peux toujours t'accorder un peu plus de temps pour affiner.

La montre encore : en revision d'exams, je m'accordai 5 a 7 mins de lecture/comprehension/fichage par page. Quand le minuteur sonne, tu tournes la page (meme si tu n'as pas tout lu/compris).

[Mike]

Les 30% du travail restant consistent à réviser très intensivement pendant la dizaine de jours qui précèdent les partiels. Je n'ouvre jamais mes cours en dehors des périodes précédant les partiels, je ne fais jamais le travail à la maison demandé, sauf quand celui-ci est noté. (Et depuis la L1, jusqu'en M1 actuellement, j'ai toujours eu une moyenne aux alentours de 12,5.)

Voilà.

Pour les gens qui se fichent d'avoir plus de 10/20, c'est à dire presque tout le monde, il faut:

- avoir ses cours et les avoir classés avant de se mettre à bosser (ça prend parfois 2 jours de remettre de l'ordre là-dedans)

- s'enfermer 10 jours avant les partiels pour bosser 12h par jour dans un climat de bon stress. Pendant les partiels, réviser la matière du lendemain la veille au soir, celle de l'après-midi le matin…

La fac c'est 30 jours de boulot et 335 jours de glande par an.

[Lancelot]

[…]

Ah, ben voilà un exemple de fonctionnement totalement opposé au mien pour des résultats comparables

[poney]

Faire la fête. Je dis ça sérieusement.

Pour ma licence, j'ai commencé par une moyenne de 12 pour finir à 14.5. Plus j'avançais, moins j'étais hyper actif sur les cours, par contre, je lisais plus de trucs en dehors, je ne cherchais pas a me compliquer la vie sur ce qui m’intéressait peu ou me semblait compliqué, je les bossais pour réussir, sans plus, et dans les cours que j'aimais (je ne sais pas cmt c'est chez toi, mais en Belgique, en L3, on avait quasiment tous un horaire différent, donc ça permet quand même de bien choisir), je bossais beaucoup, mais c'était un plaisir…

Ne pas hésiter à aller dans le sens du prof même si on pense différemment, inutile de se prendre une note moyenne ou mauvaise par bravoure ou gloire. La plupart des profs, en tout cas dans mon expérience, n'ont rien contre, mais certains sont hermétiques a autre chose que ce qu'ils racontent, et souvent, leur cours n'est qu'un résumé de leur(s) idée(s) et l'examen qui va avec tout autant. En faisant ça, j'ai fini mon Ma avec 16/20 de moyenne, et j'espère bien refaire pareille cette année ici en France pour mon second M2

Profiter de tes années de fac pour draguer, sortir avec un tas de meufs, boire des litres de bières comme plus jamais tu le feras. J'ai remarqué qu'avant mes examens où j'étais à la bourre en terme d'étude, bosser jusque 4h du mat, se lever à 7h, relire et aller a l'examen n"avait jamais rien donné de bon. Quand j'étais "trop court" en terme de temps, j'ai pris l'habitude de passer les dernières heures à faire des fiches très succintes sous forme de plan, d'aller boire un coup à 21/22h, de décompresser et de rentrer pour minuit et de faire une nuit complète, et enfin juste relire mes quelques fiches cartonnées une heure avant l'examen. Je m'en suis toujours beaucoup mieux sorti ainsi qu'après une (presque) nuit blanche.

Par contre, j'étais assez organisé et j'avais de l'ordre dans mes cours, j'ai jamais eu trop de souci de note à trouver une semaine avec une examen (sauf peut-être une ou deux fois en première). J'ai raté plus d'examen parce que je n'utilisais pas, ou mal, d'agenda, et que je me trompais de jour/heure/semaine…ordonné mais tête en l'air.

La fac c'est 30 jours de boulot et 335 jours de glande par an.

oué, je ne sais pas ou t'étais, mais moi j'avais des travaux, des fiches de lectures et des rapports à rendre de manière très régulière.

[John Connor]

La méhode d'apprentissage du CNAM me parait plus adapté à la méthode universitaire , mais c'est mon avis.

[Ray]

- avoir ses cours et les avoir classés avant de se mettre à bosser (ça prend parfois 2 jours de remettre de l'ordre là-dedans)

:lol:

J'en infère qu'on a adopté la même "méthode de classement".

Ah, ben voilà un exemple de fonctionnement totalement opposé au mien pour des résultats comparables

^–^

[Raffarin2012]

Ça a déjà été dit, mais fréquenter un groupe de bosseurs motive pour travailler régulièrement.

[Azzak]

Je suis en L2 éco-gestion et je vais reprendre ce qui a été dit plus haut :

-Bosser les TD de maths/micro/macro avant et après (si on a eu faux). Pour cela, trouver un groupe et les faire ensemble à la BU aide énormément. Les TD des matières comme comptabilité, anglais on s'en fout à la limite si le temps manque…

-Bosser les maths. La formation (jusqu'en L2 en tout cas) ne demande pas des maths exceptionnelles : des dérivées, des primitives, des intégrales, des suites… ce que normalement tu as du voir au lycée. Si on se goure dans une dérivée en micro, ben tout est faux par la suite et crois moi ça fait pas plaisir (du vécu ^^). On va également te demander de savoir manier les puissances et les équations d'une main de maître Si tu te goures dans ces maths "basiques", c'est fini pour toi. Se planter en maths, micro et macro c'est perdre plus du quart de tes UE et c'est difficilement rattrapable.

-Réviser les cours à la moitié du semestre. Pas la peine de réviser quotidiennement, contente toi de faire les TD et assister au cours la plupart du temps. Rendu à la moitié du semestre (généralement les vacances de février/Toussaint), imprime tes cours et apprends les avec des fiches etc… Il ne te restera que la moitié à apprendre avant tes partiels + révisions rapides. C'est dans la poche. Je suis allergique au stress et tout réviser une semaine avant les partiels ça n'a jamais marché pour ma part. Une bonne nuit de sommeil avant les exams est ESSENTIEL pour réussir. Arriver crever aux partiels c'est comme passer le permis bourré, ça va pas

-Ne jamais sécher de cours important. Une fois qu'on en sèche un on ne peut plus s'arrêter et c'est bien ça le problème

-La culture économique ne sert à rien, à mon grand désespoir.

-Toujours adorer le dieu Keynes et laisser son coté libéral de coté. Dire à un prof que ce qu'il a fait pendant 30 ans c'est faux cela n'a jamais marché même avec un argumentaire en béton. Quand on te demande le rôle de la BCE et les limites de sa politique, réponds qu'il faut arroser d'argent gratuit toute l'Europe pour nous permettre de sortir de la crise. C'est malheureux mais c'est comme ça.

En espérant que cela t'aide, bon courage !

[Chitah]

essaie de t'agréger à un groupe de bosseurs. Rien ne vaut l'émulation.

+1, avec l'oscar du premier conseil utile et directement applicable. Je l'ai fait en prépa (enfin, on était obligés de le faire en fait), et l'impact est tout simplement extraordinaire.

Mettre des règles simples dès le départ pour éviter les passagers clandestins, etc.

[Chitah]

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Avoir une methodologie/check list pour resoudre les problemes

Faire un petit boulot a cote pour payer la bouffe, rencontrer d'autres gens et laisser moins de temps pour procrastiner

Regle des 80/20 : concentre toi sur ce qui produit de la valeur. Les 20% meilleurs cours (les plus hauts baremes, les cours les plus utiles plus tard), les 20% de contenu le plus important dans le cours, les 20% des trucs les importants a faire en examen/ dans un travail. Bref : qu'est-ce qui est fondamental et qu'est ce qui est accessoire.

La montre : j'ai un expose a faire. Au lieu de bosser vaguement et de se perdre dans les details pdt un aprem, essayer de le preparer en une heure. Au bout d'une heure, tu as quelque chose de pas mal (car tu as ete oblige de traiter [que] l'essentiel - et c'est le plus important) et tu peux toujours t'accorder un peu plus de temps pour affiner.

La montre encore : en revision d'exams, je m'accordai 5 a 7 mins de lecture/comprehension/fichage par page. Quand le minuteur sonne, tu tournes la page (meme si tu n'as pas tout lu/compris).

Idem, je plussoie.

Un autre truc : comprendre ceci (http://www.mosalingua.com/blog/2010/02/02/le-systeme-de-repetition-espacee-memoriser-et-ne-jamais-oublier/) et l'adapter à son cas personnel.

Par exemple, quand j'étais étudiant, au sortir d'un cours de 2h00, je prenais le temps pendant lequel je rangeais mes affaires (moins d'une minute) pour me poser la question : si je dois tirer juste deux trucs de ce que ce prof m'a dit, ce serait quoi. Ensuite, essayer à la fin de la journée, dans le bus ou en marchant, de refaire le même exercice pour tous les cours (au total, cela prend moins de deux minutes).

Rien que cela permet de limiter l'oubli, notamment lorsqu'on a beaucoup de choses à apprendre.

Et dernier conseil : ne jamais, jamais, jamais, jamais renoncer. Se préparer à prendre des 2/20 en se disant que c'est normal. Apprendre à se prendre une taule à une épreuve, en étant capable l'après-midi même d'être en condition de cartonner la suivante.

Sinon, si on veut prendre de la hauteur, il y a une chose que j'ai pas comprise : tu veux apprendre des choses ou obtenir un diplôme bien précis? Parce que ce sont deux choses tout à fait différentes.

Ça a déjà été dit, mais fréquenter un groupe de bosseurs motive pour travailler régulièrement.

Fréquenter un groupe de bosseurs, décidés à organiser très très régulièrement (au moins une fois par semaine physiquement, et le plus souvent possible par internet) un vrai plan de travail sur tout un semestre. Je dis bien sur tout un semestre.

[Alliterator]

-Toujours adorer le dieu Keynes et laisser son coté libéral de coté. Dire à un prof que ce qu'il a fait pendant 30 ans c'est faux cela n'a jamais marché même avec un argumentaire en béton. Quand on te demande le rôle de la BCE et les limites de sa politique, réponds qu'il faut arroser d'argent gratuit toute l'Europe pour nous permettre de sortir de la crise. C'est malheureux mais c'est comme ça.

J'ai toujours vivement défendu mes positions et j'ai jamais été sanctionné pour ça (à part un clash mais la note est restée honnête). J'ai même reformulé un sujet d'une dissert que j'ai trouvé trop orienté, j'attends de voir ma note.

ça doit dépendre des profs.

[Nirvana]

Un de mes profs en fac d'éco nous avait dit : "Un étudiant qui veut son DEUG, il l'a", et il avait tout à fait raison. J'ai lamentablement raté mes études de sciences éco (première année passée de justesse, deuxième année redoublée avec des 2/20 de moyenne partout) et je me suis rendu compte qu'en fait ça m'avait toujours fait chier dès le premier semestre de la première année, mais j'ai décroché ma licence d'Anglais avec parfois d'excellentes notes (notamment en traduction, qui demandait parfois beaucoup de travail, mais qui pour moi était un pur loisir), malgré l'impression d'avoir glandé pendant trois ans (avec quelques rares périodes de travail intensif les veilles d'examens et pour les préparations d'exposé). Si tu as une raison d'être motivé pour étudier dans une filière, le reste devrait venir tout seul. Sinon, demande-toi si c'est ce que tu souhaites vraiment faire. Il n'y a pas de honte à vouloir abandonner.

[ShoTo]

Regle des 80/20 : concentre toi sur ce qui produit de la valeur. Les 20% meilleurs cours (les plus hauts baremes, les cours les plus utiles plus tard), les 20% de contenu le plus important dans le cours, les 20% des trucs les importants a faire en examen/ dans un travail. Bref : qu'est-ce qui est fondamental et qu'est ce qui est accessoire.

Ce n'est pas exactement les matières avec le plus haut coeff qu'il faut le plus travailler (enfin ça peut l'être dans la plupart des cas) mais les matières avec le meilleur rendement investissement/résultat, celles où il y a les plus grandes marges de progression. En maths sup ou en fac de science, une personne faible en maths aura intérêt à faire l'impasse dessus et devrait plutôt se concentrer sur celle où le travail donne réellement des résultats même si les coeffs sont plus faibles (chimie, Si, physique). Evidemment mon exemple ne concerne que les maths des études scientifiques, qui n'ont rien à voir avec celle d'éco g qui ne sont que du calcul (et donc la progression par le travail est possible)

[Invité]

Ce n'est pas exactement les matières avec le plus haut coeff qu'il faut le plus travailler (enfin ça peut l'être dans la plupart des cas) mais les matières avec le meilleur rendement investissement/résultat, celles où il y a les plus grandes marges de progression. En maths sup ou en fac de science, une personne faible en maths aura intérêt à faire l'impasse dessus et devrait plutôt se concentrer sur celle où le travail donne réellement des résultats même si les coeffs sont plus faibles (chimie, Si, physique). Evidemment mon exemple ne concerne que les maths des études scientifiques, qui n'ont rien à voir avec celle d'éco g qui ne sont que du calcul (et donc la progression par le travail est possible)

Eh bien en l'occurence je pense que c'est un très mauvais exemple. Contrairement à ce que tu affirmes travailler les maths quand on a un niveau faible donne des résultats et c'est valable de même pour toutes les matières. Le rapport investissement/résultat est croissant en fonction du niveau déjà atteint. Il est évident qu'il est beaucoup plus facile de passer de 2 à 4 dans une matière que de 14 à 16 dans une autre. C'est pour ça que d'une manière générale contrairement à ce qui a été dit je conseillerais de ne faire l'impasse sur aucune matière et de toutes les travailler un minimum. Se prendre un 2 dans une matière même avec un faible coefficient plombe immanquablement la moyenne alors qu'en la travaillant un minimum on aurait pu obtenir une note correcte sans être excellente. Se priver ainsi de points faciles à gagner en négligeant certaines matières est donc je pense une erreur stratégique surtout qu'on part avec un gros handicap vis à vis de ceux qui n'ont aucune grosses lacunes dans une matière.

Bon après ce que je dis est surtout valable pour les filières où il y a des concours ou pour les étudiants qui seraient en dessous du niveau requis pour avoir l'examen, si le but est juste d'avoir l'exam et qu'on a plus de 10 rien qu'avec ses matières fortes alors dans ce cas pas de problème.

[WBell]

J'étais dans une formation (l'informatique) un peu "particulière", car je trouve que c'est un des rares cas où un passionné, un autodidacte ou même un simple bosseur peut facilement arriver en cours et avoir plusieurs semestres/années d'avance sur le programme ou carrément sur le prof (bon, ce n'était pas mon cas ).

Ça a déjà été répété, mais se mettre dans un groupe avec des bosseurs et des forts. C'est frustrant ("mais pourquoi il y arrive et pas moi"), mais Ça tire le niveau.

Autre truc que je faisais : s'imposer ses propres deadlines. Et pour les respecter, les rendre incontournables (pour être sûr de l'avoir fait, je filais mon code à un copain d'un autre groupe de TP, et c'est lui qui le déposait - en mon nom, évidemment - et je faisais pareil pour lui). Et la consigne : on ne déposait rien si l'autre nous donnait sa clef USB en retard. Avec ce genre de deadline, aucune excuse possible pour glander .

Pour les cours : Ça ne sert à rien d'écrire pendant le cours. Ou alors juste une mindmap. Par contre, si tu veux gratter du cours, fait le après. Tu rédiges ta fiche de mémoire (parfois avec l'aide de la mindmap). La seule chose qu'il faut noter, c'est un algorithme/une démonstration mathématique, qui ne peuvent évidemment pas souffrir d'un à peu près. Mais sinon, en cours, il faut poser ses mains.

Pour les épreuves, les oraux, les trucs comme Ça : prendre un bonbon type ricola. La nature nous a fait comme Ça : tu ne peux pas stresser si tu fabrique de la salive en même temps. Donc si tu te forces à saliver, ton stress ne pourra pas crever le plafond .

[ShoTo]

Contrairement à ce que tu affirmes travailler les maths quand on a un niveau faible donne des résultats et c'est valable de même pour toutes les matières.

Tu parles des maths de quel niveau ? En cpge ou en fac de sciences, si tu ne comprends rien en maths ce n'est pas en travaillant que ça va changer quelque chose, mieux vaut sauver les meubles en se consacrant sur les matières avec une réelle marge de progression.

[YouplaBoum]

Si j'oserais rajouter quelques modestes contributions à ce qui a été dit, étant étudiant moi-même, je rajouterais:

- bosser le matin. Réellement, si tu es du genre à rester dormir jusqu'à 10h du matin chaque jour, tu ne te rends pas compte du temps que tu perds, et ce même si tu compenses en travaillant le soir tard. Le matin, une fois correctement réveillé, ta concentration est en général beaucoup plus élevée (ça dépend des gens cependant). Me lever chaque matin à 7h a été une habitude difficile à prendre, mais une fois cela fait ça paye vraiment.

- Le truc des deadlines est très important aussi, ça te permet de te donner à la fois la motivation et la dose de stress pour faire quelque chose de correct.

- Enfin, comme cela a été dit, essaye plus de te concentrer sur ce qu'il y a derrière le cours que celui-ci proprement dit. Poses toi des questions dessus, cherche les failles, et essaye de l'analyser en des termes moins superficiels: quelle est l'épistémologie qui mène à ça ? Quelles sont les conséquences d'une telle pensée, comment en est-on arrivés là, y-a-t-il une alternative ? Réfléchir sur le cours ainsi est sincèrement la meilleure manière de le retenir. Après ton cursus ne te permet pas forcément de faire ça à chaque fois, mais dès que c'est possible n'hésites pas.

[justt]

Se lever à 7h, c'est un très bon conseil. J'ajouterais : ne travaille pas chez toi. Chez toi y'a le laptop et internet. Va bosser à la BU, en t'imposant des horaires.

Si tu arrives à t'imposer des horaires de travail, impose-toi des horaires de non-travail. Passe pas tes soirées à stresser.

[Azzak]

J'ai toujours vivement défendu mes positions et j'ai jamais été sanctionné pour ça (à part un clash mais la note est restée honnête). J'ai même reformulé un sujet d'une dissert que j'ai trouvé trop orienté, j'attends de voir ma note.

ça doit dépendre des profs.

En effet, tout dépend des profs. J'ai aussi eu de très bonnes notes en défendant une position inverse, mais il faut être sur de son coup (=savoir si c'est un(e) abruti(e) ou pas, ce qui n'est pas tout le temps aisé.). Si c'est un vieux croulant qui dit cash que la crise de l'euro c'est la faute des marchés financiers, clairement là ça sent mauvais. Je caricature un peu mais c'est l'idée. De manière générale je déconseillerais de faire cela dans des matières importantes (celles qui font un UE à elles seules par ex) car on ne peut pas se permettre de prendre un 5 à cause de ça, c'est trop handicapant par la suite.

Après quand c'est du droit ou de l'anglais, soyons fous et en règle générale ça marche

[Lancelot]

Après quand c'est du droit ou de l'anglais, soyons fous et en règle générale ça marche

En Droit c'est une très mauvaise idée.

[Azzak]

Le droit en éco-gestion n'est guère compliqué et se rapproche plus d'une dissertation de philo qu'à du droit, en tout cas dans ma faculté. J'avais eu une très bonne note en argumentant sur la nécessité de simplifier les textes et d'étendre cela à un niveau plus global (UE) en vue de favoriser le commerce et le développement économique, alors même que le prof nous avait fait comprendre qu'il était assez chauvin.

Bref, c'est bien entendu à chacun de s'adapter en fonction de ses cours/profs.