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Vers un [réel] parti libéral ?


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On l'aura bien noté, en France, le libéralisme est non seulement tabou, et peut même sous certains égards être assimilé à de l'injure outrancière, notamment sous le couvert de la crise dont il se fait le bouc émissaire idéal.

Cependant, puisque pour toute vérité à rétablir contre l'opinion courante, seule la persévérance paye, comment le libéralisme peut-il être promu par le néant du silence? Comment le libéralisme peut-il s'exprimer sans avoir de voix "humaine" ; — s'il n'existe pas de parti réellement libéral en France, capable de le défendre et de lui ôter cette image d'une part "intello" et d'autre part "méchant-capitaliste-assoiffé-qui-vient-égorger-nos-fils-dans-nos-campagnes" ?

Pour citer un exemple qui n'a aucun rapport avec le libéralisme (euphémisme), nous pourrions étudier le cas du FN qui a été très marginalisé pendant longtemps, — passé pour synonyme de monstruosité, — et qui, à force d'avoir persévéré réalise aujourd'hui d'assez bons scores… (1). C'est pas encore la présidence pour eux (encore heureux…) mais ils ont bien percé, avec des idées pourtant franchement reniées par la bien-pensance pendant longtemps.

Attendu que l'UMP ne promeut pas extra-ordinairement, — c'est le moins qu'on puisse dire, — les idées libérales, peut-on envisager un détachement des courants libéraux dans un nouveau parti qui serait à créer (et qui devrait s'engager pendant de longues années à tenir bon avant d'enfin avoir de la reconnaissance, mais c'est le prix à payer) et le cas échéant, quelles initiatives ont [déja?] été prises en ce sens ? (2)

Dans le cas contraire, les sympathisants libéraux de France ne devraient-ils pas faire quelque chose ?

(1) On pourra critiquer les moyens de démagogie employés par eux pour réaliser ce progrès électoral, mais je parle ici uniquement du principe de base : persévérer.

(2) Sauf si je me trompe, Alain Madelin semble être le seul, — du moins récemment, — à avoir tenté de promouvoir le libéralisme à travers un parti, mais celui-ci avait réalisé un score médiocre ; s'ensuivant alors un rattachement à l'UMP. Mais n'eût-il pas mieux valu rester sur ses convictions et tenter de faire mieux la prochaine fois, quel que soit le score plutôt que se rallier à la sécurité du nombre en se sacrifiant sur l'autel de l’uniformisme et de l’aplatissement des divergences de fond? Si l'on m'opposera les raisons fiscales et les financements des partis, quelqu'un est-il capable de m'expliquer au nom de quoi un parti libéral ne saurait trouver de financements? Le libéralisme n'est-il pas du côté des investisseurs ? — sinon le plus proche ?

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On pourrait parler aussi du PCF qui a quand même une histoire intéressante. De l'association illégale représentée comme un ouvrier au couteau entre les dents aux apparatchiks de la place du Colonel-Fabien en passant par les soutiens indéfectibles du régime de Moscou, ils ont quand même passé par une période où ils étaient le premier parti de France.

Le problème est le suivant : si on veut construire sur la durée, il faut des gens qui ne sont pas pressés. Jusqu'à maintenant, tous les "entrepreneurs politiques" que j'ai rencontrés en France sont pressés. Ils veulent rapidement un parti d'appareil, qui ait au moins des élus locaux et si possible au parlement dès les premières années. Ce n'est simplement pas possible sans se compromettre.

Fondamentalement, pour qu'un parti survive longtemps sans avoir d'élus, il faut une forte base de militants qui cotisent au maximum légal autorisé, un budget tiré au cordeau, et des candidats qui sont de vrais locaux (non parachutés) qui font autre chose de leur vie que de la politique, même si ça signifie dans un premier temps ne pas avoir de portée nationale parce qu'on n'a pas trouvé de vrais locaux partout.

Le problème c'est qu'aujourd'hui, en économie comme en politique, les gens ne veulent plus passer 15 ou 20 ans à bosser avant de commencer à en recueillir les fruits. Mais comme le capital, politique ou autre, ne s'accumule que sur la durée, on ne peut pas aller vite sans investisseurs externes, et donc sans se vendre.

"You don't want to belong to a major label? Keep your day job."

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Le problème est le suivant : si on veut construire sur la durée, il faut des gens qui ne sont pas pressés. Jusqu'à maintenant, tous les "entrepreneurs politiques" que j'ai rencontrés en France sont pressés. Ils veulent rapidement un parti d'appareil, qui ait au moins des élus locaux et si possible au parlement dès les premières années. Ce n'est simplement pas possible sans se compromettre.

Fondamentalement, pour qu'un parti survive longtemps sans avoir d'élus, il faut une forte base de militants qui cotisent au maximum légal autorisé, un budget tiré au cordeau, et des candidats qui sont de vrais locaux (non parachutés) qui font autre chose de leur vie que de la politique, même si ça signifie dans un premier temps ne pas avoir de portée nationale parce qu'on n'a pas trouvé de vrais locaux partout.

Je suis tout à fait d'accord , mais la question que je me pose en tant que partisan libéral , c'est déjà à quel parti adhérer ? Il existe rien de moins que 3 partis : AL , CNIP et PLD. Le CNIP semble le plus "visible " politiquement avec entre 15.000 et 20.000 adhérents. AL est associé au Nouveau Centre, qui ne me semble plus trop libéral ces temps ci. Le PLD me semble avoir les idées les plus claire mais une faible visibilité et une faible base militante me semble-t-il.

Donc quel est le meilleur mouvement politique actuel pour la défense de nos idées ?

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Oui, pas grand chose à voir diretement avec le sujet de NGH, mais je ne résiste pas à te proposer de lire ça, puisque tu parles du PCF.. ça date de 2009, mais c'est toujours d'actualité et aussi bon. :D :

http://www.pcf.fr/si…eecologique.pdf

C'est énorme l'intro de ce doc.

Je résume : A partir de la révolution néolithique, tout fout le camp et l'homme salope la planète. :facepalm:

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Ne fais rien et tout sera fait.

Ouaip, la social-démocratie semble être prise d'instincts suicidaires ces temps ci…

C'est intéressant et marrant à voir mais oui pas de doute: nous devons faire quelque chose.

Personellement, je serais vexé que des réformes libérales soient faites par un parti qui ne clame pas haut et fort son libéralisme.

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Ah, oui, le CNIP, Centre National des Indépendants et Paysans, un vieux parti qui vu passer un certain nombre de personnalités politiques connues dont JMLP, René Coty, VGE !

Je ne sais pas s'il y a vraiment beaucoup de paysans dans leurs rangs, ni d'agriculteurs. Après un petit tour sur leur site officiel, j'ai du mal à savoir s'ils sont libéraux, ni quelle politique ils souhaitent.

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Le Centre National des Indépendants et Paysans n'est plus vraiment libéral depuis longtemps, non?

Quelques citations de leur projet

Instaurer le vote obligatoire et reconnaître le vote blanc
Créer un véritable salaire parental
Tenir sous l’égide de l’Europe une conférence sur les régulations économiques pour lutter contre les dérives de la bulle financière
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Ah, oui, le CNIP, Centre National des Indépendants et Paysans, un vieux parti qui vu passer un certain nombre de personnalités politiques connues dont JMLP, René Coty, VGE !

Je ne sais pas s'il y a vraiment beaucoup de paysans dans leurs rangs, ni d'agriculteurs. Après un petit tour sur leur site officiel, j'ai du mal à savoir s'ils sont libéraux, ni quelle politique ils souhaitent.

"nous devons davantage peser sur la scène internationale. Il nous faut en premier lieu promouvoir de nouvelles régulations économiques, pour répondre aux défis posés par les dérives du capitalisme financier, les évolutions démographiques ou encore les enjeux environnementaux"

Non merci! :angry3:

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Sinon, pour répondre au sujet, défendre le libéralisme, se battre contre une étiquette, une image fausse, me semble une erreur.

Ce qui est important, ce sont les idées, les actions politiques concrètes, pas les mots.

Il se trouve que le mot libéralisme véhicule un grand nombre d'idées qui n'ont pas forcément de rapport avec le libéralisme en tant que philosophie politique tel que nos forumeurs le conçoivent.

Il est donc contre-productif, d'un point de vue politicien, de s'afficher comme libéral ou de défendre le libéralisme parce que cela implique de lutter contre des préjugés profondément ancrés dans l'esprit des gens.

Il vaut mieux présenter le libéralisme comme une morale politique, et un projet qui vise à rendre le pouvoir de décision et de choix aux individus. Ce seul aspect, ce point précis peut permettre d'obtenir l'adhésion d'une majorité de français.

Personnellement, je me fiche que le libéralisme triomphe, ou bien que les gens soient plus intelligents et connaissent mieux le libéralisme, parce que ce qui importe vraiment ce sont les propositions politiques concrètes.

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Pour ceux qui tiennent absolument à défendre nos idées de cette manière, un parti libéral (voire plusieurs), ça existe déjà et c'est pas difficile à trouver. Forcément c'est pas comparable à l'UMP mais Rome ne s'est pas faite en un jour…

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Sinon, pour répondre au sujet, défendre le libéralisme, se battre contre une étiquette, une image fausse, me semble une erreur.

Ce qui est important, ce sont les idées, les actions politiques concrètes, pas les mots.

Il se trouve que le mot libéralisme véhicule un grand nombre d'idées qui n'ont pas forcément de rapport avec le libéralisme en tant que philosophie politique tel que nos forumeurs le conçoivent.

Il est donc contre-productif, d'un point de vue politicien, de s'afficher comme libéral ou de défendre le libéralisme parce que cela implique de lutter contre des préjugés profondément ancrés dans l'esprit des gens.

Il vaut mieux présenter le libéralisme comme une morale politique, et un projet qui vise à rendre le pouvoir de décision et de choix aux individus. Ce seul aspect, ce point précis peut permettre d'obtenir l'adhésion d'une majorité de français.

Personnellement, je me fiche que le libéralisme triomphe, ou bien que les gens soient plus intelligents et connaissent mieux le libéralisme, parce que ce qui importe vraiment ce sont les propositions politiques concrètes.

Erreur d'appréciation.

Toutes les associations de défense des DDH ont dû lutter à leurs débuts contre des préjugés plus que fâcheux. Celles qui ont réussi sont celles qui au contraire ont pris le taureau par les cornes. On a un gros travail de reclaiming à faire sur le terme libéralisme. Si nous voulons que les préjugés changent, il faut commencer par l'assumer avec fierté.

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Erreur d'appréciation.

Toutes les associations de défense des DDH ont dû lutter à leurs débuts contre des préjugés plus que fâcheux. Celles qui ont réussi sont celles qui au contraire ont pris le taureau par les cornes. On a un gros travail de reclaiming à faire sur le terme libéralisme. Si nous voulons que les préjugés changent, il faut commencer par l'assumer avec fierté.

+1. On ne gagne une bataille politique en ayant honte de notre drapeau.

Le notre est dans la boue piétiné. Et bien on le relève, on le lave, on l'assume et on le brandit. On n'échappera pas à la reconquête de ce nom, même si on perd l'oreille de quelques personnes au début. Tant pis.

La plus grand victoire des étatistes, c'est d'avoir forcer les rares politicards un peu libéraux à dire "je ne suis pas libéral, c'est juste du pragmatisme." Comme si cela voulait dire quelque chose sans préciser d'abord à quel objectif politique était dédié ce pragmatisme. (Les mecs qui ont mis des avions dans les tours étaient très pragmatiques compte tenu de leurs forces et faiblesses.)

"Parti libéral démocrate" annonce la couleur. (même si Parti Libéral aurait été encore meilleur, hélas de sombres histoires de droits sur ce nom auraient pu nous poser des problèmes.)

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@ NQH

Ton message laisse perplexe, laissant à penser que tu débarques complètement (d'ailleurs ton inscription le 25 aôut est dans cette lignée…).

1- Il existe déjà de petits partis libéraux : le PLD, AL (récemment rattaché au Nouveau Centre) qui ont à ce jour une diffusion médiatique réduite mais parviennent à présent à obtenir quelques % des votes dans quelques cantons ou circonscriptions où ils sont régulièrement présents. En outre il existe au sein de l'UMP une molle mouvance libérale "les réformateurs" disposant de quelques dizaines de députés ; évidemment on ne les entend pas beaucoup et ils se font discrets pour raison électoraliste.

2- La réflexion effectuée aux USA après l'échec électoral de Barry GOLDWATER, et reprise en France après la réélection mittérandienne puis l'échec électoral d'Edouard BALLADUR puis la Berezina électorale d'Alain MADELIN, est, dans la lignée de la théorie des choix publics, que l'adoption populaire des idées politiques repose plus sur la société civile que sur les hommes politiques. En effet ceux ci sont des champions électoraux lancés dans des courses électorales qui les contraignent à s'aligner au moins en apparence sur l'opinion des électeurs souverains et des lobbys influents, voire à en être les crapuleux portes paroles. Aussi la mouvance associative libérale vise à travailler l'opinion publique loin en amont des élections.

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Erreur d'appréciation.

Toutes les associations de défense des DDH ont dû lutter à leurs débuts contre des préjugés plus que fâcheux. Celles qui ont réussi sont celles qui au contraire ont pris le taureau par les cornes. On a un gros travail de reclaiming à faire sur le terme libéralisme. Si nous voulons que les préjugés changent, il faut commencer par l'assumer avec fierté.

C'est intéressant, mais si tu veux que je puisse répondre, il faut préciser ton argumentation concernant les associations de défense des DDH.

Je précise la mienne. Il ne s'agit pas refuser d'assumer une idéologie, mais plutôt de se concentrer sur ses principes (liberté, droit de propriété…) et non sur l'image et le nom qu'elle véhicule.

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+1. On ne gagne une bataille politique en ayant honte de notre drapeau.

Le notre est dans la boue piétiné. Et bien on le relève, on le lave, on l'assume et on le brandit. On n'échappera pas à la reconquête de ce nom, même si on perd l'oreille de quelques personnes au début. Tant pis.

La plus grand victoire des étatistes, c'est d'avoir forcer les rares politicards un peu libéraux à dire "je ne suis pas libéral, c'est juste du pragmatisme." Comme si cela voulait dire quelque chose sans préciser d'abord à quel objectif politique était dédié ce pragmatisme. (Les mecs qui ont mis des avions dans les tours étaient très pragmatiques compte tenu de leurs forces et faiblesses.)

"Parti libéral démocrate" annonce la couleur. (même si Parti Libéral aurait été encore meilleur, hélas de sombres histoires de droits sur ce nom auraient pu nous poser des problèmes.)

Il n'y a pas de drapeau libéral.

Tu parles des étatistes, mais les étatistes n'existent que pour les libéraux, eux mêmes ne se présentent pas comme cela, les politiques, la plupart du temps, ne se disent pas socio-démocrates, ni même socialistes et pourtant leur politique sont la plupart du temps, pour les libéraux, du socialisme.

Bref, il y a un monde entre la réalité des politiques, le langage courant et les dénominations classiques des courants politiques. Populaire République Socialiste Démocrate Libéral Liberté…tout ça ce ne sont que des étiquettes sur des produits marketting. Le plus important ici c'est que le produit soit apprécié pour ses qualités, et que les gens l'achètent parce qu'ils projettent des choses positives dessus, pas que le nom corresponde au contenu.

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@ NQH

Ton message laisse perplexe, laissant à penser que tu débarques complètement (d'ailleurs ton inscription le 25 aôut est dans cette lignée…).

1- Il existe déjà de petits partis libéraux : le PLD, AL (récemment rattaché au Nouveau Centre) qui ont à ce jour une diffusion médiatique réduite mais parviennent à présent à obtenir quelques % des votes dans quelques cantons ou circonscriptions où ils sont régulièrement présents. En outre il existe au sein de l'UMP une molle mouvance libérale "les réformateurs" disposant de quelques dizaines de députés ; évidemment on ne les entend pas beaucoup et ils se font discrets pour raison électoraliste.

2- La réflexion effectuée aux USA après l'échec électoral de Barry GOLDWATER, et reprise en France après la réélection mittérandienne puis l'échec électoral d'Edouard BALLADUR puis la Berezina électorale d'Alain MADELIN, est, dans la lignée de la théorie des choix publics, que l'adoption populaire des idées politiques repose plus sur la société civile que sur les hommes politiques. En effet ceux ci sont des champions électoraux lancés dans des courses électorales qui les contraignent à s'aligner au moins en apparence sur l'opinion des électeurs souverains et des lobbys influents, voire à en être les crapuleux portes paroles. Aussi la mouvance associative libérale vise à travailler l'opinion publique loin en amont des élections.

Nous nous sommes mal compris.

1- Je parle de parti libéral "réel" ; c'est à dire quelque chose d'indépendant qui ose s'exprimer et se revendiquer par des élections sans être affilié à l'UMP ou au NC que je trouve tout sauf libéraux (c'est toujours mieux que le socialisme, on me dira, mais franchement, l'étatisme de droite ne vaut parfois pas mieux que l'étatisme de gauche). Je pense que si l'on s'affilie à ce genre de superstructure, on gagne en poids mais on perd tout en spécificités car ces grands partis vont nécessairement gommer toutes les subtilités que peuvent constituer différents courants ou en tout cas, le résultat est que ni le NC ni l'UMP ne sont libéraux sur le fond. D'autre part, je parle de quelque chose qui soit au niveau national et qui ne concerne pas que des choses que locales ; i.e. si je regarde les 12 candidats de la dernière élection présidentielle, je ne vois pas un seul se réclamant d'un parti libéral!

2- ici, je dirais la même chose que ce qui a été dit par d'autres sur ce fil : la berezina est une constante de la politique. Oui, les libéraux doivent changer la société en amont, en la faisant réfléchir au quotidien, en multipliant les contacts "proches" avec les gens, ne serait-ce que pour rétablir la vérité dans les discussions de salon que nous sommes tous ici amenés à entendre un jour sur la crise, en lui faisant porter le chapeau au libéralisme, etc. Mais un parti est quelque chose de nécessaire, quoiqu'on puisse dire… Le libéralisme est avant tout une philosophie personnelle, mais elle ne percera que si elle est représentée par un candidat crédible, même si celui-ci se ramasse à une élection… j'aime beaucoup cette image qui a été dite un peu plus haut : "le drapeau est dans la boue, et bien on le ramasse, le lave, et on le porte un peu plus haut"… Il ne faut pas avoir honte d'être libéral et se masquer derrière je ne sais quel consensus!

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Il n'y a pas de drapeau libéral.

Tu parles des étatistes, mais les étatistes n'existent que pour les libéraux, eux mêmes ne se présentent pas comme cela, les politiques, la plupart du temps, ne se disent pas socio-démocrates, ni même socialistes et pourtant leur politique sont la plupart du temps, pour les libéraux, du socialisme.

Bref, il y a un monde entre la réalité des politiques, le langage courant et les dénominations classiques des courants politiques. Populaire République Socialiste Démocrate Libéral Liberté…tout ça ce ne sont que des étiquettes sur des produits marketting. Le plus important ici c'est que le produit soit apprécié pour ses qualités, et que les gens l'achètent parce qu'ils projettent des choses positives dessus, pas que le nom corresponde au contenu.

Et ?

Évidemment que nous sommes d'accord sur le constat, mais sur l'acceptation maussade de cette absence d'avenir pour les libéraux en France ?

Je pense qu'il faut faire bouger les choses! Nous avons choisi la position politique la plus dure à porter en France semble-t-il où plus l'on est marxiste, plus l'on est vertueux dans les salons, mais il faut pas avoir honte de le dire, et le simple fait qu'il n'existe aucun parti (je veux tout sauf une politique centrée sur des politicards, je veux une politique des idées, mais il faut quand même bien un parti) dénote bien cette sorte de dénégation des libéraux en France, qui seraient des sortes de monstres inavouables. Cessons de donner à la population cette seule image du libéralisme que celle qui est donnée dans la bouche des étatistes et des médias qui leur sont asservis. Laissons parler le libéralisme par la voix dans vrais libéraux!

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Nous asseoir au bord de la rivière pour y voir passer, flottant, le cadavre de notre ennemi.

Ce cadavre risque aussi d'impacter négativement beaucoup de vies.

Et ce jour-là, il y aura des tas de "grands esprits" pour reprocher aux libéraux de n'avoir rien dit et rien fait pour combattre l'étatisme…

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Je parle de parti libéral "réel" ; c'est à dire quelque chose d'indépendant qui ose s'exprimer et se revendiquer par des élections sans être affilié à l'UMP ou au NC […] D'autre part, je parle de quelque chose qui soit au niveau national et qui ne concerne pas que des choses que locales ; i.e. si je regarde les 12 candidats de la dernière élection présidentielle, je ne vois pas un seul se réclamant d'un parti libéral !

Je ne vois pas en quoi le PLD n'est pas satisfaisant dans cette optique, à moins de considérer comme un défaut le fait de ne pas être un grand parti dès l'origine (ce qui serait déplacé, il faut bien commencer par le début et donc une structure plus modeste).

Pour ce qui est des élections, voir cette discussion.

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Non au contraire, puisque je suis le premier à dire qu'il faut quelque chose, même un petit parti puisqu'à force de persévérance et justesse dans les idées, celui ci progressera.

Mais pourquoi diable le PLD ne sait pas présenter un candidat "indépendant" à une présidentielle? Est-ce une question de signatures, d'argent ?

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Il se trouve que le mot libéralisme véhicule un grand nombre d'idées qui n'ont pas forcément de rapport avec le libéralisme en tant que philosophie politique tel que nos forumeurs le conçoivent.

C'est clair. Rien qu'aujourd'hui, j'ai eu l'occasion de discuter avec un socialiste pourtant prof d'économie (je crois) et pour qui, subventionner les entreprises qui marchent avec de l'argent public, c'était du libéralisme ; que les riches patrons fassent infléchir les décisions politiques, c'était du libéralisme…

Il est donc contre-productif, d'un point de vue politicien, de s'afficher comme libéral ou de défendre le libéralisme parce que cela implique de lutter contre des préjugés profondément ancrés dans l'esprit des gens.

Je pense qu'il faudrait qu'un éventuel parti libéral renonce à utiliser le mot "libéral" et ses dérivés dans son nom et son programme. Pourquoi pas "parti humaniste" ou un truc de ce genre ? Après tout, le libéralisme est un humanisme, et même le seul qui soit ;)

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Ca me rapelle cette fois où j'ai fais lire un texte de Bastiat à un gauchiste averé… Me faisant répondre alors : "c'est très bien, cette solution!" , avant de lui apprendre l'orientation de l'auteur … :online2long:

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Ca me rapelle cette fois où j'ai fais lire un texte de Bastiat à un gauchiste averé… Me faisant répondre alors : "c'est très bien, cette solution!" , avant de lui apprendre l'orientation de l'auteur … :online2long:

Et après en avoir eu connaissance, quelle a été sa réaction ? :devil:

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