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Le libéralisme est une névrose !


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Le complexe d'Ubu ou la névrose libérale

Jean-Claude LIAUDET, un psychanalyste, nous explique que le libéralisme est une maladie mentale, une forme de névrose narcissique, voir même une psychose, caractérisée par un refus de la loi et un retour au stade anal…

Nous devons donc aller nous faire soigner le plus vite possible.

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Je me suis arrêté au paragraphe d'introduction tellement le style est incompréhensible.

Moi je me suis arrêté au 5ème mot du message initial :

Jean-Claude LIAUDET, un psychanalyste, nous explique que

Mais, euh, merci Jérôme hein! ;) C'est pas ton sujet, c'est le texte qui est pourri. Laisse béton ce genre de clowns.

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On lit assez souvent sous le clavier des libéraux que ceux qui ne sont pas d'accord avec eux sont malades. Ou des animaux. Ou des maladies. Attention avant de nous draper dans notre dignité sur un piédestal, poutre et paille et colégram'.

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On lit assez souvent sous le clavier des libéraux que ceux qui ne sont pas d'accord avec eux sont malades. Ou des animaux. Ou des maladies. Attention avant de nous draper dans notre dignité sur un piédestal, poutre et paille et colégram'.

C'est vrai que nous ne sommes pas toujours des tendres, mais on évite généralement l'insulte tout de même!

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C'est du vent…

Traduisons un psychanalyste (pour la première question uniquement, hein, je n'ai pas que ça à faire) :

J’ai voulu en effet, vis-à-vis d’une certaine doxa analytique selon laquelle il n’y aurait de psychanalyse que de l’individuel, rappeler comment Freud, de Psychologie des foules et analyse du moi à L’homme Moïse et la religion monothéiste, a travaillé la question de l’articulation de l’individuel et du collectif. Il lui paraissait impensable que chaque individu recommence le monde en naissant (voilà un fantasme libéral !), il fallait donc que l’expérience humaine se transmette de génération en génération. Mais comment ? Puisant dans l’arsenal scientifique de son époque, il s’interrogea sur une éventuelle transmission phylogénétique.

"Je poursuis l’œuvre de Freud mais en mieux."

Aujourd’hui, on peut dire que le langage y suffit. Si on veut bien ne pas réduire celui-ci à un outil de communication, et sortir de la logique des théories informationnelles qui imprègnent le cognitivisme comme le comportementalisme, aujourd’hui si prisés en psychiatrie, on peut dire que parler c’est intégrer le système collectif d’idéaux et de lois inhérent au langage. Puisque c’est par le langage que le sujet advient, on pourrait risquer cette formule : le sujet individuel est un effet du collectif. Ce qui n’est pas sans effet dans la clinique : le symptôme présenté par un patient est indissociablement collectif et individuel. On le constate tous les jours, sans rien en faire. Et inversement : j’aime cette remarque de Castoriadis, un dictionnaire est mort, dit-il, s’il n’y a quelqu’un pour le parler. Autrement dit, c’est par le sujet individuel que s’énonce le collectif.

"Il n'y a pas d'individu sans société."

C’est dire que l’on peut tenter autre chose qu’une psychanalyse appliquée à la vie politique (forcément réductionniste), comme le fait Michel Schneider dans Big mother, ou encore Charles Melman dans L’homme sans gravité. Les travaux de Jean-Pierre Lebrun, mais aussi de Dany-Robert Dufour me paraissent, eux, constituer une tentative pour articuler histoire collective et histoire individuelle.

Si ces divers travaux apparaissent aujourd’hui, c’est que l’univers néolibéral met la psychanalyse en porte à faux : la question de sa survivance se pose. Si la place du psychanalyste en institution a toujours été problématique, la logique techniciste qui prévaut maintenant en psychiatrie la rend apparemment inutile. Certains psychanalystes comprennent qu’ils ne peuvent rester enfermés dans leur cabinet, et qu’ils ne peuvent non plus se situer dans la demande sociale de « psy » qui se développe aujourd’hui : la vie psychique y est représentée sur le modèle du corps morcelé de la médecine, elle requiert un technicien susceptible d’éradiquer un symptôme sans en chercher le sens. Une sorte de garagiste de l’âme. Il devient donc urgent de repenser la place sociale du psychanalyste - et la place du social dans la psychanalyse.

"Les gens commencent à se rendre compte que la psychanalyse ça marche moyennement pour soigner les personnes, alors on se rabat sur les sociétés parce que c'est tellement plus facile d'en dire n'importe quoi."

Pour ma part, je me suis appuyé sur la réflexion que mène Roger Zagdoun, notamment dans Œdipe le garçon, la prohibition de l’inceste et la

fonction paternelle [1] et dans Hitler et Freud, un transfert paranoïaque [2]. Pour lui, le Totem et tabou décrit par Freud ne se résume pas à l’hypothèse historique du meurtre du chef de la horde, ainsi promu comme père. Zagdoun rend également compte de la mise en place du Tabou, c’est-à-dire d’une phobie collective à l’endroit d’un danger symbolique qui serait la mort-inceste, apparu avec le langage qui lui confère ce sens, dans un temps où le rôle procréateur du père aurait encore été méconnu. Cette première phobie s’organiserait autour de l’évitement du trou originel, lieu de passage de la mort à la vie (et de la vie à la mort dans l’inceste), également trou dans le langage, puisque le signifiant « mort » ne renvoie à aucun signifié. A cet évitement correspondrait un refoulement primaire, où l’on peut voir l’origine de l’inconscient. Phobie collective, donc, organisée par les premiers tabous : phobie, c’est-à-dire symptôme, c’est-à-dire « névrose pour tous » transmise dans le langage. Si la névrose collective est « bonne », c’est-à-dire si elle permet un compromis acceptable pour la pulsion, l’individu ne présente pas de souffrance ; si elle est « mauvaise », c’est à dire si elle ne facilite pas un refoulement efficace des désirs incestueux ou des souhaits de parricide, l’individu présente alors des symptômes. Les délires totalitaires (nazisme, stalinisme) en sont une illustration. Il serait intéressant de voir en quoi ils s’articulent au triomphe du libéralisme classique et à l’apparition de la seconde mondialisation [3], au début du XXème siècle.

"Par le pouvoir de mon baratin, nazisme, stalinisme et libéralisme sont tous équivalents et sont des maladies sociales."

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C'est vrai que nous ne sommes pas toujours des tendres, mais on évite généralement l'insulte tout de même!

Pas toujours, mais on ne peut pas mettre en parallèle deux lignes sur un blog ou un forum écrites dans un mouvement d'humeur et un ouvrage de 340 pages. Je note que ce type a trouvé un éditeur (Fayard) qui accepte en 2011 de publier un bouquin sur le stade sadique anal et la névrose libérale avec des arguments du style le Medef (qu'il confond avec le libéralisme) est en fait le MeRdef (ouarf!). Il y a vraiment des clients -même parmi les ultra anti-libéraux- pour acheter ce genre de production? Ca me semble incroyable.

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On lit assez souvent sous le clavier des libéraux que ceux qui ne sont pas d'accord avec eux sont malades. Ou des animaux. Ou des maladies. Attention avant de nous draper dans notre dignité sur un piédestal, poutre et paille et colégram'.

C'est vrai mais eux ils ont tort et nous on a raison, c'est des malades :mrgreen:

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Pas toujours, mais on ne peut pas mettre en parallèle deux lignes sur un blog ou un forum écrites dans un mouvement d'humeur et un ouvrage de 340 pages. Je note que ce type a trouvé un éditeur (Fayard) qui accepte en 2011 de publier un bouquin sur le stade sadique anal et la névrose libérale avec des arguments du style le Medef (qu'il confond avec le libéralisme) est en fait le MeRdef (ouarf!). Il y a vraiment des clients -même parmi les ultra anti-libéraux- pour acheter ce genre de production? Ca me semble incroyable.

L'entretien date de novembre 2006.

Le bouquin a été publié en janvier 2004.

La date limite de consommation de cette mayonnaise est largement dépassée.

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Pas toujours, mais on ne peut pas mettre en parallèle deux lignes sur un blog ou un forum écrites dans un mouvement d'humeur et un ouvrage de 340 pages. Je note que ce type a trouvé un éditeur (Fayard) qui accepte en 2011 de publier un bouquin sur le stade sadique anal et la névrose libérale avec des arguments du style le Medef (qu'il confond avec le libéralisme) est en fait le MeRdef (ouarf!). Il y a vraiment des clients -même parmi les ultra anti-libéraux- pour acheter ce genre de production? Ca me semble incroyable.

En fait , le climat est de plus en plus malsain et je me demande même si un jour, ce pays ne deviendra pas ( après une série de catastrophes ) une dictature antilibérale ( choisit ton extrême pour la mettre en place) où nous serons clairement définis par des pseudos-intellectuels comme des "ennemis du peuple" , "des exploiteurs" etc…

Je sais c'est du catastrophisme, mais soyons vigilants…

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L'entretien date de novembre 2006.

Le bouquin a été publié en janvier 2004.

La date limite de consommation de cette mayonnaise est largement dépassée.

Autan pour moi. Du coup j'aimerais bien savoir combien Fayard a pu écouler d'exemplaire du bouquin 7 ans. Existe-t-il une base de données pour cela? Je vois qu'il est 439.013ème chez amazon, mais par curiosité je me demande combien cela représente d'exemplaires.

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Pourquoi être surpris? Il fallait s'y attendre avec cette prolifération des "phobies" par un grand détournement de sens qui semble affecter la distinction du normal et du pathologique jusque dans ce forum.

Concernant le libéralisme, il n'y a rien de nouveau dans ce procédé de réduction du discours libéral à une anomalie psychique. Dans les années 20, Wilhelm Reich, célèbre neuro-psychiatre élève de Freud décrivait déjà le capitalisme comme un système autoritaire et castrateur fonctionnant grâce au refoulement, dont le déchaînement névrotique allait conduire à la "peste émotionnelle" du fascisme. La répression sexuelle jouant un rôle fondamental dans le maintien au pouvoir du capitalisme, la révolution prolétarienne devait passer par la libération sexuelle grâce à des thérapies inventives comme la végétothérapie, censée casser la cuirasse caractérielle par la restauration de la puissance orgastique des énergies cosmiques.

Dans les années 60 il y a eu la grande vague du freudo-marxisme avec son chef de file Herbert Marcuse, qui contrairement à ses épigones, n'a pas écrit que des conneries. Le mot d'ordre était alors à l'objectivation des processus dialectiques d'aliénation du sujet par la marchandise en économie capitaliste. Il fallait lutter contre toutes les formes d'autorité pour sortir de l'aliénation.

Puis dans les années 70, ce fut la mode de l'anti-psychiatrie à partir du livre "Capitalisme et schizophrénie", où le duo Deleuze-Guattari ouvrait la voie à toute une génération de sociologues militants en expliquant qu'il fallait détruire les carcans identitaires, familiaux et sexuels pour laisser la place à la diversité, à l'expression de l'ambiguïté et des identités relatives. Le succès fut énorme dans les campus américains sous l'appellation de "french theory", filon dont l'école de la déconstruction des genres tira les fumeuses gender studies.

Dans les années 80-90, férule du dogmatisme le plus sectaire avec les bourdieuseries.

Maintenant la mode semble s'être retournée, les héritiers de ces courants freudo-marxistes nous expliquent que le libéralisme libertaire qui règne en maître dans la société du spectacle post industrielle détruit le vivre-ensemble. Avec sa pornographie omniprésente, il déchaînerait les pulsions hédonistes d'individus drogués à la jouissance consumériste en consacrant l'alliance infernale d'Adam Smith et de Sade, qui permet au "divin marché" de maintenir l'ordre établi :

http://www.liberaux….-robert-dufour/

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Pourquoi être surpris? Il fallait s'y attendre avec cette prolifération des "phobies" par un grand détournement de sens qui semble affecter la distinction du normal et du pathologique jusque dans ce forum.

Dans une langue donnée, un même terme prend souvent plusieurs sens (on appelle cela la polysémie). Ainsi quand on parle de l'intégration d'une personne, on ne parle pas de sommer sa primitive entre A et B, on parle de sa capacité à appartenir à un groupe social. Il en est de même du terme phobie, celui-ci a plusieurs sens, et notamment dans le langage courant :

Le terme phobie désigne aussi dans le langage courant un sentiment individuel ou collectif allant de la détestation à la haine accompagné d'une attitude hostile, de rejet et de crainte vis-à-vis d'une catégorie de personnes, ou parfois d’une activité ou d’un phénomène.

Donc quand on dit de quelqu'un qu'il est xénophobe, on ne dit pas qu'il est malade. On dit juste qu'il n'aime pas les étrangers, c'est tout. Certainement pas qu'il a besoin d'être interné où que ce soit. D'ailleurs et au passage, l'Histoire montre que ce sont les gens xénophobes, judéophobes, etc. qui cherchent à capturer et interner des gens (souvent pour les tuer), pas les gens qui traitent les autres de xénophobes, de judéophobes, etc. L'inversion du sens se situe surtout là.

Au passage, contrairement à la propagande de l'intellectuelle Fourest, un terme comme "islamophobe" existe depuis les années 1920, et n'a pas été créé juste pour calomnier des combattants de la liberté.

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Ce n'est pas en sortant une définition de wikipedia qu'on rend vraie une falsification de la langue française.

Le terme phobie (du grec phobos) se réfère soit à une peur, instinctive ou passionnelle, la crainte d'un objet ou d'une action; soit dans un sens psychopathologique à une réaction de répulsion récurrente, une idée fixe angoissante qui relève de la psychiatrie. Dans le second cas, il s'agit justement d'une névrose qu'il faut soigner par un traitement spécifique.

En aucun cas il ne s'agit de détestation accompagnée d'une incitation à la haine allant jusqu'au meurtre, c'est là un détournement de sens instrumenté dans un but politique. Ici on bascule dans la novlangue caractérisée.

Il est évident que l'inflation de cette qualification à toutes les sauces (transphobie, homophobie, lesbophobie, judéophobie etc) joue sur la polysémie du terme, technique qui permet de faire passer toute opinion négative sur tel ou tel phénomène social en comportement pathologique et pis, en crime de pensée relevant au mieux de la censure, au pire des tribunaux.

"L'histoire montre que les phobiques sont des tueurs en puissance" : c'est du n'importe quoi dans les grandes largeurs, je ne m'attarderai pas sur cette afirmation qui témoigne d'une ignorance crasse.

On voit bien le glissement de sens qui permet de nazifier son contradicteur dans un sommet de confusion:

tous les nazis étaient antisémites

or les antisémites sont judéophobes

donc tous les judéophobes sont des nazis

puis par sophisme d'extension :

toute critique politique d'un comportement X est une phobie

donc tout interlocuteur critique envers cette idéologie est un nazi.

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Ce n'est pas en sortant une définition de wikipedia qu'on rend vraie une falsification de la langue française.

Le terme phobie (du grec phobos) se réfère soit à une peur, instinctive ou passionnelle, la crainte d'un objet ou d'une action; soit dans un sens psychopathologique à une réaction de répulsion récurrente, une idée fixe angoissante qui relève de la psychiatrie. Dans le second cas, il s'agit justement d'une névrose qu'il faut soigner par un traitement spécifique.

En aucun cas il ne s'agit de détestation accompagnée d'une incitation à la haine allant jusqu'au meurtre, c'est là un détournement de sens instrumenté dans un but politique. Ici on bascule dans la novlangue caractérisée.

Si on change le sens des mots, alors oui tu as raison.

De même : dire que machin est intégré à la société, c'est dire que sa primitive a été sommée entre le début de sa vie et la fin. OK. :jesaispo: Si tu inventes des définitions, on ne va pas en sortir.

Pour le reste, c'est du délire de persécution pur et simple : je prescris un petit voyage en Arabie Saoudite ou en Corée du Nord afin de mieux comprendre ce que "crime de pensée" signifie réellement. Tu as la Biélorussie aussi, moins loin.

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En France la discrimination n'est pas une opinion, c'est un délit passible des tribunaux (cf affaire Zemmour).

Le seul changement de sens ici consiste à utiliser phobie (peur, crainte) pour désigner une prétendue incitation à la haine et à la persécution, encore une fois c'est de la manipulation ou du vol de concept.

édit: l'accusation de "délire de persécution" ne fait que renforcer ma démonstration

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Le seul changement de sens ici consiste à utiliser phobie (peur, crainte) pour désigner une prétendue incitation à la haine et à la persécution, encore une fois c'est de la manipulation ou du vol de concept.

Mais la ce n'est pas "phobie" qui est utilisé, mais par exemple "xénophobie".

Le fait que les deux mots partage la même racine grecque ne veut pas dire qu'ils ont le même sens, il y a d'ailleurs de nombreux autre mots dans ce cas la.

Si tu penses que le mot xénophobie n'est pas adapté pour décrire quelqu'un qui n'aime pas les étrangers, quel mot proposes tu ?

Il faut bien utiliser les mots qui existent avec le sens dans lequel ils sont généralement compris.

Et le mot xénophobie n'a jamais eut de connotation pathologique a ma connaissance.

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Le crime de pensée existe bien en France, ce n'est pas parce que le Pakistan est incommensurablement pire que ca n'existe pas en France, tout comme l'existence du NHS ne rends pas la sécu acceptable, juste moins mauvaise, tout comme la guerre contre la drogue aux USA n'implique pas que la vente de cannabis est libre en France.

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édit: l'accusation de "délire de persécution" ne fait que renforcer ma démonstration

Comme n'importe quel nouvel élément : si j'écris "il neige en hiver", ça renforcera aussi ta démonstration.

Mais la ce n'est pas "phobie" qui est utilisé, mais par exemple "xénophobie".

Le fait que les deux mots partage la même racine grecque ne veut pas dire qu'ils ont le même sens, il y a d'ailleurs de nombreux autre mots dans ce cas la.

Si tu penses que le mot xénophobie n'est pas adapté pour décrire quelqu'un qui n'aime pas les étrangers, quel mot proposes tu ?

Il faut bien utiliser les mots qui existent avec le sens dans lequel ils sont généralement compris.

Et le mot xénophobie n'a jamais eut de connotation pathologique a ma connaissance.

Aussi simple que ça.

Mais non, on veut obligatoirement, de force, que tu dises que OUI, quand TOI tu emploies le mot "xénophobe", c'est parce que tu as derrière la tête des idées au mieux d'internement, au pire d'assassinat et d'élimination. :jesaispo:

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Si tu penses que le mot xénophobie n'est pas adapté pour décrire quelqu'un qui n'aime pas les étrangers, quel mot proposes tu ?

Il faut bien utiliser les mots qui existent avec le sens dans lequel ils sont généralement compris.

Et le mot xénophobie n'a jamais eut de connotation pathologique a ma connaissance.

Pour commencer je propose de l'utiliser dans son sens correct, qui est la crainte de l'étranger et non une incitation à la haine.

Concernant la prolifération des nouvelles "phobies" c'est simple : arrêter l'inflation de causes occultes, ne pas multiplier les entités sans nécessité.

Il suffirait pour cela de cesser de recourir à tout bout de champ à ces slogans abrutissants, exactement comme l'on se moque du psy qui voit dans le libéralisme une névrose.

Bref, passer un grand coup de rasoir d'Ockham dans cette foire aux phobies, psychologie de bazar qui tient lieu de logomachie, ce qui permettrait aussi de freiner l'inflation de lois répressives dans de nombreux domaines.

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Pour commencer je propose de l'utiliser dans son sens correct, qui est la crainte de l'étranger et non une incitation à la haine.

Concernant la prolifération des nouvelles "phobies" c'est simple : arrêter l'inflation de causes occultes, ne pas multiplier les entités sans nécessité.

Il suffirait pour cela de cesser de recourir à tout bout de champ à ces slogans abrutissants, exactement comme l'on se moque du psy qui voit dans le libéralisme une névrose.

Bref, passer un grand coup de rasoir d'Ockham dans cette foire aux phobies, psychologie de bazar qui tient lieu de logomachie, ce qui permettrait aussi de freiner l'inflation de lois répressives dans de nombreux domaines.

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Tenter une psychanalyse du libéralisme alors que l'on ignore tout de l'un et de l'autre, et que l'on ne fait que ressasser les lieux communs trop bien appris sur ces domaines, ne pouvait donner autre chose qu'une soupe indigeste et pédante.

Pro tip : si vous devez avoir affaire à un psy, fuyez à la première citation de Freud. Mis à part les aliborons tentant vainement de se faire mousser auprès des profanes, personne ne se réfère plus à ses travaux. C'est un peu comme si, médecin, vous utilisiez toujours les outils mis au point par Hippocrate…

On lit assez souvent sous le clavier des libéraux que ceux qui ne sont pas d'accord avec eux sont malades.

Oui. Et personnellement, je persiste et signe à ce sujet : beaucoup des détracteurs du libéralisme sont porteurs de psychopathologies notoires.

Je n'ai encore jamais vu de libéraux tenter de justifier que prendre de force l'argent de Jean pour le donner à Jacques est un modèle indépassable et une preuve de civilisation ou nier que des alternatives soient possibles et bien plus pérennes.

Je n'en ai jamais vu, non plus, qui tentaient de désigner sous le terme d'esclaves tout ceux qui aiment se défoncer au travail, d'expliquer que la propriété devrait être abolie pour le bonheur de tous, que toute position contraire à la vérité d'état est dangereuse et porte en elle les germes de la dictature et du fascisme, ou de nier l'individualité au profit de la collectivité… Autant de positions que je considère comme preuves de sérieuses déficiences du jugement.

Pourquoi être surpris? Il fallait s'y attendre avec cette prolifération des "phobies" par un grand détournement de sens qui semble affecter la distinction du normal et du pathologique jusque dans ce forum.

Ce n'est pas les mots qu'ils faut blâmer, mais la façon dont ceux-ci sont utilisés. Et toute la sémantique associée à ces mots, qui est, elle, clairement diffamatoire.

Premièrement, des termes tels qu'homophobe ne veulent plus rien dire, et peuvent désigner tout et n'importe quoi lorsque l'on peut se faire accuser d'homophobie simplement en insultant quelqu'un de "fagget" (voir le cas Noah).

Pour avoir des amis homosexuels, je peux vous assurer que tous seraient condamnables pour homophobie si l'on venait à rendre public les petits noms qu'ils aiment se donner entre eux ou les blagues qu'ils se racontent.

Deuxièmement, le champ lexical employé lorsque le sujet est abordé pour lui-même tourne invariablement autour de la maladie mentale et/ou porte quantités d'affect négatifs. Amusez-vous simplement à rechercher "homophobie" dans Google News, remontez les sujets et observez le vocabulaire employé pour désigner les homophobes.

Ce qui est drôle, c'est que si les homophobes sont clairement décrits comme ignorants, bourré de préjugés, en retard, intolérants, etc…, le mot clé, récurent, sans lequel aucun article traitant de minorités ne pourrait être écrit est "discrimination". Visiblement, celle-ci n'aurait le droit de marcher qu'à sens unique…

En tout cas, cette désignation comme "phobique" de toute personne ayant une vue critique sur un sujet, ou, ce qui devient vraiment insidieux, n'ayant eu qu'un mot ou un trait d'humour malheureux sans même partager cette vue, le tout embourbé dans une phraséologie clairement méprisante, me laisse présager que le crimepensée n'est plus très loin.

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  • 2 weeks later...

J'imagine un patient , arrivé dans le cabinet d'un psychiatre est dire :

" Bonjour , je suis libéral. D'après un de vos confrères il s'agit d'une grave névrose ! Peut-on me soigner ? "

Je donnerai bien dix shillings pour voir la tête du thérapeute :mrgreen:

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Pourtant, pourtant, au niveau du signifiant dirait Lacan…..

Le libéralisme se rapproche fort (on fait simple et court) du paradigme chaotique. Celui-ci nous montre que de nombreux systèmes non fermés se développent vers la complexité (ou meurent). Ceci est une réalité.

Hélas, par une infantile illusion de vouloir que tout soit sous contrôle (nostalgie du ventre maternelle ou nul effort n'était demandé : paradis perdus, grands soirs, état providentiel), se développe le fantasme (ou l'éléphantasme…. Oui ! C'est mauvais) du père tout puissant d'une part et celui de l'enfant roi de l'autre. Le libéralisme est donc une sortie de l'infantilisme des nation (houaw ! je suis spidé)

Alors pourquoi ce genre de théorie pseudo-freudienne ?

selon moi, de nombreux freudien parte du principe que nous sommes tous condamnés au malheur (maman avait raison).

Conclusion :

Vive donc la psychologie positive et l'école de Palo Alto qui ont sorti la psychologie du confessionnal bigleux des missionnaires du malheur du monde.

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Si on considère que 100% des applications du communisme ont échoué et abouti aux pires atrocités ; si on considère, selon Einstein, que la folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent, alors, être communiste est une forme sérieuse de folie.

En gros, ce « psy » devrait arrêter de projeter ses propres problèmes mentaux sur les autres et s'analyser lui-même.

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C'est du vent…

Traduisons un psychanalyste (pour la première question uniquement, hein, je n'ai pas que ça à faire) :

"Je poursuis l’œuvre de Freud mais en mieux."

"Il n'y a pas d'individu sans société."

"Les gens commencent à se rendre compte que la psychanalyse ça marche moyennement pour soigner les personnes, alors on se rabat sur les sociétés parce que c'est tellement plus facile d'en dire n'importe quoi."

"Par le pouvoir de mon baratin, nazisme, stalinisme et libéralisme sont tous équivalents et sont des maladies sociales."

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Avec comme une odeur de … heu … vous la sentez ? ^^

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