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Cas pratiques d'écologie


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alors deux cas de mise en pratique de l'écologie dans notre beau pays.

A Rodez, les bobos se font financer leurs vélos électriques par la municipalité. Ceux qui payent leurs impôts locaux mais n'ont pas l'intention de faire du vélo apprécieront. Le maire est socialiste. Ca va finir en rapport de la cour des comptes cette histoire. On souffre maintenant, mais c'est utile dans le fond que les élus locaux se soient emparés de l'écologie pour justifier toutes leurs magouilles et leurs folies mégalomanes, parce que l'écologie finira par être rejetée avec d'autant plus de rapidité et de violence lorsque les gens en auront vraiment marre. Avec la baisse du niveau de vie, vu le coût de l'écologie…

http://midi-pyrenees.france3.fr/info/rodez--prime-au-velo-electrique-68535385.html

http://www.avem.fr/actualite-la-ville-de-rodez-subventionne-l-achat-d-un-velo-electrique-2253.html

Un vélo électrique

Rodez aide ses administrés à remonter la pente, en vélo électrique Parce que Rodez est juchée sur un piton rocheux et que tous ses habitants ne sont pas des champions de cyclisme, la vieille cité aveyronnaise va aider ses administrés à acheter des vélos électriques. A partir de cette semaine, les Ruthénois peuvent bénéficier d'une subvention de 200 euros pour l'achat d'une bicyclette à assistance électrique.

Entre les bas quartiers de Rodez et les marches de l'imposante cathédrale Notre-Dame autour de laquelle s'organise la ville médiévale, il y a plus de 100 mètres de dénivelé. "C'est très pentu. Quand vous êtes au bord de l'Aveyron et que vous voulez monter une côte qu'on appelle la côte de Rodez, c'est difficile", explique le maire Christian Teyssèdre (PS). Il veut promouvoir la bicyclette au nom de l'environnement. Mais avec un tel relief, inutile de créer un système de vélos en libre-service comme à Paris ou Toulouse. Surtout, note le maire, quand la population se fait vieillissante.

Aussi un Ruthénois a-t-il droit désormais à 200 euros de ristourne sur un véloelectrique, à condition qu'il justifie qu'il habite et paie ses impôts à Rodez. "Puisque c'est l'argent des contribuables locaux, il est tout à fait normal que ce soient eux qui en profitent", dit le maire. Autre condition: qu'il ait les moyens. Un vélo électrique, c'est autour de 1.500 euros. L'une des raisons pour lesquelles ce moyen de transport peine à se développer, avouent les professionnels.

Un vélo encore cher

Cela ne "se vend pas trop", dit Bernard Pradel, un des cinq marchands qui participent à l'opération avec l'espoir de faire mieux. M. Pradel a vendu une vingtaine de vélos électriques l'an dernier, mais "cette année devrait être plus favorable avec la hausse du prix de l'essence".

Pour l'instant, la municipalité n'a assorti son aide d'aucun critère social (et heureusement, vu que l'adepte du vélo électrique et l'électorat PS c'est pas des pauvres NdYul). Elle a alloué 10.000 euros de son budget à cette affaire, de quoi subventionner une cinquantaine de vélos. Elle attend de voir si la demande existe. "S'il faut faire plus, on fera plus dans les années qui viennent", dit le maire.

Mais il compte bientôt équiper les policiers et les agents municipaux de vélos électriques.

maintenant des nouvelles sur la manière dont l'écologie flingue la viticulture et recrute pour Marine le Pen.

Tout à l'heure mon père s'est un peu mis en colère devant des amis parce qu'il va devoir, à partir de la semaine prochaine, la loi oblige, abandonner le gazoil rose qu'il utilise pour les tracteurs au profit d'un carburant écologique avec des céréales dedans. Déjà, il se fait du mauvais sang avec la flambée du prix des céréales. Et l'opération va lui coûter cher, d'une part parce qu'il va lui falloir changer les cuves au profit de cuves spéciales à double paroi, très chères, et acheter son carburant au coup par coup, donc probablement plus cher, parce que ce carburant écolo ne se conserve pas plus de six mois. Par ailleurs, mon père a pu constater que les taxes s'étaient multipliées depuis trois ans. C'est simple tout est taxé. Il ne peut plus traiter comme il le faudrait, parce qu'à force de taxes c'est devenu trop cher, et avec les hivers rudes et les étés pourris (coulure au mois de juin par exemple), -conséquences sans doute du réchauffement climatique- , il perd énormément de récolte. Les taxes se sont multipliées mais aussi la paperasserie, il doit tout noter dans des registres. De la folie pure. Le rendement normal de 38ha c'est 1800 hectos et on arrive péniblement à 1200. Donc, lui ne traite plus vraiment.

Mais son voisin passé au bio, un autre gros viticulteur, traite au taquet, et au cuivre. Le cuivre c'est le seul traitement autorisé par le label AB, et c'est aussi le plus toxique, tiens donc. Sur une terre cuivrée plus rien ne pousse pendant des décennies, ça gêne même la croissance de la vigne, autant dire que ses parcelles sont un désert. Et il a intérêt à traiter dit mon père: le bio c'est 70% de la récolte en moins. A côté de ça les cavistes font pression pour qu'on fasse du bio, leurs clients étant essentiellement des bobos. Mais attention, du bio au prix du pas bio, parce qu'avec la crise (en France, n'en parlons pas, il n'y a plus de marché du vin, mes parents exportent à 80%, dont la majeure partie vers Londres et l'Amérique du Nord) il n'est pas question de monter les prix. Je n'imagine pas les prix qu'atteindrait le vin français si on les corrélait avec le rendement du bio.

Bref, l'écologie étrangle la viticulture et finira par avoir sa peau en France, comme elle aura la peau du reste de notre agriculture. La solution OGM, qui permettrait notamment de se passer de traitements surtaxés n'est même pas envisagée, c'est devenu tabou, et toute recherche a été stoppée. Ma mère est devenue une fan de Marine Le Pen, et mon père votera pour cette dernière parce qu'il ne veut plus voir d'écologistes nulle part… C'est la joie. J'ai l'impression que ce sentiment commence à se répandre dans l'agriculture.

Evidemment, je parle de l'écologie politique, celle qui fricote avec les élus et la fonction publique. Mais même, je crois que l'écologie est juste puante dans son ensemble.

En ce moment j'ai une polémique avec une mannequin à fond dans l'écologie/protection des animaux, sa vision du monde est à se pendre, c'est noir noir noir. Et sur un registre hystérique genre "je suis pacifiste mais je te hurle à la gueule et je signe deux pétitions par semaine (sans exagérer !) et je fais des marches de protestation et je pourris ton facebook avec des photos d'animaux torturés".

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Je me demande s'il y a un secteur plus réglementé que celui du vin dans ce pays.

Sinon 30 hectolitres à l'hectare seulement ? C'est quelle appellation ?

Ton père a intérêt à communiquer la dessus. (c'est bien vu, les petits rendements). A ces niveaux de rendement les raisins doivent être assez concentrés, non ?

Punaise j'envisage de rentrer dans le secteur sur une petite surface pour la retraite de mon père, c'est déjà un casse pied total pour découvrir toute la règlementation sur le droit d'entrée :facepalm:

Dépots des dossiers année N-2 sérieusement. Le prix du ticket d'entrée a baissé sinon, c'est 1000€ l'hectare le droit de plantation.

Et comme Yul le signale, c'est absolument fascinant que la bouillie bordelaise (le sulfate de cuivre) soit autorisée en bio.

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Pourtant tu me parles malgré ma pratique du mannequinat. 2P2M.

J'critique pas le fait de pratiquer des mannequins, mais d'avoir de la conversation avec elles.

De l'autre côté, t'as pas ramené ta fraise la dernière fois. :mrgreen:

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Et comme Yul le signale, c'est absolument fascinant que la bouillie bordelaise (le sulfate de cuivre) soit autorisée en bio.

Mon grand-père traitait notre grand potager uniquement à la bouillie bordelaise (en cas d'urgence seulement), on a toujours été persuade que c'était respectueux de l'environnement. On nous aurait menti ? Si oui, mon monde s'écroule.

Il avait un peu de vigne aussi, pour la consommation personnelle. Si c'est juste pour jouer au vigneron, il est très possible de trouver de la vigne laissée par ds vieux paysans, ravis de la voir perdurer. Là aussi, mon grand père avait confie le soin de ses vignes à quelqu'un en meilleure forme.

Sinon, Yul mentionner ses controverses avec des mannequins, c'est à la limite de la provocation :)

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Tout à l'heure mon père s'est un peu mis en colère devant des amis parce qu'il va devoir, à partir de la semaine prochaine, la loi oblige, abandonner le gazoil rose qu'il utilise pour les tracteurs au profit d'un carburant écologique avec des céréales dedans. Déjà, il se fait du mauvais sang avec la flambée du prix des céréales. Et l'opération va lui coûter cher, d'une part parce qu'il va lui falloir changer les cuves au profit de cuves spéciales à double paroi, très chères, et acheter son carburant au coup par coup, donc probablement plus cher, parce que ce carburant écolo ne se conserve pas plus de six mois. Par ailleurs, mon père a pu constater que les taxes s'étaient multipliées depuis trois ans. C'est simple tout est taxé. Il ne peut plus traiter comme il le faudrait, parce qu'à force de taxes c'est devenu trop cher, et avec les hivers rudes et les étés pourris (coulure au mois de juin par exemple), -conséquences sans doute du réchauffement climatique- , il perd énormément de récolte. Les taxes se sont multipliées mais aussi la paperasserie, il doit tout noter dans des registres. De la folie pure. Le rendement normal de 38ha c'est 1800 hectos et on arrive péniblement à 1200. Donc, lui ne traite plus vraiment.

Mais son voisin passé au bio, un autre gros viticulteur, traite au taquet, et au cuivre. Le cuivre c'est le seul traitement autorisé par le label AB, et c'est aussi le plus toxique, tiens donc. Sur une terre cuivrée plus rien ne pousse pendant des décennies, ça gêne même la croissance de la vigne, autant dire que ses parcelles sont un désert. Et il a intérêt à traiter dit mon père: le bio c'est 70% de la récolte en moins. A côté de ça les cavistes font pression pour qu'on fasse du bio, leurs clients étant essentiellement des bobos. Mais attention, du bio au prix du pas bio, parce qu'avec la crise (en France, n'en parlons pas, il n'y a plus de marché du vin, mes parents exportent à 80%, dont la majeure partie vers Londres et l'Amérique du Nord) il n'est pas question de monter les prix. Je n'imagine pas les prix qu'atteindrait le vin français si on les corrélait avec le rendement du bio.

Il faut faire tourner ce témoignage et en rapporter d'autres, c'est comme ça qu'on luttera contre les idéologues de l'environnement.

Bref, l'écologie étrangle la viticulture et finira par avoir sa peau en France, comme elle aura la peau du reste de notre agriculture. La solution OGM, qui permettrait notamment de se passer de traitements surtaxés n'est même pas envisagée, c'est devenu tabou, et toute recherche a été stoppée. Ma mère est devenue une fan de Marine Le Pen, et mon père votera pour cette dernière parce qu'il ne veut plus voir d'écologistes nulle part… C'est la joie. J'ai l'impression que ce sentiment commence à se répandre dans l'agriculture.

Je n'ai pas vu que Marine le Pen voulait s'en prendre aux mesures écologiques, sur ce sujet elle est très silencieuse.

En ce moment j'ai une polémique avec une mannequin à fond dans l'écologie/protection des animaux,

Et celle-là t'étais obligé de la placer pour qu'on voit que tu fréquentes et emballes des mannequins sur des fourures en peau de bête :mrgreen:

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