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Droit et valeurs morales


LaFéeC

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Le droit à la vie n'apporte rien théoriquement, c'est juste une redite sous une autre forme de l'interdiction de meurtre qui comme on le sait existe déjà.

Sinon, comme je ne suis pas si naïf, il suffit de regarder la définition donnée par Wikipédia, on ne peut que constater que c'est une création ad hoc visant à bannir l'avortement, l'euthanasie, la peine de mort, le suicide, etc…. Volonté de bannir tout à fait honorable par ailleurs, mais qui n'a pas sa place dans un édifice de DN.

C'est ce qui arrive dès qu'on considère le droit comme un système de valeur hierarchiques que l'on tente de respecter. Le droit existe pour résoudre les conflits, il ne peut pas reposer lui même sur des valeurs conflictuelles.

Je trouve ça assez juste en fin de compte : invoquer le droit à la vie peut imposer à quelqu'un de tendre un bout de pain à un malheureux (sous peine de poursuite), ce qui est bien loin d'un acte charitable volontaire (chose que tout un chacun ferait j'en suis sûr par ailleurs).

Finalement, ce droit à la vie a la même caractéristique que la plupart des lois étatiques (positives) à savoir qu'en réalité elle abaisse le sens moral des gens.

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Voir Antigone (on va se croire sur les péheffes).

Rhhhhhââââ Lovely !

KRÉÔN. Et toi qui courbes la tête contre terre, je te parle : Avoues-tu ou nies-tu avoir fait cela ?

ANTIGONÈ. Je l'avoue, je ne nie pas l'avoir fait.

KRÉÔN. Pour toi, va où tu voudras ; tu es absous de ce crime. Mais toi, réponds-moi en peu de mots et brièvement : Connaissais-tu l'édit qui défendait ceci ?

ANTIGONÈ. Je le connaissais. Comment l'aurais-je ignoré ? Il est connu de tous.

KRÉÔN. Et ainsi, tu as osé violer ces lois ?

ANTIGONÈ. C'est que Zeus ne les a point faites, ni la justice qui siège auprès des dieux souterrains. Et je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux, puisque tu n'es qu'un mortel. Ce n'est point d'aujourd'hui, ni d'hier, qu'elles sont immuables ; mais elles sont éternellement puissantes, et nul ne sait depuis combien de temps elles sont nées. Je n'ai pas dû, par crainte des ordres d'un seul homme, mériter d'être châtiée par les dieux. Je savais que je dois mourir un jour, comment ne pas le savoir ? même sans ta volonté, et si je meurs avant le temps, ce me sera un bien, je pense. Quiconque vit comme moi au milieu d'innombrables misères, celui-là n'a-t-il pas profit à mourir ? Certes, la destinée qui m'attend ne m'afflige en rien. Si j'avais laissé non enseveli le cadavre de l'enfant de ma mère, cela m'eût affligée ; mais ce que j'ai fait ne m'afflige pas. Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé.

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Le droit à la vie n'apporte rien théoriquement, c'est juste une redite sous une autre forme de l'interdiction de meurtre qui comme on le sait existe déjà.

Sinon, comme je ne suis pas si naïf, il suffit de regarder la définition donnée par Wikipédia, on ne peut que constater que c'est une création ad hoc visant à bannir l'avortement, l'euthanasie, la peine de mort, le suicide, etc…. Volonté de bannir tout à fait honorable par ailleurs, mais qui n'a pas sa place dans un édifice de DN.

Je trouve ça assez juste en fin de compte : invoquer le droit à la vie peut imposer à quelqu'un de tendre un bout de pain à un malheureux (sous peine de poursuite), ce qui est bien loin d'un acte charitable volontaire (chose que tout un chacun ferait j'en suis sûr par ailleurs).

Finalement, ce droit à la vie a la même caractéristique que la plupart des lois étatiques (positives) à savoir qu'en réalité elle abaisse le sens moral des gens.

Ca ne fera toujours que la 4567ème fois que tu écris la même chose et la 4567ème fois que ça n'a aucun intérêt. Sauf évidemment d'illustrer ton manque de compréhension de ce sur quoi tu pontifies.

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Je trouve ça assez juste en fin de compte : invoquer le droit à la vie peut imposer à quelqu'un de tendre un bout de pain à un malheureux (sous peine de poursuite), ce qui est bien loin d'un acte charitable volontaire (chose que tout un chacun ferait j'en suis sûr par ailleurs).

Loin de moi l'idée de vouloir instaurer une telle chose, mais je constate que tu es soit un indécrottable optimiste, soit que tu ne vis pas sur la même planète que bon nombre d'entre nous.

(sur la charité)

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Le droit à la vie n'apporte rien théoriquement, c'est juste une redite sous une autre forme de l'interdiction de meurtre qui comme on le sait existe déjà.

Sinon, comme je ne suis pas si naïf, il suffit de regarder la définition donnée par Wikipédia, on ne peut que constater que c'est une création ad hoc visant à bannir l'avortement, l'euthanasie, la peine de mort, le suicide, etc…. Volonté de bannir tout à fait honorable par ailleurs, mais qui n'a pas sa place dans un édifice de DN.

:icon_up:

http://en.wikipedia.org/wiki/Natural_rights

Many philosophers and statesmen have designed lists of what they believe to be natural rights; almost all include the right to life and liberty

Et je ne suis pas sûr que des types comme Samuel Adams, Benjamin Franklin ou John Locke se soient servi de cette notion pour bannir l'avortement ou l'euthanasie.

Je trouve ça assez juste en fin de compte : invoquer le droit à la vie peut imposer à quelqu'un de tendre un bout de pain à un malheureux (sous peine de poursuite), ce qui est bien loin d'un acte charitable volontaire (chose que tout un chacun ferait j'en suis sûr par ailleurs).

Si ce malheureux est sur le point de mourir devant toi, oui éventuellement, mais s'il s'agit juste d'un clochard qui réclame l'aumône mais qui ne s'est pas évanoui de faim devant toi, non.

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Le droit à la vie n'apporte rien théoriquement, c'est juste une redite sous une autre forme de l'interdiction de meurtre qui comme on le sait existe déjà.

Honnêtement, c'est un peu comme prétendre le principe de la propriété est une redite de l'interdiction du vol, je ne suis pas convaincu.

Sinon, comme je ne suis pas si naïf, il suffit de regarder la définition donnée par Wikipédia, on ne peut que constater que c'est une création ad hoc visant à bannir l'avortement, l'euthanasie, la peine de mort, le suicide, etc…. Volonté de bannir tout à fait honorable par ailleurs, mais qui n'a pas sa place dans un édifice de DN.

De même, il y en a bien qui prétendent qu'on peut être proriétaire d'êtres humains (si ces gens ont signé un contrat avec leur patron allant dans ce sens). Ce n'est pas parce que le concept permettrait d'arriver à pareille extension que, pour autant, la propriété doit être exclue du DN.

Un concept n'est pas rendu caduc à cause de l'existence d'un risque d'extension abusive.

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Je pense que ceux qui invoquent le droit à la vie sont insensibles aux réductions évidentes au socialisme car ils ne raisonnent pas en terme d'analogie. Je m'explique.

Le Droit Naturel tel qu'il est concu classiquement par les libertariens découle de la propriété de soi, on en déduit alors des types d'actions et ces types d'actions sont légitimes où illégitimes. Les actes illégitimes sont connus car ils sont ramenés à des violations de droits de propriété.

Les libertariens font de la topologie, un donut et une tasse de café sont des objets identiques, la non-assistance à personne en danger et le droit au logement aussi.

http://en.wikipedia.org/wiki/Topology

Mug_and_Torus_morph.gif

Ceux qui invoquent le droit à la vie ici ont une vision très différente du droit. Il ne s'agit pas de se ramener à une classe légitime / illégitime mais plutot de voir comment l'acte préserve certaines valeurs, la vie, la propriété, le cas échéant de manière conflictuelle. Ainsi, le droit au logement affecte trop peu la vie et top la propriété pour être accepté mais la NAPD affecte trop la vie et trop peu la propriété pour être acceptée.

Le cas échéant, ces valeurs peuvent prendre des aspects collectifs comme : la stabilité de la société, ce qui va justifier par exemple d'interdire des actes comme le mariage gay, le cannibalisme etc.

Tout le discours qui tente de convaincre les défenseurs du droit à la vie de la légitimité du suicide, de la NADP, de l'avortement que l'on s'efforce de deployer dans les débats est donc absolument vain car il suppose une conception similaire du Droit au départ, alors que les bases sont radicalement différentes. Je viens de comprendre ça après m'être égosillé à établir des analogies pendant des lustres. Je me concentrerais maintenant sur la base, c'est à dire l'établissement du Droit indépendamment d'un système de valeur.

J'appelle Chitah et Jabial qui ont tenté ces arguments analogiques à en faire autant.

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Invité jabial
Non. Car on analyse les actes dans leur ensemble et non pas successivement un par un : le fait de briser la vitre avait une finalité conforme au Droit naturel.

Les fins n'excusent pas les moyens. Tu as bien violé le DN. Quant à l'armurier qui n'y est pour rien, il est en droit de te réclamer de quoi réparer sa vitrine.

Ceci dit, tu as très bien agi, le juge en tiendra compte (héhéhé) et en plus, tu pourras probablement te retourner contre le criminel pour recouvrer les frais qui t'ont été imputés pour son arrestation. Quitte à le condamner aux travaux forcés :icon_up:

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Je pense que ceux qui invoquent le droit à la vie sont insensibles aux réductions évidentes au socialisme car ils ne raisonnent pas en terme d'analogie. Je m'explique.

Le Droit Naturel tel qu'il est concu classiquement par les libertariens découle de la propriété de soi, on en déduit alors des types d'actions et ces types d'actions sont légitimes où illégitimes. Les actes illégitimes sont connus car ils sont ramenés à des violations de droits de propriété.

Les libertariens font de la topologie, un donut et une tasse de café sont des objets identiques, la non-assistance à personne en danger et le droit au logement aussi.

http://en.wikipedia.org/wiki/Topology

Mug_and_Torus_morph.gif

Ceux qui invoquent le droit à la vie ici ont une vision très différente du droit. Il ne s'agit pas de se ramener à une classe légitime / illégitime mais plutot de voir comment l'acte préserve certaines valeurs, la vie, la propriété, le cas échéant de manière conflictuelle. Ainsi, le droit au logement affecte trop peu la vie et top la propriété pour être accepté mais la NAPD affecte trop la vie et trop peu la propriété pour être acceptée.

Le cas échéant, ces valeurs peuvent prendre des aspects collectifs comme : la stabilité de la société, ce qui va justifier par exemple d'interdire des actes comme le mariage gay, le cannibalisme etc.

Tout le discours qui tente de convaincre les défenseurs du droit à la vie de la légitimité du suicide, de la NADP, de l'avortement que l'on s'efforce de deployer dans les débats est donc absolument vain car il suppose une conception similaire du Droit au départ, alors que les bases sont radicalement différentes. Je viens de comprendre ça après m'être égosillé à établir des analogies pendant des lustres. Je me concentrerais maintenant sur la base, c'est à dire l'établissement du Droit indépendamment d'un système de valeur.

J'appelle Chitah et Jabial qui ont tenté ces arguments analogiques à en faire autant.

Tout d'abord, bravo !

Ensuite, dommage que je n'aie pas trouvé la formulation qui te parlerait moi-même. :icon_up:

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oui, bravo a tous les deux.

sauf que ca revenait exactement a dire ce d'autres ont dit en 1 ligne il y a 150 posts…

alors que les bases sont radicalement différentes

et quelles sont les differentes configurations de bases que nous avons pu rencontrer? ( je vous attends au tournant )

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oui, bravo a tous les deux.

sauf que ca revenait exactement a dire ce d'autres ont dit en 1 ligne il y a 150 posts…

Bien sûr, mais le problème avec nos amis c'est qu'il ne suffit pas de pointer le problème, il faut l'expliquer dans leur langue, et ça ce n'est pas évident.

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Loin de moi l'idée de vouloir instaurer une telle chose, mais je constate que tu es soit un indécrottable optimiste, soit que tu ne vis pas sur la même planète que bon nombre d'entre nous.

Peut-être les deux va savoir….

Honnêtement, c'est un peu comme prétendre le principe de la propriété est une redite de l'interdiction du vol, je ne suis pas convaincu.

Ma foi je ne vois pas trop le parallèle à vrai dire : la propriété de Taisei n'est pas assurée par le fait que Chitah n'a pas le droit de voler, mais elle est assurée parce que Taisei a acquis, construit, échangé la propriété dont on parle de manière licite.

De même, il y en a bien qui prétendent qu'on peut être proriétaire d'êtres humains (si ces gens ont signé un contrat avec leur patron allant dans ce sens). Ce n'est pas parce que le concept permettrait d'arriver à pareille extension que, pour autant, la propriété doit être exclue du DN.

Un concept n'est pas rendu caduc à cause de l'existence d'un risque d'extension abusive.

Alors concernant la propriété d'êtres humains, adresse-toi à ceux qui ont cette vision farfelue, je ne comprends même pas comment on peut parler de telle bêtise.

Si ce malheureux est sur le point de mourir devant toi, oui éventuellement, mais s'il s'agit juste d'un clochard qui réclame l'aumône mais qui ne s'est pas évanoui de faim devant toi, non.

C'est bien ce que je dis, donc.

Je pense que ceux qui invoquent le droit à la vie sont insensibles aux réductions évidentes au socialisme car ils ne raisonnent pas en terme d'analogie. Je m'explique.

Le Droit Naturel tel qu'il est concu classiquement par les libertariens découle de la propriété de soi, on en déduit alors des types d'actions et ces types d'actions sont légitimes où illégitimes. Les actes illégitimes sont connus car ils sont ramenés à des violations de droits de propriété.

Les libertariens font de la topologie, un donut et une tasse de café sont des objets identiques, la non-assistance à personne en danger et le droit au logement aussi.

http://en.wikipedia.org/wiki/Topology

Mug_and_Torus_morph.gif

Ceux qui invoquent le droit à la vie ici ont une vision très différente du droit. Il ne s'agit pas de se ramener à une classe légitime / illégitime mais plutot de voir comment l'acte préserve certaines valeurs, la vie, la propriété, le cas échéant de manière conflictuelle. Ainsi, le droit au logement affecte trop peu la vie et top la propriété pour être accepté mais la NAPD affecte trop la vie et trop peu la propriété pour être acceptée.

Le cas échéant, ces valeurs peuvent prendre des aspects collectifs comme : la stabilité de la société, ce qui va justifier par exemple d'interdire des actes comme le mariage gay, le cannibalisme etc.

Tout le discours qui tente de convaincre les défenseurs du droit à la vie de la légitimité du suicide, de la NADP, de l'avortement que l'on s'efforce de deployer dans les débats est donc absolument vain car il suppose une conception similaire du Droit au départ, alors que les bases sont radicalement différentes. Je viens de comprendre ça après m'être égosillé à établir des analogies pendant des lustres. Je me concentrerais maintenant sur la base, c'est à dire l'établissement du Droit indépendamment d'un système de valeur.

J'appelle Chitah et Jabial qui ont tenté ces arguments analogiques à en faire autant.

:icon_up:

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Ma foi je ne vois pas trop le parallèle à vrai dire : la propriété de Taisei n'est pas assurée par le fait que Chitah n'a pas le droit de voler, mais elle est assurée parce que Taisei a acquis, construit, échangé la propriété dont on parle de manière licite.

Pareillement, ma vie n'est pas assurée par le fait que tu n'as pas le droit de me tuer mais bien par le fait que j'existe (et que tout existence, bien sûr, est licite)

Alors concernant la propriété d'êtres humains, adresse-toi à ceux qui ont cette vision farfelue, je ne comprends même pas comment on peut parler de telle bêtise.

Je n'ai pas à m'adresser à eux, ce n'est pas la portée de mon argument et tu devrais l'avoir compris.

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Pareillement, ma vie n'est pas assurée par le fait que tu n'as pas le droit de me tuer mais bien par le fait que j'existe (et que tout existence, bien sûr, est licite)

Ta vie est assurée par le fait que personne n'a le droit de te l'ôter, et que tu te lèves chaque matin pour bosser afin de subvenir à tes besoins, essentiellement. Qu'en penses-tu?

Je n'ai pas à m'adresser à eux, ce n'est pas la portée de mon argument et tu devrais l'avoir compris.

Ne t'inquiète pas, j'ai bien compris : je rejette le droit à la vie non pas parce qu'il peut provoquer des dérives (ça c'est l'argument numéro 2), mais parce qu'il est redondant avec plusieurs autres (argument numéro 1)

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Ta vie est assurée par le fait que personne n'a le droit de te l'ôter, et que tu te lèves chaque matin pour bosser afin de subvenir à tes besoins, essentiellement. Qu'en penses-tu?

Pourquoi personne n'a le droit de me l'ôter?

Ne t'inquiète pas, j'ai bien compris : je rejette le droit à la vie non pas parce qu'il peut provoquer des dérives (ça c'est l'argument numéro 2), mais parce qu'il est redondant avec plusieurs autres (argument numéro 1)

Eh bien, comme je te l'ai dit, je considère les deux arguments comme faux.

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Pourquoi ne peut-on tuer?

Parce que nul n'a le droit d'agresser autrui, le meurtre étant l'agression suprême. Que dire d'autre?

Prenons le raisonnement par l'autre bout : on supprime le droit à la vie? Ai-je donc le droit de te tuer? La réponse est oui ou non.

Maintenant dis-moi ce que tu penses de la question ci-dessus : si je supprime le droit à la vie, ai-je le droit de te tuer?

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Mais qu'est-ce qui fonde cette interdiction?

Par exemple l'impératif catégorique, entre autres?

Maintenant dis-moi ce que tu penses de la question ci-dessous : si je supprime le droit à la vie, ai-je le droit de te tuer?

Prenons le raisonnement par l'autre bout : on supprime le droit à la vie? Ai-je donc le droit de te tuer? La réponse est oui ou non.

Bon, sinon n'épiloguons pas non plus, le sujet du fil c'est tout de même "Droit et valeurs morales", il reste encore beaucoup à dire sur le sujet.

Au passage, voici ce que propose le lien que tu as posté si on le suit :

Right to life is a phrase that describes the belief that a human being has an essential right to live, particularly that a human being has the right not to be killed by another human being. The concept of a right to life is central to debates on the issues of capital punishment, euthanasia, self defense and war. Many people who support this concept define embryos and fetuses as human beings which have a right to life, and oppose embryonic stem cell research and abortion.

Ce qui est ni plus ni moins que ce que j'écris moi-même.

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Par exemple l'impératif catégorique, entre autres?

Mais avant 1785, on ne pouvait pas non plus tuer.

Maintenant dis-moi ce que tu penses de la question ci-dessous : si je supprime le droit à la vie, ai-je le droit de te tuer?

Je ne sais pas s'il faut vraiment que je réponde à cette question puisque pour toi le droit à la vie n'existe pas, donc tu ne saurais le supprimer.

Non, ce qui se passe ici, c'est que si le droit à la vie ne fait pas partie du droit naturel, alors la vie n'est garantie que par la moralité des mes voisins ou par le fait qu'ils n'ont pas intérêt à me tuer pour une variété de raison. C'est purement contingent et la valeur de ma vie peut donc changer selon les circonstances.

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Mais avant 1785, on ne pouvait pas non plus tuer.

I said "par exemple".

Je ne sais pas s'il faut vraiment que je réponde à cette question puisque pour toi le droit à la vie n'existe pas, donc tu ne saurais le supprimer.

Ben j'aimerai bien quand même, tu sais : si on élimine de notre cerveau ce "droit à la vie", ai-je le droit de te tuer, la réponse est oui ou non?

Non, ce qui se passe ici, c'est que si le droit à la vie ne fait pas partie du droit naturel, alors la vie n'est garantie que par la moralité des mes voisins ou par le fait qu'ils n'ont pas intérêt à me tuer pour une variété de raison. C'est purement contingent et la valeur de ma vie peut donc changer selon les circonstances.

Non, pas du tout, la vie et d'une façon générale ton intégrité physique est assurée par le fait que PERSONNE n'a le droit de t'agresser si toi-même ne t'est pas lancé dans une activité délictueuse. Il n'y a AUCUNEMENT dans mon propos cette histoire de relativisme que tu sors d'on ne sait où, j'aimerai que tu me dises quelle ligne de mes posts t'a fait conclure cela.

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Non, pas du tout, la vie et d'une façon générale ton intégrité physique est assurée par le fait que PERSONNE n'a le droit de t'agresser si toi-même ne t'est pas lancé dans une activité délictueuse. Il n'y a AUCUNEMENT dans mon propos cette histoire de relativisme que tu sors d'on ne sait où, j'aimerai que tu me dises quelle ligne de mes posts t'a fait conclure cela.

Mais pourquoi personne n'a le droit de t'agresser? C'est très bien de dire "tu ne peux pas, tu ne peux pas" mais tu sais aussi bien que moi savoir dire pourquoi, c'est encore mieux.

J'aimerais par ailleurs que tu baisses d'un ton et arrêtes de crier. Je ne t'ai pas mis en accusation. Si la vie n'est pas garantie par le droit naturel, elle doit l'être par autre chose -impératif catégorique, la bible, la loi,…- qu'on peut bazarder par la fenêtre quand ça nous arrange, c'est bien ça la conséquence.

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Je vois ce que tu veux dire, mais non, je ne divise pas les étapes.

Si, parce que tu qualifies de crime un acte qui est parfaitement conforme au Droit naturel en l'isolant de sa cause et de sa finalité (sauver la vie d'un être humain). Or le Droit naturel ne se résume pas un corpus de règles ou de droits invariables et intouchables qu'appliquerait automatiquement, à la lettre, un programme informatique sans tenir compte du contexte. Le Droit naturel, c'est la recherche de la mesure juste qui permettra le meilleur ajustement possible entre les êtres humains, mesure qui se dégage objectivement de la nature même des relations entre les individus au regard de la Loi naturelle. Ainsi, briser une vitre pour sauver la vie de quelqu'un est bien la mesure juste qui se dégage de la situation concrète que tu as choisie comme exemple, donc un acte parfaitement conforme au Droit naturel. Car la finalité du droit de propriété est de permettre des relations pacifiques entre les êtres humains et de garantir la vie en société afin qu'ils puissent parfaire au mieux leur nature en accord avec la Loi naturelle. Le droit de propriété n'existe pas ex nihilo, descendu du ciel, offert par on ne sait quelle autorité bienveillante, mais bien parce qu'il est une institution, au service des hommes, qui découle de la Loi naturelle. Dès lors, considérer, dans ton exemple, le bris de vitre comme un crime serait tout aussi absurde et contraire à la Loi naturelle que de considérer qu'enfoncer la porte de son voisin pour le sauver d'un incendie alors qu'il gît inconscient sur le sol serait criminel et que ce voisin serait "victime" d'une atteinte à son droit de propriété.

…si on change un peu la donne on peut arriver à : bombarder une ville pour tuer un terroriste.

Non. Car bombarder une ville pour tuer un terroriste ne sera jamais la mesure juste, au regard de la Loi naturelle, qui permettra de régler le problème causé par un terroriste.

Nos actes sont intrinsèquement justes ou injustes sans considération de nos intentions ou de leurs conséquences.

La définition de la déontologie ne recouvre pas ce que tu expliques là. Mais passons. Car ton affirmation est fausse : comme il est dit plus haut, nos actes ne sont jamais justes ou injustes per se. Mais ils sont considérés justes par le Droit naturel dès lors qu'ils sont le meilleur ajustement, à la lumière de la Loi naturelle, entre les individus qui sont en cause.

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L'inconvénient c'est que les militants du droit au logement pensent aussi cela…

Mais ils ont tort. Car au regard du Droit naturel, la mesure juste pour régler le problème des sans-abris ne passe pas par le viol de la propriété d'autrui, car d'autres modes d'action, respectueux de ce droit, sont parfaitement et facilement envisageables.

Le droit existe pour résoudre les conflits…

Exactement.

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Le cas échéant, ces valeurs peuvent prendre des aspects collectifs comme : la stabilité de la société, ce qui va justifier par exemple d'interdire des actes comme le mariage gay, le cannibalisme etc.

Bravo, quel exploit ! C'est vrai que c'est très dur à comprendre… et puis on vous a laisser pleins de pièges sémantiques aussi :icon_up:

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