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Prix du pétrole : du puit à la pompe


José

Messages recommandés

Quel que soit le niveau d'investissement, pour liquéfier le méthane il faut abaisser sa température à moins 160 degré.

Si on arrive au peak oil il va bien falloir remplacer une partie du pétrole par une autre énergie, énergie qui sera selon moi le gaz pour la simple et bonne raison que convertir une centrale à fuel en centrale à gaz est peu onéreux de même que convertir une unité de chauffage au fuel au gaz, que le GNL pourra remplacer une partie du pétrole pour les transports en commençant probablement par le transport maritime de marchandise puis probablement routier, tant pour moi la voiture électrique tiens pour moi de l'arlésienne.

Je vous rappelle que les majors pétrolières investissent dans le GNL, et construisent des usines de liquéfactions sur tous les continents et aussi en mer (pour Shell) et prennent des parts dans les terminaux de regazéification.

Et donc je maintiens que la gaz sera l'énergie de substitution au pétrole non pas qu'il le remplacera entièrement mais qu'il sera capable de nous fournir le gap entre la demande d'énergie fossile croissante et la baisse de production du pétrole si le peak-oil doit se produire.

Le nombre de calorie à retirer ne baissera pas quelque soit le niveau d'investissement.

Par contre on peut abaisser le coût de l'opération qui est passé sous la barre des 200$ la tonne (soit environ 160$ pour une tonne équivalent pétrole) et comme en plus les coûts d'extraction diminuent grâce à l’exploitation des shales gaz la chaîne production deviendra de plus en plus rentable.

On ne peut pas comprendre le marché de l'énergie sans revenir à des notions physique de base.

C'est à moi que vous voulez apprendre la thermodynamique?

C'est à moi que vous voulez apprendre les quantités d'énergie par unité de volume et de masse des différentes sources?

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  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...
Le débat sur les gaz de schiste ne concerne pas que la France. Ailleurs en Europe, la question se pose aussi.

Mobilisation en Allemagne

Les habitants de Lünne, en Basse-Saxe, où ExxonMobil a commencé des forages d'exploration, sont les plus combatifs. Ils réclament des procédures d'autorisation plus sévères pour les phases de test. Avec leurs voisins de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, ils ont adressé à la chancelière Merkel, au président de la République et à celui du Bundestag une lettre réclamant une législation plus stricte et adaptée aux nouvelles technologies de forage. Les réunions organisées par ExxonMobil n'ont pas vraiment modifié l'opinion des opposants, préoccupés par la sauvegarde de leurs nappes phréatiques, dans une région à forte activité agricole. Le sujet est suffisamment monté en puissance, au cours des derniers mois, pour être inscrit à l'agenda politique du Parlement régional. Le ministre régional de l'Environnement, Johannes Remmel (Verts), a critiqué les annonces d'ExxonMobil, qui dit envisager d'investir plusieurs centaines de millions d'euros et de créer plusieurs dizaines de milliers d'emplois. Il y voit une tentative « d'influencer des procédures d'autorisation en faisant miroiter des emplois ».

Protestations en Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, l'extraction de gaz de schiste se heurte également à quelques protestations. Mais si une commission parlementaire sur les questions énergétiques a ouvert une enquête, le gouvernement de coalition entre les conservateurs et les libéraux-démocrates se refuse à décréter un moratoire qui interromprait les travaux, déjà commencés près de Blackpool par Cuadrilla Resources. Alors qu'une pétition a été lancée par un élu local Verts, le Parti travailliste, par la voix de son ministre fantôme de l'Energie Huw Irranca-Davies, s'est de son côté prononcé en faveur d'un arrêt temporaire des prospections. L'opposition la plus médiatisée a été celle du Centre Tyndall pour la recherche sur le changement climatique, de l'université de Manchester, qui a demandé un moratoire de deux ans. Selon le Centre Tyndall, il faudrait au moins attendre les conclusions d'une étude de l'Agence de protection de l'environnement américaine (EPA), annoncées pour la fin 2012. Les chercheurs du Centre Tyndall affirment que les risques de contamination des eaux sont « significatifs » au Royaume-Uni, où « les ressources sont déjà sous pression ». Ils ne croient pas que les gaz de schiste seront efficaces contre le réchauffement climatique, car leur utilisation s'ajoutera à celle du charbon pour la production d'électricité plutôt qu'elle ne s'y substituera. Le ministère de l'Energie répond être « conscient » qu'il y a peut-être eu des problèmes aux Etats-Unis. Mais il estime « qu'ils sont rares et que, lorsque l'exploration et le développement des gaz de schiste sont conduits correctement, ils ne représentent pas une menace ». Du coup, il « soutient » les efforts de l'industrie s'ils sont « viables du point de vue économique et environnemental ». Selon les dirigeants de Cuadrilla Resources, les gaz de schiste pourraient substantiellement contribuer à la production énergétique du pays et la technologie pour les extraire a déjà été testée.

Pas d'inquiétude en Pologne

A Varsovie, personne ne semble s'inquiéter. Lors de la récente campagne présidentielle, le futur vainqueur, Bronislaw Komorowski, a expliqué que la Pologne pourrait renégocier le contrat la liant à la Russie, qui lui fournit 72 % de ses besoins en gaz naturel, si les compagnies énergétiques trouvaient suffisamment de gaz de schiste. Son opposant, Jaroslaw Kaczynski, s'est, lui, toujours opposé à l'entente avec Moscou, qui prévoit la livraison annuelle de 10 milliards de mètres cubes de gaz russe jusqu'en 2037. « La production de gaz de schiste pourrait changer le paradigme énergétique dans toute l'Europe », estime Radoslaw Sikorski, le ministre polonais des Affaires étrangères. Les réserves du pays, estimées entre 150 et 3.000 milliards de mètres cubes de gaz de schiste, sont lorgnées par ConocoPhillips, Polskie Gornictwo, Lane Energy, Marathon Oil et Chevron, qui ont commencé à mener des travaux de prospection.

Source : Les échos

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Une énergie à bas coût, en abondance inimaginable, peut-être même dans le sous-sol Français. Avec plein de jobs bien payés à la clé. Le cauchemar des verts. Hin hin hin.

C'est clair qu'ils vont se battre avec l'énergie du désespoir, avec des argumenst encore plus absurdes que d'habitude, et que les génies qui nous servent de journalistes vont remplir leur rôle de perroquets des pastèques.

Encore que certains tests d'intelligence tendent à démontrer que les perroquets, eux, en ont un certain niveau.

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Une énergie à bas coût, en abondance inimaginable, peut-être même dans le sous-sol Français. Avec plein de jobs bien payés à la clé. Le cauchemar des verts. Hin hin hin.

C'est clair qu'ils vont se battre avec l'énergie du désespoir, avec des argumenst encore plus absurdes que d'habitude, et que les génies qui nous servent de journalistes vont remplir leur rôle de perroquets des pastèques.

Encore que certains tests d'intelligence tendent à démontrer que les perroquets, eux, en ont un certain niveau.

Je me rappelle d'une époque ou le minustre de l'écologie Dominique Voynet voulait remplacer les centrales nucléaires par des centrales à Gaz.

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Je me rappelle d'une époque ou le minustre de l'écologie Dominique Voynet voulait remplacer les centrales nucléaires par des centrales à Gaz.

"On a des hommes politiques que le monde entier nous envie dites donc. Ils pourraient venir nous les chercher d'ailleurs, mais ils viennent pas…"

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… on voit en effet apparaitre une campagne environementaliste contre le gaz de schiste. Parmi leurs affirmations : repose sur la technique de fracturation qui pollue en raison de fissures laissant échaper du liquide de fracturation chargé de produits chimiques, et en plus ce gaz ne serait pas rentable en l'état des prix du marché.

http://ownipolitics.com/2010/12/07/gaz-de-…s-sol-francais/

http://www.liberation.fr/terre/1201413-gaz…ttention-danger

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Pas rentable ? Ces capitalistes sont vraiment idiots, alors, d'investir massivement dedans. Alors qu'à côté, le photovoltaïque ou l'éolien a du mal à décoller et que tout le monde *sait* que c'est rentable.

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… on voit en effet apparaitre une campagne environementaliste contre le gaz de schiste. Parmi leurs affirmations : repose sur la technique de fracturation qui pollue en raison de fissures laissant échaper du liquide de fracturation chargé de produits chimiques, et en plus ce gaz ne serait pas rentable en l'état des prix du marché.

http://ownipolitics.com/2010/12/07/gaz-de-…s-sol-francais/

http://www.liberation.fr/terre/1201413-gaz…ttention-danger

Les articles sont ouvertement partisans, on ne pas se faire une idée réelle de la dangerosité du procédé. Donc, l'exploitation du gaz de schiste est-elle réellement dangereuse ?

Sur le problème de la rentabilité, H16 a bien résumé la question :icon_up:

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Invité rogermila

Proposition de loi

Christian Jacob (UMP) a déposé à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à abroger les permis exclusifs de recherche d'hydrocarbures non conventionnels et à interdire leur exploration et leur exploitation sur le territoire national.

« Le moratoire, par définition limité dans le temps, n'apporte pas de solution pérenne. Il convient par conséquent d'aller au-delà. Au nom du principe de précaution, il est de la responsabilité de la représentation nationale d'interdire l'exploration et l'exploitation des huiles et gaz de schiste par des forages verticaux comme par des forages horizontaux suivis de fracturation hydraulique de la roche » affirme le préambule du texte ouvert à la signature à l'Assemblée

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteur…-de-schiste.htm

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Proposition de loi

Cette loi est proposée bien entendu pour le bien commun, pas du tout parce que un certain Christian Jacob est maire de la ville de Provins en Seine et Marne, où les histoires de gaz de schiste commencent à mettre… euh….. de l'eau dans le gaz :doigt: de la politique locale. Et que l'UMP s'est pris des raclées dans le secteur au second tour des cantonales.

Non mais vraiment, qu'est-ce que je vais chercher là. C'est sûrement pour le bien commun. :icon_up:

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Au nom du principe de précaution, il est de la responsabilité de la représentation nationale d'interdire les lois à la con et de limiter le pouvoir de nuisance des politiciens.

Voilà, c'est mieux comme ça.

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Ah oui j'oubliais, c'est entre autres une société (Toreador Enegery) où apparaît Julien Balkany (Patrick "suce la moi ou je te bute" Balkany) qui veut exploiter certains gisements de gaz de schiste en France. Ce détail a certainement son importance.

Voilà, c'est mieux comme ça.

Voilà comment est proposé de modifier le code de l'environnement :

Le code de l’environnement est ainsi modifié :

I.- Après l’article L. 120-2, il est inséré un article L. 120-3 ainsi

rédigé :

« Art L. 120-3.- « I. Le respect de la procédure prévue par le présent

chapitre conditionne la délivrance du permis exclusif de recherches prévu

aux articles L. 122-1 et suivants du code minier.

« II. Le respect de la procédure prévue par le présent chapitre

conditionne l’octroi de la concession de mines prévue aux articles L. 132-1

et suivant su code minier.

II.- Après l’article L. 122-3-5, il est inséré un article L. 122-3-6 ainsi

rédigé :

« Art L. 122-3-6.- « Le respect de la procédure prévue par la présente

section conditionne la délivrance du permis exclusif de recherches prévu

aux articles L. 122-1 et suivants du code minier.

Et allez, plein de nouveaux articles, comme ça, juste pour un truc à la con comme le gaz de schiste.

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  • 2 months later...

Je suis tombé ce week-end sur un dossier du magazine Capital intitulé "Pourquoi le monde ne va pas manquer d'énergie". On nous explique qu'entre les réserves de pétrole rendues rentables par la hausse du prix du baril (sables bitumeux…), les zones mal explorées depuis des années (Irak) et les pétroles non conventionnels (en Île de France notamment).

A lire car ça change de la vision catastrophiste des écologistes.

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J'ai découvert récemment que le process pour faire du diméthyl éther à partir du charbon a un bien meilleur rendement que le coal-to-liquids par Fischer Tropfsch.

Bref, beaucoup de bruit pour rien, pas de pénurie avant 6 à 10 générations. Après ça, dans le pire des cas, tout électrqiue et nucléaire.

Encore un faux sujet inventé de toutes pièces.

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En fait l'info pertinente c'est : combien d'équivalents barils pour sortir ce baril de là dessous ?

Ca et le prix du marché (au moment où la mise en production sera prête, soit dans cinq ans et plus, en gros).

Bref, un réserve existante est-elle disponible ?

Sinon, pour info, le terme réserves prouvées est essentiellement boursier, ayant pour but d'éviter que des sociétés pétrolières ne gonflent leur valeur. Et elle est liée à un prix. Shell déclare donc avoir tant, à tel prix (si le prix était plus haut, ça serait plus). Le prix utilisé dans ces calculs est en ce moment inférieur au prix de marché actuel (sous entendu, on peut faire ça, même si les conditions de marché changent défavorablement). Shell a eu un gros fiasco il y a de cela 3-5 ans, à devoir les réviser à la baisse sur ordre de la SEC.

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  • 5 months later...
  • 1 month later...

http://www.businessw…g-01262012.html

Everything You Know About Peak Oil Is Wrong

We’re not running out of resources. Quite the contrary. And in our abundance lies a paradox

At some point in the coming months, the confrontation between the West and Iran over the Islamic republic’s nuclear program may reach a breaking point. Even assuming the two sides manage to avoid full-fledged military conflict, the crisis could still cause significant disruption to the world economy. An embargo against Iranian oil exports, or a move by Iran’s leaders to close the Straits of Hormuz—or both—could send the price of oil soaring and jeopardize the re-election hopes of leaders from Paris to Washington. And as happens with every oil crisis, pundits will insist that the pain we’re feeling is nothing compared to what it will be like when the world finally runs out of black gold.

We’ve been warned before. Four decades ago this year, five scientists from the Massachusetts Institute of Technology published an influential set of predictions regarding the sustainability of human progress. Titled Limits to Growth, their report suggested the world was heading toward economic collapse as it exhausted the natural resources, such as oil and copper, required for economic production. The report forecast that the world would run out of new gold in 2001 and petroleum by 2022, at the latest.

Over the intervening years, the threat of “peak oil” has stayed with us—the date when global petroleum production was to reach its supposed maximum, afterward and evermore to decline as dwindling reserves were tapped out. And the exhaustion of the world’s oil reserves was just the start. A host of other critical natural resources, from phosphorus to uranium, have been declared peaking or already peaked.

Forty years later, however, rereading Limits to Growth invokes a growing sense of irony. Far from being depleted, worldwide reserves of minerals continue to climb. New technologies suggest the dawn of U.S. energy independence. The biggest concern isn’t that the planet is running out of resources—it’s having too many for the planet’s own good.

Start with oil. In 1971, the Limits to Growth team forecast that the world’s supply would run out 10 years from today. And yet according to renowned oil analyst Daniel Yergin, technology advances and new discoveries have allowed oil reserves worldwide to keep growing. For every barrel of oil produced in the world from 2007 to 2009, 1.6 barrels of new reserves were added. The World Energy Council reports that global proven recoverable reserves of natural gas liquids and crude oil amounted to 1.2 trillion barrels in 2010. That’s enough to last another 38 years at current usage. Add in shale oil, and that’s an additional 4.8 trillion barrels, or a century and a half’s worth of supply at present usage rates. Tar sands, including some huge Canadian deposits, add perhaps 6 trillion barrels more.

We’re awash in more than oil. One British study from the 1930s predicted an acute global shortage of copper “within a generation.” Not so much. The U.S. Geological Survey estimates global land-based copper resources to be 3 billion tons or more—the equivalent of 185,000 years at current production. That’s almost double the estimate of resources from 11 years ago, which means the number may have further to climb. And when we do finally run out of land-based supplies, there are still the undersea sources to use up.

The long-term picture for phosphate, vital for fertilizer production, is also reassuring, despite a price spike in 2008: Estimated global phosphate reserves climbed from 11 million tons in 1995 to 65 million tons in 2010—equal to 369 years of current production. The list goes on: Current resource estimates suggest it will take 347 years to run out of helium, 890 for beryllium, centuries for chromium, more than a millennium for lithium and strontium. And for those Americans worried about the price of makeup, resources of talc in the U.S. alone are enough to provide more than 1,000 years of supplies at current rates of domestic production.

Modifié par h16
(Ajout d'un extrait)
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  • 1 month later...
  • 1 month later...
  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

Boom de la production de pétrole aux USA : http://www.masterres…ocarbon-plenty/

U.S. crude oil production, after sinking to levels not seen since the mid-1940s, rose more than half a million barrels per day between 2007 and 2011. That size of increase has not been witnessed in the U.S. for more than forty years.

The source of that large gain certainly did not occur in the federal offshore, which, with 2011’s unusually sharp drop of nearly 240,000 barrels per day netted an increase of just under 30,000 barrels per day over the four-year period. It was onshore (including state waters) where production r0se from a 2007 low of 3.7 million barrels per day to 4.3 million barrels per day, a surge of some 570,000 barrels per day.

This increase does not even include the jump in the nation’s output of natural gas liquids (NGLs), which reached a record 2.18 million barrels per day in 2011 – an increase of 400,000 barrels per day since 2007.

NGLs and crude oil increases together yield a gain of nearly 1 million barrels per day in just four years – an increase of nearly 15 percent. And these increased barrels mean increased jobs. According to the Bureau of Labor Statistics, the number of Americans now employed in oil and gas development and support activities has grown by more than 100,000 in five years – from 344,000 jobs in mid-2007 to 454,100 in March 2012.

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  • 3 weeks later...

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