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Michel Onfray


Etienne

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Interview parue dans Le Point sous le titre de "Michel Onfray en guerre contre les monothéismes".

Quelques belles errances hasardeuses : euphémisme pour désigner la nullité de la pensée un peu racoleuse, et philosophique de gouttière.

http://www.lepoint.fr/edito/document.html?did=158798

Juste un extrait pour vous donner l'appetit :

Quand une religion appelle au meurtre des autres qualifiés d'infidèles, si elle vise l'universel - christianisme d'hier et islam d'aujourd'hui, par exemple -, elle est politiquement plus dangereuse que quand elle se donne comme but la construction d'une religion nationale sur la terre dite des ancêtres - judaïsme d'hier et d'aujourd'hui.

Onfray ou la pensée du lavabo.

C'est vous qui poussez ce raisonnement à son terme… Je me contente, ici, de réfléchir au triangle responsabilité-choix-culpabilité. Dans la conception judéo-chrétienne du libre-arbitre, j'ai choisi d'être philosophe et Dutroux a choisi d'être pédophile. Or Marx et Freud nous montrent qu'il existe des déterminismes et qu'on ne choisit pas librement ce qu'on est. Les parents, le milieu, l'époque et bien d'autres facteurs contribuent à notre identité. Je n'oublie pas que ces déterminismes procèdent aujourd'hui du libéralisme (devenu religion d'Etat dans nombre de pays), qui génère une négativité et une frustration sexuelle, psychologique, affective dont on ne veut pas voir les conséquences.

Onfray ou le n'importe-quoisme, et le moi-yen-a-rien-comprendre au libéralisme.

Traduction : la responsabilité, moi j'ai rien compris, mais judéo-chrétien, donc à prohiber.

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Or Marx et Freud nous montrent qu'il existe des déterminismes et qu'on ne choisit pas librement ce qu'on est.

Il a pas assez lu DMT, lui :icon_mrgreen:

De manière générale, je dirai que ce cher Onfray rivalise avec Jacquard, c'est à peu près au même niveau.

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Il est venu parler à L'ULB l'autre jour. Comme toujours avec les philosophe français, 5000 ans d'histoire de l'hmanité en 3/4 d'heure synthétiser comme l'affrontement entre le concept x et le concept y. Un régal pour l'oreille, mais dès qu'on gratte un peu, c'est du vent.

Le thème, c'était "l'avenir de l'athéisme" mais il a passé son temps à parler du passé des religions. :icon_up:

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Le thème, c'était "l'avenir de l'athéisme" mais il a passé son temps à parler du passé des religions. :icon_up:

J'ai lu un compte rendu de ce truc dans Le Soir. On y parlait d'un échange plutôt vif avec l'écrivain-français-actuel-le-plus-traduit-au-monde-même-qu'il-vit-à-Bruxelles.

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Ce qui me sidère avec Onfray, outre l'intolérance imbécile et infatuée de son athéisme, c'est qu'il se réclame parfois de l'individualisme (il a notamment préfacé les oeuvres de Georges Palante, penseur individualiste du début du XXe siècle), mais qu'il abhorre le libéralisme - auquel, faut-il le préciser, il n'entend foutre rien.

Bon, évidemment, quand vous voyez le titre de son étude consacrée à Palante…

http://perso.wanadoo.fr/michel.onfray/palante.htm

A propos de Palante, j'ai trouvé ceci :

http://perso.wanadoo.fr/selene.star/defini…ividualisme.htm

5) Individualisme libertaire et individualisme libéral ?

Dans un article sur Palante (Acte du Colloque Georges Palante, Folle Avoine, 1991), Patrick Hurel écrivait que " les jeunes libertaires font les vieux libéraux ". C'est possible, mais nous ne sommes pas persuadés que Palante soit celui qui illustre le mieux ce mouvement (qui est ici présenté comme une dérive). Cela pour la bonne raison que la pensée individualiste a toujours été revendiquée fermement, aussi bien par une partie des libertariens que par une partie des libéraux.

Dans les deux approches, l'idée de base est relativement la même : l'homme est naturellement bon, il sait ce qui est bon pour lui et quand il agit pour son bien il agit pour le bien de l'ensemble des hommes. (NB: Erreur ! RH) Les conceptions libertaires et libérales se disjoignent sur des questions politiques (place de l'Etat) et économiques (rôle du marché, valeur de la propriété etc.), mais le fond de leur pensée sur l'individu est fondamentalement optimiste : laissons les individus agir librement et le monde trouvera son équilibre.

L'originalité de la pensée de Palante a justement été de ne pas trancher entre la pensée libertaire et la pensée libérale. S'il est d'accord pour reconnaître que l'individu doit être réhabilité et soutenu contre les diverses pressions sociales, il ne crois pas aux " lendemains qui chantent ". Comme il l'écrit lui-même, il " ne voit pas dans l'individu le porteur d'un nouvel idéal, celui qui incarne toute vertu. "

En cela, il devance des penseurs à venir, tel Raymond Boudon et sa théorie des " effets pervers " qui établit que ce n'est pas parce que les hommes savent ce qu'ils veulent individuellement qu'ils savent ce qu'ils génèrent collectivement (Boudon prend l'exemple d'une banque dont le bruit court qu'elle va faire faillite. L'intérêt des épargnants, pris individuellement est d'aller au plus vite récupérer leurs fonds. Pourtant le résultat est que, en réclamant tous leur argent en même temps, les épargnants accélèrent la faillite de la banque : bilan, un grand nombre d'épargnants ne peut pas récupérer ses fonds.)

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J'ai lu un compte rendu de ce truc dans Le Soir. On y parlait d'un échange plutôt vif avec l'écrivain-français-actuel-le-plus-traduit-au-monde-même-qu'il-vit-à-Bruxelles.

Y a eu un échange un peu vif, mais je ne sais pas avec qui.

Un type dans la salle prétendait que Hitler, après la solution finale, comptait en finir avec les curés et que donc le nazisme n'était pas une émanation de la religion. ( :icon_up: super passionnant comme débat)

@Rh, c'est ce que mélodius appelle un athéisme couillu.

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En cela, il devance des penseurs à venir, tel Raymond Boudon et sa théorie des " effets pervers " qui établit que ce n'est pas parce que les hommes savent ce qu'ils veulent individuellement qu'ils savent ce qu'ils génèrent collectivement (Boudon prend l'exemple d'une banque dont le bruit court qu'elle va faire faillite. L'intérêt des épargnants, pris individuellement est d'aller au plus vite récupérer leurs fonds. Pourtant le résultat est que, en réclamant tous leur argent en même temps, les épargnants accélèrent la faillite de la banque : bilan, un grand nombre d'épargnants ne peut pas récupérer ses fonds.)

:icon_up: C'est quand même pas Onfray qui a écrit une connerie pareille ?

Ce qui est décrit, c'est pas un effet pervers, mais un "prédiction créatrice". C'est l'exemple le plus classique, présenté pour la première fois par R. K. Merton,je pense.

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Y a eu un échange un peu vif, mais je ne sais pas avec qui.

Un type dans la salle prétendait que Hitler, après la solution finale, comptait en finir avec les curés et que donc le nazisme n'était pas une émanation de la religion.

C'est bien ça, c'était Eric-Emmanuel Schmitt qui apparement réagissait aux propos d'Onfray selon quoi le nazisme était une émanation du catholicisme et que si Hitler avait réussi il aurait créé un super état Catho…

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L'idée était plutot que l'Eglise catholique n'avait jamais été très diligeante pour condamner le nazisme et que, par exemple, Mein Kampf n'est pas à l'index. (J'adore ces athées qui tout d'un coup aime bien l'index quand c'est pour des méchants auteurs !!!)

Onfray disait que le régime nazi avait des racines religieuses et chrétiennes (!) pas catholiques.

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L'idée était plutot que l'Eglise catholique n'avait jamais été très diligeante pour condamner le nazisme et que, par exemple, Mein Kampf n'est pas à l'index. (J'adore ces athées qui tout d'un coup aime bien l'index quand c'est pour des méchants auteurs !!!)

Onfray disait que le régime nazi avait des racines religieuses et chrétiennes (!) pas catholiques.

Merci pour les précisions.

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  • 2 years later...

L'hédonisme pur et dur auqel Onfray se proclame appartenir n'est-il pas un concept libéral?

Si l'on considère la définition de l'hédonisme selon Chamfort "Jouir et faire jouir sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà le fondement de toute morale", n'y a-t-il pas incompatiblité avec son hyper gauchisme?

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L'idée était plutot que l'Eglise catholique n'avait jamais été très diligeante pour condamner le nazisme et que, par exemple, Mein Kampf n'est pas à l'index. (J'adore ces athées qui tout d'un coup aime bien l'index quand c'est pour des méchants auteurs !!!)

Onfray disait que le régime nazi avait des racines religieuses et chrétiennes (!) pas catholiques.

J'ai surtout l'impression que le nazisme fédérait un max de mythes, propension somme toute d'une dictature quelle qu'elle soit.

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L'hédonisme pur et dur auqel Onfray se proclame appartenir n'est-il pas un concept libéral?

Si l'on considère la définition de l'hédonisme selon Chamfort "Jouir et faire jouir sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà le fondement de toute morale", n'y a-t-il pas incompatiblité avec son hyper gauchisme?

En fait, Onfray reprend le vieux slogan soixante-huitard "Jouir sans entraves". A titre d'exemple, il suffit de voir la mine et l'allure des élus socialistes wallons, dont l'embonpoint et l'alcoolémis augmentent de manière directement proportionnelle à l'effondrement économique de la Belgique. De même, le socialisme modernise l'adage romain panem et circenses, afin de pouvoir prévenir toute rébellion éventuelle.

En d'autres termes, l'hédonisme comme mode de vie dont se réclame Onfray est au service de la politique de nos maîtres.

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Au fait, j'ai appris que Onfray avait deux filles, Mélanie et Josette, dit Zette. C'est terrible, quand on y pense.

Moins terrible que M. et Mme Duport, dont les deux filles s'appellent Leslie et Irène, et que M. et Mme Iwowo, dont le fils s'appelle Alexandre.

(Source: Coldstar)

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