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Brèves sur l'égalitude hommes-femmes


Esperluette

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Invité Arn0
Tu remarqueras que dans les films porno c'est toujours l'inverse, là encore je ne vois pas pourquoi un mâle blanc n'aurait pas le droit de se tirer une noire.

La couleur de peau est un marqueur social évidemment. Pour un homme sortir avec une femme de classe sociale inférieure cela fait partie des avantages du statut social, alors que pour une femme c'est une sorte de perversion. Il est donc normal que les publicités grand public et les films pornos prennent une position exactement inverse, l'un représentant la norme (au moins symbolique) et l'autre un renversement des normes.

De même dans toutes les époques où l'esclavage était en vigueur cela faisait partie du privilège des maîtres que de connaitre leurs esclaves femmes alors qu'à l'inverse une maîtresse ayant des rapports intimes avec son esclave était considérée comme une débauchée.

Encore aujourd'hui beaucoup de musulmans estime que le mariage entre un homme musulman et une femme non musulmane est permis alors que l'inverse ne l'est pas.

En réalité sous prétexte de diversité les publicités ne font que reproduire des préjugés racistes et sexistes.

J'ai bon ? :icon_up:

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Tu remarqueras que dans les films porno c'est toujours l'inverse, là encore je ne vois pas pourquoi un mâle blanc n'aurait pas le droit de se tirer une noire.

Ca arrive, mais trop rarement hélas. Bien filmé, ça peut avoir un certain esthétisme.

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Visiblement, il n'est pas imaginable dans leur esprit qu'il existe encore des femmes au foyer. Ou alors c'est affolant.

Voilà! C'est exactement ce que me disait aujourd'hui mon épouse qui était totalement ulcérée par ce qui est, pour elle, un ensemble de revendications égalitaires absolument non représentatives. Elle et d'autres vivent très bien leur vie librement choisie sans que quiconque ait besoin de fourrer son nez dedans (ce que l'état et le politique ne peuvent s'empêcher de faire).

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Appliquer la parité aux noms de rue de Toulouse n'est pas une mince affaire

Au nom de la parité, la ville de Toulouse s'emploie à baptiser la moitié de ses nouvelles rues de noms de femmes, mais cela ne va pas sans mal, a indiqué mardi l'adjoint à la voirie.

Depuis que la nouvelle municipalité socialiste s'est installée en 2008, le principe est que, sur la vingtaine ou la trentaine de rues baptisées chaque année, la moitié au moins reçoive le nom d'une femme, a dit Alexandre Marciel, adjoint au maire et président de la commission de dénomination des rues.

Seulement, quand elle cherche un nom, la municipalité doit pour une large part s'en remettre aux propositions spontanées ou aux suggestions de groupes d'intérêt comme les associations ou les partis. Et elle se retrouve généralement avec des listes très masculines.

"Il faut aller à la pêche", a fortiori quand on veut privilégier des Toulousaines remarquables, dit M. Marciel.

Celui-ci et la commission qu'il préside activent donc des relais dans la société civile ou dans les milieux de l'histoire, de la science, de la littérature, pour qu'ils fassent remonter les noms de femmes méritant d'identifier une rue.

Sur les quelque 3.400 rues de Toulouse, 90% peut-être portent des noms masculins, estime M. Marciel.

Devant un tel déséquilibre, l'association Mix-Cité 31 a saisi l'occasion de la Journée internationale des femmes et a renommé symboliquement des dizaines de rues de Toulouse en collant sur les murs, à côté des plaques véritables, des fac-similés aux noms féminins, comme Simone de Beauvoir ou Françoise Dolto.

Ces rues devraient rapidement recouvrer leur identité masculine après le 8 mars, a admis M. Marciel.

Pour des raisons pratiques, il est en effet impossible, sauf nécessité impérieuse, de modifier des noms de rues déjà baptisées, dit-il.

La parité systématisée s'applique uniquement aux rues nouvelles, à la rigueur aux rares voies existantes qui n'avaient pas de nom jusqu'alors.

Pas question donc de rêver établir un jour une parité hommes-femmes sur toutes les rues de Toulouse, a reconnu M. Marciel, qui se dit cependant preneur des suggestions de Mix-Cité pour les nouvelles rues à baptiser.

http://www.leparisien.fr/toulouse-31000/ap…011-1349330.php

:icon_up:

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Les femmes au front ça reste une hérésie

Ca, ça plairait aux fans de Bruno Gollnisch. :icon_up:

Je pensais qu'on avait atteint des sommets avec le féminisme suédois. Grâce à la concurrence, la France va surpasser la Scandinavie.

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:icon_up:

A Toulouse existent déjà :

- impasse Simone de Beauvoir

- Ecole maternelle Françoise Dolto

C'est bien de demander son avis aux gens, mais quand on est illétré et qu'on ne connait comme célébrité féminine ou femme d'exception Simone de Beauvoir ou Laurence Ferrari, on ferait mieux de la fermer.

Une suggestion, nommer une rue de cette ville du nom d'un des rares chef d'Etat d'un pays du G8 qui a été une femme : Avenue Margaret Thatcher. On peut aussi penser à Boulevard Sarah Palin.

EDIT : c'est fait, j'ai envoyé un mail à Mix Cité 31 pour leur suggérer une rue au nom de Maggie. :doigt:

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Une suggestion, nommer une rue de cette ville du nom d'un des rares chef d'Etat d'un pays du G8 qui a été une femme : Avenue Margaret Thatcher. On peut aussi penser à Boulevard Sarah Palin.

Ou dans un autre registre, une allée Golda Meir. De préférence à proximité de la fac du Mirail. :icon_up:

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Au risque de vous décevoir, le chef d'état du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord est sa Majesté la Reine Elizabeth II d'Angleterre, et ce depuis plus de 59 ans.

Ca tombe bien c'est aussi celui du Canada.

Chef d'état de deux pays du G8 c'est mieux que chef d'état de un seul!

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Dans la série: les femmes sont des brutes comme les autres.

Femmes battantes

La violence du sexe faible sous la loupe d’un historien

Christophe Regina: La Violence des femmes. Histoire d’un tabou social

Cet ouvrage, foisonnant et polémique, accuse la société (les historiens et les féministes en particulier) de taire la violence des femmes, éternelles victimes face aux méchants hommes. A preuve : le déséquilibre numérique entre les travaux sur les violences faites aux femmes et ceux sur les violences des femmes, et l’absence de campagne et de lieux d’accueil pour les hommes battus. Ce dimorphisme ne proviendrait ni d’une sexuation de la violence ni d’un déséquilibre quantitatif entre ses acteurs-trices, expression d’un rapport différentiel à la violence, quelle que soit la forme prise (verbale, psychologique, physique), quel que soit le champ de son expression (social, politique, religieux, moral). Cette sexuation de la violence résulterait d’un tabou social.

Crime. Alors que Regina s’attend à voir traiter son livre de misogyne, il le qualifie de féministe, car favorisant l’égalité des sexes : refuser d’admettre la violence des femmes, nier que cette potentialité est également partagée par l’humanité, établir une hiérarchie des violences en fonction des sexes, n’identifier dans les figures de femmes violentes que des cas singuliers, c’est perpétuer l’inégalité de genre. Dès lors, l’auteur s’applique à prouver que de tout temps, mythiques ou réels, et en tous lieux, les femmes ont été violentes, ce qui n’est guère surprenant. Le traitement de leurs crimes par une justice indulgente face au «sexe faible», la pathologisation de leurs actes, leur victimisation sont, estime-t-il, preuves et instruments du déni de leurs violences et de leur minorisation, permise par l’application des stéréotypes du féminin. La douceur «naturelle» des femmes, l’instinct maternel protecteur et le statut social qui en découle font écran à la violence, en soi, des femmes. Elle est considérée comme une réponse à celle des hommes, postulée, elle, indissociable de la virilité, ou comme une anormalité. Ainsi se construit ce tabou social ; mais, faute de pouvoir totalement gommer la violence féminine, il la réduit soit à des figures exceptionnelles, soit à des figures marginales. L’évocation des premières (Lilith, Agrippine, Médicis…) confirme la règle de la douceur féminine innée, les secondes (sorcières, infanticides, incestueuses) sont les arbres qui cachent la forêt des violences ordinaires féminines. Ainsi, montre l’auteur, le tabou de la violence des femmes consolide-t-il les représentations sexuées et les assignations de genre. Cet effacement mémoriel renforcerait l’inégalité des sexes.

http://anonym.to/?http://www.liberation.fr…emmes-battantes

Conclusion: pour aller au bout de l'égalisation absolue des genres, briser les derniers tabous sexistes, il faudrait aussi des campagnes pour lutter contre la violence féminine et soutenir les hommes battus.

La violence des femmes

Parution de Chistophe Regina, La violence des femmes. Histoire d’un tabou social, Paris, éditions Max Milo, 2011, 316 p.

Présentation de l’éditeur

La place des femmes dans nos sociétés fait plus que jamais débat. Christophe Régina se revendique du même féminisme qu’Elisabeth Badinter : toute prétention à l’égalité se doit d’être totale. C’est en ce sens qu’il a mené et rédigé son étude sur la violence des femmes. Derrière ce thème, il livre une véritable réflexion sur le genre.

L’auteur définit le concept de violence tel qu’il l’acceptera pour l’ensemble de ses analyses : la violence est une impatience dans le rapport avec autrui, un moment dialectique de difficulté sociale. S’appuyant sur de nombreux témoignages de femmes violentes ou de personnes ayant subi la violence d’une femme, ici retranscrits, il s’attache à qualifier la violence des femmes en termes de pratiques et en termes de perceptions. Durant des milliers d’années, la réalité de la violence des femmes a toujours été transformée, détournée. Ces mensonges restent prégnants aujourd’hui. Il revient notamment sur les hommes battus par des femmes. Ils seraient 130 000 chaque année en France. Pourtant aucun centre d’accueil n’existe pour eux dans notre pays, aucune campagne d’information n’est diffusée. Parallèlement, l’auteur questionne les campagnes sur les violences faites aux femmes. Par exemple, Amnesty International n’envisage à aucun moment les violences exercées par des femmes et contribuerait à la mondialisation de la femme victime.

Concernant l’infanticide maternel, l’opinion publique et les médias se prennent de passions. Si le meurtrier est le père, la compassion disparaît. L’existence même de ces crimes pose la question du lien qui unit les parents à leurs enfants et remet en cause le concept selon lequel une femme est une mère. L’auteur, tel Simone de Beauvoir, rappelle que la maternité n’est ni un devoir ni une obligation mais une possibilité. Christophe Régina montre ici la persistance des stéréotypes de genre. Par exemple, il est admis que les crimes de femmes seraient surtout liés à des affaires amoureuses et qu’ils ne seraient pas motivés par l’argent. Or 74 % des meurtres commis par des femmes sont liés à l’argent. De même, l’auteur revient sur la cruauté dont les femmes seraient incapables. Que dire d’Irma Gresse, SS à Ravensbrück puis à Auschwitz condamnée à mort pour crimes de guerre, assassinats sommaires, fusillades massives, humiliations sexuelles ?

L’auteur, Christophe Regina, prépare une thèse sur Les expressions de la conflictualité féminine à Marseille au siècle des Lumières

http://criminocorpus.hypotheses.org/?p=2580

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Au risque de vous décevoir, le chef d'état du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord est sa Majesté la Reine Elizabeth II d'Angleterre, et ce depuis plus de 59 ans.

Ca tombe bien c'est aussi celui du Canada.

Chef d'état de deux pays du G8 c'est mieux que chef d'état de un seul!

<–< Oh là là, quel pinailleur… :icon_up:

Sinon je savais que Mme II était chef de beaucoup de chose, mais là :

Élisabeth II (en anglais Elizabeth II, née Elizabeth Alexandra Mary Windsor1, à Londres, le 21 avril 1926) est reine de seize États indépendants et chef du Commonwealth depuis le 6 février 1952.

Outre le Royaume-Uni, elle est reine du Canada, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, de la Jamaïque, de la Barbade, des Bahamas, de la Grenade, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, des îles Salomon, des Tuvalu, de Sainte-Lucie, de Saint-Vincent-et-Grenadines, d'Antigua-et-Barbuda, du Belize et de Saint-Christophe-et-Niévès, où elle est représentée par des gouverneurs généraux. Les seize pays dont elle est la reine sont désignés sous le nom de royaumes du Commonwealth, et leur population totale est de 130 millions de ressortissants.

Élisabeth II est aussi chef du Commonwealth des nations, chef (Lord High Admiral) de l'Amirauté britannique, gouverneur suprême de l’Église d’Angleterre, seigneur de Man, duc de Normandie2 (régnant sur les îles Anglo-Normandes) et le chef suprême des Fidji. En tant que chef de l’État, elle est aussi le Commandant en chef des armées dans chacun de ses royaumes3,4,5,6.

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Un rapport remis au président de la République, le 8 mars 2011, à l’occasion de la journée de la femme préconise que les administrations de l’État soient contraintes d’employer un pourcentage minimal de cadres supérieurs de chaque sexe.

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Je fréquente régulièrement une salle d'attente et j'ai l'occasion d'y lire Elle magazine. :icon_up:

C'est une pub de la 1ère à la dernière page, à croire que celles qui le lisent sont complètement écervelées et passent leurs vies à baver sur des paires de pompes, des parfums et des fringues en tout genres.

Ce qui est savoureux c'est que de temps en temps on peut y lire un entrefilet rappelant aux lectrices à quel point elles sont libres par rapport à leurs pauvres grands mères. Rappel qui n'a pour but que de tuer dans l'oeuf un éventuel début de questionnement sur l'orgie consumériste.

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Ce qui est savoureux c'est que de temps en temps on peut y lire un entrefilet rappelant aux lectrices à quel point elles sont libres par rapport à leurs pauvres grands mères. Rappel qui n'a pour but que de tuer dans l'oeuf un éventuel début de questionnement sur l'orgie consumériste.

+1 héhé

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Je fréquente régulièrement une salle d'attente et j'ai l'occasion d'y lire Elle magazine. :icon_up:

C'est une pub de la 1ère à la dernière page, à croire que celles qui le lisent sont complètement écervelées et passent leurs vies à baver sur des paires de pompes, des parfums et des fringues en tout genres.

Ce sont surtout les articles qu'on y trouve qui sont marrants : voir simplement le site elle.fr (regarder la barre de menu égrenant la liste des rubriques) et comparer à un homologue masculin comme GQ.

Quand on regarde les articles, c'est sans appel.

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C'est une pub de la 1ère à la dernière page, à croire que celles qui le lisent sont complètement écervelées et passent leurs vies à baver sur des paires de pompes, des parfums et des fringues en tout genres.

Tu as oublié qu'elles peuvent également voter pour les mecs qui les font mouiller.

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