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Garantie publique d'1.8 milliard de dollar pour sauver une entreprise US?


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Quelqu'un au courant de cette histoire? http://www.mediapart.fr/club/blog/antoine-…ment-de-rigueur

L'état français se porte garant pour un prêt accorde a une société américaine qui a déjà fait faillite dans le passe!

Personne ne se souvient de la faillite d'Iridium vers 1999? Incroyable que l'État s'engage pour soutenir ce contrat! Qu'on leur envoie des analystes financier d'urgences!

Iridium sera certainement incapable de rembourser ce prêt et c'est nous qui allons trinquer! Pfff… désespérant!

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Quelqu'un au courant de cette histoire? http://www.mediapart.fr/club/blog/antoine-…ment-de-rigueur

L'état français se porte garant pour un prêt accorde a une société américaine qui a déjà fait faillite dans le passe!

Personne ne se souvient de la faillite d'Iridium vers 1999? Incroyable que l'État s'engage pour soutenir ce contrat! Qu'on leur envoie des analystes financier d'urgences!

Iridium sera certainement incapable de rembourser ce prêt et c'est nous qui allons trinquer! Pfff… désespérant!

envoie le à contribuables associés, le bouclage du cri doit se faire en début de semaine je pense.

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Comme vous avez de longues dents, serrurier ^^

Cette histoire mérite d'être creusée. A ce stade difficile de savoir si Slate propage un alarmiste de pacotille cachant un jeu d'influence masqué ou bien si l'affaire sent vraiment le paté. Rappelons que Slate est un canard lancé par Jacques ATTALI, ancien honomoncule de François MITERRAND, et que ses analyses et prévisions tellement systématiquement foireuses qu'il en devint une source d'hilarité publique se sont soudainement alignées sur les nôtres depuis quelques mois quant à l'origine et le futur de la crise monétaire. Pour ma part j'ai du mal à croire en la sincérité d'une conversion de sa part, plutôt en une reconversion dans la cible et la nature de son intox. Mais bon… si on veut être naif on peut dire qu'on est jamais à l'abri d'une bonne surprise ^^

EDIT : error striken

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Comme vous avez de longues dents, serrurier ^^

Cette histoire mérite d'être creusée. A ce stade difficile de savoir si Slate propage un alarmiste de pacotille cachant un jeu d'influence masqué ou bien si l'affaire sent vraiment le paté. Rappelons que Slate est un canard lancé par Jacques ATTALI, ancien honomoncule de François MITERRAND, et que ses analyses et prévisions tellement systématiquement foireuses qu'il en devint une source d'hilarité publique se sont soudainement alignées sur les nôtres depuis quelques mois quant à l'origine et le futur de la crise monétaire. Pour ma part j'ai du mal à croire en la sincérité d'une conversion de sa part, plutôt en une reconversion dans la cible et la nature de son intox. Mais bon… si on veut être naif on peut dire qu'on est jamais à l'abri d'une bonne surprise ^^

slate ? c'est mediapart.

et ça reprend des infos us.

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A noter que la Coface est un groupe privé, puisque filiale de la BPCE (rachat pas Natexis Banques Populaires en 2002).

Pour autant, la BPCE étant dirigée par François Pérol (imposé par Sarkozy), on perçoit bien le côté politique de l'opération et l'intérêt pour l'Etat de placer ses hommes à la tête des grands groupes (particulièrement des institutions financières).

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La COFACE conserve des liens étroits avec l'état français. Celui ci continue de garantir nombre de ses prêts au point que cela est explicitement mentionné sur le site de la DILA qui dépend des services du 1er ministre.

http://pme.service-public.fr/actualites/br…portations.html

Afin de garantir les entreprises exportatrices contre certains risques (commerciaux, politiques, monétaires ou catastrophes naturelles…), une assurance-crédit en faveur des projets présentant un « intérêt stratégique pour l’économie française » a été mise en place par la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) pour le compte de l’État.

Cette garantie des investissements est également étendue aux investissements déjà réalisés, et pas seulement aux nouveaux projets.’assurance crédit des projets stratégiques par la Coface peut être accordée :

  • aux personnes physiques ou morales françaises ou étrangères pour les opérations d’exportation ou d’importation en provenance ou à destination de la France ;
  • aux banques et établissements français ou étrangers pour les prêts ou crédits qu’ils consentent soit à des personnes étrangères physiques ou morales de droit public ou de droit privé, soit à des banques ou établissements financiers étrangers pour le financement d’opérations d’exportation ;
  • aux entreprises installées en France pour les investissements à l’étranger connexes à des opérations d’exportation.

Pour que la garantie de l’État soit accordée à la Coface au titre des investissements à réaliser, ou déjà réalisés, par des entreprises françaises dans des pays étrangers dans les 24 mois précédant la demande de prise en garantie, il faut que :

  • les investissements soient nouveaux ou réalisés depuis moins de 2 ans,
  • la situation du pays concerné ne se soit pas dégradée depuis la réalisation de l’investissement (les dossiers présentant un risque aggravé par rapport à la date de l’investissement ne sont pas éligibles à la garantie).

La garantie engendre une carence de 6 mois, durant laquelle aucun sinistre ne peut donner lieu à indemnisation, et aucun investissement complémentaire ne peut être pris en garantie.

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Le profane François PEROL a représenté un changement important à la tête de la BPCE puisque ce regroupement de deux groupes mutualistes était comme d'habitude sous la coupe franc maçonne.

http://www.lepoint.fr/archives/article.php/415654

Bonus et tablier

Souvent accusés de faciliter, par le secret d'appartenance et l'ampleur de leur réseau, les petites affaires entre amis, les francs-maçons sont en revanche rarement associés à l'univers de la finance et de la banque. On imagine mal un trader gavé de bonus passer un tablier assorti à sa chemise à rayures pour écouter, le soir venu, un exposé poussif sur les mystères du labyrinthe ou la symbolique du carrelage à damiers. Mais à côté des salles de marchés, la banque traditionnelle goûte souvent les charmes de l'équerre et du compas. Impossible de comprendre la longue guerre larvée entre les Banques populaires et la Caisse d'Epargne, destinées à se rapprocher, sans une lecture maçonnique. Preuve que la solidarité et la fraternité n'excluent pas les luttes de clan. Quelques-uns des frères les plus ostensibles, notamment l'ancien patron de l'Ecureuil, Charles Milhaud, de manière visible, et certains de ses collaborateurs, de façon plus furtive, ont été écartés par François Pérol, le président du nouvel ensemble, baptisé BPCE. Officiellement, les liens maçonniques sont un non-sujet. Mais dans les couloirs et surtout les bureaux, quand les portes sont fermées, les pronostics continuent d'aller bon train. « Comme toutes les structures mutualistes, ces deux banques fonctionnent avec des sociétaires qui, dans chaque région, élisent leurs représentants parmi les notables, explique un cadre dirigeant. Une proportion non négligeable de ceux-ci sont francs-maçons, et l'effet réseau joue à plein quand il s'agit ensuite de nommer les présidents de grandes caisses régionales. Voilà pourquoi l'influence maçonnique est plus forte chez nous que dans les banques dites commerciales. »

Le « chez nous » peut s'appliquer à l'ensemble des banques mutualistes. Ainsi, le Crédit agricole a été le théâtre, pendant de longues années, d'une rivalité entre francs-maçons et catholiques issus de la JAC (Jeunesse agricole chrétienne, un mouvement fondé en 1929 pour former les consciences catholiques dans les campagnes). Les différentes batailles remportées par les uns et les autres sont racontées par les anciens comme autant d'épisodes des guerres napoléoniennes. Les caisses de l'Yonne, du Morbihan, du Calvados, de la Somme, du Périgord, entre autres, sont connues de longue date comme des bastions fraternels. Aujourd'hui, la paix règne entre les deux camps… faute de combattants du côté des cathos, selon les nostalgiques. Les rivalités, dans le club des dirigeants de cette organisation complexe, se situeraient désormais entre maçons de sensibilités différentes, appartenant soit au Grand Orient, soit à la Grande Loge nationale française.

Ce serait intéressant de connaitre l'origine de la décision de garantir l'affaire Iridium. Etat français ? Coface ? BPCE :? PEROL ? Probablement état français. Iridium a choisi Thales comme prestataire et la COFACE aura sans doute été naturellement appelée pour servir de relais financier de la garantie de l'état.

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