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Néo-autrichiens ? T'en connais, toi, des néo-autrichiens ?


(=S=)

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Je suis en train de faire une petite recherche sur les usages du terme "néo-autrichien". Si Wikibéral en donne un, revendiqué par certains penseurs keynésiens, je n'en trouve pour le moment que deux autres :

* L'un pour qualifier la branche "austro-américaine" de l'école (soit les trois branches misesiennes : Rothbard, Kirzner et Lachmann) (Campagnolo) dont on date l'éclosion aux années 1970 (Dostaler).

* L'autre beaucoup plus polémique (ou moins détourné), comme celui de Jérôme Maucourant qui place la ligne de partage autrichien / néo- après … von Wieser ! … et joue sur la rhétorique vrais autrichiens / autrichiens pervertis, de la même manière que fonctionne le pseudo couple libéralisme / néo-libéralisme (dans le sens de "ultra-"), pour mieux appuyer la revendication de Karl Polanyi lorsqu'il se prononce héritier légitime de Menger contre Hayek.

[Work in progress sur Catallaxia.net]

Et vous, connaissez-vous chez Kirzner, Don Lavoie, Lachmann ou d'autres des usages "revendiqués" du terme "néo-autrichien" ?

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néo-socialistes , néo-classiques…

Moi perso je m'y perd , mais je connais une personne qui se dit néo-anticonstitutionel-cratère révolutionaire-Oblitéré-par-les-nanotechnologies-des-yacks-mélancoliques.

La voici :

post-3511-1273513237_thumb.jpg

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terme dont se sont affublés un certain nombre d'économistes dont le prix Nobel d'économie et keynesien, John Hicks

pfff.

quelle bande de mules, aucune imagination :icon_up:

Après ultraaaa libéral il fallait bien "inventer" une autre bêtise..

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  • 3 weeks later...

Je n'ai rien compris à l'article de WL : qui reproche à qui d'avoir ôté le subjectivisme ??

Par ailleurs, je connaissais, avant l'ouvrage de Campagnolo, ce terme avec la même signification qu'il lui donne. Pour moi néo-autrichien et austro-américain, c'est synonyme.

Enfin, à titre personnel, je trouve que néo-autrichien, comme néo-cekonvoudra, ça pète un maximum. J'hésite entre ça et néo-minarchiste, voire alterminarchiste, pour me définir :icon_up:

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Invité jabial

En général on ajoute néo quand il y a un renouveau avec un changement majeur.

Par exemple, les néo-objectivistes rompent généralement avec le caractère sectaire et unitaire du mouvement. D'aucuns considèrent d'ailleurs Rothbard lui-même comme un néo-objectiviste.

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C'est vrai, quoique beaucoup s'affublent du préfixe néo lorsqu'ils n'ont que l'ambition, et pas le talent, de provoquer un changement majeur. Et parfois, une simple opération de com' suffit.

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La rupture misesienne et l'introduction de la méthode axiomatico-déductive semble justifier ce terme ; j'avais déjà lu quelque part l'expression "seconde école autrichienne".

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J'ai lu un article dans le dernier numéro de la Revue Française d'Economie (non dispo en ligne) sur l'école autrichienne (article assez critique, bien sûr).

Des membres de l'école "New Classical economics", dont Robert Lucas (connu sa célèbre critique de Lucas) étaient cités comme neo-autrichiens, même s'en revendiquant pour certains.

Par ailleurs, je tombe sur ce article :

http://www.auburn.edu/~garriro/fnc1kyun.htm

En gros ces "néo-autrichiens" ne refusent pas, eux, l'usage d'agrégats macroéconomiques (même s'ils en reconnaissent les limites), et leurs résultats rigoureux économétriquement tendraient à montrer la justesse de certains idées de l'école autrichienne.

Ça évite de faire de l'économie dans le vide.

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J'ai lu un article dans le dernier numéro de la Revue Française d'Economie (non dispo en ligne) sur l'école autrichienne (article assez critique, bien sûr).

Des membres de l'école "New Classical economics", dont Robert Lucas (connu sa célèbre critique de Lucas) étaient cités comme neo-autrichiens, même s'en revendiquant pour certains.

Par ailleurs, je tombe sur ce article :

http://www.auburn.edu/~garriro/fnc1kyun.htm

En gros ces "néo-autrichiens" ne refusent pas, eux, l'usage d'agrégats macroéconomiques (même s'ils en reconnaissent les limites), et leurs résultats rigoureux économétriquement tendraient à montrer la justesse de certains idées de l'école autrichienne.

Ça évite de faire de l'économie dans le vide.

Je ne vois pas que l'article de Garrison mentionne un tel label.

La rupture misesienne et l'introduction de la méthode axiomatico-déductive semble justifier ce terme ; j'avais déjà lu quelque part l'expression "seconde école autrichienne".

Quelle rupture? La méthode consistant à partir d'axiomes généraux et de construire un système déductif sur cette base a été mainstream par le passé. Le bouquin de Lionel Robbins de 1932 sur la méthode était grosso modo misesien de ce que j'ai compris et était considéré comme une référence pour la profession. S'il y a rupture, c'est plutôt par le changement de paradigme majoritaire chez les économistes abandonnant la vieille méthode pour singer la physique.

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Quelle rupture? La méthode consistant à partir d'axiomes généraux et de construire un système déductif sur cette base a été mainstream par le passé. Le bouquin de Lionel Robbins de 1932 sur la méthode était grosso modo misesien de ce que j'ai compris et était considéré comme une référence pour la profession. S'il y a rupture, c'est plutôt par le changement de paradigme majoritaire chez les économistes abandonnant la vieille méthode pour singer la physique.

Et tu dates ça de quand ? (La mode keynesienne des années 60 avec Samuelson par exemple ?)

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Et tu dates ça de quand ? (La mode keynesienne des années 60 avec Samuelson par exemple ?)

Je dirais l'historicisme allemand de Schmoller ( http://en.wikipedia.org/wiki/Gustav_von_Schmoller ), le quantitatif de Fischer ( http://en.wikipedia.org/wiki/Irving_Fisher ), et après, je dirais l'empirisme américain a pris totalement la main après WWII par les anciens plannistes pendant la guerre, notamment au NBER ( http://en.wikipedia.org/wiki/National_Bure…onomic_Research ), sans doute sous l'influence du débat autour des méthodes en science physique pendant l'entre deux guerres.

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Je dirais l'historicisme allemand de Schmoller ( http://en.wikipedia.org/wiki/Gustav_von_Schmoller ), le quantitatif de Fischer ( http://en.wikipedia.org/wiki/Irving_Fisher ), et après, je dirais l'empirisme américain a pris totalement la main après WWII par les anciens plannistes pendant la guerre, notamment au NBER ( http://en.wikipedia.org/wiki/National_Bure…onomic_Research ), sans doute sous l'influence du débat autour des méthodes en science physique pendant l'entre deux guerres.

Fischer évidemment, je n'y avais pas pensé. En revanche, vu comment Mises parle de l'école historique, on dirait qu'il sont plus anti-économie tout court que mathématisation, équilibre général etc.

D'ailleurs les "institutionalists" américains de la première génération (surtout Commons et Veblen) n'étaient pas portés sur les maths eux non plus - et c'est les seuls à avoir perdurer l'héritage des historicistes allemands. (d'après ce que j'en sais, qu'on me corrige si je me trompe :icon_up:)

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Oui l'historicisme ne jette pas les bases du mainstream positiviste à venir. S'il ya une filiation c'est plutôt avec des écoles hétérodoxes non autrichiennes plus ou moins marxoïdes chères à de nombreux alter-économistes français.

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