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Écrit personnel


Barem

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Bonjour,

je vous propose de lire un texte j'ai rédigé et dont le titre sera : Amertume du quotidien.

La particularité de notre régime de gouvernance actuel, et en cela il se rapproche de plus plus du mode de fonctionnement d'un régime tyrannique, est qu'il annihile toute supériorité intellectuelle via un processus malfaisant de globalisation culturelle ( tout objet culturel détient la même valeur, que se soit du Vivaldi ou du rap, un classique du cinéma français comparativement à une bouse émotive produit à coup de millions de dollars avec un casting totalement en accord avec les goûts d'une grande majorité des spectateurs, … ) et la démocratisation scolaire ( entendons par là nivellement par le bas et ressentiment contre la grandeur )

Autre procédé tyrannique : chercher à annihiler la confiance envers son prochain en médiatisant le plus possible la violence pouvant nous frapper ( que se soit la menace terroriste ou les problèmes de sécurité intérieur tel la délinquance, le trafic de stupéfiants, … ) et en augmentant le budget délivré au ministère de l'intérieur, ( argent issue de nos prélèvements obligatoires ) qui à son tour augmente les effectifs de gardiens de la paix…

L'état chercherait il à brouiller les citoyens entre eux, les riches avec les pauvres ( procédé démagogique ) les pauvres entre eux, les riches entre eux, ce procédé étant favoriser par les effets négatifs que produit la contemplation effrénée de la télévision sur les capacités intellectuelles humaines, par l'éducation donnée en classe que l'on sait formaté, par les débats politiques faussement organisés comme étant des débats riches d'idées et de confrontation, et qui ne sont au final que des dialogues de sourds entre politiciens pratiquant la langue de bois, usant de tous les procédés "rhétorique" possible pour conserver leur électorat.

Le citoyen, absorbé par son travail quotidien, n'a plus le loisir soit d'apprendre via un travail de réflexion et d'érudition plus ou moins approfondit, soit de lutter pour sauvegarder ses privilèges ( entendons liberté au sens large ), soit dénoncer un pouvoir de plus en plus oppressif, …

Au final, seuls les discours faussement dissonants et démagogues de représentants d'organisations gauchistes remportent un succès notable, du fait que les individus ne pensent plus convenablement avant de juger, et du fait qu'ils se laissent emporter par les promesses démagogiques et idéalistes de sociétés meilleures que leurs proposent les nombreux vendeurs de songes que nous connaissons.

En terme de conclusion, j'invite les membres du forum à s'interroger sur la question suivante : notre époque n'est elle pas animée, avant toute autre but, par le ressentiment et la lutte contre la liberté d'être, de penser et d'exceller ?

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d'accord mais c'est plus complique.

c'est pour ca que je dis qu'il faut un Newbie Tank ou on corrige sans se moquer, et ceux qui se moquent se prennent un averto.

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Jim16, je comprends que vous puissiez trouver les moqueries parfois un peu vache, mais au fond je connais maintenant beaucoup mieux les membres du forum, et je sais que leur moquerie n'est souvent qu'un appel à toujours faire mieux, ou tout bonnement une autre façon de réaliser la critique d'un article.

Bref, du bizutage instructif, et non purement méchant, ce qui tiendrait d'une profonde bêtise, mais qui n'est pas la marque de fabrique du forum.

J'attends de vous des critiques constructive afin de faire avancer mon argumentation.

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si les critiques constructives sont melangees avec des prouts c'est nul, c'est pour ca qu'on fait des newbie tank.

Apparemment ca a l'air d'etre un concept hyyper dur a comprendre c'est surprenant.

Moi j'aime bien ca les classes ou les profs se foutent de la gueule des eleves, surtout ceux qui font un travail personnel, c'est tellement plus didactique.

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si les critiques constructives sont melangees avec des prouts c'est nul, c'est pour ca qu'on fait des newbie tank.

Apparemment ca a l'air d'etre un concept hyyper dur a comprendre c'est surprenant.

Moi j'aime bien ca les classes ou les profs se foutent de la gueule des eleves, surtout ceux qui font un travail personnel, c'est tellement plus didactique.

Et c'est qu'on est pas à l'école ici, on est à la Taverne.

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Je n'ai lu que le début et je ne suis pas d'accord avec ce que vous sous-entendez. Il n'est pas possible à mon avis de dire qu'un"objet culturel" soit par essence meilleur qu'un autre. On ne peut dire qu'un objet culturel est meilleur qu'un autre qu'à l'aune des fins que nous espérons atteindre par la consommation de cet objet culturel. Dire que Mozart c'est mieux que Madonna, juste comme ça, en soi, ça n'a aucun sens.

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Je n'ai lu que le début et je ne suis pas d'accord avec ce que vous sous-entendez. Il n'est pas possible à mon avis de dire qu'un"objet culturel" soit en meilleur qu'un autre. On ne peut dire qu'un objet culturel est meilleur qu'un autre qu'à l'aune des fins que nous espérons atteindre par la consommation de cet objet culturel. Dire que Mozart c'est mieux que Madonna, juste comme ça, en soi, ça n'a aucun sens.

Bizarre, je pense tout a fait le contraire. Certaines oeuvres artistiques élevent l'âme et rendent meilleures, d'autres ne servent qu'a taper du pied sur un rythme vaguement entraînant.

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Et c'est qu'on est pas à l'école ici, on est à la Taverne.

et tu peux me dire exactement ou on echange des idees liberales en france ailleurs que dans la taverne de liborg ? c'est rien vous voulez pas de newbie tank on va pas en faire un drame.je peux poster un lolcat ?

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Bizarre, je pense tout a fait le contraire. Certaines oeuvres artistiques élevent l'âme et rendent meilleures, d'autres ne servent qu'a taper du pied sur un rythme vaguement entraînant.

Ça n'entre pas vraiment en contradiction avec ce que j'ai écrit. Et puis ça dépend pas mal des sensibilités de chacun à mon avis.

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Je n'ai lu que le début et je ne suis pas d'accord avec ce que vous sous-entendez. Il n'est pas possible à mon avis de dire qu'un"objet culturel" soit par essence meilleur qu'un autre. On ne peut dire qu'un objet culturel est meilleur qu'un autre qu'à l'aune des fins que nous espérons atteindre par la consommation de cet objet culturel. Dire que Mozart c'est mieux que Madonna, juste comme ça, en soi, ça n'a aucun sens.

Bah, rien n'a plus de sens dans ce cas.

La musique de Mozart est indiscutablement mieux travaillée ce qui n'empêche qu'on peut très bien rester insensible - ou moins sensible - à cela. Le non-sens serait plutôt de penser qu'on doit juger de l'art à l'aune de celui qui écoute. Ce relativisme culturel a comme conséquence de ne plus pouvoir apprécier quoi que ce soit et d'abaisser la culture en général.

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et tu peux me dire exactement ou on echange des idees liberales en france ailleurs que dans la taverne de liborg ? c'est rien vous voulez pas de newbie tank on va pas en faire un drame.je peux poster un lolcat ?

Mais c'est quoi un newbie tank ???

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et tu peux me dire exactement ou on echange des idees liberales en france ailleurs que dans la taverne de liborg ? c'est rien vous voulez pas de newbie tank on va pas en faire un drame.je peux poster un lolcat ?

En fait, ce sujet (newbie tank) - que nous appelons ici bac à sable - reviens régulièrement, et il y a du pour et du contre. Le pour, c'est ce que tu exprimes. Le contre, c'est que justement, ça inciterait aussi toutes les hordes d'altercomprenants à venir s'exprimer pour y dire de lâches bêtises, avec un taux de passage bac-à-sable -> forum faible. Les ninja-lourdage / modération violente actuelle rendent finalement le même résultat.

Mais nous écoutons toujours cette proposition, des points/arguments peuvent avoir échappé.

Un des nouveaux mot du dictionnaire pour geek publié par JIM16.

tank (réservoir) à newbie (nouveaux).

C'est pourtant pas bien compliqué à comprendre.

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Ahh d'accord. Mais on est supposé faire la critique de quoi ici, au juste ? Du fond, de la forme, du style, si c'est bien libéral, si c'est à l'ouest, etc ?

Parce que je rappelle que le texte s'intitule "Amertume du quotidien", quoi.

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Je n'ai lu que le début et je ne suis pas d'accord avec ce que vous sous-entendez. Il n'est pas possible à mon avis de dire qu'un"objet culturel" soit par essence meilleur qu'un autre. On ne peut dire qu'un objet culturel est meilleur qu'un autre qu'à l'aune des fins que nous espérons atteindre par la consommation de cet objet culturel. Dire que Mozart c'est mieux que Madonna, juste comme ça, en soi, ça n'a aucun sens.

Pas d'accord.

Réfléchir ainsi exclut toute perspective esthétique, tout développement d'une culture nettement supérieur au profit d'une culture inférieur, vulgaire, adapté aux vœux médiocre d'une population elle même en manque d'imagination, de goût, de critères basés sur une expérience qu'elle ne détient pas du fait de sa passivité, d'autre part du fait d'un manque de temps dont elle ne dispose pas.

Il est vrai qu'un objet culturel ne peut être qualifié par essence d'être meilleur qu'un autre.

Sauf qu'aujourd'hui, la dictature du gout et du plaisir vulgaire généralisée et voulut par l'égalitarisme puis le nivellement par le bas démocratique génère de plus en plus la création "d'œuvres" tout bonnement médiocre, crée par des personnes qu'on appelle artiste, titre qu'il ne mérite absolument pas.

De nos jours, tout objet culturel est livré en vrac dans une liquidation générale, sans la moindre hiérarchisation, sans la moindre désignation de ce qui fait le beau du laid, au mépris totale de tant de siècle passé où une véritable culture supérieur se développait et se maintenait en France voir en Europe.

C'est pour moi un nihilisme passif, sachant que le vrai, le bien et le beau tombe sous les coups de l'ordalie qu'exerce le peuple, et qu'il n'y a plus de distinction possible hors de cette ordalie supérieur, que peut on espérer de la culture de demain ?

Ou sont passé tous les processus si élégant et noble des temps anciens, aujourd'hui dirait on définitivement passé, que sont l'analyse, la synthèse, la déduction, l'induction, … ?

A la place qu'avons nous ? : un raisonnement globale relativiste s'énonçant avec arrogance sous la forme d'un avis catégorique et unique. Autrement dit, on renonce à tout exercice de la raison. Le peuple, conception très démocratique me direz vous, fait la loi, puisque tous les avis se valent … ( que de niaiserie )

Et qu'arrive t il aux voix dissonantes, comme c'est le cas pour les libéraux ? On s'arrange pour que tout ceux qui eussent apportés une mauvaise nouvelle ( selon la masse ) n'aient point de langue du tout !

Ahh d'accord. Mais on est supposé faire la critique de quoi ici, au juste ? Du fond, de la forme, du style, si c'est bien libéral, si c'est à l'ouest, etc ?

Parce que je rappelle que le texte s'intitule "Amertume du quotidien", quoi.

Je balances un coup de gueule contre notre époque si tu préfères :icon_up:

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Si aujourd'hui les gens écoutent de la musique formatée, c'est d'abord parce que les gens en veulent.

Ensuite:

-l'offre de musique de qualité médiocre est accessible en deux boutons sur ta télécommande

-ça coûte pas cher à fabriquer

-les gens n'ont pas envie de faire d'effort.

La culture est un bien comme un autre. Au temps de Mozart, le quidam moyen n'écoutait pas Mozart, il écoutait les romances de l'orgue de barbarie du coin. La culture dite "populaire" n'est pas de mauvaise qualité. La nourriture haut de gamme n'est pas forcément la meilleure au goût. Honnêtement j'apprécie autant un bon Quick qu'une entrecôte grillée comme il faut avec une bonne sauce béarnaise, issue d'une vache élevée avec amour…

Je rejoins Ash sur son analyse. Bach, ou Renoir, c'est recherché. Mais une amie prof d'histoire de l'art me dira que c'est surfait, qu'il n'y a aucune originalité. De même pour un amateur de 50cent ou autre groupe de rap bling bling face au old rap qui plait à certains amateurs ici. On a deux demandes différentes. Y'a un travail fait par l'auteur qui est différent. Et si certains veulent un travail bâclé, et que ça leur plait, tant mieux pour eux.

Quant à la part du discours libéral dans le vacarme néocommuniste ambiant, c'est à nous de crier plus fort qu'eux, de nous rendre audibles. Les voies sont multiples et complémentaires (ou contradictoires). Tout comme j'essaye de faire partager mon amour de Renoir à mes amis, j'essaye de faire partager mes idées à ces mêmes amis. Certains sont plus réceptifs, d'autres non. Y'aura toujours des bouchés.

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De nos jours, tout objet culturel est livré en vrac dans une liquidation générale, sans la moindre hiérarchisation, sans la moindre désignation de ce qui fait le beau du laid, au mépris totale de tant de siècle passé où une véritable culture supérieur se développait et se maintenait en France voir en Europe.

C'est pour moi un nihilisme passif, sachant que le vrai, le bien et le beau tombe sous les coups de l'ordalie qu'exerce le peuple, et qu'il n'y a plus de distinction possible hors de cette ordalie supérieur, que peut on espérer de la culture de demain ?

Ou sont passé tous les processus si élégant et noble des temps anciens, aujourd'hui dirait on définitivement passé, que sont l'analyse, la synthèse, la déduction, l'induction, … ?

Tu es un beau réactionnaire de pacotille. Glorifier le passé est une attitude aussi minable que celle que tu critiques (avec raison).

La « véritable culture supérieure » était inconnue de l'immense partie des individus, à l'époque que tu idéalises naïvement. Aujourd'hui, qui veut s'instruire, peut s'instruire, tout seul en plus. Le reste, la médiocrité des masses, la veulerie de l'homme etc. c'est commun à toutes les époques : de La Boétie à Muray en passant par Bloy et Bernanos, ils ont été nombreux à en rire d'ailleurs. Aujourd'hui c'est une forme différente que ce que critique Le Bon par exemple (fin du XIXe) ; mais sur le fond, les hommes de qualités ont toujours été bien rares.

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Bah, rien n'a plus de sens dans ce cas.

La musique de Mozart est indiscutablement mieux travaillée ce qui n'empêche qu'on peut très bien rester insensible - ou moins sensible - à cela.

(…)

Il n'est pas évident de juger objectivement d'une œuvre. Je dirais que l'un des points sur lesquels une œuvre peut être jugée, est de savoir si elle atteint son objectif, pour peu qu'elle en ait un. Par exemple, un film censé être à grand suspense et qui endort le public est clairement un film raté, un mauvais film.

Madonna produit des chansons très travaillées (moins que la musique de Mozart, certes) dans le but de faire danser en boite, or, ses chansons traversent les années et sont toujours jouées, et les gens dansent encore. Objectif atteint.

Ayant été initié très jeune, Mozart se faisait une haute idée de la musique (y-compris la sienne). Pour autant, il voulait que son œuvre soit appréciée à sa juste valeur par le plus grand nombre, qu'elle soit "accessible", si l'on peut dire (je ne veux pas dire "facile"). Objectif atteint : bon nombre de ses mélodies sont très connues, certaines sont omniprésentes, et si les gens n'ont pas la larme à l'œil en entendant certains passages, c'est parce qu'ils ne sont pas dans la salle au moment où on les joue. Je suis persuadé qu'apprécier Mozart demande plus de la disponibilité qu'un dur effort d'écoute. Mais bon, c'est Mozart, un génie.

(…)

Le non-sens serait plutôt de penser qu'on doit juger de l'art à l'aune de celui qui écoute. Ce relativisme culturel a comme conséquence de ne plus pouvoir apprécier quoi que ce soit et d'abaisser la culture en général.

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Il est vrai qu'un objet culturel ne peut être qualifié par essence d'être meilleur qu'un autre.

Sauf qu'aujourd'hui, la dictature du gout et du plaisir vulgaire généralisée et voulut par l'égalitarisme puis le nivellement par le bas démocratique génère de plus en plus la création "d'œuvres" tout bonnement médiocre, crée par des personnes qu'on appelle artiste, titre qu'il ne mérite absolument pas.

L'égalitarisme dans culture, historique, ça s'est plutôt traduit par une gauche anti-marché des biens culturels mais bon. Sinon Madonna c'est de la très bonne pop, surtout les premiers albums jusqu'à True Blue, et c'est recherché, ne t'en déplaise. Maintenant préférer Mozart à Madonna c'est une affaire de goût, et de toute façon rien n'empêche d'apprécier les deux - quoique je te l'accorde, il est plus facile d'apprécier Madonna que Mozart. Mais je ne pense pas qu'on puisse dire que la musique classique c'est la vraie culture, et la pop c'est de la fausse culture, ou de la culture vulgaire. La culture non-élitiste (ou pseudo-éliste en fait) c'est aussi de la culture.

De nos jours, tout objet culturel est livré en vrac dans une liquidation générale, sans la moindre hiérarchisation, sans la moindre désignation de ce qui fait le beau du laid, au mépris totale de tant de siècle passé où une véritable culture supérieur se développait et se maintenait en France voir en Europe.

C'est pour moi un nihilisme passif, sachant que le vrai, le bien et le beau tombe sous les coups de l'ordalie qu'exerce le peuple, et qu'il n'y a plus de distinction possible hors de cette ordalie supérieur, que peut on espérer de la culture de demain ?

Là encore, quel critère absolu permet de distinguer la vraie culture de la fausse culture? La définition du beau a quelque chose intrinsèquement subjectif (relatif à la culture, aux sensibilité individuelles, etc).

Il n'est pas évident de juger objectivement d'une œuvre. Je dirais que l'un des points sur lesquels une œuvre peut être jugée, est de savoir si elle atteint son objectif, pour peu qu'elle en ait un. Par exemple, un film censé être à grand suspense et qui endort le public est clairement un film raté, un mauvais film.

Voilà, c'est ce que je voulais dire.

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La définition du beau a quelque chose intrinsèquement subjectif (relatif à la culture, aux sensibilité individuelles, etc).

Non : est beau ce qui plait universellement sans concept. :icon_up:

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Non : est beau ce qui plait universellement sans concept. :icon_up:

En Mongolie en tout cas la conception de la beauté humaine diffère énormément de la notre. D'ailleurs comment expliques-tu que ce qui est considéré comme beau varie selon les époques?

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…comment expliques-tu que ce qui est considéré comme beau varie selon les époques?

Justement non. C'est bien plutôt la persistance des canons de beauté qui est la règle. On trouve tout aussi beau l'art égyptien, assyrien, grec, gothique, renaissance, classique, romantique, etc. hier comme aujourd'hui.

je vous propose de lire un texte j'ai rédigé et dont le titre sera : Amertume du quotidien.

Je vais être dur : ton texte est plutôt brouillon, verse dans le classique verbiage franchouillard et ne fait de ressasser une vieille antienne connue depuis Héraclite.

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Justement non. C'est bien plutôt la persistance des canons de beauté qui est la règle. On trouve tout aussi beau l'art égyptien, assyrien, grec, gothique, renaissance, classique, romantique, etc. hier comme aujourd'hui.

Oui en effet. Malgré tout les goûts différent tout de même assez fortement d'un individu à un autre, comment l'expliques-tu? Cela dit force est de constater que les critères de laideur sont beaucoup moins sujets à débat.

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Justement non. C'est bien plutôt la persistance des canons de beauté qui est la règle. On trouve tout aussi beau l'art égyptien, assyrien, grec, gothique, renaissance, classique, romantique, etc. hier comme aujourd'hui.

"on" est un con

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Oui en effet. Malgré tout les goûts différent tout de même assez fortement d'un individu à un autre, comment l'expliques-tu? Cela dit force est de constater que les critères de laideur sont beaucoup moins sujets à débat.

Les goûts different mais la on parle d'appréciation quasi objective. Par exemple, faut être couillu pour trouver que Huysmans est un mauvais écrivain. Par contre, on peut tout a fait lui préférer la lecture d'Oscar Wilde, par exemple.

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Tu es un beau réactionnaire de pacotille. Glorifier le passé est une attitude aussi minable que celle que tu critiques (avec raison).

Très bien. Mais j'attends de voir dans quelques années si le conditionnement dont la majorité de la population est imbibé permettra à une minorité d'esprit supérieur de croitre sans problème.

Pardonner ma glorification des temps anciens mais ayez au moins la décence de constater qu'entre ces époques passés ( que je trouves pour ma part bien plus enrichissantes que l'époque dans laquelle nous vivons, malgré certes des faiblesses que vous avez exposé ) et notre époque, il n'y avait pas ce ressentiment d'une grande majorité de la population contre l'intelligence !

C'est ce que Nietzsche explique lorsqu'il anticipe les conséquences de l'esprit démocratique sur la société.

De nos jours, l'intelligence est devenue l'objet presque exclusif de la vindicte publique. L'intelligence, qu'elle soit imaginative, sensible, spéculative se laisse d'abord définir comme la faculté de ne pas s'ennuyer.

Or, l'homme qui ne s'ennuie pas dans un monde qui s'ennuie est l'ennemi : il est celui qui montre, par exemple, que nous sommes responsables de notre ennui, de notre ineptie, que nous sommes victime de notre manque de curiosité, d'élan et de cœur.

Aujourd'hui, le talent et le génie ne sont rien, l'ennui est tout, il est notre transcendance et notre immanence. Celui que pèche contre l'ennui, par sa vie et son œuvre, pèche à la fois contre le travail (entendez aliénation ) et contre l'industrie de la distraction ( producteur de si BEAU objet culture ). En un mot, il pèche contre l'esprit du temps présent.

Aucune époque n'a connut une telle régression de la raison, voila pourquoi je cherches à montrer la différence en notre époque et les époques passés. ( bien que ces époques aient, je le conçois parfaitement, des limites )

Autre exemple de décadence contemporaine : il y eut des temps heureux où de grands écrivains avaient pour adversaires d'autres grands écrivains ; les talents se heurtaient et s'affirmaient en se contredisant.

Aujourd'hui, l'auteur se trouve seul avec à ses pieds des roquets lui aboyant dessus leur critique d'enfant mal éduqué.

L'auteur ne peut pas même répondre, il lui faudrait aboyer à son tour devant ces chiens. Sa rhétorique et son style, auquel il tient tant, puisqu'il la conquit via un travail forcené, sont sans emplois.

Si n'y a plus de classification possible entre le beau et le laid, ce qui tient de l'art, de la culture et ce qui n'en tient pas, ( comme c'est de plus en plus le cas aujourd'hui ) que nous réserve l'avenir ? Excusez mon pessimisme, mais je le vois obscurs et d'une pauvreté jamais égalée.

J'en finirais sur ce point : qu'est ce que l'état actuel des choses induits sur les produits culturels ? je vais vous en informez : L'auteur dorénavant est obligé de devenir laid, misérable, en manque - d'un manque qu'il comblera si possible par des romans larmoyants, sociaux et bien-pensants - ou de ne pas être.

L'auteur est mort, il déplait, on l'entoure d'une indifférence hargneuse. S'il témoigne par surcroit dans sont oeuvre d'un bonheur d'être, d'une fidélité ardente et limpide à la tradition de son pays et de sa langue ( et non tomber dans "l'anglissisation" du français ) alors toutes les conditions sont réunies pour en faire le bouc émissaire de toutes les vilenies et toutes les lâchetés non-dites de son temps.

Tout au plus l'auteur peut-il vaincre l'acrimonie de ses semblables en se faisant le héraut de leur médiocrité, en s'établissant, avec ascétisme, dans l'office du proférateur de banalités bien intentionnées, en succombant, à chaque fois qu'il prend la plume, au rôle de moralisateur incontinent. S'il renie sa joie d'être, se pose face au public sur le visage le masque d'un morose donneur de leçon, s'il se donne pour plus ignorant qu'il ne l'est, s'il épouse consciencieusement le mauvais-goût et les ressentiments du "milieu culturel" de son temps, s'il bat sa coulpe du matin au soir d'être un "privilégié" et un lettré, s'il entonne des hymnes incessantes contre l'élitisme de ses confrères, s'il accepte de se faire humilier à la télévision, s'il exécute à la demande des dithyrambes à la gloire des chansonniers et des joueurs de foot, s'il baise les orteils des publicitaires avec empressement, se ruine à inviter dans des endroits couteux des journalistes tutoyeurs, s'il sait accuser potiner et médire, si'l supporte l'atroce ennui des bavards et des snobs, alors il peut espérer quelque provisoire clémence de la part de ses juges.

Après cela, peut on encore avec le culot d'être relativiste sur la qualité de notre époque ?

A mon avis nous ne sommes jamais tombé aussi bas !

L'étau qui enserre l'expression humaine ne laisse plus carrière qu'à la plus extrême platitude.

Le conformisme le plus étroit s'est emparé des rhétoriques de la révolte ( voyez les auteurs libertariens ou libéraux, quand les voient on à la télévision, et plus largement dans les médias ? Quelle maison d'édition est prêt à publier leur travail pourtant de valeur ? ) Il existe une véritable police intellectuelle qui sévit dans les grands médias.

Ne vous rendez vous pas compte de l'évolution de notre société ? Les hommes ne voient plus rien sauf leur travail, qu'il faut concevoir comme une aliénation et une contrainte mais qui reste et restera nécessaire à la satisfaction des besoins de tous, mais n'est il pas triste de voir l'existence humaine réduit à une banale logique linéaire par laquelle la vie sociale prétend régenter nos existences ?

Désormais, le "culturel" commence là où cessent la poésie et la métaphysique, voir la simple probité de l'homme à l'égard de son langage.

Si tout est culturel, alors c'est que la culture n'est plus nulle part ou qu'elle est devenue totalitaire.

Le monde moderne se joue dans l'obscure dialectique du tout et du nulle part : ce que 'lon appelle la globalisation, odieuse parodie de l'inconditionné. ( n'entendez pas par là un appel à la lutte contre la mondialisation, loin de moi cette idée grotesque et contre productive )

Dans le monde globale ( en terme de culture ) chacun est à sa place, c'est à dire nulle part, et ce nulle part est déterminé par le tout. Comme d'habitude, c'est un écrivain de génie, et non un pauvre fonctionnaire tel le sociologue, qui a annoncé, dans les Possédés, ce désastre profond et indiscernable en écrivant la figure dominante, à savoir celle du chigaliovisme :

"il y a l’espionnage. Dans son système, chaque membre de la société a l’oeil sur autrui, et la délation est un devoir. Chacun appartient à tous, et tous à chacun. Tous sont esclaves et égaux dans l’esclavage. La calomnie et l’assassinat dans les cas extrêmes, mais surtout l’égalité. D’abord abaisser le niveau de la culture des sciences et des talents. Un niveau scientifique élevé n’est accessible qu’aux intelligences supérieures, et il ne faut pas d’intelligences supérieures ! Les hommes doués de hautes facultés se sont toujours emparés du pouvoir, et ont été des despotes. Ils ne peuvent pas ne pas être des despotes, et ils ont toujours fait plus de mal que de bien ; on les expulse ou on les livre au supplice. Couper la langue à Cicéron, crever les yeux à Copernic, lapider Shakespeare, voilà le chigalévisme !"

En terme de conclusion, je vais vous faire part d'une scène survenu dans ma vie il y a de ça quelques mois : une amie m'avait reproché le fait que j'étais un véritable ermite puique je ne sortais que rarement de chez moi et que je passais trop de temps à étudier…

Le plus drôle ( bien que cette remarque soit accablante ) est que j'ai entendu cette remarque des dizaines de fois !

La raison de ce type de réaction est la véritable tyrannie du conformisme actuel, qui se résume de la manière suivante : la norme présentement est de montrer un individu ( moi même dans ce cas ) qui ne respecte pas la norme vulgaire et issue du régime démocratique comme un individu en manque ( avouez que c'est à pleurer de rire ) puis de le croire malheureux et enfin, suprême bêtise de nos contemporains, de s'apitoyer sur son sort !

Et qu'est ce que la compassion, sinon la transmission en chaîne de la souffrance, une contagion du malheur, une déperdition de vitalité qui multiplie la souffrance au lieu de la guérir ?

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