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Aznar réclame plus de marché


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Article paru dans le quotidien espagnol elmundo. J'ai tenté de le traduire le mieux possible :

Aznar reivindica el mercado y asegura que ha fallado el Estado como regulador

MADRID.- El ex presidente del Gobierno, José María Aznar, sostiene que "los ciudadanos deben saber que a la crisis hemos llegado aplicando manuales de economía que algunos leen en dos tardes y que tienen un resumen que se lee en cinco minutos y que aconsejan subir el gasto público, aumentar los impuestos, intervenir con criterios políticos en las decisiones de las empresas privadas y controlar políticamente los organismos reguladores y supervisores. Los ciudadanos deben saber también que España no va a salir de esta crisis con mayores dosis de socialismo simpático".

Aznar ha criticado en la presentación del libro de Milton Friedman 'Libertad de Elegir' que el presidente del Gobierno, José Luis Rodríguez Zapatero -al que no citó expresamente- haya pasado "de negar a la crisis a querer dar lecciones" y aseguró que "España está pagando" estos días los "cinco años de menosprecio de la política internacional" del líder socialista.

En su opinión la realidad es que España ha pasado de crear 270 empleos diarios en los ocho años de Gobierno del PP a los 270 que envía cada día al paro Zapatero desde que está en el poder. Resaltó que en la crisis de 2002 atribuida internacionalmente al estallido de la burbuja tecnológica, España crecía al 3% mientras que Alemania y Francia rozaban el crecimiento cero. En cambio, actualmente, "España envía más gente a las filas del paro a más gente que Francia y Alemania juntas".

Aznar comparó la crisis actual con la de la Gran Depresión de 1929 y plantó cara ideológica a Zapatero. "Entonces, como ahora, se pretendió culpar al mercado de los fallos del Estado y también de los errores de quienes libremente toman decisiones en una economía libre (…) Entonces, como ahora, falló el Estado como supervisor de un sistema profundamente regulado por el propio Estado (…) Entonces, como ahora, muchos empresarios de la banca y de las finanzas cometieron errores en la percepción del riesgo, algo que algunos confunden con un fallo de la economía libre".

El ex presidente alertó contra el neointervencionismo y, al contrario, propuso para España más liberalización, reformas profundas en la Administración, en el mercado laboral y en el sistema de pensiones y reivindicó la energía nuclear, la gestión privada de la Sanidad y la independencia de los órganos reguladores.

"No son recetas divertidas, lo sé muy bien (…) pero con recetas infantiles no vamos a ninguna parte", agregó el ex presidente del Gobierno.

Entre el auditorio se encontraba la presidenta de la Comunidad de Madrid, Esperanza Aguirre.

MADRID.- L’ex-président du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, soutient que les citoyens doivent savoir que nous sommes arrivés à cette crise en appliquant des manuels d’économie, que certains lisent en deux après-midi mais qui ne contiennent que des résumés se lisant en cinq minutes, et qui n’ont que pour seuls conseils l’augmentation des dépenses publiques, des impôts, l’intervention avec des critères politiques dans les décisions des entreprises privées, ainsi que le contrôle politique des organismes de régulation et de supervision. Les citoyens doivent savoir aussi que l’Espagne ne va pas sortir de la crise avec des doses encore plus importantes de socialisme sympathique.

Aznar a critiqué, durant la présentation du livre de Milton Friedman « liberté de choix », l’actuel président du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero – qu’il n’a pas cité nommément- pour avoir nié qu’il y avait une crise dans un premier temps, puis d’avoir voulu donner des leçons, il a ajouté ensuite que l’Espagne était en train de payer ces jours-ci les 5 années de mépris du leader socialiste envers la politique internationale.

Pour Aznar, la réalité est que l’Espagne est passée d’une période où se créaient 270 emplois chaque jour pendant les 8 années de gouvernement du PP à une période où Zapatero envoient chaque jour 270 personnes au chômage depuis qu’il est au pouvoir.

Il explique que pendant la crise de 2002, imputée dans le monde entier à l’explosion de la bulle technologique, la croissance espagnole était de 3% pendant que celle-ci en Allemagne et en France frôlaient le zéro. En revanche, actuellement, l’Espagne envoie plus de personnes au chômage que la France et l’Allemagne réunies.

Aznar a comparé la crise actuelle à la grande dépression de 1929 en donnant la contradiction à Zapatero sur un plan idéologique. « A cette époque, comme aujourd’hui, on a fait porter le chapeau au marché pour ce qui n’était qu’une faillite de l’Etat, mais aussi des erreurs de ceux qui librement prennent des décisions dans une économie libre (…) A cette époque, comme aujourd’hui, l’Etat a échoué en tant que superviseur d’un système profondément réglementé par le même Etat (…). A cette époque, comme aujourd’hui, beaucoup d’entrepreneurs dans le secteur bancaire et financier ont commis des erreurs dans la perception du risque, ce que certains prennent pour une faille dans l’économie libre ».

L’ex-président a mis en garde contre le néointerventionnisme et, bien au contraire, a proposé pour l’Espagne, plus de libéralisation, des réformes profondes pour l’administration, sur le marché du travail et le régime des retraites, et a réclamé plus d’énergie nucléaire, la gestion du privé en matière de santé et l’indépendance des organes de régulation.

« Ce ne sont pas des recettes très amusantes, je le sais très bien (…), mais avec des recettes pour enfants, nous n’allons nulle part », a rajouté l’ex-président du gouvernement.

Parmi l’auditoire, se trouvait la présidente de la communauté de Madrid, Esperanza Aguirre (une nana plutôt libérale au PP, opposée à Mariano Rajoy, actuelle leader social-démocrate du PP).

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Rappelons que Aznar est membre du conseil d'administration de la société de Murdoch, libertarien notoire.

Il a surtout participé aux rencontres de la Société du Mont-Pélerin en 2006, fait plus révélateur que ses sympathies personnelles pour Murdoch

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Murdoch et sa chaine Fox ont soutenu Bush aussi dans sa croisade en Irak…étrange libertarianisme, ou alors c'est peut-être un néo-libertarien, un terme que j'ai déjà vu aparavant pour caractériser les libertariens désireux d'exporter la liberté par les armes.

Quant à Aznar, il n'est pas libertarien, il est libéral classique très clairement sur les questions économiques mais beaucoup moins sur d'autres sujets.

S'il était encore au pouvoir, il aurait peut-être contribué à limiter les dégats que nous préparent les mafieux politiciens de tout poil et de tout pays en ce moment dans cette crise.

Quant à l'article, il fait référence au nouveau livre de Milton Friedman, quelqu'un a-t-il des news à ce sujet?

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Murdoch d'ailleurs tellement libertarian qu'il soutenait financièrement la campagne d'Hillary Clinton.

Vu le résultat de la bougresse, on peut voir ce soutien comme un baiser de la mort.

[…]

Quant à l'article, il fait référence au nouveau livre de Milton Friedman, quelqu'un a-t-il des news à ce sujet?

Il le dédicace en enfer.

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Mais quel genre de libéral ne lis pas l'anglais :icon_up: ?

Ils ne sont pas légion en effet. ^^ Mais on peut lire l'anglais et trouver ça fatigant ou déplaisant. Personnellement je préfère encore lire l'allemand ou l'italien. Dardanus soulignait surtout la courtoisie de Tremendo dans ce cas.

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En tout cas merci à Tremendo pour avoir traduit l'article.

Cela nous change de T & L qui nous infligent d'interminables pensums journalistiques non traduits.

+1, autant je peux me débrouiller avec l'espagnol, autant je suis malheureusement réfractaire à la langue de Sherlock.

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Il a surtout participé aux rencontres de la Société du Mont-Pélerin en 2006, fait plus révélateur que ses sympathies personnelles pour Murdoch

Klaus

Thatcher

Aznar

3 contre l'UESSR.

3 habitués du Mont Pèlerin.

Décidément, on voit bien ou se logent les ennemis du progrès.

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