Aller au contenu

Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

http://online.wsj.com/article/SB1221396888…=fox_australian

Crisis on Wall Street as Lehman Totters,

Merrill Is Sold, AIG Seeks to Raise Cash

Fed Will Expand Its Lending Arsenal in a Bid to Calm Markets;

Moves Cap a Momentous Weekend for American Finance

Bank of America achète merrill lynch : http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…&refer=home

Lehman brother est en faillite : http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…&refer=home

AIG (le plus gros assureur du monde) est en recherche de cash (plus que sa capitalisation boursière ) et demande un pret d'urgence de la fed de 40 milliards : http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…&refer=home / http://dealbook.blogs.nytimes.com/2008/09/…e/index.html?hp

Un groupe des 10 plus grandes banques montent un fond de 70 milliards pour assurer la liquidité du marché, avec le soutien de la Fed qui acceptera n'importe quoi comme collatéral, y compris des actions : http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…&refer=home /

http://online.wsj.com/article/SB1221439393…=fox_australian

washington mutual est dans la panade avec son énorme stock de Alt-A mortgage et option-ARM : http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…&refer=home

Lien vers le commentaire
Armageddon économique pour ajd ?

Disons que c'est le début :icon_up: .

De toute façon, avec tout ce qui a été posté sur ce fil, on ne pouvait pas s'attendre à un mois de septembre relax. D'ailleurs, je l'ai dit ici et ailleurs : ce mois-ci, il va y avoir du vent dans les voiles.

Lien vers le commentaire

Ni pour aujourd'hui, ni pour demain. Ce sont juste quelques institutions financières qui ont de gros problèmes. Il y aura certainement un peu de dommages collatéraux, mais rien qui puisse ébranler la formidable économie mondiale actuelle. C'est surtout l'occasion de gagner beaucoup d'argent pour de nombreux de financiers.

  • Sad 1
Lien vers le commentaire
Ni pour aujourd'hui, ni pour demain. Ce sont juste quelques institutions financières qui ont de gros problèmes. Il y aura certainement un peu de dommages collatéraux, mais rien qui puisse ébranler la formidable économie mondiale actuelle. C'est surtout l'occasion de gagner beaucoup d'argent pour de nombreux de financiers.

Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas en marché libre. Que toutes les institutions financières sont hyper leveragées grâce à la BC.

si ça bouge de trop, le capital des banques peu partir en fumée.

Lien vers le commentaire
Ni pour aujourd'hui, ni pour demain. Ce sont juste quelques institutions financières qui ont de gros problèmes. Il y aura certainement un peu de dommages collatéraux, mais rien qui puisse ébranler la formidable économie mondiale actuelle. C'est surtout l'occasion de gagner beaucoup d'argent pour de nombreux de financiers.

Tout a fait, la correction, bien que assez sévère, n'est pas catastrophique en soit… si on arrête d'essayer de l'empêcher par des nationalisations et des plans de sauvetage subventionnés…

Le problème, comme toujours, c’est que les crises sont une bonne excuse pour mettre en place des nationalisations, des mises sous tutelle, et des régulations.

Lien vers le commentaire
Le problème, comme toujours, c’est que les crises sont une bonne excuse pour mettre en place des nationalisations, des mises sous tutelle, et des régulations.

C'est en tout cas de ça que je parle. Mon avis est le suivant : la bourse va dégringoler encore pas mal, ce qui sera un boulevard pour les thuriféraires de l'intervention étatique pointant du doigt le méchanmarché néoultralibéral dérégulé et le vite-agissons-avant-qu'il-soit-trop-tard. Et là, c'est le début de la fin :

- une fois que le crédit se sera tari à sa source, les gens / les institutions / les états vont se retrouver à - bêtement - devoir rembourser leurs dettes

- l'immo va se casser la figure dans les grandes largeurs, cash is king et déflation.

- les tensions internationales ne risquent pas de diminuer.

Lien vers le commentaire
Le paradis de H16.

Paradis ? Non. Mais ça ne m'empêchera pas de prendre deux fois de la brioche demain matin, si tu veux savoir :icon_up:

Ouais, mais il manque un umlaut, les bons groupes de death ont deux umlauts !

Crötley Mëw?

Lien vers le commentaire
J'aime bien l'édito de Pierre-Antoine Delhommais dans le Monde de ce week-end. Quelqu'un en sait un peu plus sur lui ?

La chronique ? On dirait qu'il a remplacé Le Boucher à la fois pour la chronique économie et pour la fonction de terreur de la racaille de café du commerce.

Lien vers le commentaire
Après une recherche rapide sur mon disque dur : Trörkrvisätänsrökrëh. C'est un groupe(?) de black metal français, membre des Legions Noires.

Whoa, là je suis calmé, jamais vu autant de umlauts :icon_up:

Lien vers le commentaire
J'aime bien l'édito de Pierre-Antoine Delhommais dans le Monde de ce week-end. Quelqu'un en sait un peu plus sur lui ?

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element…-1094927,0.html

Chronique

Freddie et Fannie, mortelle randonnée

LE MONDE | 13.09.08 | 14h32 • Mis à jour le 13.09.08 | 14h32

es crises financières ont un grand mérite : elles permettent aux Français d'améliorer leur anglais. A chacune d'entre elles, ils apprennent un nouveau mot : program trading, lors du krach de 1987, hedge fund, avec la faillite du Long Term Capital Management en 1998, rogue trader, avec Jérôme Kerviel.

Depuis un an, ils se sont familiarisés avec les subprimes, mentionnés six fois seulement dans la presse francophone en 2006, 8 400 fois au deuxième semestre 2007. Enfin, au cours des dernières semaines, ils ont fait connaissance avec Freddie Mac et Fannie Mae, qui sonnent de façon si joyeuse, presque comme des noms de héros de bande dessinée, mais qui se retrouvent aujourd'hui au coeur d'un des plus grands sauvetages financiers de l'histoire.

Dimanche 7 septembre, le Trésor américain a annoncé le renflouement de Federal National Mortgage Association (Fannie) et Federal Home Loan Mortgage Corporation (Freddie), les deux piliers du financement du marché immobilier américain. Comme on est aux Etats-Unis, on n'a pas parlé de nationalisation, mais c'est bien de cela qu'il s'agit.

Beaucoup, en Europe, ont applaudi à ce retour en force de l'Etat, sauveur d'un système financier devenu fou, incapable de s'autoréguler, avec ses banquiers irresponsables, aveugles ou inconscients, en tous les cas avides. La mise sous tutelle de Freddie et Fannie a été perçue comme une sorte de grand soir financier, mettant fin à trois décennies de dérégulation et de libéralisation à tout-va.

Cette vision radicale et très rassurante n'a qu'un défaut, mais il est de taille. Elle oublie que l'orbite dans laquelle gravitaient Fannie Mae et Freddie Mac était précisément celle de l'Etat et que les deux établissements étaient plus régis par des intérêts politiciens que par la loi du profit.

Mais on comprend mieux la dérive fatale de Fannie et Freddie en connaissant leur vie. Fannie, l'aînée, était à sa naissance entièrement publique, une enfant du New Deal, créée en 1938 par Roosevelt pour aider le pays à sortir de la Grande Dépression, à doper le secteur de la construction en aidant les Américains à devenir propriétaires. Grâce à son label "Etat américain", Fannie pouvait se financer à des taux beaucoup plus bas que des banques privées, rendant du même coup moins coûteux le crédit hypothécaire pour les citoyens.

A trente ans, Fannie changea de statut, le président Johnson jugeant que ses emprunts faisaient une concurrence déloyale à ceux du Trésor, lui-même très sollicité pour financer la guerre du Vietnam. Fannie fut privatisée, enfin - et c'est là tout le problème -, privatisée de façon très particulière. Elle fut dotée, comme Freddie deux ans plus tard, du statut abracadabrantesque de government sponsored enterprise, autrement dit, d'entreprise privée d'Etat. Détenue par des actionnaires privés, certes, mais bénéficiant d'une ligne de crédit garantie par le Trésor - pour rassurer les investissseurs -, dispensée de pas mal d'obligations comptables et prudentielles. Et avec toujours pour mission, imposée par Washington, d'assurer le refinancement des prêts immobiliers, notamment aux ménages les plus modestes. En un mot, d'aider tout Américain à réaliser son rêve le plus cher, celui de posséder sa propre maison.

Fannie et Freddie s'y sont employés avec zèle et succès, le montant de leurs portefeuilles de prêts s'envolant, passant de 740 milliards de dollars en 1990 à 5 400 milliards de dollars, le tiers du PIB américain. Avec beaucoup d'inventivité, aussi, les deux établissements se révélant des pionniers en matière de titrisation, cette technique qui consiste à transformer des prêts bancaires en obligations et qui a largement contribué à diffuser la crise des subprimes à tout le système financier mondial.

Cette créativité a également favorisé une grande opacité - Fannie Mae fut condamnée à plusieurs reprises pour des manipulations comptables -, sans que la classe politique américaine s'en émeuve. Comment la Maison Blanche et le Congrès auraient-ils pu s'offusquer de pratiques certes très douteuses mais qui leur profitaient indirectement ? Comment dénoncer un système ayant permis en dix ans à neuf millions d'Américains de devenir propriétaires, c'est-à-dire ayant fabriqué neuf millions d'électeurs reconnaissants ? Comment s'attaquer à une mécanique semblant capable d'alimenter indéfiniment la hausse du marché immobilier, donc de stimuler la consommation des ménages et la croissance ?

Si l'on ajoute à cela le fait que les patrons de Freddie et Fannie gagnaient 70 millions de dollars par an et surtout que les deux établissements étaient le plus gros financier des partis républicain et démocrate, on aura tout dit et tout compris. Personne, à Washington, n'avait intérêt à remettre en cause cet assemblage de bric politique et de broc financier, qui faisait le bonheur de tous. Jusqu'à ce que la bulle de l'immobilier finisse par éclater. Jusqu'à ce que le marché finisse par prendre sa revanche sur l'Etat, obligé de payer au prix fort (peut-être plusieurs centaines de milliards de dollars) son incompétence.

Courriel :

delhommais@lemonde.fr

Pierre-Antoine Delhommais

Article paru dans l'édition du 14.09.08

Lien vers le commentaire

Pour ceux qui semblent penser que cette crise n'est pas très importante …

Greenspan semble lui penser que cette crise est au minimum comparable à celle de 1929: "une crise du siècle"

http://abcnews.go.com/ThisWeek/story?id=4008041&page=1

Je pense pour ma part que le système financier va être complètement remis en question.

Lien vers le commentaire

Il reste 48-72h de vie à AIG (plus gros assureur du monde, énorme contrepartie dans le marché CDS, plus que bear stern, etc…)

http://www.nytimes.com/2008/09/15/business…agewanted=print

September 15, 2008

Big Insurer Seeks Cash as Portfolio Plummets

By MICHAEL de la MERCED And GRETCHEN MORGENSON

The big insurance company, the American International Group, was seeking a $40 billion bridge loan Sunday night from the Federal Reserve, as it faces a potential downgrade from credit ratings agencies that could spell its doom, a person briefed on the matter said.

Ratings agencies threatened to downgrade the insurance giant’s credit rating by Monday morning, allowing counterparties to withdraw capital from their contracts with the company. One person close to the firm said that if such an event occurred, A.I.G. may survive for only 48 hours to 72 hours.

A.I.G.’s sickly financial health emerged late into one of the most tumultuous days in Wall Street history. The investment bank, Lehman Brothers, filed for bankruptcy protection Monday, while Bank of America has agreed to buy Merrill Lynch for $50.03 billion.

A.I.G. has already raised $20 billion this year. But even that capital raise may not be enough.

Though this past weekend was convened to focus on Lehman, the Wall Street chieftains who gathered at the Federal Reserve Bank of New York also pondered a solution for A.I.G. The firm had become one of the biggest underwriters of complex debt securities known credit default swaps, used as insurance for a wide range of products, including the mortgage instruments that have been the bane of Wall Street for the past year and a half.

Eric Dinallo, the New York state insurance superintendent, has been deeply involved in discussions about A.I.G.’s survival, this person said.

J. C. Flowers & Company, a buyout firm focused on financial services firms, offered $8 billion for a stake in the business that would have given it an option to buy all of A.I.G. down the road. Kohlberg Kravis Roberts and TPG also said they would bid.

But all three withdrew at the last minute, citing anxiousness over the company’s precarious financial health.

A.I.G.’s extraordinary move of reaching out to the Fed for help may spur other non-investment banks to try a similar move. Companies ranging from General Electric to GMAC have been hurting badly and would desperately love the liquidity that the Fed would provide.

Yet it is not clear whether the Fed would acquiesce to A.I.G.’s request.

Before seeking a lifeline, the firm had earlier been reported to be interested in selling its aircraft leasing business, the International Lease Finance Corporation. Founded in 1973, the business has nearly 1,000 planes in its fleet. But people briefed on the matter said that unit bore special tax advantages that A.I.G. had decided would be lost on any other owner.

Investors, afraid that A.I.G. would have to absorb further write-downs in its already damaged mortgage securities and collateralized debt obligations, have driven down the company’s shares in recent days. The stock closed Friday at $12.14 a share, a decline of 46 percent for the week.

A.I.G.’s problems are not new. The company lost $13.2 billion in the first six months of 2008, largely owing to declining values in mortgage-related securities held in its investment portfolio and collateralized debt obligations it owns.

But the company’s outlook grew grimmer last week when Standard & Poor’s warned that it was considering downgrading the company’s debt as a result of further write-downs it might have to take.

As the credit storm has raged in recent months, insurance companies like A.I.G. have been better positioned than the nation’s banks and brokerage firms to weather it because accounting rules do not require insurers to mark the investments held in their long-term portfolios to market. Insurance companies like A.I.G. can hold their investments until they mature, riding out the ups and downs in the market for those assets.

But the moment it began trying to raise capital, A.I.G. had to open its books to potential investors who were likely to take a sharp pencil to the company’s portfolio values, analysts said. And with Lehman Brothers last week providing investors with a valuation for the same types of assets held by A.I.G., subprime and Alt-A mortgage securities, the investment bank’s marks can now be applied to the big insurer’s books.

As of the most recent quarter, for example, A.I.G. had $20 billion of subprime mortgages marked at 69 cents on the dollar and $24 billion in Alt-A securities valued at 67 cents on the dollar.

But Lehman officials on a conference call with investors last week said it was valuing similar subprime mortgage securities to those held by A.I.G. at 34 cents on the dollar; its mark on the Alt-A holdings was 39 cents. Those valuations suggest almost a $14 billion decline in A.I.G.’s holdings, after taxes, an amount representing 18 percent of the company’s book value.

Additional write-downs may also be required in A.I.G.’s collateralized debt obligations, which the company does mark to market because they are held in a short-term account known as available for sale. The company valued $42 billion in high-grade holdings at 75 cents on the dollar, while it marked another $16 billion in lower-rated obligations at 70 cents.

A spokesman for A.I.G., Nicholas J. Ashooh, said it was inappropriate to compare the markdowns of Lehman Brothers’ securities with those at A.I.G.

“We don’t think that’s valid, to look at somebody else’s portfolio markdowns and then infer what A.I.G.’s might be, because there’s so many variables,” Mr. Ashooh said, “what kind of risk is in the portfolio, what kind of collateral there is, and how the marks were calculated. We think we use a very thorough and conservative approach that includes third-party input and input from the rating services.”

A.I.G., which is based in New York, has also been under pressure from the derivatives contracts that its London-based financial products unit sold in connection with complex debt securities. Those contracts, called credit default swaps, acted as a type of insurance on the debt securities, making them more attractive to buyers. The swaps also gave speculators an opportunity to bet on the debt securities’ overall creditworthiness, which has declined in response to the turmoil in the housing markets.

When A.I.G.’s financial products unit sold the credit default swaps, it effectively promised to compensate buyers of the debt securities if the mortgages underlying them got into trouble. At the time, the securities were rated AAA, so it seemed at first that A.I.G. was not taking on inordinate risk.

But that picture changed as the housing crisis took hold and homeowners began to default. A.I.G. wrote down the value of its swap portfolio by $25 billion, telling investors that the markdowns did not represent a cash loss of that magnitude. It estimated possible cash payouts on the swaps of between $5 billion and $8 billion.

But because the debt securities covered by the swaps are so complex and opaque, it has been hard for investors to verify A.I.G.’s numbers on their own, and investors have grown impatient as A.I.G. reported big losses they did not expect in the last two quarters.

A.I.G. also said recently that it might have to post collateral to its swap counterparties, heightening concerns that the company would have to raise capital in tight markets. A.I.G. said in a filing with the Securities and Exchange Commission that if its own credit were downgraded one notch by Moody’s and Standard & Poor’s, its swap contracts would require it to post collateral of about $13 billion.

In addition, A.I.G. said some of the contracts gave counterparties the option to terminate their swaps, which would cost A.I.G. between $4 billion and $5 billion. A.I.G. said that it did not expect all of its counterparties to exercise that option, however.

As a result, when S.& P. announced a negative outlook for A.I.G.’s credit on Friday, investors understood the company might soon have to produce up to $18 billion

Mary Williams Walsh contributed reporting.

Lien vers le commentaire

Finalement, à force de crier au Loup les gars d'Europe2020 n'était pas tombé si loin (je me souviens de leurs prévisions de crise systémique il y a 2/3 ans avec un bon timing sur le déroulement de la crise). Mais bon c'est comme tout, c'est pas parce qu'à un moment ils ont eu raison que ça signifie quoique ce soit pour le futur.

Lien vers le commentaire
Greenspan semble lui penser que cette crise est au minimum comparable à celle de 1929: "une crise du siècle"

Oui, une correction sérieuse, sans aspects catastrophiques, comme en 29…

Je pense pour ma part que le système financier va être complètement remis en question.

Possible, si oui, par des planistes inconscients… comme en 29…

Heureusement, l’économie mondiale est plus distribuée et si l’Europe est bien partie pour devancer ou suivre les US dans des erreurs majeures, le moyen orient, la chine et la Russie ont des chances de ne pas se laisser entrainer dans le cycle du gros planisme a papa et a permettre une sortie de crise plus rapide et moins létale que pour celle de 1929.

Et encore c’est le scenario catastrophe, les USA peuvent encore surprendre, l’opinion publique y est tout de même nettement moins étatiste qu’en 1929, quoi que l’on puisse dire le les erreurs du XXieme siècle auront peut être servi a éduquer au moins les américains sur les méfaits du planisme et du centralisme.

Si ils ne sont pas étrangers a la tentation totalitaire, loin de là, ce n’est plus leur première crise, ils ne paniqueront peut être pas cette fois…

Lien vers le commentaire
Finalement, à force de crier au Loup les gars d'Europe2020 n'était pas tombé si loin (je me souviens de leurs prévisions de crise systémique il y a 2/3 ans avec un bon timing sur le déroulement de la crise). Mais bon c'est comme tout, c'est pas parce qu'à un moment ils ont eu raison que ça signifie quoique ce soit pour le futur.

Que ça ne soit pas la fin du monde, ok, mais ceux qui disent depuis 1 an que tout va bien, c'est juste une petite grippe, etc… sont bien discrédités.

Lien vers le commentaire
Possible, si oui, par des planistes inconscients… comme en 29…

Allons, ne tirez pas sur le planiste :icon_up: !

la chine et la Russie ont des chances de ne pas se laisser entrainer dans le cycle du gros planisme a papa et a permettre une sortie de crise plus rapide et moins létale que pour celle de 1929.

Tu veux bien parler de la Chine communiste et de la Russie ex-URSS, pas tentées par les sirènes du planisme ? C'est couillu.

Lien vers le commentaire

Comment peut-on prétendre que les Américains sont moins étatistes qu'en 29 ? C'est à se tordre de rire, franchement.

Le fait est que l'état américain a empiré la situation en nationalisant Fannie et Freddie et que la Fed ne cesse également de le faire en essayant d'émettre autant de dollars qu'il y a d'atomes d'hydrogène sur Terre. Pour des raisons purement psychologiques, les crédules ont eu l'impression que les fondamentaux avaient changé et que le moral des ménages était la mesure de toutes choses. Autant dire que rien n'a été réglé et que tout doit encore arriver.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...