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Qi des libéraux?


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Votre QI?  

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  1. 1. Quel est votre QI?

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      5
    • 100-109
      1
    • 110-119
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Messages recommandés

Invité jabial

Le QI est un indicateur que la plupart des gens ne comprennent pas.

La meilleure parabole est celle-ci : si les hommes sont des voitures, alors le QI est la puissance du moteur. Il ne dit rien sur la tenue de route, sur les réflexes du pilote, ni même si le fait qu'elle roule dans le bon sens ou bien carrément à l'envers. Il est des cons et des fous avec des QI très élevés. Ils sont parfois impressionnants, mais ce n'est rien d'autre qu'une aberration, au même titre que les autistes savants capables d'opérations numériques mentales comme un ordinateur.

Beaucoup de personnes au QI élevé troqueraient bien volontiers cette "intelligence" contre une meilleure adaptation sociale. En effet, un QI élevé au début de la vie est un handicap : l'homme forme ses habilités sociales (notamment l'empathie, c'est-à-dire la capacité à lire les émotions d'autrui à travers leur langage non-verbal) par le contact avec les pairs. Un enfant surdoué n'a pas de pairs et par conséquent les mécanismes normaux ne se mettent pas en place. Il les apprend beaucoup plus tard, consciemment plutôt qu'inconsciemment, et si certains réussissent à très bien compenser leur retard de ce point de vue, rien ne peut rattraper cette horrible sensation de ne pas se sentir un humain - le choix permanent entre la peste et le choléra, entre avoir l'impression de jouer un rôle pour manipuler autrui et passer pour un con prétentieux.

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Invité jabial
Le cumul n'étant pas interdit…

Oooh que oui. Et pour quelqu'un qui est un maladroit dans son langage non-verbal, comme beaucoup de surdoués le sont, c'est très facile de subir le sort de l'âne qui, ne pouvant décider entre le foin et le maïs, mourut de faim.

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Beaucoup de personnes au QI élevé troqueraient bien volontiers cette "intelligence" contre une meilleure adaptation sociale. En effet, un QI élevé au début de la vie est un handicap : l'homme forme ses habilités sociales (notamment l'empathie, c'est-à-dire la capacité à lire les émotions d'autrui à travers leur langage non-verbal) par le contact avec les pairs. Un enfant surdoué n'a pas de pairs et par conséquent les mécanismes normaux ne se mettent pas en place. Il les apprend beaucoup plus tard, consciemment plutôt qu'inconsciemment, et si certains réussissent à très bien compenser leur retard de ce point de vue, rien ne peut rattraper cette horrible sensation de ne pas se sentir un humain - le choix permanent entre la peste et le choléra, entre avoir l'impression de jouer un rôle pour manipuler autrui et passer pour un con prétentieux.

Je plussoie en connaissance de cause :icon_up:

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Le QI est un indicateur que la plupart des gens ne comprennent pas.

La meilleure parabole est celle-ci : si les hommes sont des voitures, alors le QI est la puissance du moteur. Il ne dit rien sur la tenue de route, sur les réflexes du pilote, ni même si le fait qu'elle roule dans le bon sens ou bien carrément à l'envers. Il est des cons et des fous avec des QI très élevés. Ils sont parfois impressionnants, mais ce n'est rien d'autre qu'une aberration, au même titre que les autistes savants capables d'opérations numériques mentales comme un ordinateur.

Beaucoup de personnes au QI élevé troqueraient bien volontiers cette "intelligence" contre une meilleure adaptation sociale. En effet, un QI élevé au début de la vie est un handicap : l'homme forme ses habilités sociales (notamment l'empathie, c'est-à-dire la capacité à lire les émotions d'autrui à travers leur langage non-verbal) par le contact avec les pairs. Un enfant surdoué n'a pas de pairs et par conséquent les mécanismes normaux ne se mettent pas en place. Il les apprend beaucoup plus tard, consciemment plutôt qu'inconsciemment, et si certains réussissent à très bien compenser leur retard de ce point de vue, rien ne peut rattraper cette horrible sensation de ne pas se sentir un humain - le choix permanent entre la peste et le choléra, entre avoir l'impression de jouer un rôle pour manipuler autrui et passer pour un con prétentieux.

Amha, si.

Quant à "passer pour un con prétentieux", le secret d'une vie pas trop désagréable est d'admettre qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Ceux à qui ta tête ne revient pas, c'est eux qui y perdent, passe ton chemin.

Enfin, je dis ça, je ne suis pas dans les surdoués donc je ne me rends peut-être pas compte.

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J'ignore si mon cas est courant mais le fait de vouloir toujours approfondir une idée, mener un débat ou défendre son idée donne souvent aux gens l'impression d'être imbus de sa personne. J'ai surtout l'impression que beaucoup sont réticents à l'idée de débattre et d'argumenter et donc défendre son idée c'est toujours vouloir avoir raison. Ainsi que compléter, rectifier ou étayer une donnée ou un fait c'est faire montre de trop de "pseudo-intelligence" et tout ça passe facilement pour de la prétention sans pouvoir comprendre soi-même ce qui gêne à ce sujet sur l'exactitude et la défense de ses principes. C'est après une longue remise en question en général qu'on finit par comprendre ce qui a pu gêner l'interlocuteur.

La socialisation (même dans le domaine morale et psychologique apparemment) c'est se mettre au niveau de son interlocuteur quitte à se rabaisser car en général les terrains d'ententes sont souvent plus communs et donc plus bas que le niveau réel des interlocuteurs.

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Beaucoup de personnes au QI élevé troqueraient bien volontiers cette "intelligence" contre une meilleure adaptation sociale. En effet, un QI élevé au début de la vie est un handicap : l'homme forme ses habilités sociales (notamment l'empathie, c'est-à-dire la capacité à lire les émotions d'autrui à travers leur langage non-verbal) par le contact avec les pairs. Un enfant surdoué n'a pas de pairs et par conséquent les mécanismes normaux ne se mettent pas en place. Il les apprend beaucoup plus tard, consciemment plutôt qu'inconsciemment, et si certains réussissent à très bien compenser leur retard de ce point de vue, rien ne peut rattraper cette horrible sensation de ne pas se sentir un humain - le choix permanent entre la peste et le choléra, entre avoir l'impression de jouer un rôle pour manipuler autrui et passer pour un con prétentieux.

Très bonne description psychologique du personnage Lisbeth Salender de Millénium.

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J'ignore si mon cas est courant mais le fait de vouloir toujours approfondir une idée, mener un débat ou défendre son idée donne souvent aux gens l'impression d'être imbus de sa personne. J'ai surtout l'impression que beaucoup sont réticents à l'idée de débattre et d'argumenter et donc défendre son idée c'est toujours vouloir avoir raison. Ainsi que compléter, rectifier ou étayer une donnée ou un fait c'est faire montre de trop de "pseudo-intelligence" et tout ça passe facilement pour de la prétention sans pouvoir comprendre soi-même ce qui gêne à ce sujet sur l'exactitude et la défense de ses principes. C'est après une longue remise en question en général qu'on finit par comprendre ce qui a pu gêner l'interlocuteur.

La socialisation (même dans le domaine morale et psychologique apparemment) c'est se mettre au niveau de son interlocuteur quitte à se rabaisser car en général les terrains d'ententes sont souvent plus communs et donc plus bas que le niveau réel des interlocuteurs.

C'est comme cela qu'on finit par aller dormir dans les abribi.

:icon_up:

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Beaucoup de personnes au QI élevé troqueraient bien volontiers cette "intelligence" contre une meilleure adaptation sociale. En effet, un QI élevé au début de la vie est un handicap : l'homme forme ses habilités sociales (notamment l'empathie, c'est-à-dire la capacité à lire les émotions d'autrui à travers leur langage non-verbal) par le contact avec les pairs. Un enfant surdoué n'a pas de pairs et par conséquent les mécanismes normaux ne se mettent pas en place.
Je plussoie en connaissance de cause :icon_up:
Pareil, je viens de revoir des flashes de ma jeunesse en lisant ça.

Moi c'est l'inverse. Trop con pour les autres. J'étais sans pair.

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J'ignore si mon cas est courant mais le fait de vouloir toujours approfondir une idée, mener un débat ou défendre son idée donne souvent aux gens l'impression d'être imbus de sa personne. J'ai surtout l'impression que beaucoup sont réticents à l'idée de débattre et d'argumenter et donc défendre son idée c'est toujours vouloir avoir raison. Ainsi que compléter, rectifier ou étayer une donnée ou un fait c'est faire montre de trop de "pseudo-intelligence" et tout ça passe facilement pour de la prétention sans pouvoir comprendre soi-même ce qui gêne à ce sujet sur l'exactitude et la défense de ses principes. C'est après une longue remise en question en général qu'on finit par comprendre ce qui a pu gêner l'interlocuteur.

Je l'ai vécu et c'est très pénible. Le pire, c'est que ce genre de comportement n'émane pas toujours de personnes au QI faible, comme l'a démontré jabial.

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Je parie que tu obtiendras des résultats très comparables aux nôtres chez les marxistes. Je dis ça parce que j'ai été frappé par la symétrie entre un forum de LO et celui-ci : un intérêt commun pour l'histoire des idées, la prise de recul (avec, à peu de choses près, les mêmes intitulés de sections). Ce sont des choses qu'on ne voit pas ordinairement sur les forums des partis politiques plus conventionnels.

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Je parie que tu obtiendras des résultats très comparables aux nôtres chez les marxistes. Je dis ça parce que j'ai été frappé par la symétrie entre un forum de LO et celui-ci : un intérêt commun pour l'histoire des idées, la prise de recul (avec, à peu de choses près, les mêmes intitulés de sections). Ce sont des choses qu'on ne voit pas ordinairement sur les forums des partis politiques plus conventionnels.

C'est vrai, bien que les marxistes aient une différence immense; ils éludent toute forme d'économie et de fonctionnement de l'Etat dans l'intérêt du peuple pour un Etat fonctionnant dans l'intérêt de leur idéologie. Idéologie qui, elle, est censée être en faveur du peuple. Et quand on fait des reproches à cette idéologie, aux personnes qui l'ont mis en place, aux meurtres et dégâts que ça a engendré, ils pratiquent la même erreur que Staline; le replis et affirme que l'idéologie n'est pas fausse mais que le tyran choisit n'était pas le bon.

Je ne sais plus qui disait quelque chose comme "le communisme est le seul arbre qui, lorsqu'il produit des fruits blettes, il faut en incriminer le jardinier et non l'arbre"

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