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Le banquier des pauvres


Bastiat

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Quiz, qui à écrit.

[pour les pauvres] il y a une autre forme d' « accès » que l'appel de mes voeux: l'accès au marché.

Le protectionnisme, censé défendre les pauvres, ne profite en définitive qu'aux riches et à ceux qui maîtrisent les rouages du système.

Les enfants élevés dans l'aide sociale restent toute leurs vies des assistés.

L'état sous sa forme actuelle, devrait se désengager presque intégralement (à l'exclusion de la défense et de la politique étrangère) pour laisser le secteur privé -un secteur privé organisé sur le modèle de Grameen, c'est à dire animé par un soucis de bien être social - jouer son rôle.

Vous l'avez deviné, il s'agit de Mohammad Yunus Nobel de la paix 2006.

Le Banquier des totalement pauvres.

Ce bouquin est un régal pour un libéral, il est totalement complémentaire aux travaux d'Hernando de Soto. Puisqu'il en substance dit LA MÊME CHOSE, appliqué à des populations différentes et à propos de l'institution bancaire réglementée plutôt qu'a la législation proprement dit.

Ces 2 bouquins plus Bastiat font partie de mon kit de combat.

Bonne lecture

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Reste qu'il se démarque du libéralisme et qu'il a fait sa thèse (ou mémoire) avec l'idole des décroissancistes.

tu dois faire reference à ce passage de l'article de Wikipedia.

Après une maîtrise à l’université du Colorado, Yunus s’inscrit en thèse à l’université Vanderbilt, sous la direction de Nicholas Georgescu-Roegen, économiste controversé, connu aujourd’hui notamment pour ses recherches sur le thème de la « décroissance soutenable ». Une fois docteur en économie, Yunus obtient un poste à la Middle Tennessee State University.

C'est fin années 60 qu'il obtient son doctorat aux états unis. A ce compte vu mes professeurs je suis aussi un marxiste dur.

Il souligne effectivement qu'il à beaucoup apprécié les cours de Statistique de ce prof ancien ministre des finance de roumanie ayant fuit son pays en 48.

Il souligne aussi à en long et en large en quoi il à balancé ses enseignement théoriques universitaires pour passer à la pratique.

Yunus est avant tout un sérial entrepreneur.

Certe, une fois il se démarque du 'libéralisme économique' (dans la traduction Fraônçaise) mais ça fait vraiment artificiel, il vas 100 fois dans notre sens, tape sur la droite, la gauche, l'état, les politiques 'sociales', les machins du planificateur Onusien, promeut sans faille le marché.

Des 'pas libéraux économique' comme ça j'en veux bien 10 tous les matins. :icon_up:

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  • 8 months later...

Désolé pour le déterrage:

Ce soir sur FR2

Banquier des pauvres

La crise économique rend encore plus précieux le recours au micro-crédit. Son inventeur, Muhammad Yunus, a reçu le prix Nobel de la paix en 2006. Le modèle qu'il a institué semble bénéficier aux plus pauvres à travers le monde entier. Un reportage de Philippe Levasseur et Stéphanie Lebrun.

Par contre, je crains la propagande :icon_up:

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Désolé pour le déterrage:

Mais non mais mon, merci,ce fil est fort interessant , j'aurais regretté de l'avoir loupé!

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Food for thought sur Yunus et le business-model de sa "banque".

if Grameen were really profitable, Western bankers wouldn't need to be cajoled and harangued into copying it. They would rush to try his gold-spinning machine. Bankers would love to discover that the poor are 98% credit worthy. They would long ago have tossed out cumbersome formalities like credit ratings and collateral.

It turns out, however, there's more to Yunus's banking scheme than meets the eye. Grameen is not a bank at all. Deposits from individuals and firms account for a mere 3% of its assets. The bank actually functions as a conduit for huge grants from governments and international agencies.

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C'est marrant que je tombe sur ce fil, je viens de lire un bouquin de Yunus "vers un nouveau capitalisme", c'est effectivement très intéressant pour un libéral, dans ce livre il parle de l'Etat pas vraiment en bien. En effet l'Etat pense davantage à être pérenne qu'à sauver les gens dans le besoin. Son approche est assez minarchiste je trouve, peu d'Etat, des ONG qui n'ont rien compris car elles partent du principe que les pauvres ne savent rien faire alors que le simple fait d'être vivant constitue un véritable savoir faire quand on est à ce point pauvre. Il prouve que l'action individuelle peut faire en sorte d'améliorer le quotidien, que la confiance mutuelle basée sur un contrat est importante, bref c'est du minarchisme je pense.

J'ai lu ce livre car je devais passer un entretien d'embauche auprès d'une boîte qui investit dans les organismes de micro crédit dans le monde et vraiment ce bouquin m'a plu. Il propose un truc génial, afin de financer les études des jeunes, il propose de bloquer 1000 dollars pour un enfant, 2000 pour un ado et 3000 pour un étudiant en université, votre argent ne lui est pas donné mais les intérêts eux oui. idée géniale! Pendant ce temps il utilise votre dépôt afin de prêter aux pauvres, comme quoi avec 1000 ou 3000 dollars que vous ne perdez pas (sauf les intérêts c'est à dire pas grand chose) vous aidez un jeune à faire des études mais aussi un pauvre à créer sa boite et vivre de façon plus humaine. Vraiment le système est excellent.

La microfinance ne marche pas partout à cause de barrières dans certains pays dont les lois n'aident pas, Yunus a dû batailler ferme pour pouvoir avoir des dépôts afin de prêter davantage. Un homme qui doit être assez passionnant et qui combat, à mon avis, la pauvreté dans le bon sens. Pas d'Etat, pas d'ONG, mais des gens qui font du business et qui tirent profit l'un de l'autre, le simple fait de donner à des pauvres des moyens financiers, une capacité à épargner, des services financiers de base et hop ça décolle. Il a créé un tas de Grameen (qui veut dire village en bengali) quelque chose, pour internet, les téléphones portables, l'agriculture, tout un tas d'entreprises prospères qui font avancer les choses. Il appelle ça la social entreprise, les bénéfices ne vont pas aux actionnaires mais sont réinvestis. Ceux qui amènent les fonds les récupèrent après quelques années une fois l'entreprise solide. Danone s'est associé avec eux d'ailleurs. Yunus conçoit le fait qu'il faut des entreprises "normales" profitable et distributrices de dividendes, mais que pour remplacer les ONG au final les entreprises sociales pourraient constituer une solution beaucoup plus intéressante, créer du travail, de la richesse et donner une diginité à ceux qui n'en avait plus.

Bref une approche très intéressante et assez libérale pour lutter contre la pauvreté.

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Food for thought sur Yunus et le business-model de sa "banque".

L'article date de 1995.

A l'époque je ne sais pas, mais aujourd'hui c'est ce que les banques font, et même dans les pays occidentaux.

Il suffit de voir la kyrielle d'entreprises comme Kiva, Babyloans, etc. pour voir que ça peut être profitable.

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J'avais déjà évoqué la possibilité que la Grameen Bank dispose d'un status étatique spécial ici:

http://www.liberaux.org/index.php?act=find…&pid=516911

Qu'il me soit permis de me citer:

Il y a cependant un point où je dois faire un peu plus de recherche. Yunus a obtenu de l'état du Bangladesh un statut spécial pour sa banque Grameen. Je serais curieux d'en savoir plus sur ce point précis. Je pense que les banques classiques du Bangladesh lui ont mis pas mal de bâtons dans les roues et que la concurrence pure et dure lorsque les banques classiques sont protégées par une banque centrale aurait été très difficile.

Autrement dit, il faut peut-être nuancer l'article de Tucker à la lumière de la réglementation étatique des banques. Peut-être n'est-il tout simplement pas possible (c'est-à-dire pas rentable ou encore impossible de recouvrer ses créances) d'ouvrir une banque de micro-crédit sans en passer par un accord avec l'état?

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D'après le livre sans le statut de banque il ne pouvait héberger des dépôts, ce qui évidement n'arrange pas pour les prêts. Il a donc fallu qu'il obtienne un statut de banque un peu particulier pour lui permettre de donner des services financiers équivalents à ceux des banques mais pour les pauvres.

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  • 4 weeks later...
Autrement dit, il faut peut-être nuancer l'article de Tucker à la lumière de la réglementation étatique des banques. Peut-être n'est-il tout simplement pas possible (c'est-à-dire pas rentable ou encore impossible de recouvrer ses créances) d'ouvrir une banque de micro-crédit sans en passer par un accord avec l'état?

Possible en effet. A creuser.

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