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Resurgence national-socialiste anti-riches d'Etat en allemagne


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http://fr.news.yahoo.com/afp/20080217/tbs-…-f41e315_1.html

Ce que je trouve scandaleux, c'est que l'Etat achète des données volées dans le but de pouvoir voler le fruit du travail d'entrepreneurs.

avec un scandale pareil, il y aura surement des entreprises qui vont quitter ce pays.

Fraude fiscale: l'Allemagne s'attend à de nouveaux coups de théâtre

Par Par Anne PADIEU AFP - il y a 7 minutes

BERLIN (AFP) - L'Allemagne s'attendait dimanche à de nouveaux coups de théâtre dans le plus grand scandale de fraude fiscale de son histoire, révélé par un mystérieux informateur qui craindrait pour sa vie après avoir touché une récompense de près de cinq millions d'euros.

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Près d'un millier de riches personnalités allemandes, toutes soupçonnées d'avoir dupé le fisc allemand en dissimulant leur fortune dans la principauté du Liechtenstein, doivent s'attendre à une semaine tumultueuse.

Dès les prochains jours, environ 125 procédures d'enquête doivent être lancées, selon les indiscrétions à la presse. Il est aussi question de 900 mandats de perquisition prêts à être exécutés, en particulier à Cologne et Düsseldorf (ouest).

Les autorités allemandes ont confirmé samedi avoir réussi à contourner le secret bancaire du Liechtenstein en achetant à un informateur des données qui ont conduit à l'ouverture d'une enquête sans précédent.

Le montant de la contrepartie versée par les services secrets allemands avec l'aval du gouvernement, se situerait entre 4,2 et 5 millions d'euros, un "ordre de grandeur" confirmé par le ministère allemand des Finances.

Cette opération, digne "de l'imagination d'un auteur de roman policier américain", selon die Welt, en vaut certainement la chandelle pour le fisc puisque la fraude pourrait totaliser jusqu'à quatre milliards d'euros.

Montrée du doigt, la banque LGT, propriété de la maison princière du Liechtenstein, a reconnu samedi que les données bancaires en possession des autorités allemandes provenaient d'une liste confidentielle lui ayant été dérobée en 2002 par un employé, licencié et condamné depuis.

Cet indicateur, qui avait contacté les services secrets allemands début 2006, craint pour sa vie et demande à être protégé, rapportent divers medias allemands. Il ne veut en aucun cas témoigner devant la justice.

L'établissement financier a indiqué qu'il allait prévenir tous ses clients figurant sur la liste. De son côté, le ministère des Finances a conseillé aux personnes concernées de se dénoncer pour bénéficier d'une réduction de peine.

Premier à être épinglé, le patron de la Deutsche Post, Klaus Zumwinkel, a présenté vendredi sa démission au lendemain d'une spectaculaire perquisition à son domicile et à son bureau.

Le cas Zumwinkel a déclenché un débat sur la morale des dirigeants d'entreprises, déjà attaqués ces derniers temps pour leurs rémunérations mirobolantes indépendamment de leurs résultats.

Les représentants de l'industrie s'inquiètent des répercussions de ces irrégularités sur la première économie européenne.

Les nouvelles sont "dévastatrices pour l'acceptation de notre système économique", déplore le président de la fédération de l'industrie allemande Jürgen Thumann dans le quotidien Handelsblatt à paraître lundi.

Les entreprises doivent "placer haut la barre en matière d'éthique et de responsabilité. C'est seulement comme ça que l'étranger continuera d'investir chez nous", a-t-il prévenu.

De leur côté, la direction du parti social-démocrate réclame un durcissement des sanctions contre les fraudeurs qui se soustraient à l'impôt et qui risquent déjà jusqu'à 10 ans de prison.

Le chef du puissant syndicat Verdi, Frank Bsirske s'est dit favorable dans le Bild am Sonntag à un taux d'imposition de 80% pour les dirigeants dont les revenus annuels atteignent deux millions d'euros.

Pour le Liechtenstein, des difficultés sont à prévoir d'autant que la chancelière allemande Angela Merkel doit recevoir son homologue de la principauté Otmar Hasler mercredi à Berlin. Pour l'heure, le petit paradis fiscal alpin affiche sa sérénité et offre même son soutien à Berlin pour éclaircir cette affaire.

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Ce que je trouve scandaleux, c'est que l'Etat achète des données volées dans le but de pouvoir voler le fruit du travail d'entrepreneurs.

avec un scandale pareil, il y aura surement des entreprises qui vont quitter ce pays.

+1.

L'année dernière il y a eu un nombre record d'allemands qui ont pris la décision de partir en Suisse. Ce genre de choses va encourager les derniers hésitants à les suivre.

Le chef du puissant syndicat Verdi, Frank Bsirske s'est dit favorable dans le Bild am Sonntag à un taux d'imposition de 80% pour les dirigeants dont les revenus annuels atteignent deux millions d'euros.

Pas de problème. Ils iront travailler ailleurs.

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Cela montre également que le secret bancaire ne tient à pas grand chose, y compris dans un pays réputé pour son sérieux dans les affaires.

Et même si dans cette affaire le FISC allemand est coupable, quelque part, d'avoir acheté des données volées, j'aimerais pas être à la place de ces types là.

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Cela montre également que le secret bancaire ne tient à pas grand chose, y compris dans un pays réputé pour son sérieux dans les affaires.

Et même si dans cette affaire le FISC allemand est coupable, quelque part, d'avoir acheté des données volées, j'aimerais pas être à la place de ces types là.

Logiquement, la banque du liechtenstein a failli à ses obligations vis à vis de ses clients. Donc les clients devraient pouvoir attaquer cette banque pour manquement au contrat. De là, la banque devrait pouvoir attaquer la personne en question pour vol d'informations. Et avec un truc pareil, le type en question devrait se retrouver en prison.

Sauf si le gars en question vit désormais en allemagne, sous protection du fisc allemand. Dès lors, il y aurait peu de chances que le gouvernement allemand accepte un mandat d'arrêt pour cette affaire.

Néanmoins, il doit bien y avoir des reconnaissances mutuelles de juridiction dans le cadre des mandats d'arrêts, non ? Et le vol de données doit bien être un crime reconnu en allemagne.

Harald, c'est toi le spécialiste du sujet, je suppose.

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De là, la banque devrait pouvoir attaquer la personne en question pour vol d'informations. Et avec un truc pareil, le type en question devrait se retrouver en prison.

Il a été condamné. Et comme en Suisse, c'est la prison direct.

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Donc les clients devraient pouvoir attaquer cette banque pour manquement au contrat.

Possible. A voir toutefois ce que stipule le contrat dans ce cas.

Je serais pas étonné d'apprendre prochainement que des français figurent aussi sur ce listing. On aurait droit alors à une bonne dose de moraline de la part de Sarko.

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Je vais prendre un point Godwin mais sur ce point, la différence avec l'Allemagne nazie n'est qu'en degré.

Rappelons l'origine du secret bancaire suisse:

En juin 1933, l'Allemagne le gouvernement nazi crée une série de lois obligeant les citoyens allemands à déclarer leurs avoirs à l'étranger. La sanction prévue pour le défaut de déclaration était la mort: "Tout ressortissant allemand qui, en conscience ou inconsciemment, animé d'un bas égoïsme ou de quelque autre sentiment vil, aura amassé sa fortune à l'étranger ou y aura laissé des capitaux sera puni de mort". En juillet 1933 une loi est adoptée sur la confiscation des biens appartenant aux ennemis du peuple ou de l'Etat. C'est cette loi qui allait permettre aux nazis de saisir le patrimoine des juifs allemands.

La Gestapo fut chargé de l'exécution de la spoliation à l'étrager. L'un des procédés utilisé par la Gestapo pour savoir si un Allemand avait ou non un compte dans une banque suisse fonctionnait comme suit : un SS en civil entrait dans une banque suisse et présentait au caissier une somme d'argent à déposer sur le compte de Monsieur X., dont la Gestapo pensait qu'il avait un compte en Suisse. Si le banquier acceptait de faire le dépôt, la preuve de l'existence d'un compte était faite. Dans certains cas, un simple regard gêné du caissier suffisait à fonder le soupçon du gestapiste. Il suffisait ensuite à la Gestapo en Allemagne d'exercer des pressions sérieuses sur le client présumé de la banque pour obtenir de lui des instructions à la banque suisse demandant le rapatriement des fonds.

La mise à mort de trois Allemands en 1934 pour cause de compte en Suisse convint définitivement les autorités suisses de la nécessité d'une loi stricte réglementant le secret bancaire afin de permettre aux clients des banques suisses de jouir de la protection du code pénal. En faisant peser la menace d'un emprisonnement de tout banquier qui violerait le secret bancaire, le gouvernement suisse instaure un mécanisme de blocage aux lois à prétention extraterritoriales de ses voisins fascistes, protégeant de fait les clients et les banquiers suisse, puisque qu'aucune autorité ne peut dorénavant contraindre juridiquement ces derniers à commettre un délit.

Les nazis, tenaces, continuèrent néanmoins à mener sur territoire suisse des activités d'espionnage bancaire. L'affaire la plus retentissante fut l'enlèvement en mars 1935 de Berthold Jacob , un réfugié juif allemand. Mr Jacob fut kidnappé à Bâle par un agent allemand et emmené en Allemagne. L'opinion publique suisse fut indignée par ces méthodes qui violaient la souveraineté suisse. Le gouvernement réussit finalement à obtenir la libération de Berthold Jacob. Mais cet événement avait sensibilisé le peuple et les autorités à la nécessité d'une loi sur l'espionnage , qui fut intégrée dans le code pénal en 1937, complètant efficacement les dispositions concernant le secret bancaire.

http://swiss-bank-accounts.com/f/banque/se…ions.nazis.html

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Après les pressions nazies vinrent les pressions françaises :

En 1934, le Parlement fédéral suisse introduit pour la première fois de manière explicite la notion de secret bancaire dans un article de loi et en sanctionne pénalement la violation. Deux interprétations de cet événement sont retenues traditionnellement: l'espionnage nazi et les pressions de la gauche française.

http://swiss-bank-accounts.com/f/banque/se…andelsbank.html

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Le chef du puissant syndicat Verdi, Frank Bsirske s'est dit favorable dans le Bild am Sonntag à un taux d'imposition de 80% pour les dirigeants dont les revenus annuels atteignent deux millions d'euros

Bsirske est la personne la plus abjecte de toute la politique Européenne. C'est un agitateur assoiffé de pouvoir et sans aucun scrupule, dont les actes sont de nature à faire renaître l'extrémisme national socialiste dans le pays ou au moins des émeutes sanguinaires.

(Cartouche @ 17-Feb-08, 16:00) Cela montre également que le secret bancaire ne tient à pas grand chose, y compris dans un pays réputé pour son sérieux dans les affaires. Et même si dans cette affaire le FISC allemand est coupable, quelque part, d'avoir acheté des données volées, j'aimerais pas être à la place de ces types là.

Cela me fait penser au scandale SWIFT il y a quelques temps, quand l'entreprise belge vendait le listing de toutes ses transactions à la CIA (FBI?). J'ignore si aucun compte dans les paradis fiscaux a encore beaucoup de sens depuis?La seule chose vraiment consolante pour un anarchiste libéral, c'est l'idée que c'est la poste allemande qui est touchée. Zumwinkel n'est pas vraiment entrepreneur je crois, c'est plutot un aparatchik qui fut chargé de reprendre les lambeaux du "service public" par ses amis politiques…

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Le secret bancaire est mis à mal en permanence, récemment il a été introduit le fait de devoir divulguer l'identité du bénéficiaire du compte lors d'un paiement par SWIFT. Il faut également son adresse complète et ce, même pour des comptes numériques!

La seule chose qui reste fiable c'est soit une offshore, soit une fondation de type Liechtensteinoise, alors ça c'est indéboulonable comme truc!

Le secret bancaire a aussi été mis à mal avec la taxe sur les plus value européenne. Mais les banques suisses ont obtenu le fait de ne livrer qu'une masse globale aux pays européens, sans divulguer les nom des bénéficiaires.

Par exemple, en ce qui me concerne, ma banque m'a obligé à vivre en Suisse comme je suis au front office c'est tout à fait normal, moins je passe la frontière, mieux c'est!

Il n'est pas exceptionnel de voir la volante essayant de convaincre des français à faire les délateurs, mais le secret bancaire est puissant et important, je ne pense pas qu'il tombera de sitôt!

Ce qui s'est passé au Liechtenstein, est une boulette énorme, à mon avis le gars qui a balancé a du mouron à se faire…

Pour ceux que cela intéresse, il existe un excellent ouvrage sur le secret bancaire et la place financière Suisse:

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