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La Conférence de Presse de Sarko


Messages recommandés

Long speech de Sarko en ouverture de sa grande conf de rpesse pour annoncer son mariage (il ne l'a pas encore fait).

Son ouverture, sur la politique de civilisation, a eu pour thème: le monde change, a France doit changer; elle doit comprendre son identité pour s'adapter à la modernité; et surtout (pour moi) on essaie les mêmes solutions de puis des décennies et elles ne marche pas, on demande toujours des crédits pour résourre chaque problème et à chaque fois, ça ne marche pas.

Puis on passe des thèmes d'action. Et la, le centralisme étatique triomphe plus que jamais. L'Etat central va régler les problèmes de l'école. Sarko va s'impliquer personnellement dans la création d'un grand Paris, et dans son urbanisme, et dans son architecture.

Le Grenelle de l'environnement: c'est du sérieux, ça sera appliqué à la lettre.

Les docteurs: il va les répartir sur le territoire.

Et maintenant, il veut intervenir dans la répartition de la valeur ajoutée des entreprises entre actionnaires et salariés. Il embraye, bien sûr, sur la maîtrise du capitalisme financier mondial, les fonds spéculatifs aggressifs et sur la défense de nos entreprises. La Caisse des Dépôts va nous sauver. Le capitalisme financier a besoin d'être moralisé.

Et toc, le dumping! Vas-y Roger.

Tout ça ne sent pas bon.

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Pourvu qu'il explose en vol :icon_up: , pourvu qu'il explose en vol :doigt: , pourvu qu'il explose en vol… :warez:

Malgré mes réticences, je commence de plus en plus à songer à quitter le pays…

Tout ça est irrécupérable.

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Sur le plan économique et social, il a annoncé avoir chargé deux Prix Nobel d'économie, Joseph Stiglitz et Amartya Sen, de réfléchir à changer les instruments de mesure de la croissance.

????

Affichant son volontarisme dans le domaine de l'industrie, il a souhaité faire de la Caisse des dépôts "un instrument de la politique de défense" des entreprises face à la montée des fonds spéculatifs.

Notre "fond souverain" disposant de l'argent que nous n'avons plus ?

Nicolas Sarkozy a appelé à un "changement complet de gouvernance de l'hôpital, de fond en comble" en 2008 parce "que l'hôpital n'est plus gouverné".

Privatisation générale ?

Il a aussi défendu l'idée d'un "Grand Paris", promettant de ne pas "laisser (le) projet s'enliser", car "la situation de l'agglomération parisienne est devenue inacceptable".

S'il s'agit du supprimer la préfecture de Paris, de faire sauter la limite idiote du périphérique, d'augmenter les pouvoirs des mairies d'arrondissement et de permettre des rapprochements de mairies parisiennes avec des mairies hors du Paris intra-muros, l'idée est excellente.

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N'ayant pas regardé la conférence, j'ai cherché un résumé sur Le monde, effectivement c'est affligeant.

Le président a ensuite décliné les réformes pour 2008 qui mettront en place cette "politique de civilisation" :

Institutions. "Je souhaite que le préambule de notre Constitution soit complété pour garantir l'égalité de l'homme et de la femme, pour assurer le respect de la diversité et ses moyens, pour rendre possibles de véritables politiques d'intégration, pour répondre aux défis de la bioéthique."

Croissance. M. Sarkozy a déclaré qu'il souhaitait modifier les instruments de mesure de la croissance française. "Nous ne pouvons pas espérer changer nos comportements et nos façons de pensée si nos critères de la richesse restent les mêmes", a-t-il déclaré. "Nous avons besoin de prendre en compte la qualité et pas seulement la quantité pour favoriser un autre type de croissance. Il faut changer notre instrument de mesure de la croissance." Le président a chargé deux Nobel d'économie, Joseph Stiglitz et Amartya Sen, de réfléchir à ces instruments de mesure.

Environnement. M. Sarkozy est prêt à "recourir à la clause de sauvegarde" sur les OGM, s'il y a des "doutes sérieux" sur ceux qui sont cultivés en France, a-t-il déclaré. "Si la haute autorité sur les OGM, qui se prononce demain, soulève des doutes sérieux sur les OGM actuellement cultivés en France, je suis disposé à recourir à la clause de sauvegarde, jusqu'à ce que la Commission européenne tranche le problème".

Education. Le président de la République a annoncé le lancement en 2008 de dix "projets de rénovation universitaire" pour lutter contre le "délabrement" des universités françaises. "Nous devons refaire des universités où on a envie d'étudier, où on a les moyens d'étudier, qui soient des lieux de convivialité et d'effervescence intellectuelle", a expliqué le chef de l'Etat, soucieux d'"offrir à nos étudiants un cadre et des conditions de vie à la hauteur de l'idée que nous nous faisons de la place du savoir dans notre civilisation".

Audiovisuel public. Nicolas Sarkozy a annoncé le lancement d'une réflexion sur la suppression totale de la publicité sur les chaînes de télévision publiques. Ces chaînes publiques "pourraient être financées par une taxe sur les recettes publicitaires accrue des chaînes privées et une taxe infinitésimale sur les chiffres d'affaires des nouveaux moyens de communication comme l'accès à Internet ou la téléphonie mobile", a-t-il dit.

Travail et pouvoir d'achat. Le chef de l'Etat s'est prononcé pour un élargissement et une augmentation de la participation et de l'intéressement qui permettent aux salariés de toucher "la part qui leur revient dans le succès des entreprises". Il a souhaité que la participation et l'intéressement puissent s'étendre à toutes les entreprises, y compris celles qui comptent moins de 50 salariés. "Il n'est pas acceptable qu'une entreprise qui fait beaucoup de bénéfices ne récompense pas ses salariés. (…) Un doublement ou un triplement de la réserve de participation ne me choquerait pas."

35 heures. Prié de dire s'il souhaitait que cette année soit celle de la fin des 35 heures, il a répondu : "Pour dire les choses comme je les pense, oui."

Immigration. Nicolas Sarkozy a réclamé qu'en matière d'immigration, la France aille "jusqu'au bout d'une politique fondée sur des quotas". Le président de la République a également souhaité la création d'une juridiction spécialisée dans le droit des étrangers. Il a indiqué souhaiter "une juridiction qui s'occupe du droit des étrangers", alors qu'à l'heure actuelle le droit dans ce domaine relève de tribunaux ordinaires, non spécialisés, administratifs ou judiciaires, contrairement à d'autres domaines, comme le droit du travail, qui est appliqué par des juridictions spécialisées.

Ville. Nicolas Sarkozy a défendu à nouveau l'idée d'un "Grand Paris", promettant de ne pas "laisser (le) projet s'enliser", car "la situation de l'agglomération parisienne est devenue inacceptable". Cette question fait débat à quelque deux mois des municipales qui voient le maire PS Bertrand Delanoë briguer sa propre succession face à Françoise de Panafieu (UMP).

Santé. Nicolas Sarkozy a appelé à un "changement complet de gouvernance de l'hôpital, de fond en comble" en 2008 parce "que l'hôpital n'est plus gouverné". "Malgré le dévouement et la compétence des médecins et des équipes para-médicales, l'hôpital est en déshérence et les 35 heures lui ont porté le coup de grâce", a estimé le chef de l'Etat. Il a souligné qu'il fallait aussi transformer "les structures hospitalières sous-utilisées pour accueillir des personnes âgées qui ont du mal à trouver un hébergement adapté à leurs besoins". Au passage, M. Sarkozy a insisté "sur la nécessité de garantir à tous un égal accès à la qualité des soins, quels que soient les moyens de chacun, quel que soit le territoire et quel que soit le quartier. Il faut qu'un effort soit fait en faveur des services d'urgence, qu'on aide les jeunes médecins à s'installer dans les cantons ruraux, dans les banlieues".

Capitalisme. M. Sarkozy a déclaré que la France ne se laisserait pas faire "face à la montée en puissance des fonds spéculatifs extrêmement agressifs et des fonds souverains". Il a expliqué qu'il souhaitait faire de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) "un instrument de cette politique de défense et de promotion des intérêts économiques primordiaux de la nation". "La France assume le choix politique, le choix stratégique de protéger ses entreprises, de leur donner les moyens de se défendre et de se développer", a-t-il ajouté.

Vie privée. Au sujet de sa liaison avec Carla Bruni, M. Sarkozy a indiqué que c'était "du sérieux". A propos d'un mariage éventuel, il a répondu : "il y a de fortes chances pour que vous l'appreniez quand ce sera déjà fait", précisant que "ce n'est pas le JDD [l'hebdomadaire à l'origine des rumeurs sur un mariage éventuel du président avec Carla Bruni] qui fixera la date".

Remaniement ministériel. Au sujet d'un éventuel remaniement du gouvernement, il a indiqué qu'il était "sûr qu'il y en aura un, mais pas maintenant".

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Il a dit que ça serait infinitésimal. Tu ne le sentira même pas.

PS: ça commence toujours comme ça, un impôt.

Ouais ça me rappelle les débuts de deux petites jeunettes : la CSG et la RDS qui étaient toutes petites, pas très sûres d'elles (on disait même qu'elles ne seraient que de passage). Aujourd'hui quelle belle réussite pour ces deux taxettes !

La France est le pays où le temporaire est éternel…

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Croissance. M. Sarkozy a déclaré qu'il souhaitait modifier les instruments de mesure de la croissance française. "Nous ne pouvons pas espérer changer nos comportements et nos façons de pensée si nos critères de la richesse restent les mêmes", a-t-il déclaré. "Nous avons besoin de prendre en compte la qualité et pas seulement la quantité pour favoriser un autre type de croissance. Il faut changer notre instrument de mesure de la croissance." Le président a chargé deux Nobel d'économie, Joseph Stiglitz et Amartya Sen, de réfléchir à ces instruments de mesure.

Quand la mesure ne plait pas, on change le thermomètre.. On est bien barrés..

Je n'ai pas entendu la conférence de presse mais tout cela est affligeant :icon_up:

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Quand la mesure ne plait pas, on change le thermomètre.. On est bien barrés..

Mais non, ne t'inquiètes pas, tu ne sentiras rien puisqu'on te dit que le thermomètre on va l'utiliser de manière infinitésimale… :icon_up:

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Ok. Mais il fait 3 m de large, hein.

Sous les aisselles, c'est plutôt utile pour s'accouder.

Sur Sarkozy, c'est en effet lamentable. Enfin… Disons qu'au moins il ne sera pas réélu avec cette politique.

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Nous ne pouvons pas espérer changer nos comportements et nos façons de pensée si nos critères de la richesse restent les mêmes

Là Sarkosy annonce qu'il laisse tomber Rolex pour Swatch et qu'il passera ses prochaines vacances au camping des flots bleus à La grande Motte.

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Rien de nouveau sous le soleil: le socialisme rampant du programme de Sarko avait été suffisamment exposé pendant la campagne, placée sous les hospices de Blum et de Jaurès : croissance sur commande, entrepreneurs à la botte du pouvoir, projets constructivistes délirants, tels que la "révolution verte"… Éléments confirmés par la mobilisation d'économistes keynésiens en tant que conseillers du prince, comme Stiglitz ou Attali.

On peut voir à présent que cette présidence cumule les pires aspects de la droite (clientélisme, dirigisme économique, autoritarisme, contrôle social) et les pires aspects de la gauche (social-démocratie invasive, fascisme soft, fiscalisme inquisitorial).

Rien de nouveau donc, sauf pour les naïfs qui ont cru à la rhétorique de la rupture, du retour à l'ordre moral et aux accents libéraux de circonstance. Pour ma part, je suis bien aise de n'avoir pas voté pour ce bonapartiste forcené.

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Et sur les cadeaux privés de ses amis capitaines d'industrie, jets privés, yachts, villas, il a une conception unique de la notion de conflit d'intérêt.

Sur ce coup, cette conception est sûrement quelque chose que le monde nous envie: tous ses collègues chefs d'Etat en tout cas. Je n'en vois aucun qui oserait affirmer avec un tel aplomb qu'il n'y a là aucun problème et qu'on fait de tels cadeaux sans aucun espoir de retour d'ascenseur.

Dans l'entreprise d'où je viens, on dit: s'il y a cadeau, surtout de grande valeur (des milliers d'Euros)*, il faut se demander pourquoi. Si on se le demande, il est très dur d'arriver à se convaincre de l'absence totale d'arrières pensées. Et si on ne peut s'en convaincre, alors, la meilleure chose à faire c'est de refuser courtoisement mais fermement. Venant d'un président qui n'a que l'expression "moralisation du capitalisme" à la bouche, c'est, vous m'excuserez l'expression, "l'hopital qui se fout de la charité". Il aurait beaucoup à apprendre des règlements internes de pas mal d'entreprises capitalistes.

*: dans l'exemple que j'utilise, la valeur maximum qu'on a le droit d'accepter pour un cadeau est de toutes façons de USD 40, au dessus de quoi il faut demander l'autorisation à sa hiérarchie, ce qui est toujours inconfortable et rarement couronné de succès.

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Quel communiste à la con. Je me maudis d’avoir voté pour lui. Bravo à ceux qui, notamment ici, l’avaient vu venir.

Je ne regrette pas pour autant d'avoir voté pour lui, on a évité le pire. Mais la critique reste plue que jamais nécessaire

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Le président a ensuite décliné les réformes pour 2008 qui mettront en place cette "politique de civilisation" :

Institutions. "Je souhaite que le préambule de notre Constitution soit complété pour garantir l'égalité de l'homme et de la femme, pour assurer le respect de la diversité et ses moyens, pour rendre possibles de véritables politiques d'intégration, pour répondre aux défis de la bioéthique."

Aïe, comme pour la Charte de l'Environnement.

Le président a chargé deux Nobel d'économie, Joseph Stiglitz et Amartya Sen, de réfléchir à ces instruments de mesure.

Chitah l'oracle a un jour dit "notre next ennemy, c'est Amartya Sen". Bingo. Le seul souci que j'ai, c'est que je pensais que ce serait la gauche qui piquerait ce compagnon de route, que va-t-il leur rester sans Sen? Thomas Piketty?

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Chitah l'oracle a un jour dit "notre next ennemy, c'est Amartya Sen".

Ah bon ?

http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=149703

C'est plus complexe que cela, "étatiser la santé" ne correspond pas à ce qu'un Amartya Sen prône, et l'on ne peut pas dire qu'il ne soit pas tout de même un peu libéral voire franchement libéral.
:icon_up:

http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=149714

Pour avoir lu son livre "Pour un nouveau développement économique" (dont j'ai déjà parlé je crois), il me semble que je ne m'avance pas trop quand même.

Personellement et dans l'état actuel du monde, je suis d'accord avec les thèses de Sen, et il me semble qu'un programme comme Medicare, même si il est très largement améliorable (en le désétatisant notamment, en le transformant d'un programme géré par l'Etat en un programme piloté par l'Etat).

Je suis un auteur libéral, donc l'abcès vient d'être crevé.

:doigt:

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Sur Sarkozy, c'est en effet lamentable. Enfin… Disons qu'au moins il ne sera pas réélu avec cette politique.

Alors là, tu sous-estimes la mentalité d'esclave des Français.

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