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Topic du cinoche d'avant


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Messages recommandés

Voici donc quelques DVD composant ma collection.

Un polar de Preminger moins connu que Laura, également avec Dana Andrews (plus la sublime Linda Darnell):

Quelques grands crus hitchcockiens:

Fritz Lang et son univers impitoyable:

Un Billy Wilder fort comme du pur Malt:

Quelques polars géniaux:

Quelques films fantastiques allemands des années 20:

Les monstres de la Universal:

Un peu de Capra:

L'un des classiques du film noir français (avec un Gabin magistral et d'une élégance rare, plus un Ventura inattendu, dont c'était le premier film):

Un extraordinaire polar à atmosphère fantastique du début des années 30, avec des mouvements de caméra quasi kubrickiens:

Quelques Welles:

Avec Welles, mais réalisé par Carol Reed:

Deux westerns à la mécanique de précision et dont la dramaturgie est redoutable:

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Ça va être dur de trouver des films que RH n'a pas encore cité. :icon_up:

J'ai bien aimé:

Tiens RH l'avait oublié celui-là:

Un bon Hitchcock, mais il vaut mieux lire la nouvelle de Boileau-Narcejac, "D'entre les morts", qui est bien meilleure que le film. Déjà que le film est considéré comme un des bons Hitchcock….

J'ai pas vu passer le grand classique:

J'ajouterais également:

Sans oublier les excellents:

Il y en aurait beaucoup d'autres à rajouter….

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Je viens de terminer péniblement La Grande Illusion. Pour un film réputé culte il est un peu chiant quand même! Il avait sûrement un sens à l'époque, mais aujourd'hui il est un peu has been. Pour résumer (pour ceux qui ne l'ont pas vu), c'est l'histoire de prisonniers français de la WW1 qui essaient de s'enfuir d'une prison allemande, une version française de la Grande Evasion quoi. Les héros sont un aristo (Pierre Fresnay), un ouvrier (Jean Gabin) et un Juif (Rosenthal dans le film), tous les 3 élaborent un plan et finalement l'ouvrier et le Juif réussiront à s'enfuir (l'aristo meurt pendant l'évasion). Les Français et les Allemands s'entendaient plutôt bien, l'aristo français s'entendait bien avec le chef allemand (lui-même aristo), les autres Allemands n'étaient pas méchands non plus.

Un film pacifiste et pessimiste si on se remet dans le contexte (1937), la "Grande Illusion" était peut-être de croire que les Français et les Allemands pouvaient bien s'entendre (à la fin lorsque Gabin disait que c'était bientôt la fin, le Juif lui rétorque: "c'est une illusion").

Ou peut-être la grande illusion était de croire que la WW1 avait brisé les classes sociales (film marxiste?)

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(Fresnay avec un officier allemand)

(il ramasse du blé Copeau lorsqu'on achète des dvd via les liens amazon?)

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Ou peut-être la grande illusion était de croire que la WW1 avait brisé les classes sociales (film marxiste?)

Non, le film souligne que les liens de classe sont plus importants que la nationalité (c'et en cela qu'il se veut marxiste mais Renoir était un communiste à la noix : pour lui, les individus ont toujours été au premier plan d'où la sympathie qui se dégage de sa peinture des aristocrates : on n'est pas chez Eisenstein) d'où l'entente entre les deux aristocrates qui appartiennent au même monde. Le bourgeois (Rosenthal) est un parvenu donc il sort du peuple d'où sa plus grande affinité avec l'homme du peuple joué par Gabin.

Les illusions sont multiples dans ce film qui vaut surtout par son extraordinaire distribution, avec de nombreuses gueules du cinéma du temps : Carette, Dasté, Modot notamment.

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Ça va être dur de trouver des films que RH n'a pas encore cité. :doigt:

J'ai bien aimé:

Tiens RH l'avait oublié celui-là:

Ce n'est pas un oubli, mais je n'ai cité que des films en noir et blanc dont je dispose en DVD (Citizen Kane, je l'ai en VHS). :icon_up:

Un bon Hitchcock, mais il vaut mieux lire la nouvelle de Boileau-Narcejac, "D'entre les morts", qui est bien meilleure que le film. Déjà que le film est considéré comme un des bons Hitchcock….

Un pur chef-d'oeuvre… mais en couleurs !

Il y en aurait beaucoup d'autres à rajouter….

J'ai cette version de Jekyll & Hyde (Spencer Tracy est surprenant, et puis il y a cette idée géniale d'avoir inversé la distribution des rôles de femme du monde et de fille publique entre Lana Turner et Ingrid Bergman). Mais je dois avouer préférer la version de Rouben Mamoulian avec Fredric March. Conseil: acheter le coffret comprenant ces deux versions:

J'avais oublié de mentionner une comédie de Hawks où Cary Grant et Ginger Rogers excellent (Marilyn y est, pour sa part, adorable de candeur - quant au chimpanzé, il est à hurler de rire):

Les illusions sont multiples dans ce film qui vaut surtout par son extraordinaire distribution, avec de nombreuses gueules du cinéma du temps : Carette, Dasté, Modot notamment.

Farpaitement. Sans oublier l'excellente composition d'Erich von Stroheim.

@ phantom: l'acteur qui joue Rosenthal est Marcel Dalio… le futur Rabbi Jacob du film d'Oury (et qui fait également une apparition dans le film culte de Gadrel, Casablanca).

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Mais encore :

The Day The Earth Stood Still : un classique !

Si tu veux dans une catégorie adjacente, même époque : Forbidden Planet.

.

Pour moi, ce sont des films nultes : du nanar (vu l'âge et les performances générales), mais du grand art tout de même pour en arriver là. Extraordinaire.

Terriblement chipsophages.

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Si tu veux dans une catégorie adjacente, même époque : Forbidden Planet.
.

Pour moi, ce sont des films nultes : du nanar (vu l'âge et les performances générales), mais du grand art tout de même pour en arriver là. Extraordinaire.

Terriblement chipsophages.

Enormissime Forbidden Planet, c'est toute mon enfance : j'ai du le voir présenté par Eddy Mitchell dans la dernière scéance. J'en ai rêvé toute ma vie d'avoir une villa avec des volets blindés qui se ferment en passant la main au dessus d'un détecteur de mouvement…

Il y avait aussi ce fameux film en 3D, que j'avais du voir en noir et blanc parce que j'avais pas les lunettes en cartons, sur un monstre dans un lac (il y avait une histoire de fouilles archéologiques : c'est là où l'on s'aperçoit que l'originalité est une denrée rare car le scénario est celui de 92,7% de ce type de film).

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The Day The Earth Stood Still : un classique !

Si tu veux dans une catégorie adjacente, même époque : Forbidden Planet.

.

Pour moi, ce sont des films nultes : du nanar (vu l'âge et les performances générales), mais du grand art tout de même pour en arriver là. Extraordinaire.

Terriblement chipsophages.

Le plus beau film de SF, selon moi. (Et la présence d'un Leslie Nielsen débutant n'y change rien.)

À mon tour… j'en ai une liste à proposer, je procéderai par genre. Et on commence, of course, par les films noirs qui n'ont pas encore été cités :

Faut que je le revoie, parce que je me suis arrêté en plein milieu. Je trouvais que ce film était un peu lent à démarrer. J'avais surtout été séduit par la distribution de rêve.

Certainement le meilleur Lang de la période américaine. (Je l'avais en VHS, comme plusieurs que Polydamas et toi avez cités, mais je dois encore l'acheter en DVD.)

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Je serai éternellement amoureux d'Ingrid Bergman. Je fonds toujours comme un adolescent lorsque je la vois dans les scènes où elle sourit en fermant les yeux.

Dans Spellbound, elle est particulièrement délicieuse. (On en oublierait presque qu'elle a joué Golda Meir pour la télé à la fin de sa vie !) Ceci dit, pour rester dans les héroïnes hitchcockienne aux allures félines, je suis toujours ému quand je revois Grace Kelly.

EDIT: cadeau !

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Autres pièces de ma collection:

Les Vampires, sérial de L. Feuillade (tourné en pleine première guerre mondiale - les rues quasi désertes de Paris ajoutent au côté inquiétant, surtout dans les derniers épisodes - datant de 1916):

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Les Vampires, des précurseurs des nanarcaps ?

Au dos du coffret, nous pouvons lire:

Aidé du croque-mort Mazamette, le journaliste Philippe Guérande lutte contre la terrible bande (des Vampires) pour qui tous les moyens sont bons, du stylo qui tue au canon silencieux, en passant par le chapeau explosif et les gaz soporifiques (…)

Les Yeux sans visage de Franju (adaptation signée Boileau-Narcejac), avec un Pierre Brasseur étonnamment sobre dans le rôle du chirurgien criminel:

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Audiard/Verneuil/Gabin:

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Pour ma part, je voudrais lancer un vibrant appel en faveur d'un petit film british de l'immédiat après-guerre: Passport to Pimlico.

Excellente comédie satirique. D'autres comédies satiriques :

J'ai bien aimé:

Film culte aux USA. Autre comédie fantaisiste excellente (j'ai perdu le compte des films que nous avons recensés où apparaît la magnifique Gene Tierney) :

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Je serai éternellement amoureux d'Ingrid Bergman. Je fonds toujours comme un adolescent lorsque je la vois dans les scènes où elle sourit en fermant les yeux.

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Bergman est définitivement mon actrice favorite. Racée, élégante, distinguée, raffinée, les qualificatifs ne manquent pas. Quand on me parle de La Femme, c'est toujours elle qui me vient à l'esprit.

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Bergman est définitivement mon actrice favorite. Racée, élégante, distinguée, raffinée, les qualificatifs ne manquent pas. Quand on me parle de La Femme, c'est toujours elle qui me vient à l'esprit.

Pour moi rien ne remplacera jamais Laura Harring dans "Mulholland Drive" : Sensuelle, troublante et troublée, charnelle, maternelle et vamp…

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