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Bientôt l'interdiction de la fessée aux enfants ?


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Bientôt les fessées et gifles données aux enfants risquent d'être totalement interdites, et ce quelle qu'en soit la justification. Si pour l'instant rien n'est prévu en terme de loi, le conseil de l'europe entend mener une campagne contre ce type de violence humiliante et dégradante pour les marmots.

Il est bien connu que face à des garnements la meilleure méthode consiste à adopter une discussion d'adulte et non à mettre fin à la mascarade de manière abrupte par la violence gratuite que constituerait le fait de donner la fessée ou une gifle à l'enfant violent, injurieux, et dangereux,… Après tout il faut bien que jeunesse se fasse !

Les parents qui adoptent la manière forte sont des tortionnaires à qui il faut immédiatement retirer la garde de leur enfants, pour mieux placer ces derniers dans les tendres mains inoffensives de l'Etat nounou. Il ne faut jamais oublier que les morveux sont tous des lumières en puissance, et que bientôt l'élève dépassera le maître.

1984, 23 ans plus tard… les enfants prennent le pouvoir. D'ailleurs les plus grands d'entre eux dirigent actuellement le conseil de l'europe.

Châtiments corporels

Rien ne peut justifier la violence à l'égard des enfants

conseil de l'europe 1

Le châtiment corporel est l'une des formes les plus visibles de la violence à l'égard des enfants. Ces violences se produisent dans des lieux où les enfants devraient être protégés, tels que l'école, le milieu familial ou les institutions de placement.

Dans de nombreux pays d'Europe, la société tolère, voire approuve, certaines formes de violence ordinaire envers les enfants, notamment dans le cadre familial et ce malgré de nombreux traités internationaux et régionaux.

La violence contre les enfants doit être considérée comme une violation des droits de l'homme. Le Conseil de l'Europe fait campagne pour l'interdiction de toutes les formes de châtiment corporel, sans exception.

Il met en oeuvre différentes actions, dont une campagne sur l'interdiction des châtiments corporels (automne 2007) ainsi qu'un programme d'action "Enfance et violence". Ce dernier repose sur la règle des quatre P: prévention, poursuites, protection et participation, et milite contre toutes les formes de violence à l'égard des enfants en tous lieux.

conseil de l'europe 2

[…]

Aucune religion, croyance, situation économique ou « méthode éducative » ne saurait toutefois justifier coups, gifles, fessées, mutilations, mauvais traitements, humiliations ou toute autre pratique portant atteinte à la dignité de l’enfant[/b]. L’Europe doit voir disparaître de son territoire les châtiments corporels, qu’ils soient infligés à la maison, à l’école ou dans d’autres institutions.

Un tiers des Etats membres du Conseil de l’Europe ont aboli les châtiments corporels et d’autres se sont engagés à réexaminer leur législation en la matière. Malgré cette évolution, qui va dans le bon sens, les châtiments corporels demeurent légaux dans la plupart des pays et sont encore considérés comme une mesure « disciplinaire » acceptable.

Interdire les châtiments corporels dans le foyer familial ne veut pas dire engager des poursuites contre les parents, mais en les incitant, par des conseils, à adopter des méthodes d’éducation non violentes et à se tourner vers une parentalité positive.

[…]

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Il ne faut jamais oublier que les morveux sont tous des lumières en puissance, et que bientôt l'élève dépassera le maître.

Justement ils dépasseront le maître quand ils ne seront plus des morveux :icon_up::doigt:

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Justement ils dépasseront le maître quand ils ne seront plus des morveux :icon_up::doigt:

Avec de telle méthode de "parentalité positive" les futures générations risquent fort de dépasser les anciennes… dans la connerie.

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Mon dieu, déjà qu'il est impossible de lever la main sur un enfant si on n'est pas ses parents…

Je garde souvent mon neveu et ma nièce et il est bien entendu entre les parents et moi-même qu'en cas de nécessité je peux mettre une bonne fessée.

Autant, je conçois qu'expliquer avant de corriger est la moindre des choses (on éduque un enfant, on ne le dresse pas), autant la punition reste un outil bien utile.

Mes frères et moi avons pris plein de baffes et de coups de martinet, on a pas l'impression d'avoir été martyrisés..

Dans certains pays d'Afrique d'ailleurs, une partie de l'éducation se fait dans la rue, n'importe quel adulte ayant autorité pour corriger un enfant inconnu..

En France déjà, observez donc un parent en prise avec son môme en crise dans un supermarché par ex., le regard courroucé des spectateurs involontaires et pire, le regard accusateur quand le parent sévit.

Pour ceux qui pondent ce genre de lois et ceux qui les approuvent, c'est un peu comme s'ils disaient "Il faut rééduquer les parents incapables de faire respecter un ordre sans fesser leur môme, peu importe que cette fessée arrive après plusieurs avertissements etc."

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C'est un peu ça, d'après un article trouvé sur libé ici certains veulent limiter les châtiments à la fessée "cul nu" (que je trouve particulièrement humiliante) et la tape, il faut aider les parents à trouver d'autres moyens d'éducation que les châtiments corporels..

Les commentaires sont édifiants..

Sur psychologies.com (::)

En 1979, la Suède a été la première nation à interdire les punitions corporelles à l’école et dans les familles. L’Allemagne et l’Autriche ont suivi, et même l’Angleterre qui, en 1986, a interdit les coups de fouet, coups de canne et fessées "éducatives" à l’école.

Des enquêtes ont révélé que les châtiments corporels diminuaient dans tous les pays, surtout dans ceux qui n’ont pas interdit la fessée. Le problème pourrait être simple si l’on s’arrêtait là. Sauf que l’interdiction légale augmente, semble-t-il, les maltraitances verbales au point que les enfants sont encore plus traumatisés (in “Evaluating the Success of Sweden’s Corporal Punishment Ban” de E. J. Durrant, Child Abuse and Neglect vol. 23, n° 5, 1999).

Il est nécessaire de lutter contre les maltraitances, toutes les maltraitances, et pas seulement les plus faciles à voir. Mais il faut aussi réfléchir à la manière dont l’autorité est acceptée, car 20 % des enfants attribuent à la gentillesse de leurs parents la signification d’un abandon : « Je peux faire ce que je veux, même me faire du mal, ils s’en moquent. » (in Questionnaire Ceris de Jean-Pierre Pourtois, Huguette Desmet et Willy Lahaye, université de Mons-Hainaut, Belgique, 1999)

Pour avoir des idées claires, il suffit de ne pas se poser de question, mais si l’on veut progresser, il faudra bien s’interroger.

Psychiatre, Boris Cyrulnik a notamment publié “Le Murmure des fantômes”, “Un merveilleux malheur” et “Les Vilains Petits Canards” (Odile Jacob, 2003, 2002 et 2001), trois ouvrages consacrés à la résilience.

septembre 2003

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C'est un peu ça, d'après un article trouvé sur libé ici certains veulent limiter les châtiments à la fessée "cul nu" (que je trouve particulièrement humiliante).

Une bonne humiliation ça donne la honte et ça fait réfléchir à 2 fois avant de recommencer la même connerie.

Si l'on accepte une récompense pour les meilleurs, il faut accepter une sanction pour les plus mauvais, et l'humiliation n'est pas la plus mauvaise des sanctions, d'autant plus qu'elle peut être non violente (ex : le bonnet d'âne). Mais je prévois que bientôt l'humiliation des enfants sera interdite (et plus tard celle des adultes, à l'exception des réac).

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Et on fait quoi avec les enfants-rois tyrans ?

On les fait siéger à l'assemblée nationale. Cette pratique existe déjà malheureusement. L'infantilisation de la société n'a désormais plus de bornes.

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A noter que les enfants rois sont les enfants de parents qui ont déjà abandonné tout idée d'autorité sur leur enfant. Une loi anti-gifle et anti-féssée ne les concernent donc pas.

On rééduque les parents qui n'ont pas su les éduquer !

On est déjà en plein dedans. Bien que je ne sâche pas en quoi ils consistent, j'ai déjà entendu plusieurs fois le fait qu'il existe des programmes publics de rééducation parentale pour les parents en difficultés d'enfants difficiles aux parents difficilement en prise avec la réalité.

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On est déjà en plein dedans. Bien que je ne sâche pas en quoi ils consistent, j'ai déjà entendu plusieurs fois le fait qu'il existe des programmes publics de rééducation parentale pour les parents en difficultés d'enfants difficiles aux parents difficilement en prise avec la réalité.

Il serait intéressant de connaître la typologie des parents "redressés", l'âge des enfants, ce qu'on entend par "en prise avec la réalité" et, spéciale dédicace à Gadrel :icon_up: , le taux d'enfants de parents divorcés.

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Attention tenez vous bien ! Après l'association "ni pûte ni soumise", voici venu l'association "ni claques ni fessée" ! Non, ce n'est malheureusement pas un gag.

http://www.niclaquesnifessees.org/

Une personne de cette association est passée sur RMC hier midi pour saluer les initiatives du conseil de l'europe, bien qu'elle pense que cela ne va pas assez loin puisqu'aucune légifération n'est demandé par le conseil de l'europe.

Il y a vraiment des baffes qui se perdent :icon_up:

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Il y a des parents à rééduquer :icon_up:

A ce propos voici comment l'association "inféodé aux enfants et fier de l'être", euh je veux dire l'association "ni claques ni fessées", voici comment cette association entend mettre les parents dans le droit chemin grâce à son programme de déresponsalibilisation généralisé des parents :

http://www.niclaquesnifessees.org/legiferer.html

Une aide à la parentalité

Dès la période scolaire

un enseignement doit être donné aux adolescents les informant de ce qu’est un enfant, quelles sont ses étapes de développement physique et psychologique et combien la violence lui est préjudiciable. Des cours d’instruction civique devraient comporter une formation à la relation interpersonnelle et à la résolution non violente des conflits, ce qui permettrait de mieux gérer les difficultés qui se vivent dans l’école, et d’appliquer ensuite ces méthodes partout ailleurs, y compris dans la vie familiale avec ses enfants, son conjoint, ses collègues,etc.

Pendant la grossesse

le moment doit être privilégié pour que soient prises en compte les difficultés que peuvent avoir à vivre les futurs parents, difficultés dont on sait bien qu’elles retentiront sur leurs aptitudes à s’occuper de leur enfant. Difficultés financières, de logement, relationnelles, psychologiques. Un retour sur leur passé, fait avec des personnes compétentes regroupées dans des «Unités de Parentalité», pourrait permettre à chacun des parents de reconsidérer son histoire personnelle et d’en faire émerger et évoluer ce qui peut parasiter la relation au futur enfant (comme au conjoint éventuel d’ailleurs). Durant cette période, des informations précises concernant le bébé en devenir et son développement futur seraient transmises et expliquées. Et un suivi serait proposé pour les trois années suivant la naissance de l’enfant.

Après l’accouchement

pour tous ceux qui n’auraient pas pu bénéficier des aides précédentes, comme pour les autres au moment de difficultés imprévues, des points d’accueil type «maisons Dolto» permettraient à tout parent en difficulté d’accéder à une écoute, un soutien, un conseil. Ils pourraient s’organiser dans les PMI, CMP, halte-garderie, puis autour des psychologues scolaires.

Il faut en effet noter que plus tôt les problèmes posés par l’enfant au cours de son développement seraient résolus, moins longtemps ils persisteraient et moins ils laisseraient de séquelles. Tout parent en difficulté avec son enfant doit, sans fausse honte, pour le bien de cet enfant et le sien propre, faire appel à des professionnels. Car lorsque l’enfant a un problème, c’est le plus souvent parce qu’entre son parent et lui la communication se fait mal. Or il n’est pas facile pour un parent de décoder des messages complexes envoyés par un enfant en difficulté et c’est bien pour cela qu’il y a des professionnels! Il ne faut pas hésiter à faire appel à eux.

Mais il faut aussi savoir qu’envoyer son enfant chez un psychologue en croyant que c’est l’enfant seul qui a un problème ne mène, le plus souvent, à rien. Quant il y a problème, c’est entre l’adulte (ou l’entourage qui le contraint) et l’enfant, qui ne peut pas régler tout seul cette difficulté si l’adulte ne se remet pas en question pour évoluer avec et en même temps que l’enfant.

Les médecins

doivent aussi être mieux formés. Le Pr Henrion, lorsqu’il présidait l’Ordre National des Médecins il y a quelques années, souhaitait que le problème des violences familiales fassent l’objet d’une U.V. spéciale au cours des études médicale. Il n’a pas obtenu gain de cause.

Les instances politiques

enfin, doivent prendre très vite les mesures peu onéreuses qui paraphraseraient Victor Hugo:

«Ouvrons des écoles de parents, fermons les prisons»

L’OMS note en premier lieu dans les causes de la violence physique faite aux enfants l’absence de préparation des parents, leur manque d’aptitude à répondre aux besoins du jeune enfant et leur surestimation irréaliste du stade de développement de l’enfant (44).

Ces écoles pourraient se développer comme nous venons de le suggérer dans les structures existantes qui sont multiples: centres de PMI, CMP, maisons parents/enfants (ou ouvertes, ou vertesetc.). Mais aussi là ou des associations comme l’«École des Parents» et d’autres ont depuis un certain temps mis sur pieds des aides à la parentalité.

La grande priorité de tout gouvernement digne de ce nom devrait être d’assurer à tout individu la possibilité de devenir un adulte intelligent, autonome, responsable. Des mesures relativement simples sont à prendre, mais comme les résultats ne peuvent se faire sentir qu’au bout d’un certain nombre d’années, aucun élu ne veut s’impliquer dans une démarche à long terme qui ne correspond pas aux calendriers électoraux.

C’est donc au citoyen de faire fortement pression sur ses élus pour obtenir rapidement la mise en place des structures nécessaires à sa formation. Car chaque année perdue représente un lot très important d’enfants sacrifiés.

On compte en effet environ 700000 nouveaux nés par an en France, dont plus de 600000 vont recevoir des punitions corporelles si une prévention de ce comportement parental préjudiciable n’est pas vite mis en place.

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Attention tenez vous bien ! Après l'association "ni pûte ni soumise", voici venu l'association "ni claques ni fessée" ! Non, ce n'est malheureusement pas un gag.

http://www.niclaquesnifessees.org/

Une personne de cette association est passée sur RMC hier midi pour saluer les initiatives du conseil de l'europe, bien qu'elle pense que cela ne va pas assez loin puisque aucune légifération n'est demandé par le conseil de l'europe.

Il y a vraiment des baffes qui se perdent :icon_up:

Le nom aurait pu être une trouvaille satirique du défunt murray, mais non : c'est bien la réalité !

Putain…

Il est loin le temps où c'était mon prof de cm1 qui m'en collait une.

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Le nom aurait pu être une trouvaille satirique du défunt murray, mais non : c'est bien la réalité !
A political theorist friend of mine thought he could coin a satiric Oppressed Group: short people, who suffer from heightism. I informed him that he was seriously anticipated two decades ago, again demonstrating the impossibility of parodying the current ideology.

Edit : et en cadeau, une seconde citation. :icon_up:

It is difficult, indeed, to parody or satirize a movement which seems to be a living self-parody, and which can bring about such deplorable results.
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Placer sur un pied d'égalité toute forme de violence envers des gosses est déjà la preuve d'une stupidité crasse, comme si battre son fils à coups de couteau pour une connerie et mettre une fessée à un gamin ayant eu un comportement réellement dangereux revenait au même.

Et je dois dire que je commence à en avoir ma claque de ces cohortes de donneurs de leçons professionnels, passant leur temps à signer des pétitions de merde et toujours prêts, de surcroît, à refiler leur dégueulis gaucho-républicano-droit-de-l'hommiste à la moindre occasion.

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pour tous ceux qui n’auraient pas pu bénéficier des aides précédentes, comme pour les autres au moment de difficultés imprévues, des points d’accueil type «maisons Dolto» permettraient à tout parent en difficulté d’accéder à une écoute, un soutien, un conseil. Ils pourraient s’organiser dans les PMI, CMP, halte-garderie, puis autour des psychologues scolaires.

Qui d'ailleurs, je le rappelle, ne sont pas psychologues.

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Placer sur un pied d'égalité toute forme de violence envers des gosses est déjà la preuve d'une stupidité crasse, comme si battre son fils à coups de couteau pour une connerie et mettre une fessée à un gamin ayant eu un comportement réellement dangereux revenait au même.

Il y a en effet une différence avec la maltraitance à enfant.

Nombre de confrères considèrent que parfois le bons sens vaut bien mieux : une paire de bouffes et au lit.

Et je dois dire que je commence à en avoir ma claque de ces cohortes de donneurs de leçons professionnels, passant leur temps à signer des pétitions de merde et toujours prêts, de surcroît, à refiler leur dégueulis gaucho-républicano-droit-de-l'hommiste à la moindre occasion.

Rien qu'un "concept" comme parentalité me donne la nausée.

La grande priorité de tout gouvernement digne de ce nom devrait être d’assurer à tout individu la possibilité de devenir un adulte intelligent, autonome, responsable. Des mesures relativement simples sont à prendre, mais comme les résultats ne peuvent se faire sentir qu’au bout d’un certain nombre d’années, aucun élu ne veut s’impliquer dans une démarche à long terme qui ne correspond pas aux calendriers électoraux.

La grande priorité de tout gouvernement… devrait être d'assurer à tout individu qu'il lui foute la paix.

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Il faut pas exagerer, il n'est pas question ici d'interdire les gifles avec des punitions legales, mais de donner des conseils.

Interdire les châtiments corporels dans le foyer familial ne veut pas dire engager des poursuites contre les parents, mais en les incitant, par des conseils, à adopter des méthodes d’éducation non violentes et à se tourner vers une parentalité positive.

Ok leurs conseils ils peuvent les garder, ceci dit je connais des gens ayant eu souffert de violence parentale (coup de baton et de ceintures a la moindre occasion), et ils vous diraient ici qu'il s'agit d'un probleme reel. Il ne faut pas jeter le bebe avec l'eau du bain, ce texte n'est pas completement absurde. On ne peu pas donner au parents le droit de maltraiter, ou de mutiler leur enfants, et je crois que c'est l'essence de ce texte si on ne se focalise pas sur la mention des gifles et fessees.

Pour moi les gifles et les fessees ne sont pas violentes, si elle sont administre dans un cadre educatif (et non pas dans l'unique but de faire mal ou de se defouler, sisi ca arrive), et elle sont donc parfaitement compatible avec cette "parentalite positive" (meme si je sais pas trop ce que c'est).

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En France déjà, observez donc un parent en prise avec son môme en crise dans un supermarché par ex., le regard courroucé des spectateurs involontaires et pire, le regard accusateur quand le parent sévit.

Pour ceux qui pondent ce genre de lois et ceux qui les approuvent, c'est un peu comme s'ils disaient "Il faut rééduquer les parents incapables de faire respecter un ordre sans fesser leur môme, peu importe que cette fessée arrive après plusieurs avertissements etc."

C'est vrai dans les 2 sens, tout depend du public. Parfois si on ne sevit pas immediatement et brutalement on passe pour un laxiste soixantehuitard, alors meme que le public ne connait pas le contexte de la situation. L'education est un domaine ou beaucoup pense avoir la seule unique bonne methode, et meprise toute les autres. C'est le domaine du "pret-a-penser", helas c'est justement un domaine ou il n'existe pas de verite absolue.

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Il ne faut pas jeter le bebe avec l'eau du bain, ce texte n'est pas completement absurde. On ne peu pas donner au parents le droit de maltraiter, ou de mutiler leur enfants, et je crois que c'est l'essence de ce texte si on ne se focalise pas sur la mention des gifles et fessees.

Maltraiter un enfant est déjà interdit, pas besoin d'une loi supplémentaire. Je ne crois pas que les juges soient assez cons pour estimer que des brûlures de cigarettes ou des coups de ceinture répétés fassent partie de l'éducation !

Les parents "limite" sont DEJA accompagnés, la PMI existe déjà, les éducateurs (j'ai le cas de locataires suivis) sont des gros cons (ouf, ça soulage)..

Ces abrutis d'anti-fessées feraient mieux de se battre pour améliorer l'aide aux enfants maltraités REELLEMENT plutôt que de faire chier les parents normaux dont les enfants ne se plaignent pas de prendre la fessée de temps en temps.

Grr :icon_up:

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L'education est un domaine ou beaucoup pense avoir la seule unique bonne methode, et meprise toute les autres. C'est le domaine du "pret-a-penser", helas c'est justement un domaine ou il n'existe pas de verite absolue.

Les individus feraient mieux d'être un minimum modestes et réalistes : on devient parent, il n'existe ni mode d'emploi, ni recette miracle, juste qq pistes/manières qui ont plus ou moins fait leurs preuves. A moins de vivre "avec" un parent et de pouvoir apprécier l'éducation ordinaire, on ne peut pas juger

On fait des erreurs, on tâtonne, on s'adapte à l'enfant aussi (sans qu'il soit roi, faut bien jauger des méthodes qui marchent sur lui), le parent parfait n'existe pas.

Si l'opinion publique se met à critiquer les parents faillibles (ie 100% des parents) àma nous ne tarderons pas à voir des "effets pervers" psychologiques : stress, culpabilité, regrets, secrets etc..

Et, encore àma (maman qui apprend) il est bcp plus important pour un gosse que ses parents se sentent bien dans leur rôle, acceptant les erreurs, leurs failles, la difficulté et la beauté etc.. que d'avoir des parents qui n'osent pas vivre comme ils le sentent et qui passent leur temps à flipper.

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Les individus feraient mieux d'être un minimum modestes et réalistes : on devient parent, il n'existe ni mode d'emploi, ni recette miracle, juste qq pistes/manières qui ont plus ou moins fait leurs preuves. A moins de vivre "avec" un parent et de pouvoir apprécier l'éducation ordinaire, on ne peut pas juger

On fait des erreurs, on tâtonne, on s'adapte à l'enfant aussi (sans qu'il soit roi, faut bien jauger des méthodes qui marchent sur lui), le parent parfait n'existe pas.

Si l'opinion publique se met à critiquer les parents faillibles (ie 100% des parents) àma nous ne tarderons pas à voir des "effets pervers" psychologiques : stress, culpabilité, regrets, secrets etc..

Et, encore àma (maman qui apprend) il est bcp plus important pour un gosse que ses parents se sentent bien dans leur rôle, acceptant les erreurs, leurs failles, la difficulté et la beauté etc.. que d'avoir des parents qui n'osent pas vivre comme ils le sentent et qui passent leur temps à flipper.

J'adhere a 100%.

Sur les parents faillibles en particulier, la pression sociale actuelle pour etre des "parents parfaits" genere beaucoup de stress et de culpabilite, et au final fait beaucoup de mal et tres peu de bien.

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Quand j'étais à l'école primaire (pendant les années 70'), personne ne s'émouvait du fait que les instituteurs foutent une bonne trempe aux enfants qui les emm…, j'en ai personnellement fait les frais, mais moins que d'autres que j'ai vus se faire sauvagement rosser en classe !

La violence parentale était elle, tout à fait légitime (bonjour la ceinture !).

Il m'arrive encore de devenir agressif en y pensant après 25 ans.

Alors franchement, qu'on ne me fasse pas croire que l'usage de la violence est tout à fait innocent sur un enfant.

On me répondra qu'il faut rester modéré, bla bla bla … mais non ! L'enfant ressent la violence (c'est d'ailleurs bien pour ça pour qu'elle a un impact sur lui) et l'intègre dans son fonctionnement.

Mon sentiment est que la fessée est la meilleure méthode de dressage qui soit (à réserver donc aux animaux domestiques), pour transformer l'enfant en futur bon mouton qui fera bien tout ce qu'on lui demande sans trop (se) poser de questions.

En tout cas, ce n'est pas la voie éducative que j'ai choisie pour mon fils, même si je reconnais que ce serait parfois bien plus facile de lui en coller une que de passer des heures à lui répéter les mêmes choses. À mon sens, la seule raison qui justifie qu'un enfant soit frappé est qu'il ait lui même frappé autrui.

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Je n'ai jamais été battue à l'école, ni même par mes parents (le martinet, le fouet sont des outils, tout dépend comment on les utilise !). Une fois mon prof de sport m'a foutu un bon coup de pied au c**, ma mère m'a dit que je l'avais bien cherché.

Je ne pense pas être devenue un mouton, au contraire, et je comprends mes parents qui, avec 3 enfants en

3 ans, ont du trouver une méthode pour ne pas se laisser déborder par 3 pestes et nous éduquer correctement.

Nous sommes 2 à avoir des enfants, nous n'avons pas du tout la même conception de l'éducation, même si nos enfants prennent ou prendront des fessées, des gifles ou un coup de journal.

Et ce n'est pas parce qu'il y a des dizaines d'années on pouvait cogner son môme sans pb que c'était juste !

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Maltraiter un enfant est déjà interdit, pas besoin d'une loi supplémentaire. Je ne crois pas que les juges soient assez cons pour estimer que des brûlures de cigarettes ou des coups de ceinture répétés fassent partie de l'éducation !

Oui mais justement, je crois que le texte ne preconise pas une loi repressive supplementaire, mais des conseils aux parents. De toute facon la plupart du temps les auteurs des brulures de cigarettes et coup de ceintures ne passe jamais devant un juge, a moins de laisser frequement des traces visibles sur leur enfant. Je pense que des conseils a ces parents la ne sont pas forcement une mauvaise idee.

En fait je veux pas specialement defendre ce texte, d'autant qu'il delire un peu en parlant de gifles et de fessees, je disais juste qu'il faut pas se focaliser la dessus et voir aussi l'essence du texte dans son ensemble, et ne pas nier le probleme de la maltraitance des enfants meme si on ne l'a pas connu soi meme.

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