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Une admiratrice de Staline à l'université


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Chers amis,

Arthur Koestler sur l’holodomor

Dans « Le Yogi et le Commissaire » - écrits 1940-1944, Arthur Koestler témoigne dans un article intitulé « Mythe et réalité soviétiques » d’un voyage en Ukraine :

(…) J’ai passé l’hiver de 1932-1933 principalement à Kharkov, alors capitale de l’Ukraine. C’était l’hiver catastrophique qui a suivi la première vague de collectivisation des terres ; les paysans avaient tué leur bétail, brûlé ou caché les récoltes et mourraient de faim et de typhoïde ; on estime à deux millions environ le nombre de morts rien qu’en Ukraine.

Je note : nous savons aujourd’hui que 7 millions d’Ukrainiens ont été les victimes d’un plan d’extermination par famine dit holodomor sciemment mené par Staline.

Voyager dans la campagne était une tragique aventure ; on voyait les paysans mendier le long des gares, les mains et les pieds enflés ; les femmes élevaient jusqu’aux fenêtres des wagons d’affreux bébés à la tête énorme, au ventre gonflé, aux membres décharnés. On pouvait troquer un morceau de pain contre des mouchoirs brodés ukrainiens, contre des costumes nationaux ou des dessus de lit ; les étrangers pouvaient coucher avec à peu près n’importe quelle fille, sauf avec les membres du Parti, pour une paire de souliers ou une paire de bas. À Kharkov, les processions funèbres défilaient toute la journée sous la fenêtre de ma chambre d’hôtel (…)

Tous les matins quand je lisais le Kommunist de Kharkov, j’y trouvais les statistiques des plans réalisés et dépassés, le compte rendu des compétitions entre les brigades de choc des usines, les nominations à l’ordre du drapeau rouge, les nouveaux travaux géants dans l’Oural, les photographies représentaient soit des jeunes gens qui riaient toujours et qui portaient toujours un drapeau, soit de pittoresques vieillards de l’Ouzbékistan qui souriaient toujours et qui apprenaient toujours l’alphabet. Pas un mot de la famine locale, des épidémies, de l’extinction de villages entiers ; le journal de Kharkov n’a même pas dit une seule fois que Kharkov manquait d’électricité. Cela donnait un sentiment d’irréalité, une impression de rêver ; le journal semblait parler d’un tout autre pays, sans aucun rapport avec notre vie quotidienne, et c’était vrai aussi de la radio. »

La thèse révisionniste de Lacroix-Riz

Mais il faut croire qu’Arthur Koestler, démocrate de gauche, en décrivant ce qu’il avait vu devait être en réalité un fieffé fasciste puisqu’une universitaire française nous affirme aujourd’hui que « la grande famine » d’Ukraine (c’est elle qui met les guillemets) est une campagne de propagande, un bobard vaticano-polono-allemand lancé en 1933 (sic). Cette thèse développée sous le nom de « SUR LA « FAMINE GÉNOCIDAIRE STALINIENNE » EN UKRAINE EN 1933 : UNE CAMPAGNE ALLEMANDE, POLONAISE ET VATICANE » mise à jour en avril 2007 (http://www.historiographie.info/menu.html) a été largement diffusée auprès de ses étudiants à l’université Paris VII.

Les sympathies conspirationnistes et la réhabilitation de Staline

Tissu d’absurdités, cette thèse, livrée comme vérité scientifique à des étudiants et constituant une partie des travaux de chercheurs pour lesquels elle est rémunérée par les contribuables, est insultante pour la mémoire des victimes. Mais surtout elle constitue une tentative de réhabilitation du communisme stalinien aux yeux des jeunes générations. Elle permet à cette « historienne » membre du Pôle de Renaissance Communiste en France – mais aussi membre du comité d’organisation d’Axis for Peace aux côtés de Thierry Meissan et du pas très comique Dieudonné - d’effectuer aux frais de la princesse un véritable travail de propagande au nom d’une idéologie meurtrière.

Pour rendre le nazisme fréquentable certains se sont livrés à des travaux de recherche niant l’existence des chambres à gaz, pour rendre le communisme séduisant d’autres vont falsifier l’histoire pour gommer les millions de morts qu’il a charrié. Ces recherches sont de même nature et visent les mêmes objectifs.

Il est ainsi instructif de mettre en évidence le fait que Mme Lacroix-Riz est sensible à toute mise en cause du Petit Père des Peuples. En « bonne historienne » Lacroix-Riz s’en est dernièrement prise épistolairement à l’Association des professeurs d’histoire et de géographie de l’enseignement public (APHG) pour avoir recommandé aux collégiens et lycéens l’excellent reportage de M6 : Staline, le tyran rouge. Lettre reprise par ses amis du Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe - ex comité Honecker en hommage à l’avant dernier tyran de RDA - comité piloté par la veuve Honecker et dont est membre aussi le célèbre innocent (sic) Mumia Abou Jabal (http://www.comite-honecker.org/exurss_russie.htm).

Lettre dans laquelle elle s’en prend donc à ce reportage qui, horresco referens, fait appel pour partie à l’expertise de Nicolas Werth, voila donc comment Mme Lacroix-Riz considère le sérieux des recherches de son collègue :

« Je rappelle que Nicolas Werth, Directeur de Recherches au CNRS, a vu sa notoriété portée aux cimes par sa large participation à un ouvrage qui, sur le plan scientifique, a confirmé la « soviétologie » française en lanterne rouge de l’historiographie internationale : du Livre noir du communisme (Paris, Robert Laffont, 1997) réalisé sous l’égide de Stéphane Courtois, M. Werth a en effet fourni la partie présumée scientifique. Il s’est agi en réalité d’une opération politique et idéologique de grande envergure, à l’échelle tant de la France que de l’Europe unifiée. Cette opération éditoriale a donné l’élan décisif à l’assimilation entre nazisme et communisme qui peuple aujourd’hui les manuels scolaires (est-ce avec la caution scientifique de l’APHG?). »

Pire, le documentaire s’étend aussi sur le génocide ukrainien, ce qui permet à l’ « historienne » de persister et de signer dans son œuvre révisionniste :

« Sur l’histoire intérieure de l’URSS, « la famine en Ukraine » pour ne citer que cet aspect sur lequel M6 va nous faire frémir, l’APHG nous l’annonce est traitée par nombre de spécialistes mondiaux dans des termes absolument antagoniques avec les méthodes et les conclusions de M. Werth. On citera notamment les travaux de Douglas Tottle, Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard, Toronto, Progress Book,1987 (photographe de formation qui a démontré, entre autres, que la campagne de presse germanique des années trente sur « la famine en Ukraine » a été alimentée par les photographies de celle de 1921-1922), et, plus récemment, ceux de spécialistes d’histoire sociale : Mark B. Tauger dont la plupart des articles et ouvrages sont téléchargeables (http://www.as.wvu.edu/history/Faculty/Tauger/soviet.htm) et R.W. Davies and S.G. Wheatcroft, The Years of Hunger: Soviet Agriculture, 1931-1933, New York, Palgrave Macmillan, 2004 (travaux catégoriques sur le caractère non volontaire et non génocidaire de la famine ou grave disette, non limitée à l’Ukraine, qu’a connue une partie de l’Union Soviétique en 1932-1933). Le fait qu’il n’existe que peu de travaux en français illustre l’état pitoyable auquel est réduit la « soviétologie » française : un historien français se met en péril s’il ne partage pas les vues de M.M. Nicolas Werth et Stéphane Courtois, comme je l’ai fait observer L’histoire contemporaine sous influence, Pantin, Le Temps des cerises, 2004. »

On comprendra donc que la seule soviétologue française soit membre d’une organisation visant à la réhabilitation de Staline. Alors que l’on a bien compris que Lacroix-Riz était à la soviétologie ce que Néron était à l’architecture.

Malheureusement pour Mme Lacroix-Riz nous ne sommes pas au Venezuela, là où Chavez vient d’interdire les media non communistes. M6 peut donc s’exprimer à partir de documents sérieux. Et Mme Lacroix-Riz peut, dans l’intervalle, se défouler en applaudissant à la mort de RCTV tout en lançant une pétition en vue de soutenir les dernières mesures liberticides du dictateur Chavez, une campagne pour la liberté d’expression au Venezuela ne peut être qu’un complot d’extrême droite organisé avec la complicité de Reporters sans Frontières, bien sûr !

L’activisme forcené de cette « historienne » est permis par les réseaux qu’elle a su tisser. Au sein même de l’éducation nationale celle-ci est loin d’être isolée. Ceci est grave pour l’université Paris VII mais aussi pour toute la communauté universitaire française et plus largement encore pour toute la communauté enseignante au sein de laquelle je me situe. Ceci révèle un malaise profond de l’intelligentsia française dans le sens où d’autres chercheurs, d’autres enseignants dont la vocation ne devrait pas être d’utiliser leur chaire aux fins de propagande, se sont ligués en faveur de Lacroix-Riz. Des officines douteuses la défendent, s’en prennent aux études autrement plus sérieuses de Nicolas Werth et font de sa défense une cause politique révolutionnaire, rien que cela.

Il suffit de lire le site de « l’ami de l’égalité » (http://amidelegalite.free.fr/article.php3?id_article=36http://amidelegalite.free.fr/article.php3?id_article=36) dont la défense de Lacroix Riz se présente ainsi, tenez vous bien c’est du lourd :

« Le plan idéologique de la lutte des classes. Cabale politique contre la connaissance historique : la contre-révolution en action jeudi 30 mars 2006. Les plus brutalement radicaux des serviteurs des grands bourgeois capitalistes, les racistes (c’est-à-dire par exemple, les nazis, les fascistes,…) ferraillent contre le communisme, contre les communistes, pour en finir avec ce qu’ils craignent le plus : la révolution populaire, la révolution par laquelle les travailleurs libèreront le travail en brisant le joug de l’exploitation capitaliste. Pour parvenir à réduire les idées du communisme à néant, ils n’hésitent pas à s’en prendre à l’histoire elle-même, en s’efforçant de substituer le mythe à la réalité. C’est l’objet de la cabale qu’ils viennent de monter contre le professeur Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire à l’Université de Paris-7, afin d’obtenir qu’elle soit censurée par le gouvernement, ou même révoquée. Quels sont les faits sur lesquels cette cabale se fonde ? Dame Geneviève Hunault, née Mostowyk-Kulinska et demeurant dans la Mayenne, animatrice de cette cabale, a écrit à Monsieur Favennec, député UMP de ce département, pour accuser le professeur Annie Lacroix-Riz « de s’employer à nier la réalité de la grande famine de 1932-1933 » qui aurait, selon les termes de sa lettre, « entrainé sept millions d’Ukrainiens dans la tragédie » et dont « la responsabilité génocidaire incomberait entièrement au régime stalinien ». Pour que le professeur Annie Lacroix-Riz soit coupable de nier la réalité de cet évènement, il faut d’abord qu’il ait eu une réalité. Le fait est que les documents allemands, italiens ou états-uniens d’origine raciste qui traitent du même sujet attribuent à cette famine d’avoir causé entre trois millions et dix millions de morts. »

S’en suit une sorte de justification des menées génocidaires dans le genre « c’est la faute aux koulaks, on aurait dû tous les tuer – ce qui fut pourtant fait - » :

« Certains paysans avaient profité de la NEP pour s’enrichir et refusaient de vendre leurs produits à l’Etat : pour cela, ils détruisaient les récoltes, n’ensemençaient plus leurs terres, abattaient le bétail, chevaux compris (les tracteurs agricoles étaient encore rares), et compensaient leurs pertes par du marché noir. Ils ont réussi de cette manière à bloquer l’approvisionnement des villes et des paysans pauvres : il y a bien eu de graves difficultés alimentaires dans le pays soviétique, et pas seulement en Ukraine. Mais le nombre des morts qu’elles ont causés est très inférieur à ce que prétendent les sources de Dame Hunault, et la responsabilité des paysans riches, qui défendaient leur richesse en refusant de vendre à l’état et préféraient le marché noir et la destruction des récoltes et du cheptel, y est directement et lourdement engagée. La « grande famine ukrainienne organisée par le régime de Staline » est donc un bobard. D’où vient ce bobard ? Il vient de gouvernements et d’institutions contre-révolutionnaires qui ont exploité la réalité du pays soviétique en exagérant outrageusement les difficultés alimentaires qui y étaient apparues et leurs conséquences, et en faisant le silence sur la lutte réelle que la bourgeoisie rurale russe et ukrainienne menait, en prenant parfois l’initiative de la violence armée, pour se maintenir en position dominante dans l’économie soviétique. »

Les amis de Lacroix-Riz semblent donc bien avoir oublié ces sentences fortes de Zinoviev :

« Des quelques cent millions d'hommes que compte la population de la Russie soviétique, il nous faut en gagner quatre-ving-dix à notre cause. Nous n'avons pas à parler avec les autres, nous devons les exterminer »

Ou de Trotski :

« Dans un pays ou l'Etat est le seul employeur, toute opposition signifie mort par inanition. L'ancien principe : qui ne travaille pas ne mange pas, est remplacé par un nouveau: qui n'obéit pas ne mange pas. »

N’en jetez plus !

En tant qu’enseignant, que pédagogue je tiens donc à formuler la honte que j’éprouve vis-à-vis d’une telle collègue. Je m’interroge sur la nuisance de l’enseignement de Mme Lacroix-Riz pour la collectivité française, considérant que ses théories nuisent au sérieux de la recherche française et portent atteintes à la vérité historique qui devrait être l’objectif de tout chercheur en histoire. En tant que contribuable il m’est odieux de contribuer financièrement à de telles recherches, je souhaite donc que Mme Lacroix-Riz abandonne ses fonctions pour les fautes commises envers la profession et envers sa mission.

Questions :

Doit-on demander cela ?

Peut-on parfaire ce texte ?

Doit-il prendre la forme d’une pétition

Sachant qu’après vos avis je souhaite transmettre ce texte aux députés et sénateurs à l’initiative d’une proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide ukrainien (sans être pour autant en faveur de lois mémorielles), je souhaite aussi le transmettre à des organisations ukrainiennes qui ont pris l’initiative de la campagne contre Lacroix-Riz.

Je compte aussi sur vous pour toute la publicité nécessaire autour de notre initiative.

Xavier Collet

http://www.resiliencetv.fr/modules/smartse….php?itemid=464

Que faire de l’affaire Lacroix-Riz

Sur nos objectifs je suis d’accord avec François G : « N'oublions pas que ces comploteurs esclavagistes non seulement sont partisans de la censure, mais qu'ils nous imposent déjà une censure violente par le seul fait qu'ils vivent d'argent volé au contribuable. Tout acte de censure à leur égard ne serait donc que justice, sans parler de combattre leurs infects mensonges au service des pires criminels. »

Il existe bien un fondement moral à notre action. Je sais qu’une partie des Libertariens refusent que nous en appelions au gouvernement pour empêcher la nuisance en cours, mais il faut rappeler à mon sens trois éléments :

- faute d’autonomie des universités Mme Lacroix Riz, fonctionnaire de l’éducation nationale est un agent du gouvernement, elle engage donc le gouvernement par son discours. Or ici il ne s’agit pas de donner un coup de main à une opération de police interne mais mettre le nouveau gouvernement devant ses responsabilités, aucune des réformes que les libéraux appellent de leurs vœux ne seront possibles si la base ne fait pas pression en faveur d’une action énergique ;

- l’éducation nationale est gangrenée par l’extrême gauche, les référentiels des concours et un système de cooptation visent à maintenir un contrôle de l’ultra-gauche notamment sur l’université. Les pires coups bas sont organisés contre ceux qui ne se plient pas, Lacroix Riz a fait partie des dénonciateurs du livre noir du communisme, nous nous rappelons tous aussi l’affaire du jury Salin ;

- les pseudo élites intellectuelles façonnent la manière de penser de la population (Lacroix Riz se voit crédibilisée par son poste pour délivrer sa propagande, elle peut mobiliser des enseignants sur des campagnes liberticides, faire pression sur des émissions de télévision, des associations de professionnels …) , les libéraux et les libertariens n’ont pas accès à la classe parlante. L’extrême gauche peut donc se permettre impunément toutes les outrances sans que nous puissions répondre de façon audible.

Il existe une opportunité à notre action. Je rappelle que Ronald Reagan a pu devenir sénateur de Californie à partir d’une révolte fiscale et d’une action de parents d’élèves mettant en évidence la partialité de gauche des manuels d’histoire. En France aujourd’hui l’éducation nationale est critiquée, Claude Allègre parlait du mammouth à dégraisser et les parents d’élèves savent que les enseignants ont permis la dégradation du niveau des études, ce qu’ils ne savent pas assez c’est que simultanément l’ultra gauche enseignante ne forme pas mais déforme, voila une occasion de le démontrer à travers une campagne.

Pierre M me dit : « Bien sur Xavier que tu es aux premières loges pour t'offusquer des manœuvres de cette

personne et que tu souhaites lui "claquer le beignet" pour tous ses mensonges et du fait

que l'on (certains qui le veulent bien) finit par la croire, elle et sa désinformation.

Mais cette désinformation fait partie d'un plan d'ensemble et elle n'en est que la signature. »

Je sais Pierre mais ce qui est intéressant dans cette affaire c’est que la gauche non ultra ne peut pas la soutenir et est même obligée de condamner comme elle a condamné d’autres professeurs révisionnistes. Tous ceux qui la soutiendront ne pourront pas se débarrasser de l’infâmante étiquette stalinienne. Elle est un exemple outrancier d’une propagande de gauche à l’université dont la gauche ne peut pas se défendre. C’est bien cela qu’il faut comprendre même si je ne souhaite pas donner dans le cynisme.

« Car si toi Xavier Collet, tu veux publier un texte du contraire, personne n'en entendra

parler. Donc ce qui est en cause ce n'est pas l'inconnue (du moins pour moi) de Lacroix-

Riz mais ceux qui publient de tels textes et jamais les tiens. »

Mais qui suis-je pour être audible ? Un membre de cette campagne morale comme un autre, ce qui compte c’est que nous soyons soutenus et déjà ce texte a été suffisamment diffusé pour que des universitaires m’envoient des mails enflammés (je leur claquerai le beignet comme tu dis ;-) – j’adore cette expression – par quelques phrases bien senties dont je vous réserverai la primeur), des ukrainiens d’origine m’écrivent pour me dire qu’ils sont prêts à se mobiliser. Il vous reste aussi à prendre contact avec vos députés pour qu’ils s’en mêlent.

« Tout cela pour te dire qu'ils n'attendent que ta pétition pour faire de l'audience à son

texte. «

Notre pétition, et je voudrais justement qu’ils fassent de la publicité pour son texte car il est indéfendable et des hommes de gauche pourraient même le condamner, même le parti communiste ne pourrait la soutenir. Je le répète une révisionniste au sein même de la gauche, amie de Dieudonné et de Meyssan, du cercle Honecker c’est une honte, t’imagines-tu de Villiers défendre Faurisson ? Au contraire les staliniens n’ont qu’une seule défense possible : essayer de nous salir en parlant de nos « vilaines idées » pour démonter l’attaque de par sa provenance, c’est pour cela qu’il faut massifier.

Leslouis : « Ces gens-là se glissent partout et on peut, par erreur, admettre un fragment d'idée, d'apparence raisonnable, sur un sujet qu'on connait peu ou mal, alors qu'on s'en défie aussitôt qu'on sait qui en est l'auteur. »

C’est exactement cela, il n’est pas besoin de diffamer pour montrer qui ils sont, alors que pour nous décrédibiliser nous ils devront diffamer. Quant au texte à parfaire il s’agit de celui que je vous ai proposé.

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Lacroix-Riz est l'obsédée de service de l'antiaméricanisme, de l'antisionisme, de l'antilibéralisme et du révisionnisme rouge les plus abjects. Néanmoins, elle est comme tous les intellectuels - surtout français!- totalement impuissante et ne ravage que quelques étudiants qui de toute façon finiront au chômage.

Et puis au moins elle montre ce que pense l'historien d'extrême gauche quand on gratte un peu son "humanisme"…

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Néanmoins, elle est comme tous les intellectuels - surtout français!- totalement impuissante et ne ravage que quelques étudiants qui de toute façon finiront au chômage.

Absolument d'accord.

Sachant qu’après vos avis je souhaite transmettre ce texte aux députés et sénateurs à l’initiative d’une proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide ukrainien (sans être pour autant en faveur de lois mémorielles), je souhaite aussi le transmettre à des organisations ukrainiennes qui ont pris l’initiative de la campagne contre Lacroix-Riz.

a/ mauvaise idée

b/ peine perdue.

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Lacroix-Riz est l'obsédée de service de l'antiaméricanisme, de l'antisionisme, de l'antilibéralisme et du révisionnisme rouge les plus abjects. Néanmoins, elle est comme tous les intellectuels - surtout français!- totalement impuissante et ne ravage que quelques étudiants qui de toute façon finiront au chômage.

Et puis au moins elle montre ce que pense l'historien d'extrême gauche quand on gratte un peu son "humanisme"…

En attendant elle se fait plus de blé que nous en les puisant dans notre poche. Il importe donc de la remettre à sa vraie place.

a/ mauvaise idée

b/ peine perdue.

La force d'inertie libérale-libertarienne est quelquefois siderante.

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En attendant elle se fait plus de blé que nous en les puisant dans notre poche. Il importe donc de la remettre à sa vraie place.

Demander la censure des propos de cette femme, même sous le pretexte qu'elle est financée publiquement c'est s'exposer à la critique de faire deux poids deux mesures avec le revisionnisme Nazi.

Critiquer le financement public : oui

Mettre à jour les erreurs dans sa pensée: oui

mêler les deux: non

Par ailleurs des cocos caricaturaux comme eux nous rendent plus service qu'autre chose.

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La force d'inertie libérale-libertarienne est quelquefois siderante.

Je ne suis pas prêt à contredire mes convictions pour emmerder une grognasse et déposer "une proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide ukrainien" "sans être pour autant en faveur de lois mémorielles" ça fleure le contresens.

Allez, un petit texte d'Annie "la voix de son maître" Lacroix-Riz pour te détendre (ou pas).

http://www.monde-diplomatique.fr/2005/05/LACROIX_RIZ/12194

Faces cachées de la seconde guerre mondiale

L’Union soviétique par pertes et profits

Il y a soixante ans, 57 % des Français considéraient l’URSS comme le principal vainqueur de la guerre. En 2004, ils n’étaient plus que 20 %. Amplifié par les médias, cet oubli progressif du rôle de Moscou tient aussi aux polémiques sur la politique de Staline entre 1939 et juin 1941, que des travaux historiques récents éclairent d’un jour nouveau. Mais, quoi qu’on pense du pacte germano-soviétique, comment nier que, trois ans durant, les Russes ont porté une grande partie de la résistance, puis de la contre-offensive face à la Wehrmacht ? Au prix de 20 millions de morts.

Par Annie Lacroix-Riz

Deux ans après sa victoire sur le nazisme, l’Armée rouge devint, pour les peuples de l’Ouest, pour cause de guerre froide, une menace (1). Six décennies plus tard, l’historiographie française, sa mutation pro-américaine achevée, voue l’Union soviétique aux gémonies tant pour la phase du pacte germano-soviétique que, désormais, pour celle de sa « grande guerre patriotique ». Nos manuels, assimilant nazisme et communisme, surenchérissent sur les historiens d’Europe orientale (2). Mais les recherches originales qui nourrissent cette mise au point dressent un tout autre tableau de l’URSS dans la seconde guerre mondiale.

Le principal acte d’accusation contre Moscou concerne le pacte germano-soviétique du 23 août 1939 et, surtout, ses protocoles secrets : de fait, la victoire fulgurante et écrasante remportée sur la Pologne par la Wehrmacht donna le signal de l’occupation par l’URSS de la Galicie orientale (est de la Pologne) comme des pays baltes (3). Volonté d’expansion, Realpolitik ou stratégie défensive ?

Reprenant la thèse des prestigieux historiens Lewis B. Namier et Alan John Percivale Taylor, ainsi que du journaliste Alexander Werth, les nouveaux travaux d’historiens anglophones éclairent les conditions dans lesquelles l’URSS en est arrivée à cette décision. Ils montrent comment, encouragé par les Etats-Unis, l’entêtement de la France et de la Grande-Bretagne dans leur politique d’« apaisement » – autrement dit de capitulation face aux puissances fascistes – a ruiné le projet soviétique de « sécurité collective » des pays menacés par le Reich. D’où les accords de Munich (29 septembre 1938), par lesquels Paris, Londres, et Rome permirent à Berlin d’annexer, dès le surlendemain, les Sudètes. Isolée face à un IIIe Reich ayant désormais les mains libres à l’Est, Moscou signa avec Berlin le pacte de non-agression qui l’épargnait provisoirement.

Ainsi s’achevait la mission franco-britannique envoyée à Moscou (du 11 au 24 août) pour calmer des opinions réclamant – après l’annexion allemande de la Bohême-Moravie et la satellisation de la Slovaquie – un front commun avec l’URSS. Moscou exigeait l’alliance automatique et réciproque de 1914, qui devrait associer la Pologne et la Roumanie, fiefs du « cordon sanitaire » antibolchevique de 1919, et les pays baltes, vitaux pour la « Russie d’Europe (4) ». L’amiral britannique Drax et le général français Doumenc devaient faire porter à Moscou seule le chapeau du fiasco : il fallait simplement « laisser l’Allemagne sous la menace d’un pacte militaire anglo-franco-soviétique et gagner ainsi l’automne ou l’hiver en retardant la guerre ».

Quand le chef de l’Armée rouge Klement Vorochilov, « précis, direct », leur proposa, le 12 août, « l’“examen concret” des plans d’opérations contre le bloc des Etats agresseurs », ils s’avouèrent sans pouvoirs. Paris et Londres, résolus à ne fournir aucune aide à leurs alliés de l’Est, avaient délégué la tâche à l’URSS tout en la lui rendant impossible : Varsovie (surtout) et Bucarest avaient toujours refusé un droit de passage à l’Armée rouge. Ayant « garanti » la Pologne sans la consulter, Paris et Londres se dirent ligotés par le veto (encouragé en sous-main) du germanophile colonel Josef Beck, qui invoquait le « testament » de son prédécesseur Josef Pilsudski : « Avec les Allemands nous risquons de perdre notre liberté, avec les Russes, nous perdons notre âme. »

L’affaire était plus simple. La Pologne avait arraché aux Soviets, en 1920-1921, avec l’aide militaire française, la Galicie orientale (5). Aveugle depuis 1934 aux appétits allemands, elle tremblait que l’Armée rouge ne s’emparât aisément de ces territoires. La Roumanie, elle, redoutait de perdre la Bessarabie prise aux Russes en 1918 et gardée grâce à la France. L’URSS n’obtint pas non plus de garantie des pays baltes, dont l’indépendance de 1919-1920 et le maintien de l’influence allemande devaient tout au « cordon sanitaire ».

Depuis mars et surtout mai 1939, Moscou était courtisée par Berlin, qui, préférant – d’expérience – une guerre sur un seul front, lui promit, avant de se jeter sur la Pologne, de respecter sa sphère d’influence en Galicie orientale, en Baltique et Bessarabie. Elle céda, au dernier moment, mais pas à un fantasme de révolution mondiale ou de « Drang nach Westen » (cette poussée vers l’Ouest chère au publiciste allemand d’extrême droite Ernst Nolte) : elle refusa, Londres et Paris cajolant toujours Berlin, d’« être impliquée toute seule dans un conflit avec l’Allemagne » – selon les termes du secrétaire au Foreign Office, Charles Lindsley Halifax, le 6 mai 1939. L’Occident mima la stupeur devant « la sinistre nouvelle explosant sur le monde comme une bombe (6) » et dénonça une trahison. En réalité, Français et Britanniques en poste à Moscou jouaient les Cassandre depuis 1933 : faute de Triple Entente, l’URSS devrait composer avec Berlin pour gagner le répit nécessaire à la mise sur pied de guerre de son économie et de son armée.

Le 29 août 1939, le lieutenant-colonel Luguet, attaché aérien français à Moscou (et futur héros gaulliste de l’escadrille Normandie-Niémen), certifia la bonne foi de Vorochilov et posa Staline en « glorieux successeur (…) d’Alexandre Nevsky et de Pierre Ier » : « Le traité publié est complété par une convention secrète, définissant, à distance des frontières soviétiques, une ligne que les troupes allemandes ne devront pas dépasser et qui serait considérée par l’URSS en quelque sorte comme sa position de couverture (7). »

L’Allemagne ouvrit le conflit général, le 1er septembre 1939, en l’absence de l’Entente qui avait, en septembre 1914, sauvé la France de l’invasion. L’historien Michael Carley incrimine la politique d’apaisement née de « la peur de la victoire contre le fascisme » des gouvernements britanniques et français, effrayés que le rôle dirigeant promis à l’URSS dans une guerre contre l’Allemagne n’étendît son système à tous les belligérants : l’« anticommunisme », décisif à chaque phase-clé depuis 1934-1935, fut donc « une cause importante de la seconde guerre mondiale (8) ».

Le 17 septembre, l’URSS, inquiète de l’avance allemande en Pologne, proclama sa neutralité dans le conflit, non sans occuper la Galicie orientale. Elle exigea en septembre-octobre des « garanties » des pays baltes, « occupation “déguisée”, accueillie avec résignation (9) » par Londres, que le Reich inquiétait désormais autant que « la poussée russe en Europe ». Et, ayant demandé – en vain – à Helsinki, alliée de Berlin, une rectification de frontière (contre compensation), elle entra en guerre contre la Finlande et fit face à une sérieuse résistance. La propagande occidentale plaignit la petite victime et exalta sa vaillance. Weygand et Daladier planifièrent – « rêve », puis « délire », selon l’historien Jean-Baptiste Duroselle – une guerre contre l’URSS dans le Grand Nord, puis dans le Caucase. Mais Londres applaudit le compromis finno-soviétique du 12 mars 1940, ainsi que la nouvelle avance de l’Armée rouge qui suivit l’effondrement français (occupation à la mi-juin 1940 des pays baltes, fin juin de la Bessarabie-Bucovine du Nord). Après quoi elle envoya à Moscou Stafford Cripps, seul soviétophile de l’establishment : Londres préférait désormais une avance soviétique en Baltique à une allemande.

Après des décennies de polémiques, les archives soviétiques ont confirmé qu’environ 5 000 officiers polonais, dont les cadavres furent découverts par les Allemands en 1943 à Katyn (près de Smolensk), avaient bien été exécutés en avril 1940 sur ordre de Moscou. Féroces avec les Polonais, les Soviétiques sauvèrent plus d’un million de juifs des zones réannexées et en organisèrent l’évacuation prioritaire en juin 1941 (10).

Cette période, qui va du 23 août 1939 au 22 juin 1941, fait l’objet d’un autre débat, qui concerne la mise en œuvre par Staline du pacte germano-soviétique. Certains spécialistes soulignent, par exemple, la fourniture de matières premières soviétiques à l’Allemagne nazie, le changement de stratégie imposé à l’été 1940 au Komintern et aux partis communistes invités à dénoncer la « guerre impérialiste », etc. Les historiens cités ici minorent, voire contestent cette interprétation (11). Notons que les Etats-Unis – même après leur entrée en guerre contre Hitler en décembre 1941 – et la France, officiellement belligérante depuis le 3 septembre 1939, assurèrent au Reich d’abondantes livraisons industrielles (12).

En crise depuis juin 1940, les rapports germano-soviétiques frôlèrent la rupture en novembre. « Entre 1939 et 1941, l’URSS avait considérablement développé ses armements terrestres et aériens et massé de 100 à 300 divisions (soit de 2 à 5 millions d’hommes) le long ou près de ses frontières occidentales (13). » Le 22 juin 1941, le Reich lança l’assaut annoncé par l’entassement de ses troupes en Roumanie. Alexander Werth parle d’un « effondrement militaire de 1941 », auquel aurait succédé (en 1942-1943) « un sursaut du régime et de la société ».

Mais, le 16 juillet, le général Doyen annonçait à Pétain, à Vichy, la mort du « Blitzkrieg » : « Si le IIIe Reich remporte en Russie des succès stratégiques certains, le tour pris par les opérations ne répond pas néanmoins à l’idée que s’étaient faite ses dirigeants. Ceux-ci n’avaient pas prévu une résistance aussi farouche du soldat russe, un fanatisme aussi passionné de la population, une guérilla aussi épuisante sur les arrières, des pertes aussi sérieuses, un vide aussi complet devant l’envahisseur, des difficultés aussi considérables de ravitaillement et de communications. (…) Sans souci de sa nourriture de demain, le Russe incendie au lance-flammes ses récoltes, fait sauter ses villages, détruit son matériel roulant, sabote ses exploitations (14). »

Le Vatican, meilleur réseau de renseignement mondial, s’alarma d’ailleurs, début septembre 1941, des difficultés « des Allemands » et d’une issue « telle que Staline serait appelé à organiser la paix de concert avec Churchill et Roosevelt » : il situa donc « le tournant de la guerre » avant l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou (fin octobre) et bien avant Stalingrad. Fut ainsi confirmé dès l’invasion le jugement que portait l’attaché militaire français à Moscou Auguste-Antoine Palasse depuis 1938 sur la puissance militaire soviétique inentamée, selon lui, par les purges qui avaient suivi le procès et l’exécution du maréchal Mikhaïl Toukhatchevski et du haut état-major de l’Armée rouge, en juin 1937 (15).

L’Armée rouge, écrivait-il, se renforçait et développait un « patriotisme » inouï : le statut de l’armée, la formation militaire et une propagande efficace « mainten[aient] tendues les énergies du pays, et lui donne[aient] l’orgueil des exploits accomplis par les siens (…) et la confiance inébranlable dans a force défensive ». Palasse avait relevé, depuis août 1938, les défaites nippones dans les affrontements à la frontière URSS-Chine-Corée. La qualité de l’Armée rouge ainsi attestée servit de leçon : à la fureur de Hitler, le Japon signa à Moscou, le 13 avril 1941, un « pacte de neutralité » libérant l’URSS de son obsession – depuis l’attaque contre la Mandchourie (1931) puis toute la Chine (1937) – d’une guerre sur deux fronts. Après avoir plié, pendant de longs mois, sous l’assaut de la formidable machine de guerre nazie, l’Armée rouge allait à nouveau pouvoir passer à l’offensive.

Si, en 1917-1918, le Reich fut défait à l’Ouest, et surtout par l’armée française, de 1943 à 1945, il le fut à l’Est et par l’Armée rouge. Pour soulager celle-ci, Staline réclamait, depuis août-septembre 1941, un « second front » (envoi de divisions alliées en URSS ou débarquement sur les côtes françaises). Il dut se contenter des louanges du premier ministre britannique Winston Churchill, bientôt suivi du président américain Franklin D. Roosevelt, sur « l’héroïsme des forces combattantes soviétiques » et d’un « prêt-bail » américain (remboursable après-guerre), qu’un historien soviétique a évalué à 5 milliards de roubles, soit 4 % du revenu national en 1941-1945. Le refus de ce second front et la mise à l’écart de l’URSS des relations interalliées (malgré sa présence au sommet de Téhéran, en novembre 1943) ravivèrent sa hantise du retour au « cordon sanitaire » et aux « mains libres à l’Est ».

La question des rapports de forces en Europe s’aiguisa quand la capitulation du général Friedrich von Paulus à Stalingrad, le 2 février 1943, mit à l’ordre du jour la paix future. Washington comptant sur son hégémonie financière pour échapper aux normes militaires du règlement des conflits, Franklin D. Roosevelt refusait de négocier sur les « buts de guerre » présentés à Winston Churchill par Joseph Staline en juillet 1941 (retour aux frontières européennes de l’ancien empire atteintes en 1939-1940) : une sphère d’influence soviétique limiterait l’américaine ; le financier Averell Harriman, ambassadeur à Moscou, pensait en 1944 que l’appât d’une aide économique à l’URSS ruinée « éviterait le développement d’une sphère d’influence (…) soviétique sur l’Europe orientale et les Balkans ».

Mais il fallut compter avec Stalingrad, où s’étaient affrontés depuis juillet 1942 « deux armées de plus d’un million d’hommes ». La soviétique gagna cette « bataille acharnée » – suivie au jour le jour par l’Europe occupée – « dépassa[n]t en violence toutes celles de la première guerre mondiale (…) pour chaque maison, chaque château d’eau, chaque cave, chaque morceau de ruine ». Sa victoire « mit l’URSS sur la voie de la puissance mondiale », comme celle « de Poltava en 1709 [contre la Suède] avait transformé la Russie en puissance européenne ».

La véritable ouverture du « second front » traîna jusqu’en juin 1944, période à laquelle l’avance de l’Armée rouge – au-delà des frontières soviétiques de juillet 1940 – exigea la répartition des sphères d’influence. La conférence de Yalta, en février 1945, sommet des acquis de l’URSS, belligérant décisif, ne résulta pas de la ruse de Staline spoliant la Pologne martyre contre un Churchill impuissant et un Roosevelt mourant, mais d’un rapport de forces militaires.

Ce dernier bascula alors dans la course-poursuite négociée de reddition de la Wehrmacht « aux armées anglo-américaines et de report des forces à l’Est » : fin mars, « 26 divisions allemandes demeuraient sur le front occidental (…) contre 170 divisions sur le front de l’Est (16) », où les combats firent rage jusqu’au bout. En mars-avril 1945, l’opération Sunrise ulcéra Moscou : le chef de l’Office of Strategic Services (ancêtre de la CIA) à Berne, le financier Allen Dulles, y négocia avec le général SS Karl Wolff, chef de l’état-major personnel de Himmler, responsable de l’assassinat de 300 000 juifs, la capitulation de l’armée Kesselring en Italie. Mais il était politiquement exclu que Berlin revînt aux Occidentaux : du 25 avril au 3 mai, cette bataille tua encore 300 000 soldats soviétiques. Soit l’équivalent des pertes américaines totales (292 000), « militaires uniquement », des fronts européen et japonais de décembre 1941 à août 1945 (17).

Selon Jean-Jacques Becker, « mis à part qu’elle s’est déployée sur des espaces bien plus vastes, mis à part le coût extravagant des méthodes de combat surannées de l’armée soviétique, sur un plan strictement militaire, la seconde guerre a été plutôt moins violente que la première (18) ». C’est oublier que la seule URSS a perdu la moitié des victimes de l’ensemble du conflit de 1939-1945, du fait notamment de la guerre d’extermination que le IIIe Reich avait planifiée pour y liquider, outre la totalité des juifs, de 30 à 50 millions de Slaves (19). La Wehrmacht, fief pangermaniste aisément nazifié, tenant « les Russes [pour] des « asiates » dignes du mépris le plus absolu », en fut l’artisan essentiel : sa sauvagerie antislave, antisémite et antibolchevique, décrite au procès de Nuremberg (1945-1946), mais longtemps tue à l’Ouest et récemment rappelée en Allemagne par des expositions itinérantes (20), priva l’URSS des lois de la guerre (conventions de La Haye de 1907).

En témoignent ses ordres : décret dit « du commissaire » du 8 juin 1941 prescrivant l’exécution des commissaires politiques communistes intégrés à l’Armée rouge ; ordre de « ne pas faire de prisonniers » qui causa l’exécution sur le champ de bataille, combats terminés, de 600 000 prisonniers de guerre, étendu en juillet aux « civils ennemis » ; ordre Reichenau d’« extermination définitive du système judéo-bolchevique », etc. (21). Ainsi 3,3 millions de prisonniers de guerre, soit plus des deux tiers du total, subirent en 1941-1942 la « mort programmée » par la famine et la soif (80 %), le typhus, le travail-esclave. Des prisonniers « communistes fanatiques » livrés à la SS furent les cobayes du premier gazage au Zyklon B d’Auschwitz, en décembre 1941.

La Wehrmacht fut avec les SS et la police allemande un agent actif de la destruction des civils, juifs et non-juifs. Elle aida les Einsatzgruppen SS chargés des « opérations mobiles de tueries » (Raul Hilberg), comme celle perpétrée par le groupe C dans le ravin de Babi Yar, fin septembre 1941, dix jours après l’entrée de ses troupes à Kiev (près de 34 000 morts) : un des innombrables massacres perpétrés, avec des « auxiliaires » polonais, baltes (lettons et lituaniens) et ukrainiens, décrits par le poignant Livre noir d’Ilya Ehrenburg et Vassili Grossman (22).

Slaves et juifs (1,1 million sur 3,3) périrent dans des milliers d’Oradour-sur-Glane ainsi que dans les camps. Les neuf cents jours de siège de Leningrad (juillet 1941-janvier 1943) tuèrent 1 million d’habitants sur 2,5, dont « plus de 600 000 » durant la famine de l’hiver 1941-1942. Au total, « 1 700 villes, 70 000 villages et 32 000 entreprises industrielles furent rasés ». Un million d’Ostarbeiter (travailleurs de l’Est) déportés vers l’Ouest furent épuisés ou anéantis par le travail et les sévices des SS et des kapos dans les kommandos des camps de concentration, mines et usines des Konzerne et des filiales de groupes étrangers, tel Ford, fabricant des camions 3 tonnes du front de l’Est.

Le 8 mai 1945, l’URSS exsangue avait déjà perdu le bénéfice de la « Grande Alliance » qu’avait imposée aux Anglo-Américains l’énorme contribution de son peuple, sous les armes ou non, à leur victoire. Le containment de la guerre froide, sous l’égide de Washington, pouvait renouer avec le cordon sanitaire, première guerre froide que Londres et Paris avaient dirigée de 1919 à 1939.

Annie Lacroix-Riz.

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Il y a soixante ans, 57 % des Français considéraient l’URSS comme le principal vainqueur de la guerre. En 2004, ils n’étaient plus que 20 %. Amplifié par les médias, cet oubli progressif du rôle de Moscou tient aussi aux polémiques sur la politique de Staline entre 1939 et juin 1941, que des travaux historiques récents éclairent d’un jour nouveau. Mais, quoi qu’on pense du pacte germano-soviétique, comment nier que, trois ans durant, les Russes ont porté une grande partie de la résistance, puis de la contre-offensive face à la Wehrmacht ? Au prix de 20 millions de morts

Ah, mais chez un bon gaulliste bon teint, on apprendra que les USA sont venus occuper l'Europe à coup de démocraties libérales, pas comme l'URSS qui a été accueilli pendant quasiment un demi siècle chez les Européens de l'est en signe de gratitude :icon_up:

Plus sérieusement, je me demande si un historien qui parlerait des "polémiques sur la politique d'Hitler" resterait longtemps à sa chaire.

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Demander la censure des propos de cette femme, même sous le pretexte qu'elle est financée publiquement c'est s'exposer à la critique de faire deux poids deux mesures avec le revisionnisme Nazi.

Critiquer le financement public : oui

Mettre à jour les erreurs dans sa pensée: oui

mêler les deux: non

Je le précise, je crois que je l'avais déjà dit mais je suis opposé aux lois mémorielles. Par contre que l'enseignement d'état diffuse et participe aux recherches aberrantes de cette bonne femme est un problème. D'autant que celle-ci est aux premières loges d'Axis for Peace et de refondation communiste.

Donc non, not in my name.

Stratégiquement l'attaque à porter va conduire ses amis à se dévoiler, elle dispose notamment du réseau Indymedia et du soutien de Georges Hage, c'est tout dire.

Ceux qui dénoncent le révisionnisme nazi doivent aussi dénoncer le révisionnisme stalinien, faute de quoi ils sont staliniens eux-mêmes, c'est imparable et cela va faire du mal à l'extreme gauche antimondialiste vis à vis du reste de la gauche.

Le seul angle d'attaque qui restera aux staliniens c'est la dénonciation de notre "secte ultralibérale" :icon_up: donc pas d'hésitation on tente.

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Le seul angle d'attaque qui restera aux staliniens c'est la dénonciation de notre "secte ultralibérale" :icon_up: donc pas d'hésitation on tente.

On tente quoi précisément ? De la faire condamner ? De la faire virer ? Le premier point est inacceptable, le second l'est puisqu'elle fait mal son travail.

Encore une fois le fait qu'elle soit fonctionnaire et le fait qu'elle tienne des propos revisionnistes sont séparés. Je comprends parfaitement ta position, j'ai utilisé un argument très similaire il y a quelques mois ici-même contre le remboursement de l'homéopathie, cependant en terme d'image, personne ne retiendra la censure-parce-que-fonctionnaire-et-revisionniste (qui devrait d'ailleurs s'appliquer à Gollnish) et tout le monde retiendra le message censure-parce-que-revisionniste.

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On tente quoi précisément ? De la faire condamner ? De la faire virer ? Le premier point est inacceptable, le second l'est puisqu'elle fait mal son travail.

Encore une fois le fait qu'elle soit fonctionnaire et le fait qu'elle tienne des propos revisionnistes sont séparés. Je comprends parfaitement ta position, j'ai utilisé un argument très similaire il y a quelques mois ici-même contre le remboursement de l'homéopathie, cependant en terme d'image, personne ne retiendra la censure-parce-que-fonctionnaire-et-revisionniste (qui devrait d'ailleurs s'appliquer à Gollnish) et tout le monde retiendra le message censure-parce-que-revisionniste.

Et en tant que citoyenne française, il m'est aussi très pénible de constater que des personnes aussi réactionnaires que vous ont droit de cité sur internet et sur les réseaux mail…

Voila ce que je reçois à propos de l'affaire d'une maître de conf à Sciences Po Grenoble, si ces gens pouvaient nous condamner ils ne se gêneraient pas. Mais ce n'est pas cela que nous cherchons, aucune loi en France n'interdit d'être stalinien et d'en faire la propagande.

Non, par contre ce qu'il faut faire c'est provoquer une réaction en face pour montrer le véritable visage de l'extrême gauche. Quant à la faire virer, on peut effectivement le demander, rappelons nous l'affaire du jury Salin …

Mais là n'est pas le plus important, il faut surtout dévoiler les réseaux dits alter et stals et pousser le gouvernement et l'université à se positionner. Quant au côté censure, je ne pense pas que les amis de Nottin ait fait pleurer les foules, par contre si tu es mal à l'aise là dessus, une autre attaque peut porter principalement sur un autre point : la pétition qu'elle a lancé pour soutenir l'interdiction de RCTV au Venezuela.

Sur ce deuxième front tu peux y aller : Mme Lacroix Riz est à l'origine d'une pétition soutenant la censure de l'opposition par Chavez au Venezuela, les premiers signataires de cette pétition sont aussi ceux qui défendent ses recherches staliniennes.

Il y a une logique dans tout cela et que la censeuse ne vienne pas dire qu'on veut la censurer, ce serait très mal venu de sa part.

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Invité Arn0

Dans le cadre d'une éducation supérieure étatisée il me semble important que les professeurs disposent d'une indépendance statutaire. Alors bien sur cela peut avoir des conséquences néfastes à l'occasion, mais la situation contraire serait encore plus dangereuse.

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Dans le cadre d'une éducation supérieure étatisée il me semble important que les professeurs disposent d'une indépendance statutaire. Alors bien sur cela peut avoir des conséquences néfastes à l'occasion, mais la situation contraire serait encore plus dangereuse.

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Au fond le mieux à faire c'est de la pointer du doigt et d'en profiter pour affirmer la nature totalitaire du communisme.

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Au fond le mieux à faire c'est de la pointer du doigt et d'en profiter pour affirmer la nature totalitaire du communisme.

:icon_up: Elle est tellement caricaturale qu'elle sert les libéraux. Il suffit de voir le reste de ses travaux qui tous se rapproche de près ou de loin à une théorie du complot de la haute finance catholique mal digérée

http://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Lacroix-Riz#Livres

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Liberté de conscience, liberté d'expression pour chacun. Pas d'exception. C'est à la base de notre engagement depuis des siècles, nous le savons très bien.

Il faut arrêter l'angélisme 5 minutes, nous ne sommes pas dans une société libertarienne il faut donc bien prendre conscience des réalités.

Or les réalités les voila : aucune carrière n'est possible à l'université si on n'en passe pas par les fourches caudines de la gauche et de l'extrême gauche. Pascal Salin et Bertrand Lemennicier peuvent faire figure d'exception mais leurs thésards n'ont pas vraiment de débouchés. Combien de Libéraux sont profs de fac ? Le jury Salin n'a-t-il pas du couronner des ânes pour faire face aux accusations de partialité des gauchistes ?

Alors si tu veux participer au suicide des Libéraux et que tu acceptes la domination gauchiste sur des pans entiers de la société libre à toi mais mon engagement à moi n'a jamais été celui là. :icon_up:

Dans le cadre d'une éducation supérieure étatisée il me semble important que les professeurs disposent d'une indépendance statutaire. Alors bien sur cela peut avoir des conséquences néfastes à l'occasion, mais la situation contraire serait encore plus dangereuse.

Va professer des idées libérales à l'université et tu vas voir ce qu'ils en feront de ton indépendance statutaire.

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Il faut arrêter l'angélisme 5 minutes, nous ne sommes pas dans une société libertarienne il faut donc bien prendre conscience des réalités.

Or les réalités les voila : aucune carrière n'est possible à l'université si on n'en passe pas par les fourches caudines de la gauche et de l'extrême gauche. Pascal Salin et Bertrand Lemennicier peuvent faire figure d'exception mais leurs thésards n'ont pas vraiment de débouchés. Combien de Libéraux sont profs de fac ? Le jury Salin n'a-t-il pas du couronner des ânes pour faire face aux accusations de partialité des gauchistes ?

Alors si tu veux participer au suicide des Libéraux et que tu acceptes la domination gauchiste sur des pans entiers de la société libre à toi mais mon engagement à moi n'a jamais été celui là. :icon_up:

Ça ira plus vite de lancer une université privée. Il y a déjà la AUP qui arrive à l'île Seguin, pourquoi pas d'autres?

Qu'est-il advenu de la fac Pasqua à la Défense? On n'en parle jamais. Ça existe toujours? Bon, ça avait l'air tout petit, de toute façon.

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Il faut arrêter l'angélisme 5 minutes, nous ne sommes pas dans une société libertarienne il faut donc bien prendre conscience des réalités.

Or les réalités les voila : aucune carrière n'est possible à l'université si on n'en passe pas par les fourches caudines de la gauche et de l'extrême gauche. Pascal Salin et Bertrand Lemennicier peuvent faire figure d'exception mais leurs thésards n'ont pas vraiment de débouchés. Combien de Libéraux sont profs de fac ? Le jury Salin n'a-t-il pas du couronner des ânes pour faire face aux accusations de partialité des gauchistes ?

De toute façon, on en a rien à faire de l'université française… donc à la limite que des Lacroix Riz la plombent encore plus, ça justifierait presque sa tiersmondisation accélérée.

Et je continue à penser que tu donnes trop d'importance aux intellectuels qui ne pèsent rien.

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De toute façon, on en a rien à faire de l'université française… donc à la limite que des Lacroix Riz la plombent encore plus, ça justifierait presque sa tiersmondisation accélérée.

Et je continue à penser que tu donnes trop d'importance aux intellectuels qui ne pèsent rien.

Si on en a faire de l'université Française ! Elle forme encore des centaines de milliers de jeunes tous les ans.

Autant je suis contre des sanctions reglementaires/judiciaires ou des rappels à l'ordre sur le théme hierarchique etc.. autant je pense que c'est important de réagir à chaque derapage, via des tribunes ou des textes sur internet.

Si le libéralisme est à ce point mal connu, c'est à cause de trop d'haussements d'épaules.

Si les thématiques de l'extreme gauche sont ressassées sans contre discours au jour le jour, faut pas s'étonner aprés que lors des grands débats nationaux, c'est leur vision du monde qui sert de cadre pour la discussion..

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Liberté de conscience, liberté d'expression pour chacun. Pas d'exception. C'est à la base de notre engagement depuis des siècles, nous le savons très bien.

Très bel idéal, mais c'est comme les cathos, il faut pas s'étonner si les idées libérales se font démolir sur tous les médias, tant que vous refuserez de lutter à armes égales.

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Très bel idéal, mais c'est comme les cathos, il faut pas s'étonner si les idées libérales se font démolir sur tous les médias, tant que vous refuserez de lutter à armes égales.

Bien dit.

oK aussi pour publier des tribunes malheureusement nous n'avons que peu accès aux média.

Sur l'affaire Lacroix Riz il serait au moins souhaitable que nous en parlions sur nos sites. J'attire également l'attention des députés pour que le ministre de l'éducation "nationale" soit interpellé. Cela m'ennuit un peu d'en passer par là, mais franchement c'est l'un de nos seuls moyens d'action car je sais que les quelques enseignants libéraux n'aiment pas trop se faire remarquer en s'en prennant aux collègues (moi excepté car j'adore cela) et c'est bien dommage.

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Bien dit.

oK aussi pour publier des tribunes malheureusement nous n'avons que peu accès aux média.

Sur l'affaire Lacroix Riz il serait au moins souhaitable que nous en parlions sur nos sites. J'attire également l'attention des députés pour que le ministre de l'éducation "nationale" soit interpellé. Cela m'ennuit un peu d'en passer par là, mais franchement c'est l'un de nos seuls moyens d'action car je sais que les quelques enseignants libéraux n'aiment pas trop se faire remarquer en s'en prennant aux collègues (moi excepté car j'adore cela) et c'est bien dommage.

C'est clair, il faut leur mettre le nez dans les publications auxquelles leur silence contribue. Si ils sont pas complice directement, ils le sont au moins par omission…

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Entièrement d'accord.

Je propsoe qu'un texte type manifeste soit disponible pour les enseignants qui pourront le diffuser dès la rentrée scolaire dans leurs établissements.

Le texte disponible sur résilience tv est en effet long, donc ne sera pas lu…

Comment interpeler le ministre ?

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Si on en a faire de l'université Française ! Elle forme encore des centaines de milliers de jeunes tous les ans.

Autant je suis contre des sanctions reglementaires/judiciaires ou des rappels à l'ordre sur le théme hierarchique etc.. autant je pense que c'est important de réagir à chaque derapage, via des tribunes ou des textes sur internet.

Si le libéralisme est à ce point mal connu, c'est à cause de trop d'haussements d'épaules.

Si les thématiques de l'extreme gauche sont ressassées sans contre discours au jour le jour, faut pas s'étonner aprés que lors des grands débats nationaux, c'est leur vision du monde qui sert de cadre pour la discussion..

Bonsoir

Avec tout le respect que je te dois, je n'ai pas dit le contraire. Lacroix-Riz, Meyssan, Besancenot ou Ramadan montrent le vrai visage de la gauche extrémiste, donc faisons de la publicité sur ce révisionnisme rouge.

Mais je continue à penser que les intellectuels ne pèsent rien, sinon chez quelques binoclards boutonneux ou dans quelques rues autour de Saint Germain des Près.

Le surplus de clavicules est donc à l'origine de cette méconnaissance du libéralisme, c'est intéressant… :icon_up:

C'est pour ça que j'ai lancé sur ce forum, solennement, le courant "Hockey sur glace et libéralisme" :doigt:

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Mais je continue à penser que les intellectuels ne pèsent rien, sinon chez quelques binoclards boutonneux ou dans quelques rues autour de Saint Germain des Près.

D'accord avec vous mais est-ce une raison pour les laisser débiter leurs conneries, financées en plus avec notre fric ?

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Entièrement d'accord.

Je propsoe qu'un texte type manifeste soit disponible pour les enseignants qui pourront le diffuser dès la rentrée scolaire dans leurs établissements.

Le texte disponible sur résilience tv est en effet long, donc ne sera pas lu…

Comment interpeler le ministre ?

J'adore dissident frogman, heureux qu'il soit de retour.

Pour interpeler le ministre le plus efficace serait la question à l'assemblée, donc trouver des députés qui relaient, eh ouais.

Pour un manifeste ok, je ne suis pas très synthétique mais j'attends des propositions. Le côté révisionniste stalinien n'est pas le seul angle d'attaque, le relais de la dictature Chavez est aussi intéressant, de même que les accointements avec Meyssan Dieudonné.

En retour il faut s'attendre à des attaques vis à vis de ceux dont émanent cette action, c'est à dire nous, là ça peut être fun que des staliniens fassent notre pub.

Mais je continue à penser que les intellectuels ne pèsent rien, sinon chez quelques binoclards boutonneux ou dans quelques rues autour de Saint Germain des Près.

Malheureusement ils pèsent énormément car ils jouent sur l'imaginaire des français grâce aux

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Les "intellectuels" continuent de peser, sous d'autres formes et dans d'autres lieux.

L'extrême gauche est très présente d'ans l'Education national, et un sophisme bien tourné peut imprégner des milliers d'enfants, mais à commencer par les enseignants eux mêmes…

Les manuels scolaires, les étudiants…

La bataille se joue dans ces rangs plus qu'ailleurs… Internet n'a pas changé la donne, ce serait une erreur que de le croire.

Fermer les yeux est une erreur à mon sens : liberté d'expression oui mais devoir de s'opposer.

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Mais je continue à penser que les intellectuels ne pèsent rien, sinon chez quelques binoclards boutonneux ou dans quelques rues autour de Saint Germain des Près.

Ce sont eux qui façonnent une opinion en agissant sur ses représentations et ses a priori…

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