Aller au contenu

Lemonde.fr: The Economist Vote Pour Nicolas Sarkozy


Messages recommandés

Dans l'éditorial de sa prochaine édition, datée du vendredi 13 avril, The Economist, l'hebdomadaire britannique du monde des affaires, prend position pour Nicolas Sarkozy, estimant que son programme économique est le plus "libéral", au sens anglais du terme, nous indique sa rédaction.

Le magazine, vendu à plus de 1,2 million d'exemplaires chaque semaine à travers le monde, juge que les réformes que le candidat de l'UMP propose sont "difficiles" "mais nécessaires", citant notamment ses promesses au niveau de la refonte du service public et le nouvel élan prévu pour les universités.

Chacun des trois principaux candidats, se réjouit l'hebdomadaire, propose des réformes mais Ségolène Royal et François Bayrou se contentent de mesures qui vont dans le sens de ce que souhaite l'opinion publique française, autrement dit pas assez loin.

"BÉMOLS"

Le soutien de The Economist est cependant assorti de deux "bémols", nous précise la rédaction en chef de l'hebdomadaire. D'une part, le magazine estime que la politique industrielle de M. Sarkozy, telle qu'il l'envisage, est trop "interventionniste" de la part de l'Etat. D'autre part, le candidat de l'UMP défend des positions "trop nationalistes", qui l'amènent à "chasser trop amplement sur les terres de l'extrême droite".

Pour chaque pays appartenant au G8, The Economist prend traditionnellement position avant chaque grande échéance électorale. Sa prochaine édition, dont le titre de couverture sera "La chance de la France" (France's chance) sera la même sur tous les continents, alors qu'habituellement, l'hebdomadaire choisit des couvertures différentes pour les Amériques et l'Asie d'une part, et l'Europe d'autre part.

Un dossier de cinq pages sera consacré à la France dans ce numéro : Sophie Pedder, chef de bureau de The Economist à Paris, qui avait déjà signé le dossier spécial sur la France, en octobre 2006, a sillonné le pays et a interrogé nombre de ses responsables politiques, économiques et sociaux.

Martine Jacot

Je me prendrai bien The Economist demain pour comprendre pourquoi le mag a choisi Sarko. De la part de The Economist la prise de position n'est pas anodine. Qu'en pensez-vous?

(Phantom Opera dans le doute pour le 22 avril…)

Lien vers le commentaire

The economist a longtemps hésité entre François Bayrou et Nicolas Sarkozy. Et finalement, le programme de Nicolas Sarkozy leur paraissait le mieux. Ils cherchaient un candidat qui défendait le mieux les idées libérales dans le sens le plus classique du terme.

Je donne le lien où Sophie Pedder, chef du bureau France de The Economist, explique le choix de l'hebdomadaire économique, qui s'est prononcé en faveur de Nicolas Sarkozy.

ici

Lien vers le commentaire

Petite interview que j'ai trouvé pour comprendre le choix de The Economist.

Sarkozy, l'élu de The Economist

Propos recueillis par FREDERIC WARINGUEZ

leJDD.fr

>> 40 000 exemplaires vendus chaque semaine en France mais plus d'1,2 million dans le monde dont plus de la moitié aux Etats-Unis : The Economist est ce qu'on appelle un journal influent. Dans son édition de samedi, il se prononce en faveur de Nicolas Sarkozy. Les explications de Sophie Pedder, chef de bureau de l'hebdomadaire britannique à Paris.

Sarkozy, oui mais… (DR)Sarkozy, oui mais… (DR)

Pourquoi The Economist donne-t-il son avis sur l'élection présidentielle en France ?

Nous sommes un journal très engagé, tout en restant assez objectif. Nous avons toujours exprimé notre point de vue sur toutes sortes de question, que ce soit la PAC ou la guerre en Irak. C'est une tradition du journal d'exprimer notre point de vue sur les élections des grandes démocraties occidentales. Mais je veux préciser que nous ne sommes pas un journal de droite. Nous avons soutenu Tony Blair en Grande-Bretagne ou John Kerry lors dernières élections aux Etats-Unis. De même, nous n'avons jamais soutenu Silvio Berlusconi en Italie.

Quels sont les critères qui vous permettent de faire votre choix ?

Nous partons d'un principe. Nous sommes un journal libéral, dans le sens classique du terme. C'est-à-dire que nous sommes pour un maximum de liberté aussi bien sur le plan économique que social. Nous sommes favorables au libre-échange, au marché du travail dérégulé mais aussi au mariage homosexuel. C'est le principe de départ. Ensuite, nous cherchons parmi les candidats celui qui incarne le mieux le libéralisme. Cela n'a pas été facile avec les douze candidats en France. Nous avons bien cherché Alain Madelin mais… Parmi les trois principaux en lice, après avoir étudié leur programme, Sarkozy s'est avéré être le plus libéral sur le plan économique, ce qui est capital de notre point de vue.

Avez-vous toutefois quelques réserves sur Nicolas Sarkozy ?

Il y a deux éléments dans son programme sur lequel nous émettons des réserves. D'abord sa politique industrielle. Il a été un ministre des Finances très interventionniste. Il prône presque le protectionnisme pour la France. Récemment, il a encore estimé que la vente d'Arcelor à Mittal avait été une erreur. C'est une déception pour nous. Le deuxième élément, c'est tout ce qui concerne l'identité nationale et l'immigration. Au début, quand il était ministre de l'Intérieur, nous trouvions qu'il y avait un bon équilibre dans son action entre la fermeté et la justice. Mais depuis le début de la campagne, il insiste plus sur son côté dur. Il ne parle plus de la discrimination positive ou de la voix de l'Islam et il défend une politique trop nationaliste pour prendre des voix à l'extrême droite.

Lien vers le commentaire
The economist a longtemps hésité entre François Bayrou et Nicolas Sarkozy. Et finalement, le programme de Nicolas Sarkozy leur paraissait le mieux. Ils cherchaient un candidat qui défendait le mieux les idées libérales dans le sens le plus classique du terme.

Je donne le lien où Sophie Pedder, chef du bureau France de The Economist, explique le choix de l'hebdomadaire économique, qui s'est prononcé en faveur de Nicolas Sarkozy.

ici

Arf, moi aussi j'hésite toujours entre Bayrou et Sarko (eh oh! J'ai rien contre ceux qui votent pas, ok? :icon_up: ). Je pense que l'hésitation se fait entre le programme des candidats et l'image qu'ils véhiculent.

Lien vers le commentaire

L'ALEPS aussi a donné son verdict. Sur un barème de 180 points, le candidat obtenant le score le plus haut est Sarkozy avec… seulement 61 points. Médiocre.

Lien vers le commentaire
L'ALEPS aussi a donné son verdict. Sur un barème de 180 points, le candidat obtenant le score le plus haut est Sarkozy avec… seulement 61 points. Médiocre.

En écoutant l'interview audio de Sophie Pedder sur le choix de Sarko par l'équipe de The Economist, on sent quand même que c'est pas la joie dans la rédaction…

Sur le Time, le sujet qui préoccupe les Américains est l'émigration française, la fuite des cerveaux qui ne reviennent plus.

Vive la France quoi.

Lien vers le commentaire

Les commentaires de l'Article du Fig sont afligeants

C'est rassurant Le soutien des anglais est toujours ce qui peut arriver de pire à un candidat français.

Je remercie donc vivement the Economist, par ailleurs hebdomadaire d'un professionalisme et d'une qualité époustouflante et inconnue en France, pour le soutien apporté au candidat que je souhaite voir perdre ! 

()

Incidemment, je réécouterai les anglais quand ils auront mis Blair en prison pour le restant de ses jours, pour haute trahison et crimes de guerre, quand leur presse écrite quotidienne sera à nouveau libre des incroyables influences étrangères qui la dirigent.

Maurice PELLOUX-PRAYER [12/04/2007 22:19] Si l'Economist vote Sarkozy, connaissant les anglo-saxons, ça signifie que c'est bon pour eux et, généralement, ce qui est bon pour eux l'est beaucoup moins pour nous.

Ca me conforte dans mon idée que cet homme est dangereux pour la France.

Le Malthusianisme National comme analyse, on fera difficilement plus gras et sot…

Lien vers le commentaire
Dans l'éditorial de sa prochaine édition, datée du vendredi 13 avril, The Economist, l'hebdomadaire britannique du monde des affaires, prend position pour Nicolas Sarkozy, estimant que son programme économique est le plus "libéral", au sens anglais du terme, nous indique sa rédaction.
Ils cherchaient un candidat qui défendait le mieux les idées libérales dans le sens le plus classique du terme.

Faudrait savoir on parle de libéral au sens anglais ou pas ?

Lien vers le commentaire
The French presidential election

France's chance

Apr 12th 2007

From The Economist print edition

After a quarter-century of drift Nicolas Sarkozy offers the best hope of reform

NO FRENCH presidential election in 50 years has looked as unpredictable as this year's, the first round of which takes place on April 22nd. This is so even though the leader in every opinion poll so far has been Nicolas Sarkozy, the candidate of the ruling centre-right UMP party. His support may be overestimated, just as that of the far-right Jean-Marie Le Pen may be underestimated. The rise of the centrist François Bayrou, who at one point almost overtook the Socialist Ségolène Royal, has muddied the electoral arithmetic. And with only ten days to go, more than two in five voters are undecided.

This election matters. France is the euro zone's second-biggest member and home to ten of Europe's 50 biggest companies. But it is deeply troubled. It has the slowest-growing large economy in Europe, a state that soaks up half of GDP, the fastest-rising public debt in western Europe over the past ten years and, above all, entrenched high unemployment. Over the past 25 years French GDP per person has declined from seventh-highest in the world to 17th. The smouldering mood of the suburbs (banlieues), home to many jobless youths from ethnic minorities, blazed into riots in 2005 and lay behind new trouble that flared recently at a Paris railway station. The disenchantment of voters is reflected not only in opinion polls but also in their rejection of the European Union constitution in 2005. Tellingly, they have not re-elected an incumbent government for a quarter-century.

The most urgent cure for all these ills is to get the economy growing faster. That requires radical liberalisation of labour and product markets, more competition and less protection, lower taxes and cuts in public spending, plus a shake-up of the coddled public services. None of these things was seriously tackled in the past 26 years, under the presidencies of François Mitterrand, from the left, and Jacques Chirac, from the right. This was a time when other European countries, such as Britain, Spain, the Netherlands, Ireland and the Nordics, transformed themselves for the better, and still largely retained their cherished social models and welfare systems. Here lies the biggest challenge for the next French president.

Worst, worse, bad

How do the candidates measure up? Only three of the 12 are serious runners (see article). A fourth who may shape the outcome is Mr Le Pen, the veteran leader of the racist National Front, who shamed France by edging past the Socialist candidate into the run-off against Mr Chirac in 2002. Mr Le Pen's poll numbers are better now than they were at the equivalent stage then. It is vital for France and its image that Mr Le Pen be kept out of the second round this time.

Ms Royal would be an asset in the second round, turning it into a satisfyingly direct left-right contest. She has other attractions: the first woman to be a serious contender, the boldness to push past the elephants in her party to win the nomination, a willingness to break with Socialist taboos by praising Britain's Tony Blair and criticising the French state's imposition of a maximum 35-hour working week. Unfortunately her policies are woolly even by modern standards. And in economics, she stands squarely behind all the old left-wing shibboleths: state intervention, rigid labour protection and high taxes.

On the face of it, the centrist Mr Bayrou is more promising. His pledge to curb the public debt is more credible than Ms Royal's and even Mr Sarkozy's. But he has failed to promote a free-market agenda—he is distressingly fond of farm subsidies and state intervention. Nor is it clear how he would form a government: his centrist party is tiny, and his vague musings of drawing in like-minded leaders from left and right smack of the lowest common denominator.

Faute de mieux

Which leaves Mr Sarkozy as the best of the bunch. Unlike the others, and despite his long service as a minister under Mr Chirac, he makes no bones of admitting that France needs radical change. He is an outsider, born to an aristocratic Hungarian émigré father; he openly admires America; he is enthusiastic about the economic renaissance of Britain. He plans an early legislative blitz to take on hitherto untouchable issues such as labour-market liberalisation, cutting corporate and income taxes and trimming public-sector pensions.

But there are two doubts about Mr Sarkozy. As he showed in his brief stint as finance minister, he has most of the traditional French politician's meddlesome economic instincts, favouring a strong industrial policy, protected national champions and even interfering in supermarket prices. Recently he has taken to heaping blame on the European Central Bank for France's self-inflicted failings.

Such economic populism may merely be a ploy to win over an electorate that has long been averse to the market. But in Mr Sarkozy it is yoked to a second unattractive streak: a form of nativism, reflected in his harsh comments about immigrants and national identity. His supporters say he must tack right to lure voters from Mr Le Pen. But he is now so unpopular in the banlieues that—unlike Mr Le Pen—he has barely set foot in them during the campaign. As interior minister, he took great interest in how to improve the lives of French Muslims, but he has dropped all such talk as a candidate.

This may also explain the biggest defect in Mr Sarkozy's foreign policy: his fierce hostility to letting Turkey join the EU. Ms Royal has bravely supported the principle of Turkish membership. But this is unlikely to be put to the test for at least a decade, and on other EU issues, such as the future of the constitution, Mr Sarkozy has a more sensible, pragmatic approach than either of his main rivals. He is also the most likely candidate to repair France's tattered relations with America.

On the evidence of his career and his campaign, Mr Sarkozy is less a principled liberal than a brutal pragmatist. Yet he is the only candidate brave enough to advocate the “rupture” with its past that France needs after so many gloomy years. It has been said that France advances by revolution from time to time but seldom, if ever, manages to reform. Mr Sarkozy offers at least a chance of proving this aphorism wrong.

http://www.economist.com/opinion/displayst…tory_id=9005216

Lien vers le commentaire
Faudrait savoir on parle de libéral au sens anglais ou pas ?

"estimant que son programme économique est le plus "libéral", au sens anglais du terme"

Hmm, le sens anglais, au moins le sens actuel, signifie "modern liberalism" et pas le sens classique.

Comme vous savez, la terme "liberal" aux etats-unis est consideré une insulte pour tous ceux qui aiment la liberté. Les liberaux sont devenus les "libertarians".

Et oui, je suis anglais.. desole pour les fautes de francais… :icon_up:

Lien vers le commentaire
"estimant que son programme économique est le plus "libéral", au sens anglais du terme"

Hmm, le sens anglais, au moins le sens actuel, signifie "modern liberalism" et pas le sens classique.

Comme vous savez, la terme "liberal" aux etats-unis est consideré une insulte pour tous ceux qui aiment la liberté. Les liberaux sont devenus les "libertarians".

Et oui, je suis anglais.. desole pour les fautes de francais… :icon_up:

Si mon anglais était aussi bon que ton français, je serais déjà bien content. :doigt:

Mais si The Economist cherchait un candidat vraiment liberal, je me demande pourquoi ils n'ont pas choisi Royal qui est de gauche et en plus soutient le mariage gay (que Sophie Pedder liste parmi les "priorités" idéologiques du magazine)

Lien vers le commentaire

Je pense que la haine incroyable dont Sarkozy fait l'objet à gauche participe vraiment d'un processus mimétique : songez à ses continuelles références à la gauche du XIXe/XXe siècle, je ne pense pas que ce soit une simple stratégie électoraliste : il apprécie vraiment cette gauche, parce qu'elle était fondée sur une idée forte de nation (en dépit de son internationalisme proclamé). En quelque sorte, il renvoie à la gauche actuelle un reflet de son histoire qu'elle ne veut pas/plus voir. De plus, quand il pointe du doigt la relation idéologique entre socialisme et défense de la délinquance, il est le seul dans la paysage politique à porter au jour l'élément central dans la pensée socialo : l'amour du pillage et de la destruction, inversé en éloge de la "justice." En clair, s'il est devenu le bouc émissaire de la campagne, c'est parce qu'il a dit ce qu'il fallait dire - il est "celui par qui le scandale arrive".

Lien vers le commentaire

La Vérité

Guy Béart

Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié

D'abord on le tue

Puis on s'habitue

On lui coupe la langue on le dit fou à lier

Après sans problèmes

Parle le deuxième

Le premier qui dit la vérité

Il doit être exécuté.

J'affirme que l'on m'a proposé beaucoup d'argent

Pour vendre mes chances

Dans le Tour de France

Le Tour est un spectacle et plaît à beaucoup de gens

Et dans le spectacle

Y a pas de miracle

Le coureur a dit la vérité

Il doit être exécuté.

A Chicago un journaliste est mort dans la rue

Il fera silence

Sur tout ce qu'il pense

Pauvre Président tous tes témoins ont disparu

En chœur ils se taisent

Ils sont morts les treize

Le témoin a dit la vérité

Il doit être exécuté.

Le monde doit s'enivrer de discours pas de vin

Rester dans la ligne

Suivre les consignes

A Moscou un poète à l'Union des écrivains

Souffle dans la soupe

Où mange le groupe.

Le poète a dit la vérité

Il doit être exécuté.

Combien d'hommes disparus qui un jour ont dit non

Dans la mort propice

Leurs corps s'évanouissent

On se souvient ni de leurs yeux ni de leur nom

Leurs mots qui demeurent

Chantent "juste" à l'heure.

L'inconnu a dit la vérité

Il doit être exécuté.

Un jeune homme à cheveux longs grimpait le Golgotha

La foule sans tête

Etait à la fête

Pilate a raison de ne pas tirer dans le tas

C'est plus juste en somme

D'abattre un seul homme.

Ce jeune homme a dit la vérité

Il doit être exécuté.

Ce soir avec vous j’ai enfreint la règle du jeu

J’ai enfreint la règle

Des moineaux, des aigles

Vous avez très peur pour moi car vous savez que je

Risque vos murmures

Vos tomates mûres

Ma chanson a dit la vérité

Vous allez m’exécuter

Ma chanson a dit la vérité

Vous allez m’exécuter

Lien vers le commentaire
"estimant que son programme économique est le plus "libéral", au sens anglais du terme"

Hmm, le sens anglais, au moins le sens actuel, signifie "modern liberalism" et pas le sens classique.

Comme vous savez, la terme "liberal" aux etats-unis est consideré une insulte pour tous ceux qui aiment la liberté. Les liberaux sont devenus les "libertarians".

Et oui, je suis anglais.. desole pour les fautes de francais… :icon_up:

C'est justement parce que la différence de taille que je demandais précision. Merci.

Sinon, j'adore l'accent anglais :doigt:

Lien vers le commentaire
Sinon, j'adore l'accent anglais :doigt:

Par écwit, il passe tchwès bien. :warez:

La Vérité

Guy Béart

Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié

D'abord on le tue

Puis on s'habitue

On lui coupe la langue on le dit fou à lier

Après sans problèmes

Parle le deuxième

Le premier qui dit la vérité

Il doit être exécuté.

J'affirme que l'on m'a proposé beaucoup d'argent

Pour vendre mes chances

Dans le Tour de France

Le Tour est un spectacle et plaît à beaucoup de gens

Et dans le spectacle

Y a pas de miracle

Le coureur a dit la vérité

Il doit être exécuté.

A Chicago un journaliste est mort dans la rue

Il fera silence

Sur tout ce qu'il pense

Pauvre Président tous tes témoins ont disparu

En chœur ils se taisent

Ils sont morts les treize

Le témoin a dit la vérité

Il doit être exécuté.

Le monde doit s'enivrer de discours pas de vin

Rester dans la ligne

Suivre les consignes

A Moscou un poète à l'Union des écrivains

Souffle dans la soupe

Où mange le groupe.

Le poète a dit la vérité

Il doit être exécuté.

Combien d'hommes disparus qui un jour ont dit non

Dans la mort propice

Leurs corps s'évanouissent

On se souvient ni de leurs yeux ni de leur nom

Leurs mots qui demeurent

Chantent "juste" à l'heure.

L'inconnu a dit la vérité

Il doit être exécuté.

Un jeune homme à cheveux longs grimpait le Golgotha

La foule sans tête

Etait à la fête

Pilate a raison de ne pas tirer dans le tas

C'est plus juste en somme

D'abattre un seul homme.

Ce jeune homme a dit la vérité

Il doit être exécuté.

Ce soir avec vous j’ai enfreint la règle du jeu

J’ai enfreint la règle

Des moineaux, des aigles

Vous avez très peur pour moi car vous savez que je

Risque vos murmures

Vos tomates mûres

Ma chanson a dit la vérité

Vous allez m’exécuter

Ma chanson a dit la vérité

Vous allez m’exécuter

Voilà. C'est tout à fait à ça que je pensais ! :icon_up:

Lien vers le commentaire

En outre, la sortie de Le Pen sur les origines de Sarkozy ne semble pas trop émouvoir les débusqueurs professionnels de la lepenisation des esprits. C'est comme si JMLP n'existait plus : Sarko occupe totalement le centre des préoccupations des belles âmes, qui montrent ainsi qu'elles ont compris qu'il était bien plus dangereux pour leur petit confort que le chef du FN.

Lien vers le commentaire
C'est justement parce que la différence de taille que je demandais précision. Merci.

Sinon, j'adore l'accent anglais :doigt:

:icon_up:

De rien. En fait, les anglais ont plutot adaptés au terme americain. En tout cas, le mot "socialiste" est devenu un mot sale en angleterre meme si l'ideologie n'a pas changé. Le succès de "New Labour" n'etait rien d'autre qu'une revolution de marketing politique.

Lien vers le commentaire

http://www.boursier.com/vals/ALL/sophie-pe…erview-1638.htm

16/04/2007 - 10h20 blank.gifblank.gif

Sophie Pedder, Chef du bureau parisien de "The Economist" :

"Nicolas Sarkozy est le seul à avoir compris la nécessité d'assouplir les rigidités du marché du travail qui dissuadent les entrepreneurs d'embaucher"

Suivant sa tradition de se prononcer en faveur d'un candidat pour l'investiture suprême des principales démocraties, 'The Economist' livre dans son édition du 14 avril son choix pour la présidentielle française : ce sera Nicolas Sarkozy. Un choix "faute de mieux", en français dans le texte… Sophie Pedder, chef du bureau parisien du célèbre hebdomadaire libéral (qui politiquement a pu appeler à voter pour John Kerry face à George Bush), a répondu aux questions de Boursier.com sur ce choix.

Boursier.com : Pour qui 'The Economist' s'était-il prononcé lors des précédentes échéances présidentielles ?

S.P. : En 2002, nous considérions que ni Lionel Jospin ni Jacques Chirac n'étaient des candidats réellement séduisants. A choisir, des deux nous aurions voté Chirac mais sans grande conviction ! En 1995, si mes souvenirs son exact, le journal soutenait Edouard Balladur.

Boursier.com : Le choix de M. Sarkozy n'est-il pas contradictoire avec les positions libérales de 'The Economist', étant donné les réserves que vous émettez quant à sa propension interventionniste en économie d'une part et quant à son insistance sur l'identité nationale ?

S.P. : En effet notre choix n'est pas exempt de réserves notables… Malgré tout il nous apparaît clairement comme le candidat le plus libéral sur les questions de l'emploi et de la croissance, qui sont en fait les domaines où le gouvernement peut exercer une réelle influence. Nicolas Sarkozy est le seul à avoir compris la nécessité d'assouplir les rigidités du marché du travail qui dissuadent les entrepreneurs d'embaucher. Il faut mettre fin à ce marché à deux vitesses où les CDI sont tellement protégés que les employeurs préfèrent des contrats précaires. Sa proposition de contrat unique, non pas exempt de toute protection mais permettant une progressivité, nous semble la bonne. Il est également le seul à dire clairement qu'on ne peut pas créer de la richesse et de la croissance avec moins de travail (que ce soit par le nombre d'heures travaillées ou l'amélioration du taux d'emploi).

Boursier.com : Que pensez-vous du programme d'Alternative Libérale ?

S.P. : J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt cette candidature dont le programme véritablement libéral comprenait beaucoup d'éléments intéressants… Toutefois, il faut être réaliste : il est difficile de croire en un programme s'il n'y a pas dernière une personnalité susceptible d'exercer le pouvoir. Nous sommes dans le "monde réel" et je ne pense pas que nous aurions choisi le candidat d'Alternative Libérale même s'il avait été présent au premier tour.

Boursier.com : L'article de 'The Economist' remarque que Jean-Marie Le Pen est mieux placé aujourd'hui dans les sondages qu'il ne l'était à la même échéance avant la présidentielle de 2002. Faut-il s'en inquiéter ?

S.P. : Même s'il faut se méfier des sondages, j'ai l'impression que Jean-Marie Le Pen va réaliser un score important lors de cette élection… Il est difficile de juger, mais c'est également une impression que j'ai retirée de mes différentes enquêtes sur le terrain. C'est effectivement un motif d'inquiétude…

Propos recueillis par Guillaume Bayre

blue.gif

©2007 Boursier.com

Lien vers le commentaire
Invité jabial

Finalement, le vote d'autodéfense me semble être le vote Bayrou. Moi j'ai regardé une chose - le coût des programmes. Vous avez vu la différence?

Lien vers le commentaire
Finalement, le vote d'autodéfense me semble être le vote Bayrou. Moi j'ai regardé une chose - le coût des programmes. Vous avez vu la différence?

Dans l'évaluation du coût d'un programme, je crois qu'une baisse des prélèvements est identique à une augmentation des dépenses, non? Si c'est le cas c'est quand même un très mauvais indicateur.

Lien vers le commentaire
Finalement, le vote d'autodéfense me semble être le vote Bayrou. Moi j'ai regardé une chose - le coût des programmes. Vous avez vu la différence?

Tu te ALises… Le vote Bayrou, c'est le passage à la proportionnelle, et à moyen terme l'abandon de tout ce qu'il nous reste comme liberté.

Lien vers le commentaire
Invité jabial
Dans l'évaluation du coût d'un programme, je crois qu'une baisse des prélèvements est identique à une augmentation des dépenses, non? Si c'est le cas c'est quand même un très mauvais indicateur.

Tu poses une excellente question! Qu'en est-il?

Tu te ALises…

S'il-te-plait, épargne moi la culpabilité par association. Si je vote Bayrou, ce ne sera certainement pas parce qu'AL le demande, et certainement pas en le considérant comme libéral.

Le vote Bayrou, c'est le passage à la proportionnelle

Il se trouve que je suis pour.

Lien vers le commentaire
S'il-te-plait, épargne moi la culpabilité par association. […]

Ca va, je te taquine… :doigt:

Il se trouve que je suis pour.

Il se trouve que je suis contre. :icon_up: Ceci dit, je ne vois pas comment un anarcap non-apocalyptique peut être en faveur de la proportionnelle. Tu m'expliques ?

Lien vers le commentaire

Je me suis finalement acheté le dernier numéro de The Economist. Pour ceux qui ne l'ont pas acheté, je peux résumer les points forts et les points faibles des 4 candidats susceptibles de passer le 1er tour, d'après le magazine.

Ségolène Royal

+ Elle a rompu avec le langage traditionnel du Parti Socialiste

+ Admirative des résultats de Tony Blair

+ Levée de tabou sur le travail flexible

+ Débat sur internet (si The Economist savait ce que sont ces débats, m'enfin bon je ne fais qu'écrire ce qu'elle a dit)

- Socialiste autoritaire (ex: interdiction du port string dans les écoles en 1990, le mag m'apprend quelque chose)

- Les 100 propositions du Parti Socialiste

- Smic à 1500 euros

- Abolition des contrats flexibles dans les petites entreprises

- Création de 500.000 emploi-jeunes pour les jeunes diplômés

- Support du salaire et des charges par l'Etat pour les jeunes sans formation la première année

- Hausse de dépense pour les universités

- Construction de 120.000 logements sociaux par an

-> Un parti qui reste le plus socialiste des partis socio-démocrates européens, qui a commencé sa mutation, mais trop timidement.

Jean-Marie Le Pen

- Parti raciste

lol En fait The Economist s'en fout de son programme. Pour l'image de la France, éviter à tout prix qu'il arrive au 2e tour.

François Bayrou

+ Priorité sur la dette publique

+ 2 emplois sans charge

+ Baisse de l'ISF (marrant, je ne le savais pas…)

- Il ne fait qu'occuper l'espace vide des socio-démocrates, non occupé par la gauche

- Un "pont entre la gauche et la droite" qui n'est pas crédible

- Des mesures techniques sans vision globale de l'emploi (ex: 2 emplois sans charge, une critique un peu facile quand même, surtout quand on connaît le programme des autres)

- Nationalisation d'EDF-GDF

- Harmonisation fiscale dans la zone euro

- Appartenance à la famille démocrate-chrétienne (ça m'a fait rire quand j'ai lu ça, pourquoi cette haine entre The Economist et les démocrate-chrétiens? lol)

Nicolas Sarkozy

+ Libéralisation des 35h par des exonérations de charge sur les heures sup (ce qui rendrait la raison d'être des 35h caduque)

+ Bouclier fiscal à 50%

+ Réduction des droits de succession

+ Baisse de 4 points des charges sociales

+ Ramener la dette publique à 60% en 2012

+ Autonomie des universités

+ La lutte contre le monopole des 5 syndicats

+ Service minimum dans le service public

+ Réforme des régimes spéciaux de retraite

+ La "rupture"

+ A donné plus de voix à la communauté musulmane avec le CFCM

- Interventionnisme économique (Alstom cité en exemple)

- Un homme qui joue les durs (lol)

- Politique d'immigration dure et inhumaine (sangate, charters)

- Lutte contre le prostitution (je ne m'en souvenais même plus…)

- Usage controversé de l'argot des banlieues (racaille), et discours violents (karcher)

- Abandon du débat sur la discrimination positive et du débat sur l'intégration des minorités ethniques

Voilà donc la position de The Economist. Le choix se porte sur Sarko car d'après le mag la priorité pour la France est son économie (c'est la position du mag). Un choix qui se défend, je suis personnellement d'accord sur la mag en général. Mais j'ai l'impression quand même que le mag focalise trop sur les programmes, or une élection présidentielle est une élection un peu à part qui n'a pas d'équivalence en GB. On choisit aussi une personne, une image et des valeurs, le mag n'en a pas assez tenu compte à mon goût.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...