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Qui Veut Pénaliser La Négation Du Génocide Arménien?


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L'Histoire est le mensonge sur lequel on s'accorde communément.

Voltaire :icon_up:

Parler, mentir, se tromper, manipuler, diffamer, cela n'agresse pas la propriété de personne. Donc il n'y a pas de limite à la liberté d'expression.

Sinon les politiciens auraient un métier dangereux. :doigt:

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:icon_up:

En tout cas elle parle tres bien cette Dame! Et elle envoie de sacrees bonnes piques! :mrgreen:

Oui j'adore ses expressions 'on frôle le ridicule' et sa manière de nommer les principaux intéressés. Grand moment ! :doigt:

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A ce propos, si je peux me permettre de poser une question, peut-il y avoir des limites à la liberté d'expression ? L'interrogation me taraude. Si oui, quelles limites et qui les fixe ?

ouep

d'une manière générale tu es responsable des préjudices causés par tes propos.

Le dol / L'escroquerie…

Tu fait une fausse alerte à la bombe, 10 personnes meurent étouffées dans la bousculade…

Tu prétend à tord qu'un produit est dangereux et l'industriel doit jeter des milliers d'exemplaires à la poubelle pour rassurer les consommateurs.

Tu dit des propos tellement odieux à une personnes déjà traumatisé par des épreuves horribles, qu'il en fait une tentative de suicide ou une dépression (avec lien de cause à effet démontré par un médecin).

Mais c'est toujours à posteriori, en réparation d'un préjudice avec l'intermediation d'un juge.

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Intervention passionnante.

Et salutaire, vu le contexte de disparition de la liberté intellectuelle en France, la soumission quasi générale au lavage de cerveaux institué par des politiciens crapuleux et dicté par une idéologie de vengeance. Enfin quelqu'un qui souligne la dérive totalitaire de la politisation de l'histoire, par des lois mémorielles à caractère punitif visant à criminaliser le passé. Les historiens se sont insurgés contre l'inflation législative qui entrave leurs recherches en les soumettant à la tyrannie des lubies parlementaristes. La jungle de lois n'est-elle pas déjà assez délirante, qu'il faille encore s'occuper, par opportunisme et clientélisme, de planifier une concurrence démagogique des victimes? La juriste a raison de relever qu'il y a là une surenchère pathologique.

Cela en dit long sur le fanatisme des moeurs contemporaines, notamment sur le culte de la haine de soi, du ressentiment et de la repentance érigés en normes républicaines universelles, enfoncés dans le cerveau de la jeunesse à travers les manuels scolaires. Comme si leur cerveau ne souffrait pas déjà assez de la demi-culture véhiculée par l'éducation nationale.

Mais peu de gens ont insisté sur l'évolution parfaitement orwellienne de ce gouvernement des esprits par la création d'un ministère de la vérité banalisant les pratiques inquisitoriales et le mensonge d'Etat. Merci les socialistes.

A ce propos, je signale la parution de l'ouvrage "Liberté pour l'histoire" de Pierre Nora et Françoise Chandernagor, membres de l'association d'historiens du même nom, qui se battent contre l'ingérence politique mémorielle et la pénalisation de l'histoire :

http://www.lph-asso.fr/

Quelques textes à faire circuler :

Pierre Nora, «La vérité légale, une pratique des régimes totalitaires»

http://www.lph-asso.fr/tribunes/44.html

« Liberté pour l’histoire ! »

http://www.lph-asso.fr/tribunes/49.html

Car derrière les nobles intentions qui les inspirent - et qui ne cachent, le plus souvent, que la démagogie électoraliste et la lâcheté politique -, la philosophie d'ensemble, spontanément accordée à l'esprit de l'époque, tend à une criminalisation générale du passé dont il faut bien voir ce qu'elle implique, et où elle mène.

Cette prise de conscience est d'autant plus urgente que si, après toutes les protections des historiens, toutes les assurances des responsables politiques, toutes les mises en garde du président de la République - «Ce n'est pas à la loi d'écrire l'histoire» -, toutes les commissions ministérielles et parlementaires destinées à orienter et à encadrer l'expression du «devoir de mémoire», il se trouvait à nouveau à l'Assemblée nationale des majorités pour décider par la loi une vérité historique, la voie serait ouverte à une généralisation du crime contre l'humanité et à son extension à toutes les victimes de l'histoire nationale et même internationale, puisque, par exemple, dans l'extermination des Arméniens en 1915, la France n'est pour rien. Et, par voie de conséquence, aux sanctions pénales qu'implique leur mise en question. (…)

La rétroactivité et l'imprescriptibilité que prévoyaient les jugements de Nuremberg, puis la loi de 1964, comme la loi Gayssot qui s'y réfère, étaient limitées à la période des crimes nazis. On ne remontait en arrière que de cinq ou six ans. En quelques années, on est passé d'une rétroactivité de six ans à une rétroactivité de six siècles.

Il n'y a aucune raison pour que les descendants des victimes de toute l'histoire de la France ne réclament et n'obtiennent pas ce que les fils et filles des descendants d'esclaves ont obtenu. Le «génocide» vendéen attend sa reconnaissance officielle, les Russes blancs ne manquent pas d'arguments contre les massacres communistes en Ukraine, pas plus que les Polonais réfugiés contre les massacres de Katyn. Suivraient, avec un argumentaire imparable, les descendants des protestants de la Saint-Barthélemy, les aristocrates guillotinés, les Albigeois exterminés. Et pourquoi, dans la foulée, la France ne se donnerait-elle pas, au nom de ses principes les plus fondamentaux, une compétence mémorielle à dimension planétaire, incriminant les Espagnols et les Américains pour leur action exterminatrice contre les Indiens, au Nord et au Sud ? Et les Chinois au Tibet ? Il y aurait déjà, paraît-il, une vingtaine de propositions de loi sur le bureau des Assemblées. Et pourquoi ne pas remonter jusqu'aux croisades ? C'est, en effet, aux yeux des musulmans, la scène primitive de la criminalité occidentale dont la France est effectivement la première des parties prenantes. (…)

Tous les pays ont été amenés, par les bouleversements du siècle dernier, à avoir avec leur passé des comptes à régler. Aucun n'est aussi mal à l'aise que le nôtre avec son histoire, ce qui est à la fois un des symptômes les plus évidents et une des causes les plus profondes de l'actuel mal-être français. […]. Ce qu'il y a de spécifique dans la réaction française au déferlement mondial de la mémoire et qui lui donne sa virulence, c'est sans doute le contraste entre la puissance de l'image immaculée que la France a appris à se donner d'elle-même, et la confrontation pénible, tardive, contrariée, avec les réalités historiques qui contredisent cette image, la brisent, et paraissent elles-mêmes plus noires qu'elles n'étaient. […] Mais remplacer des mensonges d'État par des vérités d'État, remplacer une vérité officielle par une vérité légale ne fait aujourd'hui rien gagner.

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De plus, interdire des historiens ou des non historiens de remuer certaines parties de l'Histoire inspire qu'il y a donc un mensonge à y découvrir.

Non ?

Imaginez qu'on interdise reopen911.info pour négationnisme, ce serait plutôt amusement, non ?

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http://www.communautarisme.net/Anne-Marie-…tans-_a621.html

Pas eu le temps de lire, mais voici un interview de la même.

Cette femme est géniale ! Elle arrive à mener de front une réflexion éclairante, un humour décapant et le tout dans un très bon style.

Une phrase tirée au hasard :icon_up:

Ayant plusieurs fois lu et entendu Monsieur Azouz Begag avant sa nomination je ne peux m’empêcher de penser que celle-ci constitue elle-même une discrimination positive car la vacuité et la médiocrité de ses idées ou propos ne le destinaient certainement pas objectivement à une carrière ministérielle.
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J'ai lu l'interview et franchement ça décoiffe :icon_up:

Un peu de bon sens et d'intelligence, ça fait du bien de temps en temps. Et puis une femme qui remet en cause la Loi stupide sur la parité c'est toujours agréable.

J'ai adoré perso la pique sur Science po :

Lorsqu’on n’est pas recruté sur les mêmes critères d’exigence que les autres on n’arrive pas non plus à suivre le même cursus. On n’entre pas par effraction dans l’élite scientifique. Ceci s’observe évidemment aussi en France où les écoles Centrale et Polytechnique ne pourraient pas s’offrir un gadget de type Sciences-Po, on ne triche pas avec la science et ce qui est possible dans une école de pouvoir ne l’est pas forcément dans un lieu de savoir. On peut dispenser de dissertation dans une école de « tchatche », on ne peut pas dispenser de résoudre une équation dans une école d’ingénieurs. Si l’on pratiquait des discriminations positives à l’Ecole nationale d’aviation civile je ne monterais plus dans un avion !
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J'ai adoré celle-là, de pique, que je reprendrais bien à destination de certains. :icon_up:

Les sciences sociales sont le réceptacle privilégié des étudiants moyens ou faibles qui n’ont pas le niveau pré-requis pour les disciplines littéraires ou scientifiques.
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Invité jabial
Le cure presente dit: "la Bible dit que", il ne trompe donc personne. De plus il est evident que ce qui est presente est de caractere religieux.

Un livre negationiste qui inventerait de fait et se presenterait comme un livre d'histoire commetterait une fraude…

Evidemment dans mon utopie anarcap ca n'est bien sur pas un crime et de nombreuses societes concurrentes decernent des labels "garantis sans tromperie", "publicite garantie pas mensongere" etc etc.

En attendant cela, interdire ce genre de fraude me parait raisonnable.

De la part de certains ce type de paralogisme ne m'étonnerait pas, mais venant de toi ça me choque. Interdire de l'expression, c'est le socle de tout système totalitaire. Celui qui a la vérité pour lui n'a pas besoin de contrôler la pensée. Quant à l'idée que, confiant à l'Etat le droit d'interdire le mensonge, ce serait bien le mensonge qui serait, et seul, désigné et interdit comme tel, c'est d'une naïveté affligeante.

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De la part de certains ce type de paralogisme ne m'étonnerait pas, mais venant de toi ça me choque. Interdire de l'expression, c'est le socle de tout système totalitaire. Celui qui a la vérité pour lui n'a pas besoin de contrôler la pensée. Quant à l'idée que, confiant à l'Etat le droit d'interdire le mensonge, ce serait bien le mensonge qui serait, et seul, désigné et interdit comme tel, c'est d'une naïveté affligeante.

On ne peut pas attaquer un écrivain en justice parce qu'il n'aurait pas dit la vérité dans le bouquin qu'on a acheté. Un écrivain ne s'engage jamais à dire la vérité quand il sort un bouquin, pas plus des mensonges d'ailleurs. Personne n'achète un bouquin parce que l'auteur va dire la vérité, c'est un critère non pertinent, il n'y a donc pas de tromperie possible.

Pour le cas de la religion, cela me semble aussi osé d'attaquer un prêtre en justice parce qu'il n'aurait pas dit la vérité…quelle vérité? La religion est plutôt une croyance plutôt qu'un dévoileur de vérité absolue. Enfin, je ne sais pas ce qu'on peut en penser…

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On ne peut pas attaquer un écrivain en justice parce qu'il n'aurait pas dit la vérité dans le bouquin qu'on a acheté.

Mais on peut parfaitement attaquer en justice un écrivain qui aurait porté préjudice à autrui en mentant dans un de ses ouvrages.

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Invité jabial
Mais on peut parfaitement attaquer en justice un écrivain qui aurait porté préjudice à autrui en mentant dans un de ses ouvrages.

Pas dans le vrai libéralisme, non :icon_up:

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Pas dans le vrai libéralisme, non :icon_up:

Tu te fourres le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate si tu t'imagines que les procès en calomnie n'existeront pas en anacarpie.

Non, un écrit ne porte pas préjudice, c'est du droit positif.

Calomnier quelqu'un dans un écrit peut porter préjudice à cette personne. Partant, un dédommagement, une réparation judiciaire peuvent parfaitement se concevoir.

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Invité jabial
Tu te fourres le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate si tu t'imagines que les procès en calomnie n'existeront pas en anacarpie.

Et pourquoi pas un procès en blasphème tant que tu y es? Le fait pour un individu A de communiquer une information fausse sur un individu B à un individu C ne peut d'aucune manière être une violation d'un droit de l'individu B. Le droit à une bonne réputation n'existe pas.

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Et pourquoi pas un procès en blasphème tant que tu y es?

Le blasphème n'a pas à être sanctionné puisque le dommage est peu ou pas réel.

Le fait pour un individu A de communiquer une information fausse sur un individu B à un individu C ne peut d'aucune manière être une violation d'un droit de l'individu B. Le droit à une bonne réputation n'existe pas.

Encore une fois, tu rêves en Technicolor. Tu peux être assuré qu'en anarcapie si un journaliste - payé par la marque A de nourriture pour bébés - écrit mensongèrement que l'on a retrouvé de la mort-au-rat dans 95% des produit pour bébés de la firme B, que ce journaliste répondra devant un tribunal de sa calomnie qui aura pu causer un dommage important à la firme B et que ça chiera pour son matricule.

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Calomnier quelqu'un dans un écrit peut porter préjudice à cette personne. Partant, un dédommagement, une réparation judiciaire peuvent parfaitement se concevoir.

Si je pense une chose de Mr B, c'est mon droit de le penser et de l'écrire, Mr B n'a pas de droit sur ce que je pense et écris.

Encore une fois, tu rêves en Technicolor. Tu peux être assuré qu'en anarcapie si un journaliste - payé par la marque de nourriture pour bébés A - écrit mensongèrement que l'on a retrouvé de la mort-au-rat dans 95% des produit pour bébés de la firme B, que ce journaliste répondra devant un tribunal de sa calomnie qui aura pu causer un dommage important à la firme B.

Les vérités se savent bien vite, la firme B peut faire une contre-communication. De plus, ton exemple est peu réaliste.

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Si je pense une chose de Mr B, c'est mon droit de le penser et de l'écrire, Mr B n'a pas de droit sur ce que je pense et écris.

Si tu écris que Mr B est un pédonazi notoire qui a escroqué son employeur et trompé sa femme avec tout le voisinnage. Si Ce Mr B devait subir un contrecoup de tes accusations mensongères et un dommage clairement discernable et/ou quantifiable, tu peux être sûr que tu passeras gentiment devant un juge en anarcapie.

Les vérités se savent bien vite, la firme B peut faire une contre-communication.

Il se peut parfaitement que cela soit insuffisant - que le doute reste bien établi dans les produits de la firme. Que le dommage soit persistant. Et la meilleure contre-communication, c'est justement d'attraire en justice le calomniateur.

De plus, ton exemple est peu réaliste.

Vraiment, les campagnes de dénigrement des produits d'autres compagnies concurrentes, ça n'a jamais existé.

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Si tu écris que Mr B est un pédonazi notoire qui a escroqué son employeur et trompé sa femme avec tout le voisinnage. Si Ce Mr B devait subir un contrecoup de tes accusations mensongères et un dommage clairement discernable et/ou quantifiable, tu peux être sûr que tu passeras gentiment devant un juge en anarcapie.

Euh, je crois tout de même que pour être un pédonazi notoire qui a escroqué son employeur et trompé sa femme avec tout le voisinage, il faut le faire, et que le type qui étalerait une chose pareille ne serait absolument pas pris au sérieux. Donc les conséquences que tu décris n'auraient pas lieu.

Pour le reste, dans un cas plus sérieux, ca dépendra du juge très probablement, mais la plupart d'entre eux estimeront que mes pensées et mes écrits n'appartiennent pas à monsieur X, sinon c'est de l'esclavage et de l'inquisition.

Vraiment, les campagnes de dénigrement des produits d'autres compagnies concurrentes, ça n'a jamais existé.

Dans les proportions de ton exemple non.

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[…] le type qui étalerait une chose pareille ne serait absolument pas pris au sérieux. […]

Si. Plus c'est gros, mieux ça passe, surtout s'il s'agit de salir.

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Pas dans le vrai libéralisme, non :icon_up:

Pas au pénal non, et il ne sera pas torturé contre son gré ou tué, ou retenu en captivité… ce qui n’empêche pas de le trainer devant un tribunal. Et si il ne consent pas a y être trainé, de l’exclure comme un malpropre de la société.

En effet, il n’y a pas d’agression donc pas de perte de droit fondamental, mais ca n’empêche pas d’avoir une justice civile, et la, tant que celle-ci ne peut pas utiliser des peines touchant a des droits fondamentaux, l’axiomatisme n’a rien à dire.

Je rappelle a tout hasard, que par définition, la propriété est aliénable, même si le droit abstrait ‘de propriété’ ne l’est pas, une amande n’est pas par conséquent une agression si le tribunal est reconnu par les parties (ce qui sera en général le cas, on ne risque pas l’ostracisme pour échapper a une amande).

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Bah ça peut faire mal tout de même, mieux vaut s'en écarter, bon c'est pas comme une châtaigne non plus mais bon :icon_up:

Oups, je prends l'option punition humiliante à la place de l'exil…

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