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Vidéosurveillance…


Messages recommandés

La vidéo surveillance dans un espace privé (commerces, habitations, etc.) est inattaquable. Après tout personne ne vous oblige à y entrer.

La vidéo surveillance dans les transports en commun (grandes gares etc.) est admissible. On ne peut pas réellement parler d’espaces publics.

La vidéo surveillance dans les rues est injustifiable (du moins en l’état actuel des choses :icon_up: ).

Le spectre d’un univers Orwellien se rapproche, résistons.

http://svef.free.fr/html/canada-oct2001.html

Extraits de la lettre du Commissaire à la protection de la vie privée, George Radwanski, qui rend publiques ses conclusions adressées à David Loukidelis, Commissaire à l'information et à la protection de la vie privée de la

Colombie-Britannique, au terme d'une enquête sur les activités de surveillance vidéo de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à Kelowna.

Ottawa, le 4 octobre 2001 -

INTEGRALITE DU TEXTE SUR: http://www.privcom.gc.ca/media/nr-c/02_05_b_011004_f.asp

format PDF : http://www.privcom.gc.ca/media/nr-c/02_05_b_011004_f.pdf

Ca réchauffe un peu de lire ce texte, ça donnerai même envie d'aller vivre au canada…

extraits:

"Si nous ne pouvons pas nous promener ou circuler dans la rue sans être

systématiquement surveillés par les caméras de l'État, nos vies et notre

société seront irrémédiablement altérées. L'impact psychologique d'avoir à

vivre avec le sentiment d'être constamment observé doit sûrement être

énorme, voire incalculable. Nous devrons nous adapter, et nous nous

adapterons sûrement. Mais nous aurons perdu quelque chose de profondément

précieux – le droit à l'anonymat et à la vie privée dans notre quotidien –lequel sera à jamais perdu."

et encore:

"Dans les États policiers, il peut y avoir peu ou pas de criminalité, mais il

y a également peu ou pas de liberté. Ici au Canada, nous modérons les

activités d'application de la loi en fonction du genre de société que nous

choisissons. Nous ne tolérons pas d'énormes violations des droits de la

personne, peu importe la mesure dans laquelle elles peuvent s'avérer utiles

pour prévenir ou résoudre les crimes.

Nous faisons ces choix parce que, même si nous voulons une société sûre,

nous reconnaissons que notre sécurité et notre qualité de vie ne se limitent

pas à l'absence de criminalité. À mon avis, il faut adopter cette même

perspective lorsqu'on examine la question des caméras de surveillance dans

nos rues et places publiques. Quel prix sommes-nous disposés à payer pour

protéger notre droit fondamental à la vie privée?

Je connais l'argument selon lequel, quoi qu'il en soit, il n'existe aucune

attente raisonnable de respect de la vie privée dans un endroit public. Il

ne serait certainement pas raisonnable de s'attendre à la protection de la

vie privée lorsque des affiches préviennent que vous faites l'objet d'une

surveillance vidéo.

Même si l'« attente raisonnable de respect de la vie privée » constitue une

expression juridique précise, qu'y a-t-il de plus important que le droit à

la vie privée. On ne peut pas supprimer ce droit fondamental de la personne

uniquement en informant les gens qu'il est violé (sic)."

D'autre part dans ce texte, le retrait des caméras est demandé, l'arrêt des

enregistrements

n'ètant pas considéré comme suffisant puisque les caméras en place

continuent d'éveiller le même sentiment de surveillance chez les passants.

Enfin des mots pour dire les choses telles qu'elles sont, ouf.

INTEGRALITE DU TEXTE SUR: http://www.privcom.gc.ca/media/nr-c/02_05_b_011004_f.asp

format PDF : http://www.privcom.gc.ca/media/nr-c/02_05_b_011004_f.pdf

Repris ici :

http://www.bugbrother.com/archives/011014.html

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Post réservé,

- Au cas où le fil se développerai et dans le but de faire éventuellement une synthèse ou un index.

- L’edit sera signalé par un nouveau post faisant remonter le fil à titre d’information

- Le post pourra être alimenté façon Wiki: c. à d. sur proposition par MP adressé à La Fougère.

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La ou je vivais avant, et ou je suis ne, il y a des cameras PARTOUT!

Vous etes filme en permanence, honnetement ca ne gene personne,et ca donne un sentiment de securite pour certains, mais le probleme des cameras c'est qu'il faut les regarder, plus il y en a plus il faut de gens…

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y a til vraiment beaucoup de caméras dans les rues ? J'ai l'impression que c'est une problème négligeable non ?

Cela dépend des villes et surtout de la municipalité en place. Prend Levallois-Perret, dirigée par le grand démocrate Balkany, un parangon de vertu. Il a installé 90 caméras de vidéosurveillance dans sa ville qui ne fait que 2,41 km².

Pour avoir une idée du maillage.

Pour info, ces caméras sont gérées par la police municipale. Ce sont des bijous de technologie: zoom ultra-puissant, rotation 360°, etc. Qui contrôle l'usage qui est fait des bandes? Mystère et boulle de gomme. En tout cas, il y a quelques temps, la municipalité à installé un verouillage empêchant ces caméras de monter au delà du 1er étage, ces messieurs la nuit avaient la fâcheuse habitude de zoomer sur les apparts où résidaient de jolies jeunes filles.

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Je ne vois pas où est l'évidence d'une différence entre les transports en commun et les rues.

Quand vous prenez les transports en commun, vous passez un contrat en achetant un ticket.

Quand vous marchez dans la rue, ce n’est pas le cas.

Tout simplement.

La ou je vivais avant, et ou je suis ne, il y a des cameras PARTOUT!

Vous etes filme en permanence, honnetement ca ne gene personne,et ca donne un sentiment de securite pour certains, mais le probleme des cameras c'est qu'il faut les regarder, plus il y en a plus il faut de gens…

(c’est moi qui mets en gras)

C’est l’histoire de la grenouille que l’on place dans l’eau froide avant de la faire bouillir.

Je n’ai pas envie de vivre dans une casserole, en me contentant d'espérer que personne n’allume le feu en dessous… aussi confortable que puisse être cette casserole.

y a til vraiment beaucoup de caméras dans les rues ? J'ai l'impression que c'est une problème négligeable non ?

Il y a un début à tout… et c’est maintenant qu’il faut réagir, surtout avec la révolution dans les mentalités qui imperceptiblement gagne du terrain comme évoqué dans ce fil :

Téléphone portable ou traceur? - A vous de voir.

http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=27193

C’est peut-être l’opinion publique le véritable enjeu. Quand je lis dans les argumentaires de LC (ou d’AL) que nos libertés individuelles ne sont pas véritablement menacées en France… je suis un peu déçu. J’aimerais que ces questions soient plus présentes dans vos (nos) combats.

@Harald

Merci pour les infos.

Harald, merci pour ces infos et surtout merci de m'avoir fait découvrir l'association "souriez vous êtes filmés" qui semble faire de bien intéressantes choses …

Penses-tu que des rapprochements soient possibles avec Liberté Chérie ? Ca vaudrait la peine d’essayer, non ? Et même en imaginant qu’il s’agisse d’anti-libéraux, ça vaut la peine de les soutenir. J’espère que tu nous tiendras au courant de ce que LC pourrait décider à ce sujet.

Pendant que j’y suis :

Villes sous vidéo

Ville après ville, la vidéosurveillance s’étend

http://souriez.info/rubrique.php3?id_rubrique=4

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Je ne sais pas encore si des rapprochements sont possibles parce que je n'ai pas eu le temps de connaître leurs positions ni de les contacter, mais il est clair que je vais essayer de les contacter pour travailler avec eux, s'ils le veulent.

A la lecture de ceci, je crains qu'il ne s'agisse d'alter-gauchos.

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Invité Arn0
il semble effectivement qu'ils le soient. Mais cela ne veut pas dire que nous ne travaillerons pas ensemble. C'est un problème d'ouverture d'esprit de leur part.

Elle est contre la vidéosurveillance dans les espaces privées aussi (à titre personnel je suis contre aussi, mais je crains qu’elle ne réclame son interdiction pure et simple).

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A la lecture de ceci, je crains qu'il ne s'agisse d'alter-gauchos.

Souriez vous êtes filmés" est depuis 1995 un collectif de personnes désireuses de ne pas sombrer dans une société de technologie répressive et de proposer des alternatives militantes festives

je sens que ça va plaire à quelqu'un ça :icon_up:

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après un rapide coup d'oeil, c'est une faction proche des mouvements de décroissance. Je ne pense pas qu'ils souhaitent travailler avec nous. Mais ce qui est curieux, c'est qu'ils revendiquent souvent la même chose que les libéraux. Simplement eux sont illogiques quand on pousse leur raisonnement à fond…

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après un rapide coup d'oeil, c'est une faction proche des mouvements de décroissance. Je ne pense pas qu'ils souhaitent travailler avec nous. Mais ce qui est curieux, c'est qu'ils revendiquent souvent la même chose que les libéraux. Simplement eux sont illogiques quand on pousse leur raisonnement à fond…

Alors qu'on peut parfaitement est un décroissant libéral et logique. :icon_up:

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je crois me souvenir d'un fil pas trop vieux où le consensus était sur l'absence de droit à l'image, au nom de quel principe (à part que cela ne vous plait pas) peut on justifier l'interdiction de filmer dans la rue?? Y a-t-il une violation du droit naturel? Est ce qu'un policier doit fermer les yeux pour ne pas violer votre intimité?

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Invité jabial
je crois me souvenir d'un fil pas trop vieux où le consensus était sur l'absence de droit à l'image, au nom de quel principe (à part que cela ne vous plait pas) peut on justifier l'interdiction de filmer dans la rue?? Y a-t-il une violation du droit naturel? Est ce qu'un policier doit fermer les yeux pour ne pas violer votre intimité?

Le problème ne naît pas du fait qu'on filme, mais du fait que ce soit l'Etat, illégitime par essence et dont les buts sont par définition douteux, qui le fasse.

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je crois me souvenir d'un fil pas trop vieux où le consensus était sur l'absence de droit à l'image, au nom de quel principe (à part que cela ne vous plait pas) peut on justifier l'interdiction de filmer dans la rue?? Y a-t-il une violation du droit naturel? Est ce qu'un policier doit fermer les yeux pour ne pas violer votre intimité?

Le problème de la vidéosurveillance en France se situe avant tout au niveau du cadre légal, quoiqu'il ne faille pas négliger l'aspect moral uniquement fondé sur un sentiment d'insécurité essentiellement généré par les attentats de 1995. La loi Pasqua de 1995 qui la permettait a été plutôt mal faite. La CNIL a volontairement été mise de côté, jugée jalouse de ses pouvoirs et par trop gardienne des libertés, au profit de commissions départementales censées assister les préfets dans leur action de contrôle. Assez bizarrement ces commissions ont été mises en place au ralenti, par ailleurs leurs travaux ne sont pas soumis à contrôle et elles n'ont pas d'obligation de publication de rapport d'activité. Par ailleurs, la philosophie des textes pourrait se résumer à " l'autorité préfectorale fait confiance aux utilisateurs de ce matériel ". Le dispositif légal concernant la durée de conservation des bandes, sa possible utilisation, est suffisament flou pour que de sérieuses dérives puissent voir le jour sans que l'on puisse réellement y faire obstacle.

En 2001 on estimait le nombre de caméras installées dans divers lieux publics à environ 1 million. Or la loi Pasqua exige, au titre de la protection des libertés publiques, que tout système soit dûment autorisé par la commission préfectorale avant que d’être installé. Depuis son adoption, 40 000 autorisations ont ainsi été délivrées (chiffres 2001). Seulement les professionnels reconnaissaient installer entre 25 et 30 000 nouveaux systèmes chaque année, et on estimait, en 1997, à 150 000 le nombre d’installations de vidéosurveillance en activité, et à 200 000 celui des lieux vidéosurveillés… Au bas mot, ce sont donc plus de 100 000 systèmes, au moins, qui fonctionnaient en toute illégalité. Combien aujourd'hui?

Enfin et pour finir, la loi impose que publicité soit faite autour de l'installation d'une vidéosurveillance et que l'information à ce sujet soit claire, disponible et mise à jour. Or nombre de communes, entre autres, ne se plient pas à ces obligations. Les réprésentants de l'état estimant sans doute se situer en dehors du champ d'application des textes qu'ils promulguent en direction des administrés. 320.000 caméras scrutent les rues de paris, le saviez-vous? 80.000 sont installées dans les rues d'Ile de France.

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vu comme ça d'accord, il me semblait que c'était le principe qui était attaqué ici, si ce sont les modalités, que je ne connaissais pas, la protestation semble effectivement, à partir de vos éléments, valide.

En fait, en ce qui me concerne, c’est aussi le principe que j’attaque.

je crois me souvenir d'un fil pas trop vieux où le consensus était sur l'absence de droit à l'image, au nom de quel principe (à part que cela ne vous plait pas) peut on justifier l'interdiction de filmer dans la rue?? Y a-t-il une violation du droit naturel? Est ce qu'un policier doit fermer les yeux pour ne pas violer votre intimité?

Mon inquiétude est la suivante :

Comment résister à un état policier naissant, voire un véritable système totalitaire (peut-être pas avant des décennies), s’il trouve en arrivant au pouvoir tout les mécanismes et moyens dont peuvent rêver les dictateurs pour se maintenir en place. Il sera alors un peu tard pour s’interroger sur le "droit à l’image", qui me parait hors sujet ici… non?

Jamais je ne signerai un chèque en blanc à l’Etat… Alors lui vendre mon âme, ou simplement accepter qu’il ne place un canon sur ma tempe en faisant un acte de foi, très peu pour moi.

Nous n’avons déjà quasiment pas le droit en France d’avoir une arme…

Bref, j’aimerais que la «résistance» soit préventive. Après il sera trop tard pour se libérer. Je vais encore passer pour un dingo et une cassandre mais pourquoi ferions nous confiance à l’Etat sur ces questions, alors que nous lui refusons cette confiance sur des sujets qui me paraissent moins sensibles.

Voili voilo

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En fait, en ce qui me concerne, c’est aussi le principe que j’attaque.

Mon inquiétude est la suivante :

Comment résister à un état policier naissant, voire un véritable système totalitaire (peut-être pas avant des décennies), s’il trouve en arrivant au pouvoir tout les mécanismes et moyens dont peuvent rêver les dictateurs pour se maintenir en place. Il sera alors un peu tard pour s’interroger sur le "droit à l’image", qui me parait hors sujet ici… non?

Jamais je ne signerai un chèque en blanc à l’Etat… Alors lui vendre mon âme, ou simplement accepter qu’il ne place un canon sur ma tempe en faisant un acte de foi, très peu pour moi.

Nous n’avons déjà quasiment pas le droit en France d’avoir une arme…

Bref, j’aimerais que la «résistance» soit préventive. Après il sera trop tard pour se libérer. Je vais encore passer pour un dingo et une cassandre mais pourquoi ferions nous confiance à l’Etat sur ces questions, alors que nous lui refusons cette confiance sur des sujets qui me paraissent moins sensibles.

Voili voilo

oui je vois mais je ne suis pas convaincu :icon_up:

les prisons aussi pourront être utilisées pour parquer des libéraux qui seront traqués par une police qu'il faudrait donc également dissoudre. Et cet etat totalitaire aura de toute façon les moyens de mettre en place le système de surveillance même si on l'empeche d'exister aujourd'hui.

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cet etat totalitaire aura de toute façon les moyens de mettre en place le système de surveillance même si on l'empeche d'exister aujourd'hui.

Certainement mais c'est beaucoup plus difficile. Hériter d'un système clef en main, c'est une aubaine pour qui veut faire taire immédiatement les contestataires.

Si en 1940, l'Allemangne a su si rapidement annexer les pays qu'elle attaquait, c'est bien parce que l'Etat était déjà présent et bien ancré dans toutes les strates de la vie sociale. Les fonctionnaires allemands se sont contenté d'en maîtriser la tête.

Aujourd'hui cela serait encore plus facile.

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Certainement mais c'est beaucoup plus difficile. Hériter d'un système clef en main, c'est une aubaine pour qui veut faire taire immédiatement les contestataires.

Si en 1940, l'Allemangne a su si rapidement annexer les pays qu'elle attaquait, c'est bien parce que l'Etat était déjà présent et bien ancré dans toutes les strates de la vie sociale. Les fonctionnaires allemands se sont contenté d'en maîtriser la tête.

Aujourd'hui cela serait encore plus facile.

on ne va quand même pas détruire nos institutions et nous satisfaire si elles fonctionnent mal "au cas où" quand même. je soutiens les caméras si cela permet d'aider le travail de la police, et luttons par ailleurs pour éviter l'émergence de cet état totalitaire.

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on ne va quand même pas détruire nos institutions et nous satisfaire si elles fonctionnent mal "au cas où" quand même. je soutiens les caméras si cela permet d'aider le travail de la police, et luttons par ailleurs pour éviter l'émergence de cet état totalitaire.

Je préfère lutter pour ma liberté.

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Invité libertarian

Un seul mot d'ordre, securité.

Surveiller pour protéger, mais la surveillance c'est entraver notre liberté, il faudrait trouver une autre solution.

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