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Avortement


Invité jabial

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Invité jabial

Je poste leur position ici, car elle est très proche de la mienne : evictionniste. L'argument éthique qui explique l'illégitimité de contraindre la mère à conserver l'embryon est toutefois ici implicite et non explicite.

QUESTION: You've stated in answering other questions that a beginning embryo,

being incapable of life outside the mother, is part of its mother and not a

separate being. But I ask: who's DNA does it have? As I understand it, the

embryo has its own unique DNA. In our legal system DNA is used to identify

individuals; so, a being in any state of development with its own DNA should be

considered a separate person, shouldn't he/she?

MY SHORT ANSWER: While the embryo is not genetically identical to the mother,

it also is not a "separate" individual because it cannot be "separated" from

the mother and live. Obviously, as medicine advances, there will come a time

when an embryo CAN be separated from its mother at any stage of development and

still survive. When this happens, abortion is likely to become obsolete,

especially in a libertarian society.

Many libertarians believe that even in situations in which physical force is

justified, one is morally obligated to use the least amount of force necessary.

Consequently, if you wish to remove someone trespassing on your lawn, you don't

shoot them for their violation of your property rights. You ask them to leave

or you call the police. After all, maybe they don't realize they are on your

property; maybe they've gotten lost looking for the home of a friend. You would

only use deadly force if they posed an immediate threat.

If you shot a trespasser who posed no immediate threat, you might be considered

an aggressor. You might be liable for that trespasser's hospital bill and

related restitution.

Similarly, if the embryo can be removed from a woman unwilling to be a mother

and maintained by someone who desires the child, killing the embryo would

likely be considered use of excessive force. Abortion, as we know it today,

would become obsolete. Doctors, for example, would probably be unwilling to

perform an abortion if the embryo could be removed and kept alive by a modified

procedure.

Abortion is a very emotional issue on which even libertarians disagree. Even

most libertarian "pro-life" individuals recognize that banning abortion will

only drive it underground and make a bad situation worse. Perhaps we all need

to work towards the advancement of technology so that abortion is no longer

necessary or desirable. I can see no other satisfactory resolution of this

difficult issue.

[Editor's note: As Dr. Ruwart notes, libertarians disagree on this thorny

issue. For "pro-choice" libertarian arguments, a good collection of articles is

at Libertarians for Choice:

http://www.pro-choicelibertarians.net/

The leading libertarian "pro-life" organization is Libertarians for Life, and

they also have much thought-provoking material:

http://www.l4l.org/

Also highly recommended are three previous answers by Dr. Ruwart on

libertarianism and abortion, especially the one entitled "Libertarians,

Abortion, Unity and Respect":

http://www.theadvocates.org/ruwart/categories_list.php ]

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Je poste leur position ici, car elle est très proche de la mienne : evictionniste. L'argument éthique qui explique l'illégitimité de contraindre la mère à conserver l'embryon est toutefois ici implicite et non explicite.

La question est : est-il légitime d'avorter même quand l'embryon ne peut être conservé (ce qui est le cas aujourd'hui) ? Ou bien sera-ce légitime uniquement dans le cas où il peut l'être ? Dans ce dernier cas, le droit serait donc lié directement aux progrès techniques réalisables dans ce domaine.

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Invité jabial
La question est : est-il légitime d'avorter même quand l'embryon ne peut être conservé (ce qui est le cas aujourd'hui) ?

Est-il légitime d'expulser un squatter dans l'hiver sibérien?

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Peut-être certains pourraient-ils éclairer sur la faisabilité technique de ce genre d'opérations, parce que ça me semble relever de la science fiction. Et puis je ne crois pas que ça règle vraiment le problème.

Et bien, en fait de science fiction, c'en est, mais il ne faut pas oublier que la science fiction imagine beaucoup de choses qui ont lieu plus tard. C'est aisni qu'à René Barjavel fut remis la première carte bleu, pour en avoir inventé le principe dans un de ses romans des années auparavant (La nuit des temps, 1968, si je ne me trompe).

Dans la pratique, un embryon nécessite une certaine température, des nutriments et certaines hormones via le cordon ombylical, et un liquide dans lequel reposer (et encore…) La difficulté technique ne semble pas insurmontable à moyen terme.

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Dans la pratique, un embryon nécessite une certaine température, des nutriments et certaines hormones via le cordon ombylical, et un liquide dans lequel reposer (et encore…) La difficulté technique ne semble pas insurmontable à moyen terme.

Oui, mais à supposer que ce soit possible, est-ce que dans ce cas ne pas préserver la vie de l'embryon serait considéré comme un crime ? Et qu'est-ce que ça changerait par rapport à la législation d'aujourd'hui, qui est déjà permissive ?

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Similarly, if the embryo can be removed from a woman unwilling to be a mother and maintained by someone who desires the child

Double problème:

1/ c'est une hypothèse, rien ne garantit que la demande égalisera l'offre dans la réalité. Il faudra donc choisir quels embryons épargner. On ne résout donc aucunement le problème qui se pose parce que les pro-life accordent un statut d'individu à l'embryon.

2/ un marché des embryons poserait d'énormes problèmes pratiques: il ne ressemblerait pas au marché des enfants à adopter.

-parce qu'on pourra créer des embryons "industriellement", dans un process in vitro du début à la fin.

-parce que seul une organisation type firme, église ou gouvernement aurait dans un premier temps la possibilité de "cultiver" les embryons, et il ne sera techniquement pas possible d'avoir un marché PAP sans intermédiaire, comme c'est théoriquement possible depuis la nuit des temps.

Mais une conclusion s'impose, je me suis par le passé laissé tenter par une mauvaise définition de l'embryon-individu: l'embryon devient humain quand il est capable de survivre hors du ventre de la mère. Les progrès technologiques peuvent aujourd'hui bouleverser une telle définition…

Oui, mais à supposer que ce soit possible, est-ce que dans ce cas ne pas préserver la vie de l'embryon serait considéré comme un crime ? Et qu'est-ce que ça changerait par rapport à la législation d'aujourd'hui, qui est déjà permissive ?

Excellente question… mais problème de cas-limite: on pourra prétendre qu'à ce moment-là, un bébé ne peut survivre tout seul sans être assisté par quelqu'un; que si on attribue le statut d'individu sur la base d'une autonomie, alors les nourrissons ne sont pas des individus… i.e. en tuer un n'est pas un "meurtre"…

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Invité jabial
Jabial, t'es fou d'encore lancer un fil sur l'avortement !!! c'est plus que périlleux.

Celui-là est dicté par les circonstances (reçu un mail des ASG) et surtout il a lieu en public et dans une atmosphère où toute attaque personnelle sera immédiatement sanctionnée.

Donc, selon moi il n'y a pas de danger.

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Personnellement j'estime que la question reste la même qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur du ventre de la mère. Soit on estime que ne pas preserver la vie de l'embryon est un crime, soit on estime que c'est oter activement la vie qui est un crime.

Or extraire un enfant du ventre de la mère c'est poser une action. C'est un peu comme jeter un homme à la mer au mileu de l'océan. On ne fait que l'extraire du bateau. Mais il va de soi qu'on le met en condition de mourir. Si on lui lance un bouée et qu'on le laisse au mileu de l'océan c'est encore la même chose, il va de soi qu'il va mourir de faim et qu'on l'a délibérement mis en condition idéale pour mourir.

Pour moi ça reste un crime. Pour qu'il n'y ai pas crime, il faut lui porter assistance jusqu'a ce qu'il est la possibilité technique de survivre. c'est la même chose pour un embryon "externe" et c'est même la même chose pour un enfant de 3 ans.

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Le sujet est tellement délicat que j'imagine que les positions sont sur ce point très différentes.

Cependant, étant nouveau sur le site j'aurais aimer connaître les positions théoriques des différents courants.

Y en a-t-il d'ailleurs à ce sujet ou bien est-ce un sujet de conviction personnel auquel ne s'attaque pas la pensée libérale ?

Que le plus pédagogue d'entre vous veuille bien éclairer ma lanterne, je lui en serai éternellement reconnaissant…

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Je suis loin d'être le plus pédagogue, mais je passais par là …

En gros, la question de l'avortement revient à définir si l'embryon est humain ou pas. Si oui, l'avortement est un crime. Si non, il est simplement une possibilité. Pour le moment, il n'existe pas d'argument massue tranchant permettant de trancher cette question. Dès lors, elle devient personnelle. Et finalement, le libéralisme en tant que tel ne permet pas de trancher. Il n'y a donc pas une "position officielle libérale" sur l'avortement. Enfin, d'après ce que j'ai pu comprendre des débats … disons … thermonucléaires qui eurent lieu, jadis.

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Message important de la modération

Les débats sur l'avortement ont été sources de tensions et de conflits au sein de notre petite communauté. Nous sortons d'un moment particulièrement difficile qui prend précisément sa source dans un précédent débat sur le sujet. C'est pourquoi nous vous demandons de faire attention à vos propos, de rester courtois et de critiquer les idées, et non ceux qui les émettent, et ce de façon constructive et argumentée.

Nous n'avons pas l'intention de tolérer quelque écart que ce soit alors que les remous des précédentes disputes sont à peine retombés.

EN CLAIR, LE PREMIER QUI DERAPE SE PREND DIRECTEMENT UN AVERTISSEMENT !

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Je suis loin d'être le plus pédagogue, mais je passais par là …

En gros, la question de l'avortement revient à définir si l'embryon est humain ou pas. Si oui, l'avortement est un crime. Si non, il est simplement une possibilité. Pour le moment, il n'existe pas d'argument massue tranchant permettant de trancher cette question. Dès lors, elle devient personnelle. Et finalement, le libéralisme en tant que tel ne permet pas de trancher. Il n'y a donc pas une "position officielle libérale" sur l'avortement. Enfin, d'après ce que j'ai pu comprendre des débats … disons … thermonucléaires qui eurent lieu, jadis.

Merci H16, c'est à peu près l'idée que je m'en faisais.

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Invité jabial
Personnellement j'estime que la question reste la même qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur du ventre de la mère. Soit on estime que ne pas preserver la vie de l'embryon est un crime, soit on estime que c'est oter activement la vie qui est un crime.

Or extraire un enfant du ventre de la mère c'est poser une action. C'est un peu comme jeter un homme à la mer au mileu de l'océan. On ne fait que l'extraire du bateau. Mais il va de soi qu'on le met en condition de mourir. Si on lui lance un bouée et qu'on le laisse au mileu de l'océan c'est encore la même chose, il va de soi qu'il va mourir de faim et qu'on l'a délibérement mis en condition idéale pour mourir.

C'est exactement la même chose de virer un squatter en hiver, surtout si en plus il est ivre et/ou drogué.

Le problème n'est pas dans le fait d'agir ou non. Le problème est : ai-je l'obligation d'assister une personne dès lors que je ne me suis pas engagé à le faire? Pour moi la réponse est clairement non. On peut pousser ce principe très loin, et il est déja un pied dans le socialisme, dont l'essence est tout de même l'idée que les individus ont des obligations innées les uns envers les autres (contrat social).

A mon sens, un élément essentiel du libéralisme est la limitation des obligations qui peuvent peser sur un individu. Selon moi, un homme libre n'est soumis qu'à deux sortes d'obligations : celles auxquelles il a librement consenti (contrat), et celles qui ressortent de la réparation d'un dommage qu'il a commis (responsabilité civile et "pénale").

Si un être humain peut être obligé de faire quelque chose, d'abandonner une partie de sa propriété, sans avoir rien fait pour celà, alors il n'y a plus de propriété mais seulement une possession qui est reconnue tant qu'elle n'empiète pas sur des "droit à" arbitrairement reconnus selon les cultures et les époques.

Nous sommes déja assez peu nombreux en tant que libertariens pour ne pas casser le socle fondateur sur lequel est bâti notre théorie.

En gros, la question de l'avortement revient à définir si l'embryon est humain ou pas. Si oui, l'avortement est un crime. Si non, il est simplement une possibilité.

Ce n'est pas la position de Rothbard et ce n'est pas la mienne.

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Invité jabial
Quelle est cette position Rothbardienne ?
Commençons avec l’enfant en gestation. De quelle sorte de Droit de propriété sur le foetus le parent -ou plus exactement la mère- est-elle titulaire ? Notons d’abord que, souvent, on rejette trop cavalièrement la position catholique conservatrice selon laquelle le foetus est une personne vivante et que, par conséquent, l’avortement est un meurtre et doit être mis hors la loi à ce titre. A cela, on répond que c’est la naissance qui marque la ligne à partir de laquelle commence un être vivant jouissant de Droits naturels, dont celui de ne pas être assassiné, et qu’avant ce moment, on ne peut considérer l’enfant comme une personne vivante. L’Eglise catholique réplique que le foetus est vivant et constitue une personne en puissance immédiate, argument troublant puisqu’il est très proche de l’idée générale qu’on ne peut agresser un nouveau-né justement parce qu’il est un adulte en puissance. La naissance est bien la ligne de démarcation correcte, mais l’argument usuel la fait paraître comme arbitraire et sans fondements rationnels dans la théorie de la propriété de soi.

L’analyse de l’avortement doit s’ancrer dans la propriété absolue de chaque être humain sur sa propre personne. Cela implique que chaque femme est titulaire d’un Droit absolu sur son propre corps, qu’elle jouit d’un empire sans partage sur son corps et tout ce qui se trouve à l’intérieur. Ce qui inclut le foetus. Le foetus est généralement dans le ventre de sa mère parce qu’elle y a consenti ; mais c’est par la seule vertu de ce consentement libre qu’il y est. Si la mère décide qu’elle ne veut plus du foetus, celui-ci devient ipso facto une sorte de parasite envahissant pour sa mère, qui est tout à fait dans son Droit de l’expulser de son domaine. Il faut voir l’avortement non pas comme le “meurtre” d’une personne vivante mais comme l’éviction d’un intrus du corps de la mère[135]. Toute loi limitant ou interdisant l’avortement constitue donc une violation des Droits de la mère.

On objecte à cela que la mère ayant au départ acquiescé à la conception, elle a pour ainsi dire conclu un contrat avec le foetus concernant le statut de celui-ci, et qu’elle ne peut se faire avorter sans violer ce “contrat”. Cette théorie regorge de sophismes. Premièrement, comme nous le verrons plus bas, une simple promesse n’a pas la force exécutoire du contrat, qui n’est justement exécutoire que si son non-respect implique un vol implicite ; or, de toute évidence, tel n’est pas le cas ici. Deuxièmement, on n’a rien qui ressemble à un contrat puisque l’on ne peut guère considérer le foetus (ou l’ovule fécondé ?) comme une partie contractante agissant librement et consciemment. Troisièmement, comme nous l’avons vu plus haut, un élément fondamental de la théorie libertarienne est l’inaliénabilité de la volonté et, par conséquent, l’illicéité de l’exécution d’un contrat d’esclavage volontaire. Donc, même s’il y avait eu ici contrat, on ne pourrait le faire exécuter puisque la volonté de la mère est inaliénable et que ce serait la réduire en esclavage que de la forcer à porter et à donner naissance à un bébé.

Les adversaires de l’avortement nous présentent aussi l’argument que le foetus, étant un être vivant, est titulaire de tous les Droits des êtres humains. Très bien, concédons aux fins de la discussion que le foetus est un être humain — ou plutôt un être humain en puissance — et donc pleinement titulaire de tous les Droits de l’homme. Mais quels êtres humains ont donc le Droit de s’imposer de force comme parasites dans le corps d’un hôte humain non consentant ? Il est clair qu’aucun homme ne jouit de ce Droit et que, a fortiori, le foetus non plus.

Les adversaires de l’avortement présentent généralement leur argument en termes d’un “droit à la vie” qui appartiendrait au foetus comme à tous les hommes. Le présent ouvrage évite ce concept d’une part parce qu’il est ambigu et que, d’autre part, les vrais Droits que ses tenants en déduisent se trouvent déjà dans notre idée de propriété de soi — qui est le Droit de protéger sa personne contre l’agression. Même le professeur Judith Thomson, dont la thèse retient le concept de droit à la vie en même temps que celui de propriété privée de la personne, ce qui n’est pas cohérent, fait lucidement apparaître les pièges et les erreurs de la doctrine :

“Certains soutiennent qu’être titulaire d’un droit à la vie implique le droit de se faire donner au moins le minimum essentiel au maintien de la vie. Mais supposons que ce qui constitue le minimum vital d’un homme est quelque chose dont il n’a pas le Droit de forcer le don. Si j’agonise et que la seule chose qui puisse me sauver la vie est la douce main de Henry Fonda sur mon front brûlant, je n’ai quand même pas le Droit de forcer Henry Fonda à toucher de sa main douce mon front brûlant. Certes, ce serait merveilleusement gentil de sa part de prendre l’avion et de venir de la Côte Ouest pour le faire… Mais je n’ai aucun Droit de forcer qui que ce soit à faire cela pour moi.

Autrement dit, on ne peut légitimement interpréter le droit à la vie de quelqu’un comme lui conférant le Droit exécutoire d’imposer à une autre personne d’accomplir une action visant au maintien de sa vie . Il s’agirait là, dans notre terminologie, d’une violation illicite du Droit d’auto-propriété de cette personne. Pour reprendre l’argument implacable du professeur Thomson, “le droit à la vie ne signifie ni la garantie de se faire donner l’usage du corps d’une autre personne ni l’autorisation d’en faire usage indéfiniment[136].

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Jabial, le cas du drogué en hivers est un mauvais exemple, jetter un drigué à le rue lui donne la pôssibilté de faire appel à la générosité d'un autre.

Jetter un homme à la mer ce n'est pas du tout la même chose. Si tu jette un homm eà la mer, avec ou sans boué, ça reviens à le tuer.

si une femme expulse un embryon de son ventre, c'est la même chose.

ça relance également le débat sur la responsabilité parentale : l'abandon est il légitime? Avons nous une obligation de s'assuré que son fils est pris en charge via une transmission de responsabilité. Sommes nous responsable de nos enfants?

Deux autre questions : peut on vendre son enfant? Peut on vendre un embryon?

Si l'embryons est un humain est il un "sujet de droit" ou pas.

j'utilise l'expression "sujet de droit" sans en connaitre la défintion précise, désoler.

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Que le plus pédagogue d'entre vous veuille bien éclairer ma lanterne, je lui en serai éternellement reconnaissant…

A toutes fins utiles, je rappelle qu'un article a été écrit sur le sujet :

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Avortement

Ma position est la suivante (je ne suis pas Normand, dommage…) :

Le droit à la vie est le droit de ne pas être assassiné. L'avortement est "hors contexte", car il nécessite des postulats philosophiques supplémentaires qui ne sont pas fournis par le libéralisme. Comme pour le postulat d'Euclide en géométrie, on aura deux types de systèmes possibles : un qui accepte l'avortement, l'autre qui le réprime. Je pense qu'en pratique l'un des deux disparaîtrait, mais ce n'est que mon point de vue.

Concernant Rothbard, le fait que l'embryon soit ou ne soit pas un être humain n'entre pas en ligne de compte pour lui. Le "noeud" de son point de vue est ici:

Les adversaires de l’avortement nous présentent aussi l’argument que le foetus, étant un être vivant, est titulaire de tous les Droits des êtres humains. Très bien, concédons aux fins de la discussion que le foetus est un être humain — ou plutôt un être humain en puissance — et donc pleinement titulaire de tous les Droits de l’homme. Mais quels êtres humains ont donc le Droit de s’imposer de force comme parasites dans le corps d’un hôte humain non consentant ? Il est clair qu’aucun homme ne jouit de ce Droit et que, a fortiori, le foetus non plus.
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Message important de la modération

Les débats sur l'avortement ont été sources de tensions et de conflits au sein de notre petite communauté. Nous sortons d'un moment particulièrement difficile qui prend précisément sa source dans un précédent débat sur le sujet. C'est pourquoi nous vous demandons de faire attention à vos propos, de rester courtois et de critiquer les idées, et non ceux qui les émettent, et ce de façon constructive et argumentée.

Nous n'avons pas l'intention de tolérer quelque écart que ce soit alors que les remous des précédentes disputes sont à peine retombés.

EN CLAIR, LE PREMIER QUI DERAPE SE PREND DIRECTEMENT UN AVERTISSEMENT !

Bon les zamis, vos histoires underground, on s'en tape et je ne trouve pas qu'un comportement parano des modos soit une solution. Que les modos se comportent comme ils le doivent et que les autres fassent preuve d'ouverture d'esprit sur l'un des sujets les plus intéressants puisque justement il permet d'être créatif.

Merci.

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Je suis loin d'être le plus pédagogue, mais je passais par là …

En gros, la question de l'avortement revient à définir si l'embryon est humain ou pas. Si oui, l'avortement est un crime. Si non, il est simplement une possibilité. Pour le moment, il n'existe pas d'argument massue tranchant permettant de trancher cette question. Dès lors, elle devient personnelle. Et finalement, le libéralisme en tant que tel ne permet pas de trancher. Il n'y a donc pas une "position officielle libérale" sur l'avortement. Enfin, d'après ce que j'ai pu comprendre des débats … disons … thermonucléaires qui eurent lieu, jadis.

Pour moi la question est de savoir si il fait partie du corps de la mère ou pas. S'il en fait partie, ce que je crois, elle est seule à pouvoir décider de son sort. Quand ceux qui débattent sur l'avortement abandonnent la discussion et se consacrent à d'autres activités ils oublient alors le foetus, embryon, enfants à naitre etc…

Une femme enceinte s'en occupe tout le temps, 24 heures 24, qu'elle le veuille consciemment ou non, jusquà l'accouchement. On ne s'occupe jamais aussi complétement de quelqu'un d'autre, seul le corps à droit à cette attention de tous les instants. Plus tard avec son enfant, distinct alors d'elle même, elle ne s'en occupera jamais aussi totalement tout simplement parce qu'à ce moment là il ne s'agit plus de son corps.

Toute tentative de se substituer à la décision de la femme au nom de motifs éthiques, juridiques ou religieux ne sont que des violations (qui n'osent évidemment pas dire leur nom) de la souveraineté de la femme sur son propre corps.

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Invité jabial
Jabial, le cas du drogué en hivers est un mauvais exemple, jetter un drigué à le rue lui donne la pôssibilté de faire appel à la générosité d'un autre.

Je parle d'un drogué en tant qu'homme actuellement en état d'ivresse induite par la drogue, non en tant que pharmacodépendant. Un drogué dans cet état s'endormira tout simplement dehors où il mourra.

Jetter un homme à la mer ce n'est pas du tout la même chose. Si tu jette un homm eà la mer, avec ou sans boué, ça reviens à le tuer.

Si ça t'amuse de mettre un bateau derrière chacun des miens pour secourrir ceux que je balance, tu as le droit. A tes frais bien sûr.

si une femme expulse un embryon de son ventre, c'est la même chose.

Non, c'est pire. La propriété externe (les biens) est beaucoup moins précieuse que la propriété interne (mon propre corps). Dans le cadre d'un socialisme forçant l'assistance à personne en danger, le capitaine est seulement forcé de garder le clandestin enfermé tout en le nourrissant, pas de le garder à l'intérieur de ses propres entrailles.

ça relance également le débat sur la responsabilité parentale : l'abandon est il légitime? Avons nous une obligation de s'assuré que son fils est pris en charge via une transmission de responsabilité. Sommes nous responsable de nos enfants?

La question selon moi reste ouverte. J'attend toujours un argument convaincant dans un sens ou dans l'autre.

Deux autre questions : peut on vendre son enfant? Peut on vendre un embryon?

Selon moi, ce qui est sûr c'est "oui dans certains cas". Si on veut aller plus ou moins loin… encore une fois j'attend des arguments.

Bon les zamis, vos histoires underground, on s'en tape et je ne trouve pas qu'un comportement parano des modos soit une solution. Que les modos se comportent comme ils le doivent et que les autres fassent preuve d'ouverture d'esprit sur l'un des sujets les plus intéressants puisque justement il permet d'être créatif.

Cher pierreyves, je te le dis en tant que modérateur - il n'est absolument pas admis de parler ainsi de la modération. Les modérateurs ne sont pas tes copains et tu n'es pas chez toi ici. Personnellement je suis favorable à laisser passer la première fois, mais je ne suis pas en mesure de te garantir que tu n'auras pas un avertissement.

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Tiens ce soir j'ai un peu de temps, je vous donne mon avis dont probablement tout le monde se fiche. Voilà : on peut discuter des heures et des jours de savoir si l'avortement est légitime ou non, et dans quel cas. C'est un débat technique ou passionnel. Mais au final c'est à la femme concernée de décider, pas au mec. Et éventuellement au médecin de refuser si le coeur ne lui en dit pas d'ailleurs.

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Je ne suis pas partisan de l'interdiction de l'avortement, cependant le nombre élevé d'avortements, à une époque où la contraception est si facile, me dérange profondément.

Je crois qu'avait été cité un argument montrant (je n'ai pas de sources) que le nb d'avortements est encore plus grand quand il est illégal (évidemment, c'est difficile à évaluer puisque c'est alors clandestin)…

Je partage ton point de vue, ceci dit.

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