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Malédiction De La Télé Publique


ronan

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Ayant vu quelques scènes du remake de la série diffusée cette semaine sur France2, je conjure les amateurs de n'en rien faire et à défaut, de revoir Les Rois Maudits 1ère version. Il est amusant de constater que la Fédération Nationale d'Achat des Cadres vend les 3 DVD à prix modique sous l'étiquette TF1/INA (TF1 co-possédant les droits, j'imagine).

La nouvelle version ne conviendra qu'aux fans ultimes de Ph Druilhet qui a conçu les décors (simili Star Strek) ou du musicien dont le nom m'échappe qui signe la BO. Dans la première version, c'est le compositeur George Delerue qui avait écrit la musique.

La série a coûté 25 M€, vraisemblablement d'argent semi-public sur le budget de France Télévisions. La médiocrité des acteurs, sinon du cinéaste et de son équipe, contraste scandaleusement avec la troupe réunie par Claude Barma en 1971 (G Marchal, J Piat, L Seigner etc.).

Beware !

Lien vers le forum de France2 sur la série :

http://forums.france2.fr/france2/Lesroisma…ste_sujet-1.htm

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Le seul intérêt est:

-de voir la famille Dipardiou réunie au grand complet (ils ont probablement bouffé l'essentiel du budget),

-d'avoir quelques informations intéressantes sur les coulisses financières de la monarchie française à cette époque, notamment ses manipulations de la monnaie, sa dépendance vis-à-vis des banquiers, ses exactions contre les Juifs, les Lombards et les templiers, toutes destinées à remplir les caisses. Bref, quid novi sub sole?

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Lors du passage récent sur la RTBF (en primeur !), j'avais été intrigué par ces décors qui faisaient tout sauf médiéval (et cela ressemblait franchement du carton-pâte), maintenant que je sais que c'est Druillet qui les a conçus, je comprends mieux.

Sans vouloir jouer au vieux con, la version initiale ne sera jamais remplacée, à mon avis.

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Lors du passage récent sur la RTBF (en primeur !), j'avais été intrigué par ces décors qui faisaient tout sauf médiéval (et cela ressemblait franchement du carton-pâte), maintenant que je sais que c'est Druillet qui les a conçus, je comprends mieux.

[…]

Moi, les décors et costumes m'ont fait penser au médiocre Dune de David Lynch. Depardieu a perdu du poids et ne ressemble plus au baron Harkonnen, pourtant.

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Il y avait peu à attendre de l'équipe Depardieu/Dayan qui avait infligé les pires supplices à Alexandre Dumas (Monte-Cristo) il y a quelques années.

Depardieu en Monte Cristo était aussi crédible que le serait, mettons, Luchini en Gargantua.

Les deux meilleures versions du roman de Dumas sont, à mon sens, celle de Robert Vernay (1943) avec Pierre Richard-Willm et la version télévisée de Deny de la Patellière (1979) avec Jacques Weber, qui y était littéralement inspiré.

Sinon, je me souviens qu'avec des moyens plus "cheap", la Dayan avait tourné une version sympathique des Pardaillan (d'après Michel Zevaco, romancier populaire aux influences anarchistes) avec Patrick Bouchitey et Philippe Clay (+/- 1987).

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De toute façon Josee Dayan n'a jamais été réputée pour des réalisations phénoménales.

Mais je pense qu'il faut voir la version courante : le costume en plastique rouge porté par Torreton est fabuleux de mauvais goût. Une référence en soi.

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Depardieu en Monte Cristo était aussi crédible que le serait, mettons, Luchini en Gargantua.

Les deux meilleures versions du roman de Dumas sont, à mon sens, celle de Robert Vernay (1943) avec Pierre Richard-Willm et la version télévisée de Deny de la Patellière (1979) avec Jacques Weber, qui y était littéralement inspiré.

Pierre-Richard Wilm était très bien.

Sinon, une chaîne du cable diffuse une animation japonaise intitulée Gankoutsuou/Comte de Monte-Cristo qui transpose le roman de Dumas dans un univers de SF. Très fidèle à l'esprit de Dumas, c'est aussi, esthétiquement, très original.

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Moi, les décors et costumes m'ont fait penser au médiocre Dune de David Lynch.

Comment, quoi, qu'ouïs-je, dans quelle étagère, Monsieur de Marco, à la lecture de votre prose vitriolesque, mon sang, bleu comme la méditéranée aux bords de laquelle naquirent et vécurent plusieurs de mes illustres ancêtres, que ce soit en Espagne, en Corse ou en Algérie, mon sang disais-je, mon sang n'a fait qu'un tour, un tour de force, voila comment on pourrait qualifier l'attitude magnanime qui prévient le bras de ma colère vengeuse d'ôter immédiatement mon épée scripturale de son fourreau de la furreur dont les raisins abreuvent de leurs mamelles le sentiment de grandeur du citoyen fier de découvrir un lieu où la main de l'homme n'a jamais mis le pied !

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Comment, quoi, qu'ouïs-je, dans quelle étagère, Monsieur de Marco, à la lecture […]

fier de découvrir un lieu où la main de l'homme n'a jamais mis le pied !

C'est un peu court, jeune homme!

Nonobstant nos ancêtres méditerranéens communs (couteau à cran d'arrêt: check), je dois réitérer que le film Dune est une piètre, sinon pitre, adaptation du roman de Frank Herbert, notamment par son montage au format Hollywood bien trop court, qui ne rend pas la richesse du roman de Frank Herbert, que j'avais lu avant de voir le film d'où ma déception à la hauteur de mes espérances de fan adolescent de SF, quoique le début prometteur ne laissa point transparaître une suite assez ennuyeuse, le parti-pris de la voix off ne parvenant pas à complèter le jeu sommaire de Kyle McLachaln alors que la beauté de Virginia Madsen est sous-employée au profit des pitreries Stingiennes du plus mauvais aloi. Cela reste un nanar hollywoodien tout-à-fait regardable, néanmoins.

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Voici la critique des Rois Maudits extrait du Monde :

Les rois cinq fois maudits, par Dominique Dhombres

Jacques de Molay, Robert d'Artois et sa tante Mahaut, vous les avez trouvés comment ? En temps ordinaire, votre serviteur n'aurait pas attendu pour rendre compte de cette vaste affaire. Pas moyen d'échapper à cette grosse machine de France 2, annoncée à grand renfort de tam-tam, avec ses 24 millions d'euros dépensés et ses cinq épisodes sanglants et lubriques à souhait.

Les deux premiers sont derrière nous, en quelque sorte. Il en reste donc trois, programmés pour les trois lundis qui viennent. Si tout cela vous paraît du charabia, c'est que vous êtes scotchés aux chaînes d'info et aux JT. Vous avez des excuses.

Les incendiaires, dans nos cités, vous infligent, chaque soir, le feuilleton le plus accrocheur qui soit. Pour les maniaques de la fiction historique de qualité, il faut pourtant se rendre à l'évidence, Les Rois maudits , avec Gérard Depardieu, Philippe Torreton et Jeanne Moreau, ce n'est pas rien. On s'explique. A l'évidence, on ne va pas se faire des amis.

Gérard Depardieu en grand maître de l'Ordre du Temple, mon Dieu, pourquoi pas. Sa tâche essentielle est de bien brûler sur son bûcher.

C'est là qu'il prononce sa fameuse malédiction sur le pape Clément V, le roi Philippe le Bel et toute la descendance d'icelui. Mais quand on prononce une malédiction, il faut être convaincant. Gérard a l'air lobotomisé. On passe sur cette scène. De toute façon, on la reverra en boucle dans les autopromos de France 2, avant et après chaque épisode.

Philippe Torreton, maintenant. Il est censé être Robert d'Artois. Il porte une combinaison de cuir rouge qui lui va comme un gant. Il a du succès avec les femmes. A la ville, comme à la télé, c'est important.

Il est vaguement crédible, même et surtout quand il parle. Jeanne Moreau enfin. Elle a un rouge à lèvres éclatant. A la différence de Gérard, elle articule. A sa décharge, elle ne croit pas un seul instant au texte qu'elle prononce. Elle n'a pas tort. C'est un mélange improbable de Druon haute époque et de vieux français fantaisiste, avec des emprunts au style des horoscopes dans la presse de caniveau.

Le décor oscille entre le mobilier médiéval en aggloméré de série B et Star Trek . On nous dit que tout cela est voulu, pour faire BD, futuriste, et décalé. Le résultat est coûteux, enflé et grand-guignolesque. C'est dit. Si les incendiaires persistent, l'auteur de ces lignes retourne illico presto aux chaînes d'info.

DOMINIQUE DHOMBRES

Article paru dans l'édition du 11.11.05

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Sans vouloir jouer au vieux con, la version initiale ne sera jamais remplacée, à mon avis.

Le vieux con que je suis qui l'avait visionnée lors de son passage initial ne peut qu'acquiescer à vos propos. Depardieu fait du Depardieu, Jeanne Moreau en Mahaut d'Artois est ridicule, surtout lorsque l'on considère la composition d'Hélène Duc, Torreton est tout bonnement insignifiant, quant à Tcheky Karyo… je préfère n'en rien dire.

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Avant propos: J’ai raté le second épisode

Lors du passage récent sur la RTBF (en primeur !), j'avais été intrigué par ces décors qui faisaient tout sauf médiéval (et cela ressemblait franchement du carton-pâte), maintenant que je sais que c'est Druillet qui les a conçus, je comprends mieux. 

Pour moi le décor est un personnage à part entière, en tout cas quand ils sont réussis et je trouve que l’objectif est largement atteint. En même temps je suis un admirateur de Druillet, il doit y avoir un rapport…

Il y avait peu à attendre de l'équipe Depardieu/Dayan qui avait infligé les pires supplices à Alexandre Dumas (Monte-Cristo) il y a quelques années.

Oui et pour mon plus grand plaisir.

Le personnage, à son retour, est une sorte de mort-vivant, un vengeur incapable de saisir sa chance de bonheur quand elle se présente… Choisir Depardieu, c’était rompre avec cet aspect et ouvrir le personnage à une plus grande complexité et humanité. J’ai du voir toutes les adaptations et c’est probablement ma préférée… mais c’est, je dois l’avouer, justement parce que je n’aime pas ce personnage. Dans le genre vengeur je préfère Chéri-bibi, lui au moins a pour objectif premier son propre bonheur…

le costume en plastique rouge porté par Torreton est fabuleux de mauvais goût. Une référence en soi.

Mouis… et sans doute un clin d’œil au Dune de Lynch

Moi, les décors et costumes m'ont fait penser au médiocre Dune de David Lynch.
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(…) je dois réitérer que le film Dune est une piètre, sinon pitre, adaptation du roman de Frank Herbert, notamment par son montage au format Hollywood bien trop court, qui ne rend pas la richesse du roman de Frank Herbert, que j'avais lu avant de voir le film d'où ma déception à la hauteur de mes espérances de fan adolescent de SF, quoique le début prometteur ne laissa point transparaître une suite assez ennuyeuse, le parti-pris de la voix off ne parvenant pas à complèter le jeu sommaire de Kyle McLachaln alors que la beauté de Virginia Madsen est sous-employée au profit des pitreries Stingiennes du plus mauvais aloi. Cela reste un nanar hollywoodien tout-à-fait regardable, néanmoins.

Bon… là… nous avons un problème… je respire et je reste Zen…

Frank Herbert s’est exprimé sur le résultat et il a dit en avoir été satisfait… Pourquoi? Parce qu’il a estimé que David Lynch avait su rendre l’atmosphère de l’univers qu’il avait mis par écrit. J’ai lu la saga après, ce qui m’aura évité de me faire ma propre visualisation avant visionnage du film. A la lecture j’ai mieux compris les choix du réalisateur.

« le parti-pris de la voix off ne parvenant pas à complèter le jeu sommaire de Kyle McLachaln »

Jeu sommaire, ou non-jeu, ne signifie pas absence de jeu. David Lynch dirige ses acteurs avec une précision de chirurgien et je pense que l’on a à l’écran (en ce qui concerne l’interprétation) ce qu’il voulait donner.

« alors que la beauté de Virginia Madsen est sous-employée »

Et en quoi ce joli minois aurait servi l’intrigue?… Allons allons, que diable! Soyons sérieux comme je ne le répèterai jamais assez.

« au profit des pitreries Stingiennes »

Si ce personnage avait été interprété par quelqu’un d’autre auriez vous eu le même jugement… De plus, même chose que plus haut sur la direction des acteurs.

Bref ce «nanar hollywoodien» (aussi nommé le «navet le plus cher de toute l’histoire du cinéma») possède une force dans sa forme, par son atmosphère parfois angoissante et presque toujours prenante; et dans le fond, survole quelques thèmes fascinants avec finesse.

Non vraiment, ce film sans être un chef d’œuvre non plus… est beaucoup plus que regardable.

De toute façon, ne soyons pas plus royaliste que le roi.

(edit qq fautes)

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Bon… là… nous avons un problème… je respire et je reste Zen…

Frank Herbert s’est exprimé sur le résultat et il a dit en avoir été satisfait… Pourquoi? Parce qu’il a estimé que David Lynch avait su rendre l’atmosphère de l’univers qu’il avait mis par écrit. J’ai lu la saga après, ce qui m’aura évité de me faire ma propre visualisation avant visionnage du film. A la lecture j’ai mieux compris les choix du réalisateur.

Non vraiment, ce film sans être un chef d’œuvre non plus… est beaucoup plus que regardable.

Je partage ce point de vue. Mais il est vrai que je n'ai jamais lu Frank Herbert : la SF m'ennuie comme genre littéraire (opinion purement personnelle). Esthétiquement, c'est plus réussi que l'adaptation télévisée réalisée depuis et qui frôle un peu le ridicule.

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Oui et pour mon plus grand plaisir.

Le personnage, à son retour, est une sorte de mort-vivant, un vengeur incapable de saisir sa chance de bonheur quand elle se présente… Choisir Depardieu, c’était rompre avec cet aspect et ouvrir le personnage à une plus grande complexité et humanité. J’ai du voir toutes les adaptations et c’est probablement ma préférée… mais c’est, je dois l’avouer, justement parce que je n’aime pas ce personnage.

Tout à fait logique. Il ne faut pas aimer le roman de Dumas pour apprécier la version Dayan/Depardieu. C'est le caractère morbide de Monte-Cristo qui fait tout son charme.

Mais cela est bien sûr affaire de goût personnel.

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Tout à fait logique. Il ne faut pas aimer le roman de Dumas pour apprécier la version Dayan/Depardieu. C'est le caractère morbide de Monte-Cristo qui fait tout son charme.

Mais cela est bien sûr affaire de goût personnel.

C'est la version où l'on voit le comte courir sur la plage avec Mercedes ? Atroce ! Une trahison honteuse du roman. Depardieu comme personnage romantique, on fait mieux. Dans le film je crois me souvenir qu'il est plutôt rabelaisien.

Monte-Cristo est un homme libre, sauf qu'il est prisonnier de sa vengeance, c'est là tout l'intérêt du roman.

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Tout à fait logique. Il ne faut pas aimer le roman de Dumas pour apprécier la version Dayan/Depardieu. C'est le caractère morbide de Monte-Cristo qui fait tout son charme.

Mais cela est bien sûr affaire de goût personnel.

Oui, Monte Cristo est un vengeur de l'ère romantique, ne l'oublions pas (avec tout ce que cela implique de noirceur et même de mélodrame). Le faire jouer par Depardieu, cela reviendrait à utiliser Jean-Pierre Castaldi pour faire Judex (pour citer un épigone du ténébreux comte).

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« au profit des pitreries Stingiennes »

Si ce personnage avait été interprété par quelqu’un d’autre auriez vous eu le même jugement… De plus, même chose que plus haut sur la direction des acteurs.

Bref ce «nanar hollywoodien» (aussi nommé le «navet le plus cher de toute l’histoire du cinéma») possède une force dans sa forme, par son atmosphère parfois angoissante et presque toujours prenante; et dans le fond qui survole quelques thèmes fascinants avec finesse.

Et puis peut être que Linch voulait absolument un grand blond germanique frappé du bulbe pour ce rôle, et qu'il n'a pu avoir que Sting, Rutger Hauer et Klaus Kinski n'étant pas disponibles à ce moment là :icon_up:

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Les deux meilleures versions du roman de Dumas sont, à mon sens, celle de Robert Vernay (1943) avec Pierre Richard-Willm et la version télévisée de Deny de la Patellière (1979) avec Jacques Weber, qui y était littéralement inspiré.

+ 1

La version Weber avait de plus l'avantage de présenter la "bande des scélérats" au complet alors que celle de Robert Vernay, pour une raison que j'ignore, fait l'impasse sur Danglars (pourtant le pire de tous car le seul à n'avoir aucun véritable grief contre Dantès)

Sinon, je me souviens qu'avec des moyens plus "cheap", la Dayan avait tourné une version sympathique des Pardaillan (d'après Michel Zevaco, romancier populaire aux influences anarchistes) avec Patrick Bouchitey et Philippe Clay (+/- 1987).

Comme quoi les oeuvres de Dayan ne valent que ce que valent leurs acteurs.

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Je partage ce point de vue. Mais il est vrai que je n'ai jamais lu Frank Herbert : la SF m'ennuie comme genre littéraire (opinion purement personnelle). Esthétiquement, c'est plus réussi que l'adaptation télévisée réalisée depuis et qui frôle un peu le ridicule.

En voulant justement coller au roman (sous la surveillance des héritiers). Je suis presque sûr que l'auteur n'aurait pas aimé.

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Oui, Monte Cristo est un vengeur de l'ère romantique, ne l'oublions pas (avec tout ce que cela implique de noirceur et même de mélodrame). Le faire jouer par Depardieu, cela reviendrait à utiliser Jean-Pierre Castaldi pour faire Judex (pour citer un épigone du ténébreux comte).

:icon_up:

Oui, mais justement je n'aime pas le mouvement romantique, ni en littérature ni en musique…

Sinon votre comparaison est saisissante et drôle… http://www.louis-feuillade.com/lunelart/ci…ade/feu_jud.htm … Mais comme je l’ai déjà écrit, je suppose qu’il s’agissait d’une intention délibérée pour casser le personnage et en proposer un nouveau, mais là je m’avance un peu… effet comique mis à part bien entendu.

Judex m’a fait penser à Fantomas et du coup, je ne résiste pas à la tentation d’évoquer Jacques Dufilho dans le rôle du commissaire Juve (Fantomas de 1980 par Claude Chabrol). L’épisode de L'Echafaud magique m’a hanté pendant longtemps. http://xoomer.virgilio.it/amasoni2002/shl/…omas_(1980).htm

Même si je sors un peu du sujet, nous sommes toujours dans les productions de séries télé par des chaînes publiques après tout.

Un autre de mes acteurs cultes, Daniel Emilfork, vient d’ailleurs de faire une apparition dans Les Rois Maudits… Ce qui me renvoie une fois de plus à MA série culte d’enfant (et aujourd’hui de "grand-enfant") http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=5644Chéri Bibiiiiiiiiiiii!

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Oui, mais justement je n'aime pas le mouvement romantique, ni en littérature ni en musique…

Sinon votre comparaison est saisissante et drôle… http://www.louis-feuillade.com/lunelart/ci…ade/feu_jud.htm … Mais comme je l’ai déjà écrit, je suppose qu’il s’agissait d’une intention délibérée pour casser le personnage et en proposer un nouveau, mais là je m’avance un peu… effet comique mis à part bien entendu.

J'adore Feuillade et ses sérials: notamment Fantômas (que j'ai en DVD) et les Vampires ! Son Judex , trop plat, a néanmoins été surpassé par la version de Georges Franju en 1963 (Franju dont je recommande aussi Nuits rouges et la version longue diffusée sous forme de feuilleton: L'Homme sans visage datant de 1974).

Judex m’a fait penser à Fantomas et du coup, je ne résiste pas à la tentation d’évoquer Jacques Dufilho dans le rôle du commissaire Juve (Fantomas de 1980 par Claude Chabrol). L’épisode de L'Echafaud magique m’a hanté pendant longtemps. http://xoomer.virgilio.it/amasoni2002/shl/…omas_(1980).htm

La meilleure version après celle de Feuillade (même si la transposition dans l'entre-deux-guerres n'est pas très heureuse). Le début et la fin de "L'Echafaud magique" sont excellents, Dufilho est vraiment habité par son personnage de policier traquant le génie du mal. Pareil pour le fin du "Tramway fantôme" (où Juve est arrêté… car pris pour Fantômas - on devine qu'une suite était d'ailleurs envisagée - en tout cas, d'après les interviews de Chabrol à l'époque -, mais elle ne vint jamais - c'eût été, en bonne logique, une adaptation du sixième roman: "Le Policier apache"). Mais je préfère quand même les deux épisodes centraux réalisés par le fils de Bunuel, dont les intrigues sont rondement menées. "L'Etreinte du diable" m'avait véritablement impressionné par son côté franchement horrifique (et cela passait en prime time !).

Détail amusant: dans chaque épisode, H. Berger - qui est autrichien - est doublé par au moins une voix différente. Ce qui ajoute du piment à cette fantasmagorie rocambolesque !

Helmut Berger fut, à l'époque, décrié comme un mauvais Fantômas. Il est pourtant l'une de ses meilleures incarnations avec Marcel Herrand dans la version de 1947.

Pour la série de Chabrol et Juan-Luis Bunuel:

http://perso.wanadoo.fr/fantomasfr/Fant077.htm

http://perso.wanadoo.fr/fantomasfr/Fant119.htm

http://perso.wanadoo.fr/fantomasfr/Fant132.htm

http://perso.wanadoo.fr/fantomasfr/Fant143.htm

La version de 1947:

http://perso.wanadoo.fr/fantomasfr/Fant083.htm

Juste un détail, dans les romans, comme chez Feuillade ou Chabrol, Juve est inspecteur principal, pas commissaire.

Même si je sors un peu du sujet, nous sommes toujours dans les productions de séries télé par des chaînes publiques après tout.

Un autre de mes acteurs cultes, Daniel Emilfork, vient d’ailleurs de faire une apparition dans Les Rois Maudits… Ce qui me renvoie une fois de plus à MA série culte d’enfant (et aujourd’hui de "grand-enfant") http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=5644Chéri Bibiiiiiiiiiiii!

Je n'ai vu qu'une seule fois Chéri-Bibi dans une rediffusion estivale en 1982. Mais quel souvenir ! Pour les adaptations de Leroux à la télé, le sommet reste cependant La Poupée sanglante avec Jean-Paul Zehnacker dans le rôle du difforme relieur Benedict Masson (également interprète de l'apache Loupart - l'une des incarnations de Fantômas - dans l'épisode 2 du Fantômas télévisuel, entre parenthèses) et Edith Scob, sortie des films de… Franju !

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La meilleure version après celle de Feuillade (même si la transposition dans l'entre-deux-guerres n'est pas très heureuse). Le début et la fin de "L'Echafaud magique" sont excellents, Dufilho est vraiment habité par son personnage de policier traquant le génie du mal. Pareil pour le fin du "Tramway fantôme" (où Juve est arrêté… car pris pour Fantômas - on devine qu'une suite était d'ailleurs envisagée - en tout cas, d'après les interviews de Chabrol à l'époque -, mais elle ne vint jamais - c'eût été, en bonne logique, une adaptation du sixième roman: "Le Policier apache"). Mais je préfère quand même les deux épisodes centraux réalisés par le fils de Bunuel, dont les intrigues sont rondement menées. "L'Etreinte du diable" m'avait véritablement impressionné par son côté franchement horrifique (et cela passait en prime time !).

Je n'ai vu qu'une seule fois Chéri-Bibi dans une rediffusion estivale en 1982. Mais quel souvenir ! Pour les adaptations de Leroux à la télé, le sommet reste cependant La Poupée sanglante avec Jean-Paul Zehnacker dans le rôle du difforme relieur Benedict Masson (également interprète de l'apache Loupart - l'une des incarnations de Fantômas - dans l'épisode 2 du Fantômas télévisuel, entre parenthèses) et Edith Scob, sortie des films de… Franju !

Nostalgie quand tu nous tiens…Et voilà que Ronnie Hayek me donne un bain de jouvence…

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Pour ma part, je trouve la série très bonne.

Les acteurs sont tous très bons, l'image est belle, les costumes parfaits.

J'aime bien les décors également.

A mon avis, il serait plus sain de discuter du budget et de l'argent public mis dans cette production :icon_up:

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Pour ma part, je trouve la série très bonne.

Les acteurs sont tous très bons, l'image est belle, les costumes parfaits.

J'aime bien les décors également.

A mon avis, il serait plus sain de discuter du budget et de l'argent public mis dans cette production  :icon_up:

Si tout est très bien, c'est que l'argent public a été dépensé à bon escient. :doigt:

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