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Maurice Bourguin - Les Syst. Soc. Et L'évol. éco.


Invité khano-et-khayek

Messages recommandés

Invité khano-et-khayek

Nous sommes tombés dessus par hasard dans une BU, et comme on peut prendre 10 bouquins on s'est dit "tiens pourquoi pas…" et nous n'avons pas été déçus.

Livre à consulter sur Gallica

ou encore:

Peut-être qu'un fin connaisseur des trois premières générations de l'école autrichienne ne trouvera aucune originalité chez ce français, mais c'est tout à fait étonnant de trouver des passages que Hayek aurait pu faire apparaître tels quels dans la Route, tant dans la condamnation du socialisme aux points de vue pratiques et moraux sont identiques.

Alors Bourguin: prophète méconnu du début de XXe siècle ? Quand Hayek prédit la chute du système soviétique quarante plus tôt c'est déjà fort, mais quelqu'un qui a déjà tous ces arguments avant même 1917 (d'après Amazon il y eut trois éditions, la 3ème datant de 1921) avec de nombreux chiffres à l'appui dans les IX annexes.

Bourguin Jean-Baptiste de Hayek ou messie parmi bien d'autres dont Hayek aurait été le plus illustre ?

Quelqu'un connait-il, quelqu'un l'a-t-il lu ?

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Invité khano-et-khayek

Première partie : Les théories. Les systèmes de société socialiste

Livre I : Le collectivisme pur et son régime de la valeur

Chapitre I : Les plans de société collectiviste

Chapitre II : Esquisse du système collectiviste et définition de son unité de valeur

Chapitre III : Le progrès de la production

Chapitre IV : L’équilibre économique

Chapitre V : Le paysan propriétaire, l’artisan et le boutiquier dans une société collectiviste

Chapitre VI : Conclusion. Le collectivisme et la liberté.

Livre II : Des formes socialistes qui conservent la valeur régie par l’offre et la demande

Chapitre VII : Socialisme d’Etat et socialisme communal

Section I : Collectivisme altéré

Section II : Socialisme d’Etat

Section III : Socialisme communal

Chapitre VIII : Socialisme corporatif et corporatisme

Chapitre IX : L’école marxiste vis-à-vis des plans de société collectiviste et des autres formes de société socialiste

Deuxième partie : Les faits. L’évolution économique

Livre III : Le développement des formes d’organisation économique à l’époque contemporaine

Chapitre X : Position du problème et aperçu préliminaire

Chapitre XI : La concentration industrielle et commerciale

Section I : Agrandissements des entreprises

Section II : Coalition d’entreprises

Chapitre XII : Les limites de la concentration dans l’industrie et le commerce

Section I : L’industrie à domicile salariée

Section II : Le métier indépendant

Section III : Le petit commerce

Chapitre XIII : L’agriculture et le capitalisme

Chapitre XIV : La coopération

Section I : Sociétés coopératives simples et leurs fédérations

Section II : Sociétés coopératives complexes formées entre entreprises indépendantes

Section III : Relation entre les différentes branches de la coopération

Chapitre XV : Les unions professionnelles entre patrons et salariés ; le contrat collectif de travail

Chapitre XVI : L’extension du rôle économique de l’Etat et des municipalités

Section I : Protection et contrôle

Section II : Exploitations de l’Etat

Section III : Exploitations des municipalités

Livre IV : Les inductions tirées des faits

Chapitre XVII : Les systèmes devant les faits

Section I : Individualisme

Section II : Collectivisme pur et socialisme d’Etat intégral

Section III : Socialisme sociétaire et coopératisme

Chapitre XVIII : Le sens de l’évolution et la politique sociale

§ I : L’idée démocratique. Son rôle dans l’évolution

§ II : Le progrès des classes ouvrières ; institutions patronales, institutions ouvrières, organisations ouvrières, action législative

§ III : L’avenir du salariat

§ IV : L’individu dans la société

§ V : La démocratie dans l’ordre économique

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Invité khano-et-khayek

Ne pas céder aux pulsions compassionnelles

Beaucoup d’hommes, et parmi les plus cultivés, se trouvent attirés aujourd’hui vers le socialisme, par révolte de conscience contre les inégalités et  les misères de nos civilisations industrielles. Le socialisme s’adresse à leur raison par la rigueur de sa critique et l’enchaînement scientifique de sa thèse évolutionniste ; il séduit leur imagination par la perspective d’une cité plus heureuse de justice de beauté.

Quelque soit sa croyance, l’homme, en la faisant sienne, la modèle à son image. Telle doctrine, qui se déforme et se rapetisse chez les natures vulgaires, se développe, dans un esprit supérieur, en un système scientifique ou en inspiration d’amour. Pour l’homme de cœur que hante l’image obsédante de la misère, est-il rêve plus noble que celui du bonheur pour tous ? A quels avantages sociaux ne renoncerait-il pas avec joie, s’il pouvait croire que la rançon de l’humanité souffrante fut à ce prix ? N’irait-il pas même jusqu’à sacrifier quelque chose de sa liberté ? Assurément, si le socialisme doit être le salut des misérables, les hommes d’élites iront au socialisme, sans souci de ce qu’ils pourront y perdre.

Mais des esprits formés à l’école des sciences expérimentales, ou simplement à celle de la vie, ne sauraient se contenter du côté purement négatif du socialisme, ni s’abandonner, dans leur conception de l’avenir, à de vagues rêveries humanitaires, si généreuses qu’elles soient.

Avant propos

A comparer avec l'introduction de RS

Définition de la valeur par les prix, et régulation des prix par la concurrence

Le prix, dont les oscillations sont déterminées par l’intensité variable des besoins chez le consommateur, est d’abord le grand régulateur de la production de la distribution des richesses dans notre régime concurrence individualiste. La production est-elle insuffisante pour une certaine catégorie de marchandises ? Sous la pression du besoin, les prix s’élèvent, de sorte que les demandes en excès sur les quantités existantes s’éliminent d’elle-mêmes ; et cette hausse, attirants capitaux et producteurs par la perspective d’un profit ou d’un salaire plus élevé, suffit à rétablir l’équilibre. Grâce aux indications instantanées de cette aiguille si sensible des prix, les moindres changements de ce qui peuvent offrir une contrepartie dans l’échange se trouvent prévenus et satisfaits ; les approvisionnements en subsistances des agglomérations géantes sont assurées en quantités suffisantes, sans déperdition, sans excès ; le nombre des mineurs, des tisserands, des maçons, des professeurs et des médecins dans la société se proportionne aux besoins ; tout cela naturellement, spontanément, sans direction gouvernementale et sans contrainte de l’autorité publique, par le sage naturel des rouages sociaux. Une force, inconsciente comme les forces de la nature physique*, s’agit pour rétablir l’ordre économique une certaine harmonie, à travers des désordres partiels et des irrégularités passagères.

Le mécanisme des prix, instrument d’équilibre, est aussi un instrument de progrès d’une grande énergie. Le bénéfice de l’industriel et du commerçant est attaché à la vente du plus grand nombre possible d’articles produits aux moindres frais. Que le producteur s’ingénie donc à deviner les goûts du public**, à multiplier les produits, à perfectionner leurs qualités ; qu’ils fournissent le maximum d’efforts et évite le gaspillage ; il réalisera ainsi des profits exceptionnels, jusqu’au jour où le perfectionnement, en se généralisant, amènera une baisse de prix dont la société entière profitera.

Les socialistes ont beau jeu, certes, dans le rôle critique, lorsqu’ils dénoncent les abus du régime capitaliste, l’oppression l’écrasement des faibles, les crises et le chômage, le paupérisme, les excès et la spéculation, l’enrichissement des oisifs. Mais ils ne peuvent nier que ce régime libre concurrence, au sein duquel le mal s’épanouit, a non seulement le mérite d’être viable, existant, de puiser sa force et sa raison d’être dans la réalité et dans les lois du développement historique***, mais aussi d’être harmonieux dans une certaine mesure, et favorable au libre développement des forces de la production. Ce mérite, il le doit à son système de valeurs, dont l’unité est indirectement réalisée dans l’unité physique de la monnaie. Cette constitution organique de l’étalon permet à la valeur de varier, sous l’effort de la concurrence, suivant l’intensité des désirs des consommateurs ; elle permet au profit de s’élever en raison de l’habilité des producteurs à satisfaire, au moins offre aussi, des besoins les plus pressants de la société.

Chap. II, p.22-23

* idée d'une naturalité du marché - sophisme ?

** c'est "le marché comme procédure de découverte" de Hayek

*** c'est l'historicisme dont part Marx et qui n'est peut-être pas tout à fait absent de la pensée de Hayek [cf.quelques réflexions sur un autre fil]

Critique du collectivisme/socialisme

[Critique pratique]

Le collectivisme radical, avec son mode de production administrative et son régime de valeur fixée suivant le temps de travail d’intensité moyenne, investit l’Etat d’un immense pouvoir, qui embrasse tous les domaines de l’activité individuelle. Il impose à l’administration, composée d’innombrables organes entretenus par les ressources publiques, une tache surhumaine et une responsabilité écrasante.

Il lui confie toutes les fonctions économiques de la nation, tout le service de la production, du transport, de leur emmagasinage, de la distribution, la gestion des logements comme cette subsistance et des autres fournitures. Il lui donne le pouvoir exclusif de taxer les services et produits, après des calculs inextricables de moyennes sociales, et lui confère la charge d’une comptabilité prodigieusement compliquée, dont les erreurs peuvent compromettre l’existence nationale. L’autorité publique, responsable des chômages, est tenue de procurer à chacun un emploi conforme à ses aptitudes. L’État, employeur unique de millions de travailleurs, supporte tout le fardeau des fautes et injustices qui peuvent se commettre dans la répartition des tâches, le calcul des tarifs ou la réception des produits. Le gouvernement économique, disposant des citoyens à la fois comme consommateurs et comme producteurs, est sans cesse exposé à succomber sous le poids des responsabilités.

Le progrès matériel et le développement des forces productives n’ont d’autre garantie que le zèle des fonctionnaires électifs et le dévouement des travailleurs. Il faut qu’en dehors de tout avantage personnel, la passion désintéressée du bien et les détermine à adopter les machines nouvelles et les méthodes perfectionnées, alors même qu’elles bouleverseraient les habitudes et les situations acquises. La réduction des frais, l’économie de matière et l’entretien du matériel dépendent de la contrainte que les uns sont disposés à exercer sur leurs commettants, et les autres sur eux-mêmes. Quant à l’amortissement du capital productif, quant à son revenu par le prélèvement sur la rétribution des travailleurs individuels, il faut compter, pour y pourvoir, sur la fermeté des pouvoirs électifs.

Cherche-t-on, comme M. Jaurès, à décentraliser l’organisation collectiviste, en laissant aux corporations professionnelles une autonomie relative, en leur concédant, sous certaines réserves, la propriété de leur outillage? Essaie-t-on de donner quelque vie aux organes flasques de la production collectiviste, en adoptant pour unité de valeur l’heure de travail de productivité moyenne, de manière à ménager une prime à la productivité exceptionnelle du travail s’exerçant sur un outillage supérieur à la moyenne ? On échoue devant un double écueil : complication excessive du calcul des moyennes, qui doivent être établies pour chaque exploitation particulière suivant la productivité des agents naturels ; d’autre part, en l’absence d’un régulateur automatique de la production, oppression et étouffement fatal de l’industrie corporative par le pouvoir arbitraire de réglementation nécessairement dévolue à l’autorité centrale.

C’est surtout au point de vue de l’équilibre économique que le collectivisme est défectueux. La fonction vitale de l’organisme social, l’adaptation de la production aux besoins, devient une fonction administrative. Si l’autorité publique qui est chargée de centraliser les renseignements, de prévoir les demandes, de calculer en conséquence les moyens de production à créer, les achats à faire au-dehors, les marchandises à produire pour échanges extérieurs. Sur elle repose la charge de régler le mouvement tout entier, de déterminer la nature et la quantité de produits livrés pour satisfaire les besoins les plus délicats comme les plus essentiels, sans déficits et sans excès. Il faut obtenir des fonctionnaires qu’ils se plient aux goûts variés et capricieux du public, sans crainte de compliquer leur service, qu’ils s’ingénient à prévenir les moindres désirs des consommateurs, comme savent le faire les producteurs et négociants dans la société individualiste. Aucune faute de prévision, aucune erreur, aucun oubli ne doivent être commis dans un service comme celui des subsistances ; l’existence de tout un peuple dépend de la vigilance de son gouvernement pourvoyeur.

Par ailleurs, le collectivisme est impuissant à réaliser l’équilibre, même d’une façon purement théorique. Nul moyen d’écouler les produits en excès, passés de mode ou détériorés, qui encombrent les magasins sans trouver preneurs au prix coûtant ; nulle règle satisfaisant d’attribution pour les objets qui existent en quantité insuffisante. Quant à la répartition des travailleurs entre les emplois elle est aussi déréglée ;  à défaut d’équilibre spontané, l’État doit employer la force pour recruter les travailleurs dans les métiers les moins recherchés.

Détraquement des rapports économiques, gaspillage, langueur de la production, règne universel de l’arbitraire et de la compression, telles sont les maux inhérents à la forme collectiviste. Sur quelque aspect qu’on l’envisage, c’est toujours et surtout la liberté qui s’y trouve sacrifiée.

[Critique normative]

Les adversaires du collectivisme ont principalement insisté jusqu’ici sur son caractère oppressif, et longtemps les socialistes sont contentés de répondre qu’il n’y a pas de vraie liberté, en régime capitaliste, pour la masse de ceux qui, vivant au jour le jour de leur salaire, sont à la discrétion du capital. Quelle que soit la valeur de cette contre-attaque, le collectivisme est blessé à mort, s’il ne parvient pas lui-même à se laver du reproche de sacrifier la liberté.

Or, il n’est pas une seule liberté qui ne paraisse compromise, dans un régime qui subordonne toute consommation au bon vouloir des arbitres tout-puissants de la production et de la distribution. Que reste-t-il à l’individu, si la satisfaction de ses besoins et de ses goûts est abandonnée à la discrétion de l’autorité publique ? Quelle peut-être la garantie des minorités, contre un pouvoir aussi formidable des majorités ? Toute manifestation d’activité individuelle ou collective, même de l’ordre intellectuel et moral, se traduisant par un usage ou une consommation de choses matérielles, toute liberté, liberté de la presse, liberté des élections, liberté de réunion, liberté des théâtres, liberté de l’enseignement, liberté religieuse, se trouve soumis à l’arbitraire des personnages préposés à la direction des fonctions économiques.

Il n’y pas jusqu’à là liberté du choix de la profession, jusqu’à celle du domicile et du foyer familial, qui ne soient à la merci de l’autorité publique, si le collectivisme ne laisse pas altérer son système de la valeur en admettant le jeu de l’offre de la demande. […] Certains travailleurs sont enchaînés à leur atelier comme des galériens à leur banc. Il est bien vrai qu’aujourd’hui les mêmes effets peuvent résulter des nécessités économiques ; mais la contrainte n’est-elle pas plus odieuse lorsqu’elle émane des hommes que lorsqu’elle est le fait des choses ?*

On nous promet la disparition des contraintes, sous le prétexte que l’avènement du collectivisme entraînerait l’abolition de l’État tel que nous le connaissons, de l’État capitaliste fondé sur la division des classes, organisé et dirigé pour garantir à la classe capitaliste la conservation de son privilège économique. « L’administration des choses sera substituée au gouvernement des hommes. »

En vérité, il semble que l’on cherche à engourdir la pensée, en la caressant d’une formule hypocrite qui se répète avec la monotonie d’un refrain de berceuse. Le gouvernement des hommes, la contrainte du commandement personnel, disparaîtraient d’une société où les fonctions économiques seraient remises, comme les fonctions politiques, à la direction des administrations publiques, où la vie sociale tout entière serait sous la dépendance du pouvoir, où nul acte de l’individu n’échapperait à l’autorité ou au contrôle des fonctionnaires ? Est sérieusement que l’on l’affirme ?

Croit-on suffisant, pour sauvegarder la liberté, de soustraire la vie économique à la tutelle du gouvernement politique, en instituant, à côté du pouvoir militaire et diplomatique, un Conseil supérieur du travail, comme le veut M. Jaurès ? Suffirait-il, comme le propose M. Vandervelde, de faire entre l’État, gouvernement des hommes, et l’État, administrateur des choses, la même séparation qu’entre le cerveau et l’estomac ? C’est toujours revenir à cette idée que l’administration économique, étant l’administration des choses, ne peut rien avoir de pesant pour les hommes. Administration des choses, oui certes, mais administration exercée par des hommes sur les autres hommes à l’occasion des choses ; et ces hommes, représentants élus des majorités, épousant toute leurs passions et leurs rancunes, seraient investis du pouvoir le plus formidable qui se sont encore rencontré dans une société humaine. Si l’Etat capitaliste est une gendarmerie établie pour protéger le capital, l’Etat socialiste serait de même une police destinée à maintenir l’ordre socialiste, avec des moyens qui dépasseraient en puissance et en tyrannie tous ceux qui ont pu être employés jusqu’ici.

Plus d’État, dit-on, mais un gouvernement économique à côté du gouvernement politique; plus d’impôts, mais un prélèvement sur le produit du travail pour les besoins publics. Simple changement d’étiquette ! Les traites de l’ancien régime sont devenus les douanes et octrois, les aides et gabelles s’appellent aujourd’hui contributions indirectes; mais le contribuable ne s’y trompe pas, et il continue à donner aux agents du fisc leurs noms populaires. Que signifient donc ces déguisements, et qui trompe-t-on ici ?

A l’immense mécanisme d’acier qui l’étreint, qui le broie, qui comprime tous ses mouvements, étouffant l’expression de sa pensée disloquant sa famille, l’individu, simple pièce l’appareil, est rivé de sa naissance à sa mort. Contre ce régime de caserne et de corvées, toute la nature de l’homme moderne, parvenu à un haut développement de conscience et de personnalité, proteste avec indignation et avec dégoût. Espère-t-on que l’individu se résignera de nouveau aujourd’hui à la perte de sa liberté, qu’il subira cette épouvantable servitude économique, cette intolérable pression de sa conscience, sans soubresauts et sans révolte d’une irrésistible furie ? Non, un tel régime n’est pas viable. […]

Pas de socialisme donc, s’il ne doit pas sauvegarder la liberté. Et comment opérer la conciliation, et transformer un régime autoritaire régime de liberté ?

M. Jaurès n’y a pas réussi, parce qu’il n’y a pas su renoncer à la taxation des valeurs en travail, qui nécessite une direction administrative de la production. Shaeffle, au contraire, pressait les socialistes de prendre en considération la valeur d’usage dans la constitution de la valeur d’échange : « Si le socialisme, dit-il, voulait abolir la liberté des besoins individuels, il devrait être regardé comme l’ennemi mortel de toute liberté, de toute civilisation, de tout bien-être intellectuel et matériel. » Mais pour libérer l’individu, il faut libérer la production, et par conséquent revenir à la forme actuelle de la valeur d’échange variable suivant l’offre la demande.

Pas de socialisme, dira-t-on, si les corporations et les individus restent libres de régler la production suivant les fluctuations de prix, parce que la concurrence engendre les crises et les inégalités de profit. […]

…Mais il est dès maintenant un point acquis: s’il n’y a de vrai socialisme que par la fixation des valeurs d’après le temps de travail, le socialisme est incompatible avec la liberté.

Chapitre VI, p.68-73

* Cf. chap. VIII: Who ? Whom?

[27/10 - 3h30 - A lier encore avec RS]

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Maurice Bourguin, né en 1856 et mort en 1910, Docteur en Droit de l'Université de Paris en 1877, a publié notamment :

- La mesure de la valeur et la monnaie , Paris, 1896

- L'intensité de la crise agricole, Lille, 1898

- De l'indemnité de plus-value au fermier sortant, Revue politique et parlementaire, n°68, fév. 1900.

- De l'application des lois ouvrières aux ouvriers et employés de l'Etat, Paris, 1904

- Les systèmes socialistes et l'évolution économique, Paris, 1904 (1ère édition)

Source : http://www.sudoc.abes.fr

Jolie découverte, le livre a tout l'air remarquable. :icon_up:

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Invité khano-et-khayek
Ben moi j'ai plutôt l'impression que c'est un collectiviste bon teint, intelligent et critique, certes, mais collectiviste.

Peux-tu étayer un peu ce qui t'amène à penser ça ? [ce n'est pas que tu le penses qui gène, tu as peut-être raison, mais cette désagréable impression que beaucoup d'anciens, blasés, ne viennent le plus souvent sur certains fils plus que pour se défouler, distribuer des susucres aux épigones, ou faire part de leur supériorité quand leur ego en a besoin, mais sans se salir les doigts, comme d'autres, à discuter, rectifier, dans un esprit positif et constructif. C'est dommage. Oui, Légion, mode Calimero off, c'est bon! :icon_up:* ]

Qu'est-ce qui vous fait dire que c'est un libéral ??

Nous pensons que les textes te répondrons mieux que nous ! [Ce qui n'est pas une variante du célèbre "vas lire et reviens quand tu sauras de quoi tu parles"; des extraits piochés par-ci par là (nous n'avons pas le temps de lire les 530 p. complètement) que nous mettrons au fur-et-à-mesure de notre lecture, textes, qui comme nous l'annoncions dans la petite présentation, pourraient se trouver dans la Route de la Servitude]

EDIT: Cela dit si libéral = libertarien, hormis quelques formules qui pourraient faire croire, l'évidence est qu'en effet il ne l'est pas.

* c'est de l'autodérision pas une agression, range tes shurikens, petit nijaton… mais il y a une part de vérité à méditer

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Invité khano-et-khayek

[attention ce message est un brouillon; notes prises au vol et susceptibles d'être modifiées]

Chapitre II :

p.12-22 : exposé critique des théories socialistes qui ne laissent aucune place aux prix. A première vue, on pourrait croire qu'il adhère, puis en avançant peu à peu l'absurdité de ces systèmes devient flagrante. Pédagogique et éclairant.

p.22- théories qui laissent une certaine place aux prix [en cours]

Chapitre XVII :

Section I :

* Assez dur avec le "laissez-faire" et la doctrine individualiste [spencer, Molinari] qui aurait montré ses faiblesses dans de nombreux secteurs, justifiant la croissance de l'Etat. Justifie par "induction" l'abandon de la route que déplore Hayek dans le chap. I, mais sans critique excessive… Pourtant il semblait dire que le libre marché allait dans le sens de l'Histoire, il est schizo lui, on l'aime !

* p.304: " Les besoins collectifs de notre époque sont devenus beaucoup trop complexes pour que la politique (sic) individualiste aut réussi à les satisfaire".

Argument étatiste de la complexité réfuté par Hayek dans RS (réf.), et il semblait par Bourguin aussi, p.? [erreur-type des socialisants: si complexité alors Etat (cf. M. Canto-Sperber; vs paradigme polycentrisme]

Section II:

Ne croit pas pas (Marx non plus, mais Engels oui) à l'effondrement du capitalisme par surproduction, ni à la révolution; critique la loi des débouchés de Say sans la rejetter.

Section III:

Chapitre XVIII:

§ I : Mondialisation et fédéralisme, paraît concorder avec le chap. XV de RS

*****

Conclusion (très provisoire): Bourguin est un Hayek auquel il manque juste

1) un peu plus de confiance dans le laissez faire (mais Hayek donne un grand pouvoir tout même à l'Etat dans RS; ordolibéralisme)

2) la thèse "amalgamante": le socialisme le plus soft et les totalitarismes ne sont différents que par degrés (sur une même ligne évolutive) et non en nature.

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Apparemment vous n'avez pas lu l'avant-propos.

Il se propose d'exposer un "socialisme d'Etat intégral connu sous le nom de collectivisme, dans lequel la valeur est déterminée en unités de travail" qui semble être de son invention, et qui forme la plus grosse partie du livre.

Certes pour moi Chirac est un collectiviste, mais pour n'importe qui M. Bourguin apparaitra aussi comme un collectiviste.

Donc raté, ce n'est pas un Bastiat méconnu ou un Hayek méconnu que vous avez trouvé là.

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Invité khano-et-khayek
Apparemment vous n'avez pas lu l'avant-propos.

Il se propose d'exposer un "socialisme d'Etat intégral connu sous le nom de collectivisme, dans lequel la valeur est déterminée en unités de travail" qui semble être de son invention, et qui forme la plus grosse partie du livre.

Certes pour moi Chirac est un collectiviste, mais pour n'importe qui M. Bourguin apparaitra aussi comme un collectiviste.

Donc raté, ce n'est pas un Bastiat méconnu ou un Hayek méconnu que vous avez trouvé là.

- Dilbert, nous allons t'exposer le systême moral et sexuel des schtroumpfs, qui est assez complexe vu qu'il n'y a qu'une schtroumpfette.

- Ah bon, vous êtes des schtroumpfs ?

Ou alors on est complètement à côté de la plaque, ou alors tu as lu un peu vite. Cela dit c'est sûr que ce n'est pas un Bastiat. La question est de savoir si c'est un Hayek, du moins tel que celui de 1940. Allez on file, épisode à suivre dans la journée…

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C'est à la base un économiste, qui reconnaît les vertus du marché libre, mais qui n'en cherche pas moins à construire une société collectiviste. Effort pathétique, sans doute.

Le fait qu'on le cite (de manière cursive il est vrai) dans le livre ci-dessous me semble prouver que c'est au minimum un sympathisant de la cause collectiviste :

FUNDAMENTAL PRINCIPLES OF COMMUNIST PRODUCTION AND DISTRIBUTION

CHAPTER 2

THE PROGRESS ACHIEVED HITHERTO IN DEFINING THE PROBLEM

The Disciples of Marx

(…) Maurice Bourguin had sought to place the communist economy on the foundation of accounting control on the basis of labour-time expended

http://libcom.org/library/fundamental-prin…on-gik-chapters

Jamais un libéral, même pour faire un exercice de style après A. Smith, ne se serait cassé la tête comme lui avec la valeur-travail.

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Invité khano-et-khayek
C'est à la base un économiste, qui reconnaît les vertus du marché libre [indéniablement et avec force] , mais qui n'en cherche pas moins à construire une société collectiviste [nous nuancerions, il paraît chercher à dépasser, effectivement dans le collectivisme, ce qu'il considère comme des impasses du laissez-faire: c'est ce que nous avons griffonné déjà plus haut.] Effort pathétique, sans doute. [comme les socio-libéraux, les libéraux de gauche, et les ordolibéraux, oui…]

Le fait qu'on le cite (de manière cursive il est vrai) dans le livre ci-dessous me semble prouver que c'est au minimum un sympathisant de la cause collectiviste [il adopte une position critique avec les deux partis; ce n'est pas un dogmatique pro-libéraux, mais nous allons éclaircir le sujet dans le texte même]

Jamais un libéral, même pour faire un exercice de style après A. Smith, ne se serait cassé la tête comme lui avec la valeur-travail.

Et Ricardo, il n'est pas considéré comme libéral ? => Wikibéral (d'ailleurs placé premier en recherche google, bravo !) … d'où vient aussi Marx…

Et puis ne serait-ce que par probité intellectuelle, pourquoi ne pourrait-il pas s'étendre sur la question sans être forcément un adepte ? Bourguin consacre 5 chapitres au "collectivisme pur et son régime de la valeur"; nous te (autres autres) préparons ici même sa conclusion, tu nous diras… C'est d'ailleurs ces pages que nous avions lu la première fois et qui nous a fait mettre le sous-titre du fil (inspiré aussi des méthodes Voici et Gala pour attirer le client) outrancier évidemment, mais troublant… (à suivre, mais nous nous sommes dissipés et avons peu avancés…)

Ton lien nous a plongé dans une certaine perplexité à cause du mot "libertarian". :icon_up: Pourtant quelques indices flagrants auraient dû nous mettre sur la piste tout de suite, erreur de jeunesse ? :doigt:

Cela dit, question de méthode, ce n'est pas parce qu'un collectiviste te dit que untel partage ses idées que c'est forcément vrai; tu vas croire tous les sociaux-libéraux qui nous expliquent qu'en comprenant bien l'histoire du libéralisme il est évident que le vrai libéralisme (pas l'horrible "ultra") est de leur côté ?

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Invité khano-et-khayek

Cher Ronan, cher Dilbert, chers autres.

Nous venons de mettre en ligne ce long extrait qui, nous vous laissons en juger par vous-mêmes, nous parait être le frère jumeaux, avec 40 ans d'avance, de la Route de la Servitude. Resterait à voir pour juger de l'originalité de cette pensée à comparer avec les écrits de l'époque, notamment explorer les premières génération de l'école autrichienne que nous connaissons que de seconde main. En commençant par les Principes de Menger.

Comme nous l'avons marqué dans les quelques notes de lectures, Bourguin n'est pas un apologiste béat du capitalisme et de l'économie de marché: c'est sans doute mieux ainsi d'un point de vue intellectuel, n'en déplaise aux manichéens qui ne cherchent que des slogans faciles à hurler tous ensemble.

Tout groupe génère de la pensée unique comme le foie la bile*; si la Droite se cherche des Hommes providentiels pour la guider, et que la gauche garde son bon vieux goût pour les entités collectives avec son esprit de Parti, sachons garder ce qui fait notre force: l'individualisme et ses avantages (esprit critique, inventivité, responsabilité…). Aussi, nous trouvons unanimement cet auteur d'une objectivité remarquable, même si notre lecture est en cours et entrecoupée d'affaires plus pressentes.

Est-il libéral ? A-t-il besoin de l'être pour être intéressant ? Qui est un vrai libéral, d'après ce forum sinon Rothbard, Friedman et Ronnie Hayek :icon_up: ? Néanmoins, par la présente, nous faisons appel du jugement tranché de Dilbert, en espérant qu'il veuille bien reconsidérer le cas de notre client.

Khano a dicté ces pages avec un logiciel, puis Khayek a relu. Les surréalistes auraient adorés cette invention… nous un peu moins. Espérant que peu de coquilles auront passées les mailles de notre relecture (comme ces nombreuses coquilles que l'on trouve dans nos messages et que nous corrigeons après relectures, outre cette résistance pathologique à l'assimilation de la règle, pourtant simple, de l'accord du participe passé) pour ne pas gâcher la vôtre.

Amicalement.

Khano et Khayek.

* nous détournons une citation que ceux qui ont travaillés sur le problème de la conscience doivent connaitre. De Cabanis ?

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Bravo pour la numérisation que vous (K & K) avez faite. Elle pourrait bien servir si on fait un article "Maurice Bourguin" dans le wiki, dans la catégorie précurseurs (si le coeur vous en dit, allez-y : http://www.liberaux.org/wiki/index.php?tit…uin&action=edit ).

Si les critiques qu'il émet sont très intéressantes, ce qui me gêne est qu'on ne voit pas bien où il veut en venir. Je reste sur l'impression d'un "économiste social" qui essaye de sauver le collectivisme, sans y parvenir.

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Invité khano-et-khayek
Bravo pour la numérisation que vous (K & K) avez faite. Elle pourrait bien servir si on fait un article "Maurice Bourguin" dans le wiki, dans la catégorie précurseurs (si le coeur vous en dit, allez-y : http://www.liberaux.org/wiki/index.php?tit…uin&action=edit ).

Question de temps, mais compte sur nous. En ce moment on est sur Luis de Molina, Mercado et l'escuela de Salamanca. Mais il faut qu'on approfondisse le bonhomme, pour le cerner un peu plus. Sinon, ses analyses sont très intéressantes, progressives, le chapitre sur la valeur-travail, est très drôle: d'abord tu crois qu'il adhère au truc puisqu'il discute sérieusement la question, et plus tu avances dans les pages, plus le côté abracadabrantesque de la chose est patent. Je trouve ça bien plus efficace pour ouvrir les yeux des socialistes, qu'un type dogmatique qui arriverait avec ces grosses pattes; c'est d'ailleurs ce côté attendri (quoique ferme) envers les socialistes qui nous a toujours plu dans la RS. Un exemple pour ceux qui dans ce forum maîtrisent plus facilement le mépris que la pédagogie.

Si les critiques qu'il émet sont très intéressantes, ce qui me gêne est qu'on ne voit pas bien où il veut en venir. Je reste sur l'impression d'un "économiste social" qui essaye de sauver le collectivisme, sans y parvenir.

Mouais plutôt un socio-lib. Mais assez proche d'Hayek, finalement, car, quand même dans RS, il est pas mal soc-lib, non ? C'est d'ailleurs ce que nous objections à Monique Canto-Sperber quand elle traite dans son dernier (?) bouquin Hayek d'"ultralibéral" et en fait le symbole d'un libéralisme qui en outrepassant une certaine limite se nierait lui-même, alors que nous, et d'autres sur ce forum, avons tendance à penser que c'est l'inverse: c'est en allant pas assez loin que certains libéraux sont dans une position bancale et au final, intenable. :icon_up: Et puis on s'est fait rentrer dans le lard par alain227, mais pourquoi vous êtes tous méchants ?

Hayek, "ultralibéral" ? Il faudrait peut-être faire un distingo entre Hayek 40's et Hayek 70's (et encore…). Tiens c'est une question que nous lançons: un ou deux Hayek, nous n'avons jamais réussi à trancher ? (on va rattacher ça à notre fil sur Hayek, pour plus de cohérence).

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Invité khano-et-khayek

Tout d'abord,

Merci, Dilbert, pour l'article de Maurice Bourguin sur le wiki !

Nous avions laissé l'article en chantier et nous le retrouvons complété. Au passage, sur le wiki, peut-on enregistrer des brouillons sans les rendre visibles ? Tu me diras: on peut copier/coller le code, le garder dans un fichier et le reprendre quand on veut… mais bon au cas où.

Nous avons vu que tu avais trouvé la trace de notre ami Maurice dans un bouquin. Pour notre part nous avons retrouvé aussi, en français, sur un site communiste, les Fondements de la production et de la distribution communiste que tu citais.

Alors comment faire entre

Il [Leichter] signale aussi, qu’avant lui, Maurice Bourguin avait cherché à fonder la société communiste sur la base de la comptabilité en termes de temps de travail, et que les idées de Bourguin coïncident presque avec les siennes. A part Leichter et Bourguin nous ne voyons guère que quelques économistes marxistes pour avoir reconnu l’importance de la comptabilité en termes de temps de travail, mais aucun ne fait entrer les moyens de production dans ce calcul. (chap. II)

et ce que tu mets sur le Wiki:

M. Bourguin s'était attaqué à la thèse centrale du socialisme scientifique, d'après laquelle l'évolution économique moderne, par la concentration croissante des richesses, la prolétarisation croissante des masses, l'acuité croissante des crises, achemine fatalement nos sociétés vers l'effondrement du capitalisme et le triomphe du collectivisme. […] Il concluait que rien ne permet d'induire, de l'étude du mouvement économique moderne, la suppression prochaine de l'entreprise privée et du salariat, la transformation générale du mode de propriété des instruments de production.

D'après lecture, il nous semble que les communistes, vu le peu d'auteurs qui se sont penchés sérieusement sur leur système foireux, en on un peu rapidement fait un des leurs…

Sinon penses-tu que nous puissions rajouter quelques extraits supplémentaires du livre sur la page ? Au mieux nous aimerions éventuellement faire une fiche sur le livre en lui-même… puisqu'au fond, c'est le livre qui est intéressant et il faudrait dissocier auteur / bouquin en créant deux pages. Si les admins du wiki n'y voient pas d'inconvénients, les messages #2, #3, #7 pourraient un jour se retrouver dans cette fiche lecture, une fois fait ce qu'il reste à faire et en coupant évidemment.

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Tout d'abord,

Merci, Dilbert, pour l'article de Maurice Bourguin sur le wiki !

Nous avions laissé l'article en chantier et nous le retrouvons complété. Au passage, sur le wiki, peut-on enregistrer des brouillons sans les rendre visibles ? Tu me diras: on peut copier/coller le code, le garder dans un fichier et le reprendre quand on veut… mais bon au cas où.

Nous avons vu que tu avais trouvé la trace de notre ami Maurice dans un bouquin. Pour notre part nous avons retrouvé aussi, en français, sur un site communiste, les Fondements de la production et de la distribution communiste que tu citais.

Alors comment faire entre

D'après lecture, il nous semble que les communistes, vu le peu d'auteurs qui se sont penchés sérieusement sur leur système foireux, en on un peu rapidement fait un des leurs…

Sinon penses-tu que nous puissions rajouter quelques extraits supplémentaires du livre sur la page ? Au mieux nous aimerions éventuellement faire une fiche sur le livre en lui-même… puisqu'au fond, c'est le livre qui est intéressant et il faudrait dissocier auteur / bouquin en créant deux pages. Si les admins du wiki n'y voient pas d'inconvénients, les messages #2, #3, #7 pourraient un jour se retrouver dans cette fiche lecture, une fois fait ce qu'il reste à faire et en coupant évidemment.

J'ai créé une page spécifiquement pour le livre, tu peux la compléter avec les extraits dont tu disposes :

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?tit…que&action=edit

En effet je pense que les cocos l'ont annexé un peu trop vite…

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