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Bush L'ultra-étatiste.


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Le Cato Institute vient d'établir une comparaison détaillée de l'évolution des dépenses publiques sous les présidents américains depuis Lyndon Johnson. Elle est disponible ici:

http://www.cato.org/pubs/tbb/tbb-0510-26.pdf

Le résultat est sans appel: G.W. Bush est, de loin, le président américain le plus dépensier. C'est aussi, avec Johnson, celui qui a le plus laissé l'étatisme se développer aux Etats-Unis. Paradoxalement, Clinton apparaît comme le président le plus raisonnable, même si les dépenses publiques ont tout de même augmenté durant son mandat.

Sur les raisons de ce développement en or massif de l'étatisme, le Cato Institute n'est pas moins critique. Ni la lutte contre le terrorisme, ni même les guerres en Irak et en Afghanistan n'expliquent la hausse du budget de la défense. En outre, alors que Reagan avait eu à coeur de compenser la hausse du budget de la défense par des coupes dans les autres budgets, Bush a repris à son compte les tendances dépensières des années 60 et 70. Tous les postes de son budget son en hausse.

Au vu de ce résultat, que les libertariens américains dénoncent depuis longtemps déjà, comment expliquer que la classe politique française continue à pérorer sur "l'ultra-libéralisme américain"? L'aveuglement et la tendance à colporter stupidement la propagande la plus grossière n'expliquent pas tout. Ce vaste consensus couvre également des objectifs politiques variés. La gauche et la droite républicaines ont intérêt à noircir le libéralisme afin de préserver le "modèle français" qui leur tient lieu d'idéologie. L'extrême-droite et l'extrême-gauche veulent remplacer la social-démocratie par des régimes encore plus autoritaires. Pour les libéraux ou ceux qui se prétendent tels, il s'agit sans doute d'un réflexe atlantiste.

De toute façon, aucun président américain ne fut vraiment libéral et l'on peut dire que le gouvernement des Etats-Unis a rejoint l'Europe dans un grand mouvement ultra-étatiste, en combinant une véritable social-démocratie chez eux et un interventionnisme impérial à l'extérieur.

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De toute façon, aucun président américain ne fut vraiment libéral et l'on peut dire que le gouvernement des Etats-Unis a rejoint l'Europe dans un grand mouvement ultra-étatiste, en combinant une véritable social-démocratie chez eux et un interventionnisme impérial à l'extérieur.

Absolument, cf. mon analyse du néobismarckisme: http://chacun-pour-soi.blogspot.com/2005/0…smarckisme.html

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Et puis un jour les américains finiront bien par avoir un vrai libéral élu…

Cela commence semble-t-il à se faire au niveau des Etats. Ainsi, Guy Sorman semblait discerner cette transition dans "Made in USA". Pour lui, l' arrivée dans la vie active (et in fine aux fonctions électives) de la génération issue des années 70 et 80 (et donc ayant baigné dans la révolution conservatrice) accentuera ce phénomène.

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Au vu de ce résultat, que les libertariens américains dénoncent depuis longtemps déjà, comment expliquer que la classe politique française continue à pérorer sur "l'ultra-libéralisme américain"?

Parce que le compas politique français est tellement détraqué que tout pays ou gouvernement ne pratiquant pas un socialisme soviétique ou suédois passe pour ultralibéral. Un peu comme ces droitiers américains pour qui toute personne un peu plus à gauche que Tom DeLay est un dangereux communiste.

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Pour lui, l' arrivée dans la vie active (et in fine aux fonctions électives) de la génération issue des années 70 et 80 (et donc ayant baigné dans la révolution conservatrice) accentuera ce phénomène.

Je crains fort cependant qu'ils ne soient pas des libéraux complets.

LIBERALISME ECO : OK

Pour le reste ? :icon_up:

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Je crains fort cependant qu'ils ne soient pas des libéraux complets.

LIBERALISME ECO : OK

Pour le reste ?  :icon_up:

On te dit précisément que non, bon sang de bois ! Les Républicains ne sont pas des défenseurs de la liberté économique (historiquement parlant, c'est le parti fondé en vue de pratiquer une politique protectionniste).

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By the end of the election cycle, Badnarik's presidential campaign had raised just over one million dollars (US), obtained ballot access in 48 states plus the District of Columbia (the Libertarian Party failed to obtain ballot access in Oklahoma and New Hampshire, although Badnarik was a qualified write-in candidate in New Hampshire), and placed nationwide political advertisements on CNN and Fox News in addition to local advertising buys in the swing states of Wisconsin, New Mexico, Nevada, plus Arizona.

No national polls including Badnarik had put him above 1.5%, though one poll put him at 5% in New Mexico and another at 3% at Nevada. [1] A Rasmussen Group poll on October 26, 2004 put Badnarik at 3% in Arizona. [2]

Badnarik polled just under 400,000 popular votes nationwide, in the November 2, 2004 election, taking 0.34% of the popular vote and placing fourth, just behind Ralph Nader

Pas mal pour un petit parti ( je regarde surtout les intentions de vote ).

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Dans un autre registre: Bush l'Etatiste sécuritaire, militaire, …

Creeping militarism leapt into full view with Bush's October 4 request to Congress to repeal the Posse Comitatus Act of 1878, which prohibits the use of the military in domestic policing except for the purpose of quelling a revolution. Citing the theoretical possibility that Asian avian flu, now only transmittable from bird to human, could mutate into a human-to-human form, Bush said: "If we had an outbreak somewhere in the United States, do we not then quarantine that part of the country? And who best to be able to effect a quarantine? One option is the use of a military that's able to plan and move. I think it's an important debate for Congress to have."

Bush laid the groundwork for his assault on Posse Comitatus on September 26, when he explained his decision to unleash the 82nd Airborne upon Hurricane Katrina-devastated New Orleans: "I want there to be a robust discussion about the best way for the federal government, in certain extreme circumstances, to be able to rally assets for the good of the people."

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  • 2 weeks later...

Même un économiste aveuglé par son idéologie qui soutiendrait n'importe quel type, même la pire pourriture, tant que celui-ci fait de bonnes choses sur le plan économique, ne pourrait défendre Bush.

Personne ne peut défendre un type pareil, qui envoie des militaires partout, qui augmentent les dépenses tout en réduisant quelques impôts par ci par là ( ce qui on s'en doute, finit par faire exploser les déficits, encore qu'en toute logique, ces déficits nous ne devrions pas avoir à les payer si on est contre le système )

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