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Water For Sale


José

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Les socialistes nous bassinent régulièrement en nous disant qu'un bien aussi basique que l'eau ne peut être privatisé. Devant ce stupide slogan, les libéraux restent souvent sans réponse ; il semble qu'au plus profond de notre cerveau reptilien continue d'opérer la propagande marxiste selon laquelle tout ce qui est important doit être dominé et planifié par l'État.

Or, c'est justement parce que l'eau est importante qu'elle doit être privée. En effet, c'est très loin d'être une simple coïncidence si, d'un côté, la presque totalité des réserves d'eau du monde sont propriétés de l'État - et si, d'un autre côté, chaque année, un milliard de personnes contractent des maladies causées par une eau de mauvaise qualité, et dont 12 millions en mourront.

Tel est l'effrayant bilan que présente Water for sale, du suédois Fredrik Segerfeldt. Dans ce livre, l'auteur présente un défense raisonnée et détaillée de la privatisation de l'eau comme condition sine qua non pour permettre l'accès de l'eau de bonne qualité à tous.

More than a billion people worldwide lack access to clean, safe water. Some 12 million people die annually as a result, and millions more are struck by diseases associated with the lack of sanitary water. Those afflicted live mainly in poor countries where water distribution is run by inefficient public providers—97 percent of all water distribution in poor countries is public.

In recent years, a small number of developing country governments have turned to the private sector for help. Swedish activist and author Frederik Segerfeldt shows how millions of new households in places as diverse as Argentina, the Philippines, Cambodia, and Morocco, have been connected to water networks as a result of private investment.

But “privatization” of water distribution has met with stiff resistance. A coalition of NGOs and special interests argues that water is a human right and that the private sector would hike rates beyond the ability of the poor to pay. Segerfeldt reviews cases of privatization and shows that most claims of the anti-privatization lobby are unfounded.

The very poor who are not connected to any water network have the most to gain from privatization since the rates they pay—12 times more on average than the price of network water— fall dramatically when private companies connect them to the network. Using statistical data Segerfeldt warns against the tragic consequences of paying heed to those who are driven by an anti-business ideological agenda rather than a desire to try policies that actually help the poor.

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Invité jabial

Tout ceci me rappelle la carricature, facile à réfuter tant elle est superficielle, qu'on trouve en première place de la recherche d'images Google en tapant "libertarian" :

01-libertarian.jpg

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Sjperrin, le réseau de distribution de l'eau est peut-être bien majoritairement privé en France, mais l'eau est toujours un bien public et c'est l'État qui contrôle tout (la distribution d'eau potable étant une compétence dévolue aux communes ou à leurs groupements) :

Loi n° 92-3 du 3 janvier 1992. Sur l'eau.

Art. 1er. -

L'eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d'intérêt général.

L'usage de l'eau appartient à tous dans le cadre des lois et règlements ainsi que des droits antérieurement établis.

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Bonjour,

Dieu soit loué, dans notre si "collectiviste" état qu'est la France, l'essentiel du réseau de distribution de l'eau est bel et bien PRIVE!!!

Merci à l'Empereur Napoléon III auquel nous devons cela!

:icon_up:

Faux, ce sont les opérateurs (du verbe opérer) des réseaux qui sont des structures privées, pas les réseaux eux-mêmes; et encore ce n'est pas toujours le cas, ce sont souvent des sociétés d'economie mixte.

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Bonjour,

Dieu soit loué, dans notre si "collectiviste" état qu'est la France, l'essentiel du réseau de distribution de l'eau est bel et bien PRIVE!!!

Merci à l'Empereur Napoléon III auquel nous devons cela!

:doigt:

Ce bon vieux Stef! C'est gentil de sortir de ton fief socialiste canadien pour nous rendre visite :icon_up:

Notez, chers amis, que sjperrin, alias "Steph68Sundgau" se proclame libéral.

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Les socialistes nous bassinent régulièrement en nous disant qu'un bien aussi basique que l'eau ne peut être privatisé. Devant ce stupide slogan, les libéraux restent souvent sans réponse ; il semble qu'au plus profond de notre cerveau reptilien continue d'opérer la propagande marxiste selon laquelle tout ce qui est important doit être dominé et planifié par l'État.

Or, c'est justement parce que l'eau est importante qu'elle doit être privée. En effet, c'est très loin d'être une simple coïncidence si, d'un côté, la presque totalité des réserves d'eau du monde sont propriétés de l'État - et si, d'un autre côté, chaque année, un milliard de personnes contractent des maladies causées par une eau de mauvaise qualité, et dont 12 millions en mourront.

Tel est l'effrayant bilan que présente Water for sale, du suédois Fredrik Segerfeldt. Dans ce livre, l'auteur présente un défense raisonnée et détaillée de la privatisation de l'eau comme condition sine qua non pour permettre l'accès de l'eau de bonne qualité à tous.

Il parait pourtant logique que si la concurrence s'accroit dans le domaine de la distribution de l'eau les entreprises chercheront non seulement à se demarquer par les prix mais également par la qualité il parait évident qu'elles auront tout intéret à vendre de l'eau de bonne qualité il pourrait donc en ressortir un double avantage pour le consommateur

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Je reste sceptique quant à la rentabilisation de réseaux de distribution d'eau concurrents aux réseaux actuels, vu le coût disproportionné de nouvelles infrastructures par rapport au prix de vente de l'eau ? (Ce qui ne fait pas obstacle à la privatisation des réseaux existants)

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Je reste sceptique quant à la rentabilisation de réseaux de distribution d'eau concurrents aux réseaux actuels, vu le coût disproportionné de nouvelles infrastructures par rapport au prix de vente de l'eau ? (Ce qui ne fait pas obstacle à la privatisation des réseaux existants)

Ha? Et quel est donc le coût de "nouvelles infrastructures"? Pourrais-tu nous donner la mesure chiffrée de cette "disproportion entre le coût et le prix de l'eau?

Attention à ne pas tomber dans le piège collectiviste qui consiste à dire que seules les collectivités ont les moyens de développer et maintenir certaines infrastructures. Surtout dans le domaine de l'eau où tout le monde en consomme, donc tout le monde paye. C'est cet argent qui sert à financer le la distribution. L'impôt ne participe pas à cela sauf l'impôt sécheresse et ce dernier étant naturellement la conséquence de l'irresponsabilité des Hommes de l'Etat en matière de gestion de l'eau.

Oui, il est impératif de tout privatiser dans ce domaine.

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Il me semble que dans pas mal de pays en développement africains et sud-américains, les majors (Bechtel, Vivendi…) rachètent l'eau avec l'appui du FMI contre une réduction de la dette des pays concernés, et développent par la suite les infrastructures d'approvisionnement aux populations.

Ce qui fait d'ailleurs crier les ONG et mouvements locaux à l'encontre de ces "multinationales attirées par le profit".

Pour en revenir au livre "water for sale", l'un de vous saurait-il si une version française est prochainement prévue ? (même si je lis pas trop mal l'anglais, j'aurais du mal, je pense, à tenir le coup sur un tel ouvrage).

Merci.

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