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La Fin Du Pétrole, C'est Pour Très Bientôt


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Je m'intéresse au problème des énergies, et en cherchant sur internet je tombe sur un nombre sans cesse grandissant de pages web, qui affirment que la fin des ressources pétrolières mondiales n'est pas pour dans quarante ans comme la plupart des gens le pensent, mais plutôt dans une fourchette comprise entre 2010 (au pire) et 2025 (au mieux), autant dire demain…

Effectivement, la flambée récente des prix du baril semble plutôt aller dans ce sens.

Série de liens :

The best-kept secret in washington

The Coming Global Energy Crisis

Neo-Classical Economics

Introduction à la déplétion du pétrole

Vers la pétro-apocalypse

Life After the Oil Crash

ASPO

Eating Fossil Fuels

Apparemment, les énergies renouvelables ne sont pas prêtes pour faire face à la crise, surtout si elle est réellement imminente (le prix de l'essence à la pompe n'est pas fait pour nous rendre optimistes).

Après les analystes y vont de leurs simulations. Les plus optimistes se contentent de prédire la fin de l'aviation (ça c'est évident), la fin, peut-être passagère, de l'automobile individuelle. Les plus pessimistes affirment que la moitié de l'humanité (dont les pays riches) risque de mourir de famine, tant la pétrochimie et l'agriculture sont liées, du point de vue des machines, de l'irrigation, des engrais… Ca fait froid dans le dos.

Et vous, qu'en pensez-vous ? Allons-nous, dans dix ans, crever de faim en fuyant les villes désormais désertes ?

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Je ne suis pas un spécialiste de la question, mais je pense que tout ça relève plus du fantasme qu'autre chose. Les "experts" semblent plutôt tabler sur des réserves valables pour une durée de 50 à 100 ans. La hausse des prix n'est nullement liée je pense à une quelconque prspective de "penurie naturelle" : c'est d'abord et surtout la croissance économique de pays tels que la Chine qui entraine une augmentation de la demande et donc des prix.

Maintenant, une chose est claire à mon avis, les économies des pays développés ont tout intérêt à diversifier leurs ressources énergétiques. Reste plus qu'à le faire…

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Nous en avions déjà parlé l'an dernier. A l'époque justement où on avait aussi parlé de toutes les idées reçues en écologie, suite à une présentation de l'ouvrage de Björn Lomborg.

De mémoire, j'ai retenu qu'encore une fois cela relève plus de la rumeur, du fantasme, voire de désinformation de la part de certains… Que tous les gisements n'ont pas encore été découverts, que l'on exploite de mieux en mieux ceux-ci (moins de pertes…), etc. Et que s'il y aurait pénurie ce serait bien plutôt dans 100-150 ans…

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Les réserves prouvées de pétrole ont augmenté de 667 milliards de barils en 1982 à 1.048 milliards en 2002, une croissance de 55% ; alors que, dans le même temps, la consommation n'augmenta que de 13%. Selon l'Administration de l'Information Énergétique nord-américaine, la production continuera de croître jusqu'en 2025. Et selon la BP Statistical Review, si la croissance de la consommation se poursuit à raison de 1,4% et si aucune réserve supplémentaire n'est découvertes il reste encore assez de pétrole pour 40,6 ans. De quoi voir venir…

Mais il y a plus : il faut prendre en considération le fait que les réserves de gaz sont 60% supérieures à ce qu'elles étaient en 1982 et que les réserves de charbon continuent d'augmenter. Ces sources d'énergie - en plus de l'énergie nucléaire - pourront donc prochainement remplacer le pétrole dans la génération d'électricité, le chauffage et même les moteurs d'automobiles (General Motors, Toyota et Hyundai testent déjà des prototypes qui utilisent le gaz naturel qui se transforme en hydrogène).

Enfin, il reste le bitume, un hydrocarbure lourd -dont le Canada possède plus de réserves que l'Arabie saoudite ne possède de réserves de pétrole-, dont l'exploitation devient rentable si le prix du pétrole se stabilise à 25 dollars le baril. Selon David Deming, professeur de géologie et de géophysique de l'Université d'Oklahoma, si le niveau de consommation actuel se maintient, le bitume répondrait à la demande mondiale d'hydrocarbures pour plus de 500 ans.

Lire l'article de Michael Fumento, membre du Hudson Institute et analyste pour Tech Central Station. Et d'autres articles.

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Les réserves prouvées de pétrole ont augmenté de 667 milliards de barils en 1982 à 1.048 milliards en 2002, une croissance de 55% ; alors que, dans le même temps, la consommation n'augmenta que de 13%. Selon l'Administration de l'Information Énergétique nord-américaine, la production continuera de croître jusqu'en 2025. Et selon la BP Statistical Review, si la croissance de la consommation se poursuit à raison de 1,4% et si aucune réserve supplémentaire n'est découvertes il reste encore assez de pétrole pour 40,6 ans. De quoi voir venir…

Mais il y a plus : il faut prendre en considération le fait que les réserves de gaz sont 60% supérieures à ce qu'elles étaient en 1982 et que les réserves de charbon continuent d'augmenter. Ces sources d'énergie - en plus de l'énergie nucléaire - pourront donc prochainement remplacer le pétrole dans la génération d'électricité, le chauffage et même les moteurs d'automobiles (General Motors, Toyota et Hyundai testent déjà des prototypes qui utilisent le gaz naturel qui se transforme en hydrogène).

Enfin, il reste le bitume, un hydrocarbure lourd -dont le Canada possède plus de réserves que l'Arabie saoudite ne possède de réserves de pétrole-, dont l'exploitation devient rentable si le prix du pétrole se stabilise à 25 dollars le baril. Selon David Deming, professeur de géologie et de géophysique de l'Université d'Oklahoma, si le niveau de consommation actuel se maintient, le bitume répondrait à la demande mondiale d'hydrocarbures pour plus de 500 ans.

Lire l'article de Michael Fumento, membre du Hudson Institute et analyste pour Tech Central Station. Et d'autres articles.

Il y a de quoi polluer pour un bout de temps!

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Un ami qui travaille dans le pétrole m'a confirmé que les réserves de schistes bitumeux, d'où on peut extraire le pétrole, ne sont pas accessibles depuis très longtemps.

D'ailleurs, si cet ami, qui nous lit souvent, pouvait s'inscrire et nous éclairer sur ce sujet où il est un expert, ce serait cool. :icon_up:

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Il n'en reste pas moins que les nouvelles découvertes sont très inférieures à la consommation depuis environ le milieu des années 80. Aujourd'hui, on ne découvre de nouvelles réserves qu'à raison de 25% de la consommation.

En outre, les estimations de l'état américain et des états du golfe (qui ont augmenté leurs réserves prouvées pour obtenir plus de quotas à l'OPEP, sans pour autant que de nouveaux gisements aient été découverts) sont fortement sujettes à caution.

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Il n'en reste pas moins que les nouvelles découvertes sont très inférieures à la consommation depuis environ le milieu des années 80.

Je ne sais pas où tu va chercher cela : le rapport de BP montre que le ratio réserve/production est stable depuis 1988 (malgré l'augmentation de la consommation, les réserves prouvées ont augmenté au même rythme).

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Je ne sais pas où tu va chercher cela : le rapport de BP montre que le ratio réserve/production est stable depuis 1988 (malgré l'augmentation de la consommation, les réserves prouvées augmentent au même rythme).

J'ai bien parlé des découvertes de gisement et non pas du total des réserves prouvées. Le total des réserves prouvées et la consommation annuelle varient lentement, donc il est parfaitement normal que le ratio réserves / consommation diminue tout aussi lentement.

Par contre, le rythme des nouvelles découvertes s'est effondré depuis les années 60:

http://www.peakoil.net/DiscoverGap.html

Donc ma phrase est parfaitement vraie: on ne découvre aujourd'hui de nouveaux gisements de pétrole qu'à raison d'environ 25% de la consommation.

A mon avis, les "experts" qui prédisent le développement de nouvelles technologies nous permettant d'extraire une quantité virtuellement infinie de pétrole prêchent surtout pour leur paroisse, c'est à dire l'attribution de généreuses subventions étatiques (comme l'IFP, financé à 65% par l'état). En pratique, les compagnies pétrolières investissement massivement dans la prospection et les nouvelles technologies mais cela ne permettra pas de régler le problème principal impliqué par le "peak oil", c'est à dire l'augmentation constante du prix du pétrole.

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J'ajoute que le total des réserves prouvées peut varier sans que de nouveaux gisements soient trouvés. En effet, dans les pays du Golfe, ce sont les états eux-mêmes qui annoncent les réserves prouvées et nous savons tous quel crédit il faut donner à leur déclarations. L'augmentation des réserves prouvées dans le Golfe au cours des années 80 s'est faite alors que très peu de nouveaux gisements y ont été découverts. Elle ne fait que reflèter les luttes d'influence au sein de l'OPEP.

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J'ai bien parlé des découvertes de gisement et non pas du total des réserves prouvées.

Au temps pour moi. Mais bon l'essentiel était de montrer que la consommation actuelle de pétrole pourrait être soutenue jusqu'après 2040. On est donc très loin de la fourchette alarmiste comprise entre 2010 (au pire) et 2025 (au mieux).

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Si tu pense à une manip', pourrais-tu en expliquer les motifs et les mécanismes. Pour ma part, il me semble que si BP accepte ces chiffres ce n'est pas sans vérification.

OK, je manque de temps pour l'instant, mais ce soir je retrouverai quelques articles à ce sujet. Les réserves de l'Arabie Saoudite pourraient être surestimées de 30%, car l'état saoudien a intérêt à surestimer ses réserves, pour obtenir plus de prêts bancaires et plus de quotas à l'OPEP. En outre, les techniques utilisées pour extraire le pétrole ont pu être extrêmes dès le départ.

En gros, il y a deux phases dans l'extraction du pétrole d'un puits:

1. on fore et on pompe,

2. une fois le pic de Hubbert atteint (environ à 50% du pétrole total), on envoie de l'eau sous pression pour extraire la moitié qui reste.

Les Saoudiens pourraient être passés directement à la phase 2 ce qui signifie que, une fois leurs puits épuisés, il n'y aura pas de seconde phase.

Le problème, c'est que les états sont très peu diserts à ce sujet et qu'il y a beaucoup de secrets.

Je suis sûr que nous sommes d'accord sur le fond: il y a encore plein de pétrole à extraire, une pénurie n'est donc pas à craindre. Par contre, si la consommation continue à augmenter alors que la production plafonne, cela signifie que les prix du pétrole vont augmenter, justifiant le développement de technologies alternatives, notamment le gaz et les énergies renouvelables.

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Les réserves de l'Arabie Saoudite pourraient être surestimées de 30%, car l'état saoudien a intérêt à surestimer ses réserves, pour obtenir plus de prêts bancaires et plus de quotas à l'OPEP.

Peut-être, mais je reste dubitatif : je vois mal BP se laisser ainsi abuser. (Mais bon, la connerie est bien la seule chose répartie équitablement à travers le monde.)

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Peut-être, mais je reste dubitatif : je vois mal BP se laisser ainsi abuser. (Mais bon, la connerie est bien la seule chose répartie équitablement à travers le monde.)

Je ne dis pas qu'ils se sont laissé abuser, mais que la question est très embrouillée et plus compliquée qu'un simple problème de robinet. Shell a bien annoncé que ses propres réserves étaient surestimées de 20%. Ce n'est pas une question de crédulité, mais aussi de bilan comptable. :icon_up:

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Je vois que le débat est lancé. J'avoue que je suis inquiet. Pas forcément autant que certaines personnes qui s'attendent à un futur apocalyptique où les survivants devront travailler la terre avec leurs mains, et protéger leurs maigres récoltes contre les hordes de pillards (quoique, ce serait bien notre tour d'être dans la merde…)

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Plusieurs énergies peuvent potentiellement remplacés le pétrole a terme notamment l'hydrogène mais également les huiles végétales,l'énergie solaire ainsi que bien d'autres énergies. Mais je pense que le pétrole a encore de beaux jours devant lui notamment grace aux ressources russes qui sont considérables.Cependant il est évident que les groupes pétriliers recherches activement une alternative car il y a des marges énormes à dégager pour celui qui proposera une réelle alternative.

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certaines personnes que j'ai vues sur des forums écolos, qui s'attendent à un futur apocalyptique où les survivants devront travailler la terre avec leurs mains, et protéger leurs maigres récoltes contre les hordes de pillards (quoique, ce serait bien notre tour d'être dans la merde…)

Ken, Ken survivant de l'enfer Ken, Ken, contre les fous, les bandits!!

intéressant article dans Wired sur le sujet:

ici

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Comme promis, quelques articles sur le pétrole du Moyen-Orient, notamment pour démontrer que les réserves pétrolières du Golfe sont peut-être surestimées:

http://www.nytimes.com/2004/02/24/business…ion=&oref=login

February 24, 2004

Forecast of Rising Oil Demand Challenges Tired Saudi Fields

By JEFF GERTH

When visitors tour the headquarters of Saudi Arabia's oil empire — a sleek glass building rising from the desert in Dhahran near the Persian Gulf — they are reminded of its mission in a film projected on a giant screen. "We supply what the world demands every day," it declares.

For decades, that has largely been true. Ever since its rich reserves were discovered more than a half-century ago, Saudi Arabia has pumped the oil needed to keep pace with rising needs, becoming the mainstay of the global energy markets.

But the country's oil fields now are in decline, prompting industry and government officials to raise serious questions about whether the kingdom will be able to satisfy the world's thirst for oil in coming years.

Energy forecasts call for Saudi Arabia to almost double its output in the next decade and after. Oil executives and government officials in the United States and Saudi Arabia, however, say capacity will probably stall near current levels, potentially creating a significant gap in the global energy supply.

Outsiders have not had access to detailed production data from Saudi Aramco, the state-owned oil company, for more than 20 years. But interviews in recent months with experts on Saudi oil fields provided a rare look inside the business and suggested looming problems.

An internal Saudi Aramco plan, the experts said, estimates total production capacity in 2011 at 10.15 million barrels a day, about the current capacity. But to meet expected world demand, the United States Department of Energy's research arm says Saudi Arabia will need to produce 13.6 million barrels a day by 2010 and 19.5 million barrels a day by 2020.

"In the past, the world has counted on Saudi Arabia," one senior Saudi oil executive said. "Now I don't see how long it can be maintained."

Saudi Arabia, the leading exporter for three decades, is not running out of oil. Industry officials are finding, however, that it is becoming more difficult or expensive to extract it. Today, the country produces about eight million barrels a day, roughly one-tenth of the world's needs. It is the top foreign supplier to the United States, the world's leading energy consumer.

Fears of a future energy gap could, of course, turn out to be unfounded. Predictions of oil market behavior have often proved wrong.

But if Saudi production falls short, industry experts say the consequences could be significant. Other large producers, like Russia and Iraq, do not have Saudi Aramco's huge reserves or excess oil capacity to export, and promising new fields elsewhere are not expected to deliver enough oil to make up the difference.

As a result, supplies could tighten and oil prices could increase. The global economy could feel the ripples; previous spikes in oil prices have helped cause recessions, though high oil prices in the last year or so have not slowed strong growth.

Saudi Aramco says its dominance in world oil markets will grow because, "if required," it can expand its capacity to 12 million barrels a day or more by "making necessary investments," according to written responses to questions submitted by The New York Times.

But some experts are skeptical. Edward O. Price Jr., a former top Saudi Aramco and Chevron executive and a leading United States government adviser, says he believes that Saudi Arabia can pump up to 12 million barrels a day "for a few years." But "the world should not expect more from the Saudis," he said. He expects global oil markets to be in short supply by 2015.

Fatih Birol, the chief economist for the International Energy Agency, said the Saudis would not be able to increase production enough for future needs without large-scale foreign investment.

The I.E.A., an independent agency founded by energy-consuming nations, and Washington see investment in energy exploration and field maintenance as vital, but such proposals face strong opposition inside Saudi Arabia. Tensions with the West, particularly the United States, make such investment politically difficult for Saudi society. For example, an effort by Crown Prince Abdullah, the kingdom's de facto ruler, to encourage Western companies to invest $25 billion in his country's natural gas industry essentially collapsed last year.

"Access to Persian Gulf oil reserves, especially Saudi Arabia's, is the key question for the whole world," Dr. Birol said.

President Bush has said he wants to make the United States less reliant on oil-producing countries that "don't like America" by diversifying suppliers and financing research into hydrogen fuel cells, but achieving that remains far off.

His administration backs foreign investment initiatives in the gulf region, including Saudi Arabia, and his energy policies rely on Energy Department projections showing the world even more dependent on Arabian oil in 20 years. That may be enough time for governments to find alternatives, but oil field development requires years of planning and work.

Publicly, Saudi oil executives express optimism about the future of their industry. Some economists are equally optimistic that if oil prices rise high enough, advanced recovery techniques will be applied, averting supply problems.

But privately, some Saudi oil officials are less sanguine.

"We don't see us as the ones making sure the oil is there for the rest of the world," one senior executive said in an interview. A Saudi Aramco official cautioned that even the attempt to get up to 12 million barrels a day would "wreak havoc within a decade," by causing damage to the oil fields.

In an unusual public statement, Sadad al-Husseini, Saudi Aramco's second-ranking executive and its leading geologist, warned at an oil conference in Jakarta in 2002 that global "natural declines in existing capacity are real and must be replaced."

Dr. al-Husseini, one Western oil expert said, has been "the brains of Saudi Aramco's exploration and production." But he has told associates that he plans to resign soon, and his departure, government oil experts in the United States and Saudi Arabia say, could hinder Saudi efforts to bolster production or entice foreign investment.

Saudi Arabia's reported proven reserves, more than 250 billion barrels, are one-fourth of the world's total. The most significant is Ghawar. Discovered in 1948, the 300-mile-long sliver near the Persian Gulf is the world's largest oil field and accounts for more than half of the kingdom's production.

The company told The New York Times that its field production practices, including those at Ghawar, were "at optimum levels" and the risk of steep declines was negligible. But Mr. Price, the former vice president for exploration and production at Saudi Aramco, says that North Ghawar, the most valuable section of the field, was pushed too hard in the past.

"Instead of spreading the production to other fields or areas," Mr. Price said, the Saudis concentrated on North Ghawar. That "accelerated the depletion rate and the time to uncontrolled decline," or the point where the field's production drops dramatically, he said.

In Saudi Arabia, seawater is injected into the giant fields to help move the oil toward the top of the reservoir. But over time, the volume of water that is lifted along with the oil increases, and the volume of oil declines proportionally. Eventually, it becomes uneconomical to extract the oil. There is also a risk that the field can become unstable and collapse.

Ghawar is still far too productive to abandon. But because of increasing problems with managing the water, one Saudi oil executive said, "Ghawar is becoming very costly to maintain."

The average decline rate in Saudi Aramco's mature fields — Ghawar and a few others — "is in the range of 8 percent per year," without additional remediation, according to the company's statement. This means several hundred thousand barrels of daily oil production would have to be added every year just to make up for the diminished output.

Every oil field is unique, and experts cannot predict how long each might last. For its part, Saudi Aramco is counting on Ghawar for years to come.

The company projects that Ghawar will continue to produce more than half its oil. One internal company estimate from 2002 puts Ghawar's production at 5.25 million barrels a day in 2011, more than half the total expected crude oil capacity of 10.15 million, according to United States government officials and oil executives.

"The big risk in Saudi Arabia is that Ghawar's rate of decline increases to an alarming point," said Ali Morteza Samsam Bakhtiari, a senior official with the National Iranian Oil Company. "That will set bells ringing all over the oil world because Ghawar underpins Saudi output and Saudi undergirds worldwide production."

The I.E.A. warned in November that huge investments would be needed to offset the decline rates in mature Middle Eastern oil fields — it put the average at 5 percent — and the increasing costs of oil and gas production. The agency, based in Paris, forecasts that Saudi production will need to reach 20 million barrels a day by 2020. (I.E.A. and other research estimates say that more than 90 percent of that would be crude oil; the rest would be liquid products like natural gas liquids that result from the processing of crude oil.)

In his speech in Jakarta, Dr. al-Husseini noted the need for exploration, pointing out that colleagues at Exxon Mobil predict that more than 50 percent of oil and gas consumption in 2010 must come from new fields and reservoirs.

Harry A. Longwell, the executive vice president of Exxon Mobil, says finding new sources of oil is crucial. Mr. Longwell, in an interview, said that increasing demand and declining production were not new problems, but they were "much larger now because of the world's demand for energy and the magnitude of the numbers now are much larger."

To offset its declines, Saudi Aramco is bringing back into production one idle field, Qatif, and is enhancing production at a nearby offshore field, Abu Safah. The company says that with expert management, these fields will produce about 800,000 barrels a day.

But current and former Saudi Aramco executives question those expectations, contending that the goal of 500,000 barrels a day for Qatif is unrealistic and that development costs are higher than anticipated.

Qatif poses real difficulties. It is near housing for Saudi Arabia's minority Shiite population and contains high concentrations of hydrogen sulfide, a highly toxic gas. Its development is "particularly challenging," according to a technical paper by Saudi Aramco engineers presented last year in Bahrain, which said that 45 percent of potential drilling sites "were rejected due to safety concerns."

At Abu Safah, Saudi Aramco has experienced increasing water problems as it has turned to submersible pumps to extract oil. Experts, including American and Saudi government officials, say the technique is ill advised. Saudi Aramco, in its written response to questions, defended the use of the pumps at Abu Safah and its ability to manage the water after 37 years of production.

One United Sates government energy expert noted that "submersible pumps is what the Soviets went to on an indiscriminate basis in West Siberia and it went south." Samotlor, a huge field in Siberia, once produced more than three million barrels a day, but it declined sharply in the 1980's after the Soviets pushed it too hard. Today it produces only a few hundred thousand barrels a day.

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Il y a aussi cet article, accessible sans s'inscrire et dont je ne cite que quelques extraits:

http://www.sundayherald.com/49438

At the same time, Matt Simmons, one of Bush’s energy advisers, was at a conference in Edinburgh, spelling out harsh facts on Saudi oil production which, if proved true, would have severe repercussions for the global economy.

Simmons’s belief is that Saudi has been overstating its oil reserves for years, its biggest oil fields are in decline and it will struggle to live up to its promise to crank up daily output from around 10 million barrels a day to 12 million by 2009 and later 15 million to meet global demand.

Global data on oil reserves is a sensitive topic. The big oil-producing nations, members of the Organisation of Petroleum Exporting Countries (OPEC) production cartel, are particularly sensitive about revealing data as any downward revision in oil wealth would have ramifications on economic and political stability. Simmons claims that OPEC members frustrated attempts to get real data over the past two decades because the higher their reserves seemed, the bigger the quota they obtained.

In the 1980s, Middle East reserves jumped by some 43% in three years, despite there being no major new finds.

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Enfin, un dernier article:

http://english.aljazeera.net/NR/exeres/08B…ACB9B0F8894.htm

Un extrait:

However, Campbell noted that in 1990 Saudi Arabia, along with other Opec producing countries, notably Kuwait, revised their reserve estimates overnight.

This was in order to pump more oil as part of Opec's quota arrangement. The more reserves you claimed to have, the more money you made.

Same reserves

Saudi Arabia announced "a massive increase from 170 to 258gb in 1990. It had evidently decided to follow Kuwait's practice of reporting original, not remaining reserves," Campbell says.

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Il existe des alternatives parfois très intéressantes, pratiques et faciles à mettre en oeuvre par rapport au pétrole. Par exemple, tout ce qui est issu de la biomasse (huile de tournesol, etc.) fonctionne sur le même principe que l'essence (cela dépend des moteurs, mais c'est d'ores et déjà possible de faire tourner une caisse à l'huile de tournesol) et tourne par ailleurs en cercle fermé (le CO2 rejeté étant de nouveau par les plantes) ce qui règle donc les problèmes de pollution. L'hydrogène (économique, quasi illimitée, non-polluante, etc.) est également une piste très intéressante.

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Ce qui est sûr, c'est que si la production augmente moins vite que la demande -ou même ralentit-, alors les échanges internationaux vont devenir chers assez vite. Et avec la montée de la consommation chinoise l'échéance de 2010 n'est pas forcément irréaliste. Au moins pour un début de retour sur les délocalisations.

Ceci-dit pour moi si ça se confirme ça reste une bonne nouvelle puisque je n'ai pas confiance dans la capacité de notre planète à s'adapter à la pollution, et j'ai plutôt confiance dans la capacité des sociétés humaines à s'adapter à un manque d'énergie fossiles :icon_up:

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J'ai découvert un site intéressant, qui aborde les problèmes énergétiques sous des auspices libéraux:

http://www.321energy.com

Les deux articles suivants m'ont paru intéressant:

http://www.321energy.com/editorials/cooke/cooke080105.html

http://321energy.com/editorials/brodrick/brodrick080205.html

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C'est marrant parce que jusqu'à présent c l'état qui a empeché l'utilisation d'autres NRJ (je parle pour la F)

- Le biocarburant : taxé comme un produit pétrolier, donc ininteressant,

- L'electricité : un monopole EDF avec vente interdite etc..

je suis sure qu'il y a plein d'NRJ partout, il suffit juste de pouvoir les exploiter.

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Oui, les réserves prouvées peuvent évoluer sans nouvelle découverte !

Bande de libéraux illettrés (je le dis très amicalement, j'en suis un) ne connaissez-vous pas la loi de l'offre et de la demande ? : si le prix du baril augmente, une partie du gisement, non rentable (et donc non compté dans les réserves) au prix P le devient au prix P+quelque chose, ce qui augmente les réserves…

Sur le plan technique, le pétrole permet de faire de l'essence qui est un liquide hautement énergétique qui permet, à son tour, de faire rouler des véhicules sur une grande distance, et par toutes les températures. C'est là son grand (et seul) intérêt, mais ça le place nettement devant toutes les autres techniques aujourd'hui..

Si un jour on a plus de pétrole, on pourra toujours fabriquer de l'essence à partir de charbon (les Allemands l'on fait au cours de la 2ème guerre mondiale, procédé Fischer).

Donc la pénurie n'est pas pour demain, ni pour après demain.

Les autres sources d'énergies (nucléaire, solaire, et peut-être bientôt fusion) viendront prendre en douceur le relais pour ce qui est de la consommation "statique".

Donc, vous pouvez dormir sur vos 2 oreilles.

Enfin, toujours techniquement, la quantité de brut restant dans un gisement lorqu'on abandonne l'exploitation (à 35 $/baril) n'est pas de 50 %, mais d'environ 70 %.

La récupération assistée du pétrole (injection d'eau ou de vapeur) permet de gagner 20 à 30 % de ce qui reste.

Croyez-moi, j'ai travaillé pour une société de service pétrolière au Texas pendant plusieurs années, et notre spécialité était : la récupération assistée du pétrole…

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Si un jour on a plus de pétrole, on pourra toujours fabriquer de l'essence à partir de charbon (les Allemands l'on fait au cours de la 2ème guerre mondiale, procédé Fischer).

Donc la pénurie n'est pas pour demain, ni pour après demain.

Ta réflexion est très intéressante et je met nullement en doute tes connaissances sur le pétrole et l'essence cependant le charbon est lui aussi une ressourche épuisable donc lorsque le charbon aura lui aussi disparu ça sera plus délicat bon néanmoins d'ici qu'il ni a plus de pétrole et de charbon il y a de forte chance que de nouvelle énergie auront été développée

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Invité jabial

Déja entendu la réflexion de Pierre-Ernest dans la bouche d'un professionnel de la question. Rechercher en particulier schistes bitumineux.

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