Un Libéral Nommé Jésus

[Invité jabial]

[Ronnie Hayek]

L'as-tu lu ? Si oui, qu'en as-tu pensé ?

[Invité jabial]

L'as-tu lu ? Si oui, qu'en as-tu pensé ?

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Je ne l'ai pas encore reçu.

[Kimon]

Merci pour la référence, je ne connaissais pas cet ouvrage.

Sinon, je pense que les Evangiles ne sont pas des traités de philosophie politique, et qu'ils est donc vain de les lire comme tels.

[timburton]

Quelqu'un a-t-il des infos sur un livre qui parle de la place du confucianisme dans l'oeuvre d'Elvis Presley?

[Ventura]

Je ne suis pas libertarien mais j'ai adoré ce livre.

Les libertariens et libéraux érudits n'apprendront rien de fondamental de ce livre mais prendront certainement beaucoup de plaisir à voir l'auteur pourfendre le socialisme sans appel ainsi que livrer une approche ludique et très originale de la lecture des Evangiles.

Génial !

[Chitah]

Tout être humain normalement constitué, lorsqu'il regarde la pleine lune, ou une prise électrique de face, croit voir un visage.

C'est sur la démarche de l'auteur que je m'interroge, j'attends le compte-rendu de jabial.

[Ronnie Hayek]

Tout être humain normalement constitué, lorsqu'il regarde la pleine lune, ou une prise électrique de face, croit voir un visage.

Tu as raté une vocation de poète, dis-moi !

C'est sur la démarche de l'auteur que je m'interroge, j'attends le compte-rendu de jabial.

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Itou.

[Chitah]

Tu as raté une vocation de poète, dis-moi !

Je confirme, je l'ai complètement ratée.

[Chitah]

ENCORE PLUS FORT QUE JABIAL:

Présentation de l'éditeur

On sait la place éminente que tient, en tant que prophète de l'islam, le personnage de Jésus dans le Coran. Mais le contenu même de la tradition musulmane concernant le " fils de Marie " avait été peu étudié. Voici, comblant cette lacune, la plus importante collection jamais réalisée de paroles attribuées à Jésus et de récits de ses faits et gestes, issus de la littérature classique de l'islam. Tarif Khalidi, directeur du Centre d'études sur l'islam et le Proche-Orient au King's College de Cambridge, a réalisé là un travail unique, déjà traduit en dix-huit langues : ces quelque trois cents citations, dûment référencées et commentées, constituent un véritable " évangile musulman " qui éclaire d'un jour nouveau le Jésus de l'islam, son enseignement et sa spiritualité. Le lecteur musulman trouvera ici l'occasion de réfléchir à un élément majeur de sa propre religion. Le lecteur chrétien sera maintes fois surpris par la lumineuse profondeur de ce musulman nommé Jésus, différent par son statut mais en communion spirituelle avec celui des Evangiles. Quant à tous ceux qu'intéresse le dialogue des cultures, ils seront passionnés par cette brillante analyse d'un phénomène unique dans l'histoire des religions : la figure centrale d'une tradition, assimilée et réinterprétée, aujourd'hui objet de foi fondamental d'une étonnante fécondité spirituelle

SDM

En quelque 300 citations (paroles, faits et gestes) dûment référencées et commentées, une étude sérieuse sur la perception du "prophète" Jésus dans la tradition islamique

[Chitah]

Il doit bien y avoir "Un DJ nommé Jésus" qui traîne dans la communauté techno, je vais chercher.

[Sous-Commandant Marco]

http://www.lejardindeslivres.com/zz38.htm

Libéral, musulman et martien en même temps, c'est sûr que ça ne pouvait pas bien tourner pour lui.

[Legion]

Ya pas "Arrettez de me prendre sans arrêt à parti, tidjiou - Jesus" ?

[Patrick Smets]

Moi, je connaissais un plombier nommé Jésus. Mais il est reparti à Lisbonne….

[walter-rebuttand]

Moi, je connaissais un plombier nommé Jésus. Mais il est reparti à Lisbonne….

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Et moi un couvreur colombien né dans les années 30 qui s'appelait Hitler Gomez. Ses parents avaient vaguement entendu que c'était un homme important en Europe au moment de choisir son prénom.

[younglib]

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J'ai lu ce livre alors que je ne connaissais strictement rien à la religion chrétienne et à la bible.

Ce qui est intéressant c'est que l'auteur ne prend en compte que des citations de Jésus Christ, et qu'il fait ses propres commentaires (souvent avec un point de vue d'économiste de l'école autrichienne). Le mieux ce sont les paroles de Jésus. Les commentaires de charle Gaves sont parfois interréssant mais pas toujours.

Je peux dire que c'est grâce à ce livre que j'ai découver pour la première fois le message de Jésus, et que l'ayant trouvé particulièrement intéressant je me sui depuis acheter une bible pour en savoir un peu plus.

A noter certaines similitudes entre les analyses de Philippe Simonnot dans "Les personnes et les choses" quand il analyses le système économique du peuple juif tel qu'il apparait dans la bible, et les analyses de charles Gave (qui je le rappele ne s'intéresse qu'aux paroles de Jésus).

Pour ceux qui ne connaissent pas du tout le message de Jésus ce livre peut être intéressant, mais le mieux est bien entendu de lire les évangiles en entier.

[Ronnie Hayek]

Ce qui est intéressant c'est que l'auteur ne prend en compte que des citations de Jésus Christ, et qu'il fait ses propres commentaires (souvent avec un point de vue d'économiste de l'école autrichienne).

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Charles Gave n'est pas spécialement un représentant du courant autrichien; il est plutôt dans le sillage de Milton Friedman.

[younglib]

Charles Gave n'est pas spécialement un représentant du courant autrichien; il est plutôt dans le sillage de Milton Friedman.

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Il me semble pourtant que c'est Gave lui-même qui se réclame de l'école autrichienne dans ce livre. Je n'ai plus le livre avec moi, et je ne peux pas vérifier.

J'avais entendu dire que dans un précédent livre ("Des lions menés par des ânes : Essai sur le crash économique (à venir mais très évitable) de l'Euroland en général et de la France en particulier") il avait défendu un certains interventionnisme monétaire (ex: baisser les taux d'intérêt dans la zone euro pour relancer l'investissement).

Ce qui le rapprocherai plus d'un auteur comme Friedman (qui reste toutefois critique sur la relance monétaire) que de l'école autrichienne.

C'est bien ça ? Je me trompe ?

[younglib]

Charles Gave n'est pas spécialement un représentant du courant autrichien; il est plutôt dans le sillage de Milton Friedman.

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Ceci dit je crois que les commentaires d'ordre économique qu'il fait dans "Un libéral nommé Jésus" pourraient aussi bien être tenus par Friedman que par un représentant de l'école autrichienne.

[Kimon]

Je pense que RH a raison, bien que C. Gave soit assez difficile à classer en raison du caractère peu académique de ses travaux.

[Ronnie Hayek]

Il me semble pourtant que c'est Gave lui-même qui se réclame de l'école autrichienne dans ce livre. Je n'ai plus le livre avec moi, et je ne peux pas vérifier.

J'avais entendu dire que dans un précédent livre ("Des lions menés par des ânes : Essai sur le crash économique (à venir mais très évitable) de l'Euroland en général et de la France en particulier") il avait défendu un certains interventionnisme monétaire (ex: baisser les taux d'intérêt dans la zone euro pour relancer l'investissement).

Ce qui le rapprocherai plus d'un auteur comme Friedman (qui reste toutefois critique sur la relance monétaire) que de l'école autrichienne.

C'est bien ça ? Je me trompe ?

<{POST_SNAPBACK}>

http://www.euro92.com/new/article.php3?id_article=562

(Ch. Gave) est un analyste financier basé à Londres depuis 20 ans, formé à l'école de Milton FRIEDMAN. Le prix Nobel d'économie a d'ailleurs tenu à faire l'éloge de ce livre bien agréable à lire et plein d'humour qui permet d'analyser et de comprendre tous les ressorts d'une économie moderne en remettant -avec un rare bonheur- les idées économiques à l'endroit.

[younglib]

http://www.euro92.com/new/article.php3?id_article=562

(Ch. Gave) est un analyste financier basé à Londres depuis 20 ans, formé à l'école de Milton FRIEDMAN. Le prix Nobel d'économie a d'ailleurs tenu à faire l'éloge de ce livre bien agréable à lire et plein d'humour qui permet d'analyser et de comprendre tous les ressorts d'une économie moderne en remettant -avec un rare bonheur- les idées économiques à l'endroit.

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Tu dois surement avoir raison.

[Ronnie Hayek]

… d'autant plus que, lors d'une conférence, je l'ai entendu déclarer qu'il avait de l'amitié pour les tenants de l'approche autrichienne, mais que ce n'était pas son truc.

[antietat]

Tu dois surement avoir raison.

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Il a un site :

http://gavekal.com/

Il ne se réclame pas de l'école autrichienne mais y fait référence p 84.

"Cette théorie de la valeur subjective et de son corollaire, le prix objectif, fut mise en lumière par une école économique qu'il est convenu d'appeler l'école autrichienne (Von Mises, Hayek, Schumpeter), à la fin du 19éme et au début du 20éme siècle.

Elle révolutionna la pensée économique."

[Kimon]

Schumpeter n'était pas un auteur "autrichien".

[younglib]

Il a un site :

http://gavekal.com/

Il ne se réclame pas de l'école autrichienne mais y fait référence p 84.

"Cette théorie de la valeur subjective et de son corollaire, le prix objectif, fut mise en lumière par une école économique qu'il est convenu d'appeler l'école autrichienne (Von Mises, Hayek, Schumpeter), à la fin du 19éme et au début du 20éme siècle.

Elle révolutionna la pensée économique."

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Voilà, c'est ce passage qui m'a induit en erreur.

[younglib]

Schumpeter n'était pas un auteur "autrichien".

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Plutôt néo-classique tendance Walrassienne pour les uns, inclassable pour les autres.

[Ronnie Hayek]

Plutôt néo-classique tendance Walrassienne pour les uns, inclassable pour les autres.

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http://cepa.newschool.edu/het/profiles/schump.htm

A product of the waning years of the Austro-Hungarian Empire, Joseph A. Schumpeter exemplified that heritage. Although a student of Eugen von Böhm-Bawerk and Friedrich von Wieser, Schumpeter was never really a footsoldier of the Austrian School.

Et assez dandy viennois, d'après ce que l'on m'en a dit. Donc, malgré tout, un inclassable assez classe.

[Kimon]

Et assez dandy viennois, d'après ce que l'on m'en a dit. Donc, malgré tout, un inclassable assez classe.

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Hayek lui reprochait d'ailleurs de "trop faire le malin"…

[Ronnie Hayek]

Hayek lui reprochait d'ailleurs de "trop faire le malin"…

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Cela ne m'étonne pas vraiment (vu aussi l'apparente austérité du vieux Friedrich). J'ai l'impression que Schumpeter avait un côté "Keynes" à cet égard.