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Un Petit Jeu


Chitah

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Suite à un article sur CPS, je poste ici le contenu de cette page, dont nous avons déjà parlé je crois.

http://perso.wanadoo.fr/metasystems/Liberalisme.html

Les points sont numérotés, le jeu est d'expliquer en une ou deux phrases pourquoi l'auteur se trompe.

Vu que j'ai posté le lien de cette discussion sur CPS, j'espère qu'elle sera riche! Le monde nous regarde!

Les mensonges du libéralisme

1 - "Le libéralisme, c'est plus de choix et des meilleurs prix pour le consommateur"

FAUX: Selon le dogme libéral lui-même, le libéralisme ne peut fonctionner que si il existe une concurrence suffisante de l'offre. Or dans les faits, le capitalisme libéral tend vers la concentration et la formation de monopoles qui éliminent toute concurrence, réduisent le choix du consommateur et font monter les prix (ou baisser la qualité).

Dans le domaine des services publics comme la distribution d'eau, la poste, ou les chemins de fer, leur privatisation s'est toujours traduite par une augmentation des coûts pour l'usager, une diminution du service, et une réduction des investissements dans l'entretien des infrastructures.

Quant aux systèmes de retraites privés (les fonds de pension), ils consistent à priver les salariés de toute sécurité, en les livrant aux incertitudes de la gestion des organismes financiers. En cas de faillite de ces derniers, les salariés se retrouvent sans retraite malgré des années de cotisation. C'est ce qui s'est passé aux Etats-Unis en 2002 avec la faillite d'Enron.

2 - "Le libéralisme, c'est le libre-jeu du marché"

FAUX: Toujours selon le dogme libéral, le libre-jeu du marché nécessite la transparence du marché et de l'information.

En réalité, à cause des pratiques d'opacité et de l'inégalité dans l'accès à l'information, le consommateur ne peut choisir en connaissance de cause.

3 - "La croissance crée des emplois"

FAUX: La croissance crée des emplois dans un premier temps, mais elle sert surtout à financer les "restructurations" et les délocalisations. Au bout du compte, elle détruit davantage d'emplois qu'elle n'en crée.

4 - "Seul le marché est apte à déterminer le juste prix des matières premières, des devises, ou des entreprises"

FAUX: Les marchés sont essentiellement guidés par la spéculation et la recherche du profit à court-terme. Les fluctuations des cours sont souvent irrationnelles, excessives, et soumises à la manipulation. Ces oscillations excessives des cours sont destructrices, provoquant ruines et faillites dans l'économie réelle. Mais dans le même temps, ces oscillations sont aussi génératrices de profit pour les spéculateurs. Encore le principe des vases communicants…!

5 - "L'entreprise crée des richesses. Elle est la source de la prospérité des pays et de leurs habitants"

FAUX: le plus souvent, les entreprises ne créent pas de richesses, car la valeur créée est inférieure aux coût réel des ressources utilisées ou détruites, si on prend en compte le coût environnemental et humain, ainsi que le coût réel des matières premières non-renouvelables.

Le "profit" des grandes entreprises est en réalité prélevé sur la nature, saccagée par l'exploitation, l'urbanisation et la pollution, ou "vampirisé" sur d'autres acteurs économiques:

- sur les salariés qu'on aura licencié pour économiser des coûts ou "augmenter la productivité", ou dont on aura réduit la rémunération ou la protection sociale.

- sur les consommateurs qui doivent payer plus pour une qualité ou une quantité moindre.

- sur les fournisseurs (en particulier sur les producteurs de matières premières minières ou agricoles)

- sur d'autres entreprises dont on aura provoqué la faillite par des pratiques déloyales, ou qui sont rachetées pour être ensuite dépecées, vendues par morceaux, et dont dont les salariés sont transformés en chômeurs.

- sur les populations du Tiers-Monde qui ont été spoliées de leurs terres et de leurs ressources, et qui ont été réduites en esclavage, obligées de travailler dans les mines ou les "ateliers de la sueur" des entreprises transnationales, ou pire encore, obligées de servir de cobayes à l'industrie pharmaceutique, ou de vendre leurs organes (le plus souvent un rein ou un oeil) qui seront ensuite greffés à des malades fortunés. (le prix payé pour le prélèvement d'un rein va de 20.000 euros en Turquie, à seulement 800 euros en Inde)

6 - "La mondialisation profite à tous"

FAUX: Entre 1992 et 2002, le revenu par habitant a chuté dans 81 pays. Dans le Tiers-Monde, le nombre des "extrêmement pauvres" a augmenté de près de 100 millions.

L'écart des salaires s'est également creusé de manière fantastique. Prenons l'exemple d'une ouvrière chez un sous-traitant asiatique de Disney qui fabrique des vêtements à l'éffigie de Mickey pour les consommateurs occidentaux. Cette ouvrière travaille dans un "atelier de la sueur", 14 heures par jour, 7 jours sur 7, sans aucune protection sociale, sans droit de grève, le tout pour un salaire horaire de 0,28 dollars. Dans le même temps, le salaire horaire du PDG de Disney est de 2800 dollars, soit 10.000 fois plus.

Les 225 personnes les plus riches du monde cumulent un patrimoine global de 1000 milliards de dollars, l'équivalent du revenu annuel des 3 milliards de personnes les plus pauvres de la planète, soit 47% de la population mondiale. La fortune additionnée des 84 personnes les plus riches dépasse le produit intérieur brut de la Chine avec ses 1,2 milliard d'habitants.

En 2002, 20% de la population mondiale accapare 80% des richesses, possède plus de 80% des voitures en circulation et consomme 60% de l'énergie, tandis que le milliard d'habitants les plus pauvres se partagent 1% du revenu mondial.

7 - "Le libéralisme est le seul choix possible, sous peine de s'isoler du Monde"

FAUX: Certes, un pays cours le risque d'une délocalisation accrue des entreprises si il ne va pas dans le sens de leurs désirs. Du fait de la mondialisation, les salariés occidentaux sont désormais en concurrence avec les salariés de l'Inde ou de la Chine, y compris pour des emplois qualifiés dans le tertiaire ou les secteurs technologiques. Tant qu'il y aura le moindre profit à réaliser en délocalisant, les entreprises iront au plus offrant, dans le pays où elles trouvent les lois sociales et environnementales les moins contraignantes.

Mais si il en est ainsi, c'est parce que nos gouvernements se sont entendus pour créer ces conditions, en appliquant simultanément dans tous les pays les déréglementations prônées par l'idéologie libérale. Ils ont réalisé la mondialisation uniquement dans un sens favorable aux entreprises, sans la contrepartie d'une mondialisation au niveau des lois de protection sociale et environnementale. La mondialisation néo-libérale est résolument dissymétrique.

D'autre part, cette absence apparente de choix revient de fait à une dictature des entreprises. Accepter cette dictature, c'est renoncer au pouvoir souverain des Etats et des représentants élus du Peuple. C'est donc renoncer à la démocratie, et accepter à terme un esclavage généralisé.

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Miam miam!

1 - "Le libéralisme, c'est plus de choix et des meilleurs prix pour le consommateur"

FAUX: Selon le dogme libéral lui-même, le libéralisme ne peut fonctionner que s'il existe une concurrence suffisante de l'offre.

(…)

2 - "Le libéralisme, c'est le libre-jeu du marché"

FAUX: Toujours selon le dogme libéral, le libre-jeu du marché nécessite la transparence du marché et de l'information.

En réalité, à cause des pratiques d'opacité et de l'inégalité dans l'accès à l'information, le consommateur ne peut choisir en connaissance de cause.

Faux! Les théories économiques libérales ne reposent pas sur le modèle de la concurrence pure et parfaite, qui est irréalisable. Et les législations anti-trust ne sont pas libérales.

Or dans les faits, le capitalisme libéral tend vers la concentration et la formation de monopoles qui éliminent toute concurrence, réduisent le choix du consommateur et font monter les prix (ou baisser la qualité).

Faux! Si monopole il y a, il peut être du fait des consommateurs eux-mêmes, qui montrent ainsi que les services de l'entreprise qui finit en position de monopole, sont hautement supérieurs à ceux de ses concurrents. Que ses produits ont donc le meilleur qualité/prix possible, et si ce n'est plus le cas, le monopole sera rapidement concurrencé, et perdra sa position s'il ne réagit pas. Ou il peut être le fait d'un monopole de droit, ou d'octrois de l'Etat, et en ce cas, ce n'est pas libéral.

Dans le domaine des services publics comme la distribution d'eau, la poste, ou les chemins de fer, leur privatisation s'est toujours traduite par une augmentation des coûts pour l'usager, une diminution du service, et une réduction des investissements dans l'entretien des infrastructures.

Mythe! Concernant l'eau, il y a eu privatisation, mais non réellement libéralisation, les concessions restant très restreintes, et régulées et accordées, par les communes. Cette impossibilité d'entrer facilement sur le marché, entraine nécessairement de rigidités, et on ne peut donc parler de "dérives" du libéralisme.

Concernant les trains, une littérature abondante est disponible sur le sujet : au Japon, la privatisation s'est bien passée, et n'est jamais citée. Au Royaume-Uni, la privatisation de l'infrastructure de réseau n'a pas été démantelé pour que le secteur soit libéralisé : il n'y avait pas outre mesure de concurrence, ce qui explique l'absence de réel maintenance, qui a été historiquement en mauvais état. Quant à la privatisation/libéralisation des compagnies ferroviaires, il n'y a pas eu de heurts majeurs.

Par contre, un exemple d'activité libéralisée et fleurissante : le transport aérien, et notamment l'emergence des compagnies low-cost, qui n'auraient pas été possible en situation de monopole national sur le traffic aérien!

Quant aux systèmes de retraites privés (les fonds de pension), ils consistent à priver les salariés de toute sécurité, en les livrant aux incertitudes de la gestion des organismes financiers. En cas de faillite de ces derniers, les salariés se retrouvent sans retraite malgré des années de cotisation. C'est ce qui s'est passé aux Etats-Unis en 2002 avec la faillite d'Enron.

Doublement faux! Les systèmes de retraites privés permettent aux salariés de disposer comme ils l'entendent de leur argent pour leur retraite. Ils peuvent tout aussi bien l'investir sur le marché action, que sur le marché monétaire : ceci est leur choix, et ils en sont pleinement conscients, alors laissez-les décider et assumer les conséquences de leurs choix, sans les prendre pour des incapables.

Concernant Enron, le système de retraite avec les entreprises aux Etats-Unis est largement encouragé par l'Etat, contrairement à la capitalisation purement ad hoc

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Je mets les horreurs en italique.

1 - "Le libéralisme, c'est plus de choix et des meilleurs prix pour le consommateur"

FAUX: Selon le dogme libéral lui-même, le libéralisme ne peut fonctionner que si il existe une concurrence suffisante de l'offre. Or dans les faits, le capitalisme libéral tend vers la concentration et la formation de monopoles qui éliminent toute concurrence, réduisent le choix du consommateur et font monter les prix (ou baisser la qualité).

Dans le domaine des services publics comme la distribution d'eau, la poste, ou les chemins de fer, leur privatisation s'est toujours traduite par une augmentation des coûts pour l'usager, une diminution du service, et une réduction des investissements dans l'entretien des infrastructures.

Quant aux systèmes de retraites privés (les fonds de pension), ils consistent à priver les salariés de toute sécurité, en les livrant aux incertitudes de la gestion des organismes financiers. En cas de faillite de ces derniers, les salariés se retrouvent sans retraite malgré des années de cotisation. C'est ce qui s'est passé aux Etats-Unis en 2002 avec la faillite d'Enron :icon_up: .

concurrence suffisante n'est pas libre concurrence.

Le capitalisme peut voir émerger des monopoles naturels, mais ce n'est ni une loi, ni une fatalité, et c'est toujours moins monopolistique que les marchés avec entreprises d'Etat.

L'augmentation des coûts pour l'usager: il raisonne en terme de prix, et évacue la question du coût réel (impôts…)

Diminution du service rendu: elle résulte d'une baisse de demande dans un marché libéralisé. Ca n'a rien de systématique, au contraire.

L'assurance privée n'est pas moins sûre que l'assurance publique: un état peut faire faillite! Des libéraux modérés pourraient avancer le rôle de prêteur en dernier ressort des Etats, qui délègue la gestion des pensions mais ré-assure…

La Sécurité Sociale n'est-elle pas un organisme financier?

Enron, j'ai pas compris ce que ça vient faire là honnêtement?

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2 - "Le libéralisme, c'est le libre-jeu du marché"

FAUX: Toujours selon le dogme libéral, le libre-jeu du marché nécessite la transparence du marché et de l'information.

En réalité, à cause des pratiques d'opacité et de l'inégalité dans l'accès à l'information, le consommateur ne peut choisir en connaissance de cause.

Argument bateau visant à assimiler les conditions du libéralisme à un modèle irréalisable.

Rappelons qu'initialement, ce modèle n'est pas une prescription politique, mais un outil d'étude économique, introduit par Knight pour analyser l'évolution des profits entrepreneuriaux en situation risquée. En tant que modèle, sa nature est apolitique.

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3 - "La croissance crée des emplois"

FAUX: La croissance crée des emplois dans un premier temps, mais elle sert surtout à financer les "restructurations" et les délocalisations. Au bout du compte, elle détruit davantage d'emplois qu'elle n'en crée.

Faux! Bien que la présentation en matiére de croissance ne soit pas très claire, le phénoméne des délocalisations et des restructurations est extrémement marginal dans l'économie des pays développés. Et le raisonnement développé est en mode statique : quid de la création d'entreprises et de l'innovation?

De plus, la croissance résulte de la hausse de la valeur ajoutée monétaire des entreprises, et c'est précisement cela qui permet à l'entreprise de rémunerer d'avantage les salariés, en rétribuant les hausses de productivité : s'il n'y a pas globablement de croissance, on est en période de stagnation pour les salaires.

4 - "Seul le marché est apte à déterminer le juste prix des matières premières, des devises, ou des entreprises"

FAUX: Les marchés sont essentiellement guidés par la spéculation et la recherche du profit à court-terme. Les fluctuations des cours sont souvent irrationnelles, excessives, et soumises à la manipulation. Ces oscillations excessives des cours sont destructrices, provoquant ruines et faillites dans l'économie réelle. Mais dans le même temps, ces oscillations sont aussi génératrices de profit pour les spéculateurs. Encore le principe des vases communicants…!

Faux! Les marchés ont des tendances de fond, notamment les marchés actions, qui ne sont pas uniquement spéculatifs mais reposent sur les investissements des zinzins et autres fonds de pension, non hedge funds.

D'ailleurs, la spéculation ne fait que repérer et ajuster l'offre et la demande des matières premiéres ou cours des devises. Si un Etat fixe le cours de la devise au dessus de son cours naturel, on remarquera une attaque des spéculateurs qui la fera revenir à ses cours d'équilibre : et il vaut mieux, car dans le cas contraire, toute l'offre de monnaie n'est pas écoulée.

D'ailleurs, les spéculateurs sont aussi des market-makers, c'est à dire qu'ils assurent la liquidité des marchés financiers, ce qui permet aux demandeurs et aux offreurs de réaliser plus facilement les échanges.

Ensuite, les produits comme les futures, permettent aux spéculateurs d'assumer le risque sur des manières premières à la place des entrepreneurs, qui peuvent alors péréniser leur activité, et modérer leurs risques : ces produits sont donc au contraire un gage de stabilité pour les entreprises productrices. La division du travail fonctionne à plein dans la spécialisation.

Et les entreprises, ne fonctionnent en général pas sur court-terme, puisque leur but est également de durer dans le temps, et de ne pas faire un coup d'éclat quite à ensuite laisser fuir tous ses clients. Donc, le court-termisme de la spéculation a un intérêt certain, et le court-termisme n'est pas néanmoins la régle dans la majeure partie de l'activité économique…

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3 - "La croissance crée des emplois"

FAUX: La croissance crée des emplois dans un premier temps, mais elle sert surtout à financer les "restructurations" et les délocalisations. Au bout du compte, elle détruit davantage d'emplois qu'elle n'en crée.

Nous sommes tous prudents ici, sur l'utilisation des chiffres de la croissance comme indicateurs valides de la situation économique.

Néanmoins, le passage en italique est tellement ridicule que j'en pleure. Cette utilisation ne se comprend qu'à considérer que la croissance économique n'est concevable quen tant qu'agrégat, ce qui est pathétique.

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Ou il peut être le fait d'un monopole de droit, ou d'octrois de l'Etat, et en ce cas, ce n'est pas libéral.

A ce sujet, l'analyse économique du brevet reste délicate. Le brevet est une protection accordée par l'Etat à un inventeur, protection qui lui confère un monopôle d'exploitation. Bien qu'il apparaisse condamnable car il crée artificiellement de la rareté d'une certaine manière, il reste une forte incitation à l'innovation qui pourrait bien disparaitre sans délivrance étatique de ce monopôle d'exploitation. C'est le point discutable de cette question, sinon Eti-N semble avoir tout dit.

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5 - "L'entreprise crée des richesses. Elle est la source de la prospérité des pays et de leurs habitants"

FAUX: le plus souvent, les entreprises ne créent pas de richesses, car la valeur créée est inférieure aux coût réel des ressources utilisées ou détruites, si on prend en compte le coût environnemental et humain, ainsi que le coût réel des matières premières non-renouvelables.

Le "profit" des grandes entreprises est en réalité prélevé sur la nature, saccagée par l'exploitation, l'urbanisation et la pollution, ou "vampirisé" sur d'autres acteurs économiques:

- sur les salariés qu'on aura licencié pour économiser des coûts ou "augmenter la productivité", ou dont on aura réduit la rémunération ou la protection sociale.

- sur les consommateurs qui doivent payer plus pour une qualité ou une quantité moindre.

- sur les fournisseurs (en particulier sur les producteurs de matières premières minières ou agricoles)

- sur d'autres entreprises dont on aura provoqué la faillite par des pratiques déloyales, ou qui sont rachetées pour être ensuite dépecées, vendues par morceaux, et dont dont les salariés sont transformés en chômeurs.

- sur les populations du Tiers-Monde qui ont été spoliées de leurs terres et de leurs ressources, et qui ont été réduites en esclavage, obligées de travailler dans les mines ou les "ateliers de la sueur" des entreprises transnationales, ou pire encore, obligées de servir de cobayes à l'industrie pharmaceutique, ou de vendre leurs organes (le plus souvent un rein ou un oeil) qui seront ensuite greffés à des malades fortunés. (le prix payé pour le prélèvement d'un rein va de 20.000 euros en Turquie, à seulement 800 euros en Inde)

Discours tiers-mondiste tire-larmes, mais parfaitement neuneu.

Le raisonnement sur la valeur est tellement naze que le gars se ferait tirer à boulets rouges par toutes les économistes sérieux de toutes chapelles - marxistes y compris bien sûr.

Utiliser une ressource détruit sa valeur en la transformant? Le fer a-t-il plus de valeur à l'état minéral que transformé en outil ? :doigt:

Le "profit" des grandes entreprises est en réalité prélevé sur la nature, saccagée par l'exploitation, l'urbanisation et la pollution

est excessif, ce n'est surtout pas un argument contre le libéralisme puisqu'on ne voit pas en quoi ce phénomène différerait dans une société communiste ou sociale-démocrate.

sur les salariés qu'on aura licencié pour économiser des coûts ou "augmenter la productivité", ou dont on aura réduit la rémunération ou la protection sociale.

LOI1 de l'argumentaire anti-libéral de base: dans une société libérale, on observe plus de licenciements que d'emplois, des baisses de salaires supérieures au salaires lui même… :icon_up:

STOP j'arrête, je doublonne avec Eti-N et c'est tellement con que c'est pas drôle à démonter.

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Mais si il en est ainsi, c'est parce que nos gouvernements se sont entendus pour créer ces conditions, en appliquant simultanément dans tous les pays les déréglementations prônées par l'idéologie libérale. Ils ont réalisé la mondialisation uniquement dans un sens favorable aux entreprises, sans la contrepartie d'une mondialisation au niveau des lois de protection sociale et environnementale. La mondialisation néo-libérale est résolument dissymétrique.

D'autre part, cette absence apparente de choix revient de fait à une dictature des entreprises. Accepter cette dictature, c'est renoncer au pouvoir souverain des Etats et des représentants élus du Peuple. C'est donc renoncer à la démocratie, et accepter à terme un esclavage généralisé.

FAUX.

Les gouvernements sont les pires freins à la mondialisation; leur ressort étant les politiques protectionnistes et réglementations en tous genres favorisant certains producteurs au détriment de leurs concurrents et des consommateurs.

Il existe bien une collusion entre gouvernements et certaines grandes entreprises, qui veulent fermer le marché en demandant des privilèges légaux (cf., par exemple, les brevets). Mais il s'agit précisément d'une des pratiques contre lesquelles luttent les libéraux, car elles sont iniques et détruisent les échanges libres.

C'est en recourant à ces politiques protectionnistes anti-mondialisatrices que les gouvernements favorisent le despotisme, l'esclavagisme (fiscal, notamment) et la discorde (la paix étant facilitée par le libre-échange, et non par le mercantilisme). Tout au contraire de ces politiques désastreuses, une véritable économie de marché libre promeut l'arbitrage continuel des consommateurs en faveur des produits de leur choix (celui-ci pouvant d'ailleurs se baser sur des considérations éthiques, comme en témoigne le boycott envers des compagnies jugées peu respectables).

Ainsi, sans recours à l'interventionnisme étatique, les producteurs défaillants ou malhonnêtes auront du mal à imposer leurs marchandises au public.

Xavier Méra, de l'Institut Molinari, nous donne ici un exemple concret pour étayer mon propos:

http://www.institutmolinari.org/editos/20050411.htm

Laissez passer le textile chinois! Il ne menace pas l’Europe

Xavier Méra - 11 avril 2005

(Article publié par l'Agefi le 7 avril 2005)

L’organisation patronale de l’industrie textile européenne, Euratex, réclame des mesures de protection contre l’envolée des exportations chinoises. Elles auraient progressé de 46,5% en valeur et de 625% en volume entre janvier 2004 et janvier 2005 sur les douze marchés les plus exposés, selon le dernier communiqué d’Euratex. William Lakin, son président, a ainsi commenté la démarche de son organisation auprès de la Commission européenne: «Il est temps de limiter l’appétit apparemment vorace des exportateurs chinois pour le marché européen.» A ce propos, le commissaire européen au commerce, Peter Mandelson, a aussi appelé la Chine à «la modération et la prudence».

Pourquoi devrions-nous nous indigner contre «l’invasion» chinoise? Pour deux raisons: elle menacerait les emplois de l’industrie textile européenne et aurait un impact négatif sur la prospérité de l’ensemble des citoyens européens. C’est ce que suggère Francesco Marchi, directeur des affaires économiques d’Euratex, en affirmant que «l’industrie européenne du textile et du vêtement contribue largement au PIB des vingt-cinq pays de l’Union». Autrement dit, toute menace contre la santé des entreprises représentées par Euratex est une menace contre la prospérité de tous les Européens.

Cependant, un examen approfondi du problème révèle qu’Euratex ne défend personne d’autre que ses membres. Tout d’abord, il faut dire et redire ce qui devrait apparaître comme une évidence. Si des entreprises chinoises gagnent des parts de marché sur leurs concurrentes européennes, c’est parce que les consommateurs

européens tendent à préférer leur textile, notamment grâce à des prix bien inférieurs. Les mesures de protection, en privant les consommateurs de ce choix, vont directement à l’encontre de leurs intérêts. Or, chaque citoyen européen est un consommateur de textile, évidemment.

Par ailleurs, l’argument selon lequel la concurrence chinoise menacerait le PIB de l’Europe en mettant à mal la contribution que l’industrie textile européenne y fait, est totalement erroné. En effet, les revenus que perdrait l’industrie textile européenne doivent être gagnés par d’autres industries européennes. D’une part, en achetant du textile moins cher en Chine, les consommateurs peuvent acheter d’autres biens produits en Europe. C’est une source additionnelle de revenu pour d’autres industries européennes. D’autre part, en dernier ressort, il faut bien que les importations de textile chinois en Europe soient payées grâce à des exportations en provenance d’Europe. Sinon, à quoi serviraient les euros «exportés» en important le textile? En d’autres termes, la baisse des revenus et de l’emploi dans le secteur du textile a aussi pour contrepartie une hausse des revenus et de l’emploi dans les industries exportatrices.

Si les restrictions aux importations chinoises étaient bénéfiques aux

Européens, pourquoi des restrictions similaires ne le seraient-elles pas entre Européens, entre pays, entre régions et finalement entre individus? Nous n’essayons pas de produire nous-mêmes tout ce dont nous avons besoin parce qu’en nous spécialisant dans la production et l’exportation de biens pour lesquelles nous sommes relativement plus habiles, nous pouvons importer et profiter d’une abondance de commodités que nous ne pourrions obtenir autrement. Le textile chinois ne représente donc pas une menace pour la prospérité en Europe et l’amélioration de nos niveaux de vie dépend de notre ouverture sur le monde.

Xavier Méra est chercheur associé à l’Institut Economique Molinari, Bruxelles.

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Il est grand temps de sortir un de mes proverbes préférés: "on ne peut pas faire boire un âne qui n'a pas soif."

L'auteur de ces lignes récite tel un magnétophone estampillé ATTAC les poncifs les plus éculés sur le libéralisme. Si, comme je le pense, il est faveur de la "décroissance", il n'a qu'à donner l'exemple en demandant à son patron une baisse de salaire.

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Les 225 personnes les plus riches du monde cumulent un patrimoine global de 1000 milliards de dollars, l'équivalent du revenu annuel des 3 milliards de personnes les plus pauvres de la planète, soit 47% de la population mondiale. La fortune additionnée des 84 personnes les plus riches dépasse le produit intérieur brut de la Chine avec ses 1,2 milliard d'habitants.

Je réponds sur ce point précis, qui illustre parfaitement le "raisonnement" des alter-mondialistes. Ici, on compare la fortune de certains, c'est à dire leur patrimoine, avec le revenu d'autres.

Cette comparaison est absurde. On ne peut comparer que des choses comparables.

C'est comme si je comparais mon salaire annuel (mettons 20 000 EUR) avec la valeur de la maison de mon voisin (mettons 200 000 EUR) et que j'en déduise que je suis 10 fois plus pauvre que lui.

En perdant notre temps à bâtir des arguments logiques contre ces abrutis, on passe à côté de l'essentiel: leurs opinions sont fondées sur l'absence de logique et la déformation des faits.

Il y a de fortes chances que ce triste individu soit un bobo qui fait ses courses à Carrefour et tape ses messages sur un ordinateur Dell flambant neuf. Autrement dit, un hypocrite de première.

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- sur les consommateurs qui doivent payer plus pour une qualité ou une quantité moindre.

En plus de montrer son absence de connaissances, ce point montre en particulier à quel point le type en question fait preuve de mauvaise foi.

Les entrepreneurs sont motivés par le profit ; dans leur cas, le moyen pour parvenir au but qu'est le profit est la satisfaction du consommateur. Les entreprises publiques ne sont par contre tenues à rien ; si, à l'image de tous les hommes, les individus qui les composent cherchent le profit, ils ne sont pas dans l'obligation de satisfaire les attentes des consommateurs pour vivre compte tenu du fait qu'ils disposent d'un monopole inattaquable ; quoi qu'ils fassent, les consommateurs n'auront d'autre choix que d'acheter leurs produits. En outre, cela se traduit par une baisse de la qualité conjuguée à une hausse des prix, au contraire des entreprises privées évoluant dans un marché libre au sein duquel la liberté des consommateurs et le jeu de la concurrence permet une hausse de la qualité allant de pair avec une baisse des prix.

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Les marchés sont essentiellement guidés par la spéculation et la recherche du profit à court-terme.

Allez rien que celui pour le plaisir, parce que pour affirmer un truc pareil il faut être sois profondemment malhonnête, sois profondemment ignorant, tellement les exemples du contraires du contraire sont nombreux et faciles à voir.

Par exemple un commerçant qui offre des bons d'achats, et par là fait une coupe sur son profit présent en espérant un profit futur plus important (fidélisation du client).

Une entreprise qui repousse la sortie d'un produit le temps de l'actualiser avec ce qu'à fait la concurence ou de l'améliorer, parce qu'ils savent que si le produit est de meilleure qualité, ils en vendront plus.

Les disquaires ou les libraires qui laissent en rayon des produits sortis il y a des dizaines, voir des centaines d'années, parce qu'il savent qu'ils en vendront toujours un de temps à temps et qu'à terme ce sera rentable.

Ou bien l'exemple des boutteille d'eau compactables, parfait exemple d'initiative privée : L'aspect écologique et l'aspect gadjet est si vendeur que, sans aucune pression de l'Etat, toutes les marques d'eau françaises ou presque on adopté le principe.

Ou bien encore les producteurs de papier qui entretiennent leur domaine boisée, parce que ça revient bien moins cher que d'en acheter un nouveau à chaque fois que l'ancien est épuisé (sans compter que le "recyclage" de papier est une activité extremment poluante qui implique l'emploi et le rejet de métaux lourds).

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Invité RANGER

La monopolisation de certain marché résulte pas d'un surplus de libéralisme mais au contraire découle des conséquences néfastes de l'état qui cherche a mettre ses mains un peu partout.

Bill Gates n'a pas construit son empire lui seul. N'oublions pas que les usa ne sont PAS un pays libérale (il s'en approche un peu plus que les autres s'est tout). L'Etat américain aime aussi toucher un peu a tout. Biensur, ils en sont moin fier que dans nos pays européen (ou tout le monde trouve ca normale), la bas ca reste secret defence généralement.

Exemple de contradiction entre Capitalisme et monopole :

Il y a quelques années de cela, lockeed-martin a arreté de fabriquer des avions de lignes. Or cet entreprises était la 2ème apres Boeing, donc Boeing allait se trouver comme seul grand constructeur d'avion au monde. Mais les compagnies ne voyaient pas les choses de cet oeuil la, plus de competition voulait dire augmentation du prix du jet. Alor qu'ont elle fait????? elles ont acheté chez airbus tout simplement. Car 2 compagnies vallent mieu qu'une. Bon je dis pas que la réussite de airbus vient de la (tout le monde sait d'ou viennent 80% des finensement d'airbus).

Mais je veux just préciser au Fan d'airbus (qui pense qu'ils vont mener le marché aérien éternelement), que ce ne sera jamais ainsi car les compagnies sont plus malines que les gouvernements (enfin ce n'est pas tres dur!… lol).

Le texte que vous présenté est tres beau, mais ce réfere a des fais d'actualité, or le liberalisme n'a JAMAIS été utiliser, nu fusque qu'a 30%.

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