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Si J'étais Ministre Des Finances


William White

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J'aimerais connaître vos avis sur la question: quelles sont les mesures prioritaires à prendre pour un ministre des finances libéral?

(réduire la dette, la part de remboursement de celle ci, baisser les impôts, tenir compte de la confiance des marchés, des taux d'intérêt, privatisations, redéfinition du périmètre de l'État, etc. …)?

Vos mesures libérales entraineraient - elles à court terme de la "casse sociale"?

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J'aimerais connaître vos avis sur la question: quelles sont les mesures prioritaires à prendre pour un ministre des finances libéral?

(réduire la dette, la part de remboursement de celle ci, baisser les impôts, tenir compte de la confiance des marchés, des taux d'intérêt, privatisations, redéfinition du périmètre de l'État, etc. …)?

Vos mesures libérales entraineraient - elles à court terme de la "casse sociale"?

Déposer le bilan, obtenir la liquidation judiciaire puis vendre par appartements.

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Il faut faire un mélange de mesures impopulaires et populaires…

D'abord impopulaires : pour les réformes, on privatise mais en échange, augmentations de salaire ( je sais, pas libéral d'imposer ça au Medef, mais faut que les français y adhèrent, surtout ceux du public ) comme ça on réduit la dette.

On privatise la Sécu mais on fait comprendre aux français que s'ils souscrivent à une assurance privée ils seront mieux couverts et cela leur reviendra moins cher.

On refonde l'ISF, l'IS et l'IR en un seul impôt très inférieur à la moyenne européenne, comme ça les français sont contents.

Ensuite, on fait des mesures populaires. Suppression de la taxe d'habitation, de la TVA ( pas difficile de trouver des arguments selon lequels on seraient plus sociaux que les socialistes ) de la redevance télévisuelle et bien entendu, on fait passer les prélèvements obligatoires du taux actuel sous les 15 %. Cela prendra certainement plusieurs années.

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J'aimerais connaître vos avis sur la question: quelles sont les mesures prioritaires à prendre pour un ministre des finances libéral?

(réduire la dette, la part de remboursement de celle ci, baisser les impôts, tenir compte de la confiance des marchés, des taux d'intérêt, privatisations, redéfinition du périmètre de l'État, etc. …)?

Vos mesures libérales entraineraient - elles à court terme de la "casse sociale"?

Supprimer la dette en vendant tout ce qui est vendable (Versailles, le Louvre, la tour Eiffel, arc de Triomphe, palais de l'Elysée…)

Supprimer les postes de fonctionnaire inutiles (percepteurs, contrôleurs des impôts…)

Pour le reste, ouvrir au privé les fonctions vraiment utiles.

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Invité jabial

Freeman, tu raisonnes en dictateur. Une mesure libérale est une mesure libérale, pas une bouillie dont le but final arrivera peut-être au libéralisme.

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Invité Aurel

Il ne faut perdre à l'esprit quelles sont les prérogatives de Bercy. La sécu n'en fait pas partie. La fiscalité, si.

Déjà, une flat tax pour tous les revenus, sans exonérations absurdes.

Abrogation de l'ISF et des droits de succession.

Restent la TVA et l'IS.

L'IRPP également : pour financer la route si on maintient le réseau public ?

La taxe sur les cigarettes devrait dépendre des assurances santé, en tout cas pas de l'Etat.

En passant à un régime d'imposition directement prélevé sur salaire et à une informatisation générale, il doit être possible de réduire Bercy de 80 % de son personnel en quelques années.

Les impôts locaux devraient être laissés à l'appréciation des régions afin d'inciter à une concurrence fiscale locale.

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Mesure 1 (en toute urgence et au grandplaisir de tout le monde) : suppression des droits de succession.

Mesure 2 : fixer un cap stratégique simple qui parle aux gens et qui guidera toutes les décisions de l'administration : dans 2 ans (3 ?) la déclaration fiscale doit tenir sur une feuille A4 ! (atteindre ce simple objectif signifie résoudre 80% des problèmes du "droit" fiscal)

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J'aimerais connaître vos avis sur la question: quelles sont les mesures prioritaires à prendre pour un ministre des finances libéral?

(réduire la dette, la part de remboursement de celle ci, baisser les impôts, tenir compte de la confiance des marchés, des taux d'intérêt, privatisations, redéfinition du périmètre de l'État, etc. …)?

Vos mesures libérales entraineraient - elles à court terme de la "casse sociale"?

Remplacement de tous les impôts et de toutes les taxes par une "flat tax". Le taux maxi de cette flat tax devra être fixé dans la constitution afin d'éviter les envolées.

Suppression de toutes les subventions et "aides" aux entreprise, aux associations et aux particuliers

Et dans le même temps, privatisation de toutes les activités étatiques (éducation, polices, armée),

suppression de tous les ministères inutiles (culture!), de toutes les commissions, de tous les hauts comités, etc.

Oui, il y aura de la casse sociale. Elle est inévitable puisque ceux qui parasitaient le système ne peuvent plus le faire. Certains de ces parasites sont des victimes il conviendra donc de faire en sorte de limiter cette casse, par exemple en instaurant un revenu universel dégressif et limité dans le temps.

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Freeman, tu raisonnes en dictateur. Une mesure libérale est une mesure libérale, pas une bouillie dont le but final arrivera peut-être au libéralisme.

Exactement, ça me fait penser au socialisme, tu sais le truc sensé être l'intermédiaire entre le capitalisme et le communisme dit utopique, où tout le monde il est gentil.

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Exactement, ça me fait penser au socialisme, tu sais le truc sensé être l'intermédiaire entre le capitalisme et le communisme dit utopique, où tout le monde il est gentil.

Dixit, il paraitrait que tous les systèmes seraient géniaux en théorie, sur le papier, qu'ils seraient fondés sur des principes généreux, etc, etc. Mais, que les hommes sont faibles, et il vaut mieux faire le moyen terme pour que tout le monde vive le mieux dans le meilleur des mondes.

Utopistes que nous sommes… :icon_up:

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Premières mesures :

- suppression de l'ISF déjà très controversé

(au fait, la cour de cassation n'a pas donné droit le 25 janvier 2005 aux prétentions des demandeurs tendant à faire admettre le caractère confiscatoire de l'ISF. Mais ces derniers envisagent d'aller devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Souhaitons leur bonne chance, car de courage ils n'en manquent pas).

- réduction (suppression à terme) des droits de succession

- suppression de tout impôt sur les bénéfices de placements financiers, et réduction (suppression à terme pour les personnes physiques) des taxes sur les mouvements de capitaux.

A mon sens, il est en effet profondément injuste d'imposer les placements car :

- ils sont effectués avec de l'argent déjà imposé (salaires…)

- ils sont consécutifs à une prise de risque de la part de l'investisseur, ainsi qu'à une stratégie, du temps passé pour la gestion, etc…

Donc imposer revient pour l'Etat à dire merci d'avoir pris des risques pour nous et d'avoir participé au développement des sociétés (que nous retaxerons ensuite…), et il nous faut maintenant distribuer ça… = Socialisation de gains Individuels (j'insiste, ce ne sont pas des salaires, ie des traitements, mais des gains qui résultent de l'homme lui-même et qu'il n'était pas obligé de réaliser).

En fait, aujourd'hui l'investisseur élabore son business plan en fonction des gains + pertes qu'il subira par les impôts, et non pas en fonction des gains uniquement qui eux résultent de la situation du marché et qui correspondent réellement et concrètement à l'opération financière réalisée.

Je ne sais pas si c'est clair pour tout le monde mais ce type d'imposition est pour moi la plus injustifiée.

- suppression de tout obstacle à la création d'entreprise (bureaucratie, taxe…)

- baisse des cotisations sociales et développement du système d'assurance en lieu et place des systèmes de sécurité et couverture sociale.

- encouragement à la retraite par capitalisation.

- décentraliser, laisser agir la concurrence, et limiter au maximum le rôle de l'Etat dans la sphère privée.

Bon, j'arrête là :icon_up::doigt:

pb que je vais quand-même soulever : avec de pareilles mesures, on a 10 millions de personnes dans les rues demain.

La tradition de l'Etat providence est trop forte, et la gauche sera toujours présente.

Ce n'est pas comme aux Etats-Unis où Kerry est très libéral et Bush aussi dans une autre perspective, et puis de toute façon leur pays s'est forgé ainsi, pas la France.

Donc libéraliser sera long, très long, … et s'il y a des alternances gauche/droite, ça n'avancera jamais.

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Oui, mettons un Roi à la tête de la France, supprimons le Parlement, plus d'alternance possible, et agissons pour que le Roi respecte la Charte libertarienne que nous aurions rédigé quelques mois plus tôt. Ainsi, plus d'inconvénients : le libéralisme règne.

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J'aimerais connaître vos avis sur la question: quelles sont les mesures prioritaires à prendre pour un ministre des finances libéral?

[…]

1. Transformer Bercy en bunker.

2. Embaucher des gardes du corps, acheter un gilet pare-balles et une voiture blindée.

3. Prendre des cours de tir, de combat rapproché au corps à corps et de survie en milieu hostile.

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La tradition de l'Etat providence est trop forte, et la gauche sera toujours présente.

Ce n'est pas comme aux Etats-Unis où Kerry est très libéral et Bush aussi dans une autre perspective, et puis de toute façon leur pays s'est forgé ainsi, pas la France.

- L'Etat providence n'est pas une marotte exclusive de la "francogauche". Son initiateur fut le sinistre Bismarck.

- Aux States, il existe ce que l'on a coutume d'appeler le "Welfare State", création conjointe des syndicats et de certains "entrepreneurs" en quête de privilèges politiquement accordés.

- Si Kerry et Bush sont libéraux, moi je suis Batman.

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- L'Etat providence n'est pas une marotte exclusive de la "francogauche". Son initiateur fut le sinistre Bismarck.

- Aux States, il existe ce que l'on a coutume d'appeler le "Welfare State", création conjointe des syndicats et de certains "entrepreneurs" en quête de privilèges politiquement accordés.

- Si Kerry et Bush sont libéraux, moi je suis Batman.

Pour les deux premiers tirets, je suis entièrement d'accord, mais ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.

En France, le modèle d'Etat providence (d'inspiration Bismarckienne OK) semble s'être institué durablement, d'où la difficulté de faire des réformes, simplement.

OK aussi pour le Welfare State, néanmoins tu conviendras que question libéralisme ils sont un cran au-dessus de nous, même Kerry et Bush.

Mais ils peuvent se permettre d'être souverainistes et économiquement libéraux dans la mesure où ils ont un quasi-monopole (question politique étrangère et défense c'est un autre problème dérivant du souverainisme)

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- suppression de tout impôt sur les bénéfices de placements financiers, et réduction (suppression à terme pour les personnes physiques) des taxes sur les mouvements de capitaux.

En ce qui concerne l'impot sur les bénéfices des sociétés, commerciales et financières, on peut dire que l'on se sait pas a priori qui paiera cet impôt (entre les actionnaires, les clients, les fournisseurs ou les salariés.)

On peut simplement dire que c'est certainement un peu chacune des quatres catégories qui paiera.

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Bien, bien…

Tout le monde semble d'accord sur le fait de revoir en profondeur les prélèvements dans ce pays, en s'appyuant sur les effets néfastes de ceux-ci…

Mais cela provoque inévitablement des conséquences sur les programmes de l'État qui ne pourront plus être financés:

De telles mesures entrainent forcement une baisse des dépenses de gouvernement: quels champs d'applications sont privilégiés ? Santé, éducation, armée, ministères inutiles, services publiques, service de la dette, etc. …

Certains libéraux paraissent même pessimistes sur les mesures libérales: impossibilité de les appliquer, grogne, … comme si toutes les politiques au monde pouvaient être appliquées dans notre pays pays sauf les politiques libérales? Je ne sais pas, je me pose des questions…

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Je pose ici des éléments du projet de loi de finances pour 2005 (pays France, source officielle):

Projet de loi de finances pour 2005

Le ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, a présenté un projet de loi de finances pour 2005.

I.- Après deux années difficiles (1,2 % en 2002 et 0,5 % en 2003), l’économie française a renoué avec une croissance forte au 1er semestre 2004. La reprise se confirme en Europe et permet d’attendre un rythme d’activité favorable en 2005. Le projet de loi de finances pour 2005 est fondé sur une croissance d’au moins 2,5 % en 2004 et encore de 2,5 % en 2005. La politique menée par le gouvernement devrait permettre à la France de maintenir son avantage de croissance en Europe, la prévision de croissance pour la zone euro étant estimée à + 1,9 % en 2004 et + 2,2 % en moyenne en 2005.

Ce retour de la croissance en France, malgré les incertitudes de l’environnement international, devrait amplifier les premiers signes d’amélioration actuellement perceptibles sur le marché du travail et permettre un reflux durable du chômage en 2005.

II.- Le projet de loi de finances pour 2005 traduit la mise en œuvre de quatre priorités : réduire le déficit, soutenir la croissance et l’emploi, agir dans le sens d’une plus grande justice sociale et financer les politiques régaliennes de l’Etat.

1.- Réduire les déficits : le déficit du projet de loi de finances pour 2005 s’élève à 44,9 milliards d’euros, soit une réduction de - 10,2 milliards d’euros par rapport au déficit de la loi de finances pour 2004. C’est la plus forte réduction du déficit de l’Etat jamais prévue en une seule année. C’est le résultat d’une augmentation sensible des recettes (+ 6,4 % par rapport à la loi de finances initiale pour 2004) grâce à l’amélioration de la conjoncture et d’une grande maîtrise des dépenses.

Les dépenses de l’Etat sont en effet stabilisées en volume. Elles s’élèvent à 288,8 milliards d’euros, soit + 1,8 %. Pour la troisième année consécutive, la progression des dépenses est donc strictement limitée à celle des prix.

Cet effort de réduction du déficit du budget de l’Etat permet de ramener le déficit public (Etat, administrations sociales, administrations publiques locales…) de 3,6 % du PIB en 2004 à 2,9 % du PIB en 2005, conformément aux engagements souscrits par la France auprès de ses partenaires européens.

    * Soutenir la croissance et l’emploi, en préparant l’avenir : il s’agit d’une priorité absolue. Il n’y a pas de fatalité à la suppression d’emplois et aux délocalisations. Le projet de loi de finances pour 2005 retient plusieurs dispositifs d’allégements fiscaux destinés à préserver les emplois existants et à favoriser la création d’emplois :

    * la suppression en deux ans de la contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés et le prolongement jusqu’au 31 décembre 2005 du dégrèvement de taxe professionnelle sur les investissements nouveaux ;

    * différentes mesures spécifiques pour lutter contre les délocalisations, des encouragements à la constitution de pôles de compétitivité afin de renforcer au niveau local les synergies dans le domaine de l’innovation et du développement technologique, ou encore des incitations pour que les entreprises ayant quitté le territoire national relocalisent en France leur outil de production ;

    * la mise en place d’un mécanisme incitatif en faveur de l’apprentissage pour favoriser l’accès des jeunes au travail.

Enfin, une enveloppe d’un milliard d’euros est prévue dans le cadre du plan national en faveur de la recherche.

3.- Agir dans le sens d’une plus grande justice sociale : le plan national de cohésion sociale bénéficie d’un milliard d’euros pour sa mise en œuvre en 2005.

Outre la forte augmentation du SMIC, qui interviendra au 1er juillet 2005 permettant un gain de pouvoir d’achat de + 3,7 %, le revenu des salariés les plus modestes bénéficiera de la revalorisation du barème de la prime pour l’emploi de + 4 % dès le 1er janvier 2005.

L’accession à la propriété est facilitée avec l’instauration d’un crédit d’impôt pour le financement du premier achat immobilier.

Les droits de succession pour les patrimoines inférieurs à 100 000 euros sont supprimés, afin de permettre aux Français de transmettre à leurs héritiers le fruit d’une vie de travail.

Enfin, s’agissant du pacte civil de solidarité (PACS), le délai de trois ans pour l’établissement d’une imposition commune est supprimé, rapprochant ainsi les modalités d’imposition des personnes liées par un PACS, de celles applicables aux contribuables mariés.

4. Financer les politiques régaliennes de l’Etat : des moyens ont été dégagés au profit des secteurs prioritaires. Les lois de programmation (défense, sécurité intérieure, justice) et les engagements en matière d’aide publique au développement sont respectés. L’accroissement de l’aide publique au développement (APD) est poursuivi, afin de contribuer à tenir l’engagement de la France de porter notre effort total à 0,5 % du PIB en 2007. L’objectif pour 2005 est de 0,44 % du PIB, contre 0,42 % en 2004, avec un effort particulier en faveur des pays les plus pauvres. Au total, les lois de programmation et l’aide publique au développement se traduisent par une augmentation des crédits de + 1 milliard d’euros.

Grâce aux gains d’efficacité liés aux efforts de modernisation, le projet de loi de finances prévoit la suppression de 10 200 emplois. Tous les budgets enregistrent des suppressions d’emplois, à l’exception des secteurs prioritaires, pour lesquels près de 3 000 emplois supplémentaires sont créés. Au total, les effectifs diminuent de près de 7 200 emplois.

III. Une étape décisive est franchie en matière de réforme budgétaire.

Pour la première fois, le projet de loi de finances présente, à titre d’information, les crédits du budget de l’Etat selon une nouvelle nomenclature plus claire, reposant sur la finalité des dépenses. L’Etat est ainsi en mesure d’indiquer les montants qu’il consacre à chacune des 34 missions du budget général, dont neuf sont interministérielles, et à chacun des 132 programmes qui composent ces missions.

Enfin, avec un an d’avance sur le calendrier de la réforme budgétaire, le gouvernement va transmettre au Parlement, à l’occasion du projet de loi de finances pour 2005, une première version des stratégies, des objectifs et des indicateurs de résultat associés à chaque politique publique.

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De mon point de vue, le plus urgent c'est:

1. La transparence totale sur toutes les dépenses de l'état, par exemple publication sur Internet de l'ensemble des dépenses du ministère et des comptes de leurs bénéficiaires. Tout transfert financier vers une structure non transparente sera purement et simplement annulé.

2. Supprimer toutes les subventions et aides aux entreprises, associations, partis politiques, syndicats, journaux… Comme ces aides sont souvent distribuées par des collectivités locales ou d'autres ministères, il faudrait commencer par calculer ce que chaque compte dépense à ce sujet et défalquer les montants correspondants des budgets alloués par Bercy.

3. Réduire les effectifs des fonctionnaires, par la libéralisation/privatisation des services utiles et la suppression des services inutiles. Là aussi, il faut procéder par la coupure des canaux de financement, afin de forcer le dépôt de bilan ou la liquidation pure et simple.

4. En ce qui concerne la dette, avant de commencer son remboursement, je suis partisan de passer au crible les noms des porteurs d'obligations de l'état (personnes morales et physiques qui détiennent la dette) afin de vérifier s'il n'y a pas eu concussion ou prise d'intérêt illégale. En effet, je soupçonne que certains petits malins sont à la fois donneurs d'ordre et bénéficiaires.

Il y aura effectivement de la casse sociale, dans la mesure où la moitié de la population dépend des aides de l'état. En outre, les profiteurs détiennent souvent le pouvoir dans les services monopolistiques: courrier, transports, énergie…

Par conséquent, je pense qu'une politique libérale ne peut pas être menée sans être précédée par un choc dans l'opinion, ce que j'essayais d'exprimer dans mes messages précédents.

Je verrais assez un référendum, du style: "les comptes de l'état sont très dégradés et les prévisions indiquent l'impossibilité de tenir les engagements financiers de l'état dès cette année. Etes-vous partisan:

1. D'une baisse massive des dépenses publiques de l'état et d'une baisse des prélèvements obligatoires,

2. D'une baisse massive des prestations sociales et la réaffectation de l'argent économisé à la réduction de la dette."

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4. En ce qui concerne la dette, avant de commencer son remboursement,  je suis partisan de passer au crible les noms des porteurs d'obligations de l'état (personnes morales et physiques qui détiennent la dette) afin de vérifier s'il n'y a pas eu concussion ou prise d'intérêt illégale. En effet, je soupçonne que certains petits malins sont à la fois donneurs d'ordre et bénéficiaires.

C'est en effet malheureusement très probable.

Par conséquent, je pense qu'une politique libérale ne peut pas être menée sans être précédée par un choc dans l'opinion, ce que j'essayais d'exprimer dans mes messages précédents.

Je verrais assez un référendum, du style: "les comptes de l'état sont très dégradés et les prévisions indiquent l'impossibilité de tenir les engagements financiers de l'état dès cette année. Etes-vous partisan:

1. D'une baisse massive des dépenses publiques de l'état et d'une baisse des prélèvements obligatoires,

2. D'une baisse massive des prestations sociales et la réaffectation de l'argent économisé à la réduction de la dette."

Je serais partisan de 1, mais une baisse des prestations sociales serait susceptible d'entrainer une baisse des dépenses publiques.

Je pense que compte tenu de la taille de l'État, libéraliser la France prendra beaucoup de temps, impossible de tout faire tenir dans un mandat de 5 ans, …

Pour ce qui est des prélèvements obligatoires, le principe de Flat Tax serait un bon compromis. (faudrait - il un fil à lui tout seul, ce qui avait déjà été fait non?) Et peut-être supprimer tout impôt sur le revenu pour les plus modestes, mais on arrive toujours au même problème du seuil: pauvre, mais trop riche pour rentrer dans les quotas. On pourrait alors suggérer pour les plus modestes une graduation: 0%, 1%, 2% , etc. pour arriver à la flat tax pour tout le monde, mais on supprime ainsi le principe même de flat tax… :icon_up:

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OK aussi pour le Welfare State, néanmoins tu conviendras que question libéralisme ils sont un cran au-dessus de nous, même Kerry et Bush.

Mais ils peuvent se permettre d'être souverainistes et économiquement libéraux dans la mesure où ils ont un quasi-monopole (question politique étrangère et défense c'est un autre problème dérivant du souverainisme)

Bush, libéral en économie, lui qui dépense l'argent du contribuable plus vite qu'il ne respire ?

http://www.lewrockwell.com/vance/vance39.html

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On devrait faire un fil " si j'étais Premier ministre " :icon_up:

Moi si j'étais PM, je ferais plein de choses… D'abord dans les nominations :

Aurel vice-Premier ministre

Albert Li ministre des Finances

Jabial à l'Intérieur

Eskoh à la tête du budget et l'industrie

Dilbert à la défense nationale

Sabine Herold aux Affaires Etrangères

Wapiti à l'Emploi

Raging Bender… Euh… Je l'ai oublié celui-là. Peut-être à la santé ?

Des fonctions qui seraient exercées gratuitement, donc. J'y tiens. Quant au conseil des ministres, il sera organisé dans mon château à Neuilly, réaménagé pour l'occasion, puisqu'il n'y aura alors plus de Président.

Avec une telle équipe, on enverra en dix ans le premier français sur Mars ! :doigt:

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