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Surprise Du Siècle Ou Foutage De G...


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http://permanent.nouvelobs.com/economie/20…17.OBS1441.html

La SNCF affiche

130 millions de bénéfices

NOUVELOBS.COM | 17.03.05 | 18:49

L'entreprise a dégagé ce résultat en 2004 grâce à l'assainissement de ses comptes et la réduction du personnel.

 

Louis Gallois à Paris jeudi devant le nouveau logo de la SNCF (Sipa)

L e président de la SNCF Louis Gallois a dévoilé jeudi 17 mars, en même temps qu'un bénéfice avant impôts de 130 millions d'euros en 2004, son nouveau logo s'inscrivant sur un dégradé du rose au rouge, ainsi que son nouveau credo pour une SNCF qui "change d'époque" et se cherche une place dans l'univers de la concurrence: "donner au train des idées d'avance".

"Il est sain que la SNCF soit bénéficiaire", a déclaré Louis Gallois lors d'une conférence de presse. Levant un coin du voile sur les résultats qui seront présentés en détail mercredi au conseil d'administration, il a annoncé un bénéfice avant impôts "de l'ordre de 130 millions d'euros" pour l'établissement public et un résultat net pour l'ensemble du groupe de 323 millions d'euros.

Un résultat bienvenu après une année 2003 "rude", déficitaire, sur fond de conjoncture morose, de mécontentement social et de grèves des cheminots. Et au prix de la suppression de 3.300 emplois, d'une politique commerciale agressive et de la mise en oeuvre d'un plan de redressement du fret.

Sans surprise

Et qui n'est pas franchement une suprise, puisque le 28 janvier 2004, le conseil d'administration avait adopté un budget prévoyant un résultat d'exploitation positif de 125 millions. Début 2005, Louis Gallois confirmait lors de ses voeux à la presse une situation "clairement bénéficiaire", qui a permis à la SNCF de prévoir un résultat courant positif de 113 millions d'euros pour 2005.

Si Louis Gallois estime que le "dialogue social a bougé en 2004" et promet des améliorations en lien avec ces bénéfices, les syndicats dénoncent un "nouveau logo destiné à cacher la réalité de la casse de l'entreprise SNCF".

Pour Sud-Rail, "la communication d'entreprise ne doit pas servir à masquer ou à tromper les citoyens sur la réalité de la politique des transports ferroviaires" en France: 4.000 suppressions d'emplois par an, suppression de guichetiers, fermeture de gares, suppression de trains et arrêts non rentables…

Nouveau look

Il n'empêche, pour Louis Gallois, la SNCF "change d'époque" et se refait donc un 'look': au logo bleu-blanc-rouge décidemment un peu franchouillard en vigueur depuis 1992 succède un "SNCF" aux formes arrondies, sur dégradé tendance du rose au rouge, assorti d'un slogan 100% innovation et d'une identité musicale dépoussiérée.

"Les idées reçues" sur la SNCF, ses retards, ses lourdeurs institutionnelles, "il est temps que nous les attaquions fermement", a lancé Louis Gallois.

Au service de cette SNCF qui veut garder sa place dans un monde ferroviaire en pleine libéralisation, une opération communication-promotion pour convaincre les usagers devenus clients de plus en plus exigeants: affichages, spots radio, et aussi une pub, diffusée à compter du 18 mars, qui met en scène d'attendrissants "blobs" roses, étrange métissage de Barbapapas et d'Alien, incarnant métaphoriquement ces mêmes fameuses idées qui s'étiolent lorsqu'on ne les cultive pas…

De son côté, le secrétaire d'Etat aux Transports François Goulard a salué une "orientation actuelle positive", tout en rappelant les points faibles de la SNCF: le fret ferroviaire, qui doit être "impérativement performant", et le transport combiné, sur lequel le gouvernement doit présenter un plan "d'ici quelques jours". (AP)

Hmmm… Qu'en dîtes-vous?

Certains ici semblaient connaître le sujet des arrangements comptables de la SNCF… Alors, que faut-il croire?

Une chose est sûre, quoi qu'il en soit, certains efforts de réductions des coûts ne peuvent être critiqués. Par contre, niveau grèves, ça s'arrange pas, j'en ai encore été le témoin aujourd'hui :icon_up: .

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http://permanent.nouvelobs.com/economie/20…17.OBS1441.html

Hmmm… Qu'en dîtes-vous?

Certains ici semblaient connaître le sujet des arrangements comptables de la SNCF… Alors, que faut-il croire?

Une chose est sûre, quoi qu'il en soit, certains efforts de réductions des coûts ne peuvent être critiqués. Par contre, niveau grèves, ça s'arrange pas, j'en ai encore été le témoin aujourd'hui :icon_up: .

Les subventions versées par l'état et les collectivités locales à la SNCF sont considérées comme des recettes d'exploitation, c'est pour cela que la SNCF peut afficher un petit bénéfice. La réalité est moins rose: c'est au minimum une douzaine de milliards d'euros d'argent public que la SNCF consomme chaque année.

http://www.ifrap.org/2-fromages/sncf.html

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Le rapport de HErvé MAriton à l'assemblée sur les transports terrestres:

http://www.assemblee-nationale.fr/12/budge…sp#P2133_205947

J'en ai sorti les infos suivantes

A - Le chiffre d'affaires

Marco a raison, voici la ventilation exacte des dotations de l'Etat, ce serait pas mal qu'elles apparaissent clairement dans le chiffre d'affaires total de 22 milliards d'euros.

Pour la SNCF: 3.2 milliards

dont

Contribution au désendettement de la SNCF 677,20

Compensation pour tarifs sociaux SNCF 114,91 [Voilà donc le coût exact de la politique sociale de la SNCF, je ne pense pas que cela comprenne le surcoût dû à la necessité d'aménagement du territoire]

Subventions au régime général de retraite de la SNCF et à divers régimes sociaux des transports terrestres 2.431,00

Pour RFF: 3.1 milliards

B - La dette

Le communiqué de presse dit SNCF=7 mlilliards de dettes, ce qui est vrai, l'entité jurdique SNCF (sous réserve que les comptes soient fidèles et sincères, ce qui n'est pas acquis) mais on oublie RFF et surtout le SAAD (Service annexe d'amortissement de la dette)

Donc, selon le communiqué de presse, la dette totale de l'entité juridique SNCF est passée de 14 Md€ en 1990 à 7 en 2003, alors que ce que les gens appelent SNCF en réalité (SNCF+RFF+…) a vu sa dette passer de 14 Md€ à environ 40 Md€ sur la période.

À côté de la dette propre de la SNCF, l'existence de l'« objet financier non identifié » que constitue le service annexe d'amortissement de la dette (SAAD) ne manque pas de surprendre. Près de 8,7 milliards d'euros de dette sont cantonnés dans le SAAD. Son montant initial était de 5,5 milliards d'euros, mais, en raison des rechargements successifs dont il a fait l'objet, son extinction n'est envisageable qu'entre 2025 et 2030.

Le SAAD est assurément un objet paradoxal. Dès sa création, la Cour des comptes a considéré qu'il était à inclure dans les comptes de la SNCF, en raison du principe de l'exhaustivité et de l'unicité des comptes et a émis des réserves sur ce traitement en dehors des comptes. La SNCF a aménagé un traitement un peu particulier au service annexe en fournissant des informations dans ses comptes annuels. Si, sur le plan comptable, il est difficile de dire que le SAAD n'est pas dans les comptes de la SNCF, cette dernière considère qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'une dette de la SNCF.

[..]

Le directeur financier de la SNCF a défendu, devant la MEC, le fondement juridique du SAAD en considérant qu'il avait été fixé dans un contrat de plan et confirmé par une lettre du ministre des Finances, et qu'il était garanti par l'article 9 de la directive n° 91/440/CEE du 29 juillet 1991. On relèvera qu'une étude juridique a néanmoins été lancée sur ce point.

[Ca a l'air d'être le bordel]

[..]

L'impact des normes IAS-IFRS sur le SAAD est un enjeu d'autant plus central qu'aujourd'hui, la dette du SAAD n'est pas considérée comme une dette publique au sens des critères communautaires, étant entendu que la prise en charge par le budget de l'État de son amortissement (intérêt et capital) a évidemment un effet négatif sur le déficit public annuel.

[..]

La MEC a estimé qu'un cantonnement porterait un risque de requalification maastrichtienne. Par contre, on pourrait imaginer une identification et une gestion différenciée de cette dette.

C - La filiale Voyages SNCF:

Je parle là du site web de la SNCF, dont l'accélération du chiffre d'affaires est assez énorme. Mais on n'a pas de comptabilité assez claire sur le sujet, j'ai regardé deux trois sites mais je n'ai pas trouvé.

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[…]A - Le chiffre d'affaires

Marco a raison, voici la ventilation exacte des dotations de l'Etat, ce serait pas mal qu'elles apparaissent clairement dans le chiffre d'affaires total de 22 milliards d'euros.

T'es pas un peu fou, les fonctionnaires ne vont quand même pas nous donner un bâton pour les battre! :icon_up:

J'ai disséqué le communiqué de presse de la SNCF présentant ses résultats 2004 et les contributions étatiques ne sont chiffrées ou même mentionnées nulle part. Je crois que l'IFRAP les avait retrouvées au fin fond du rapport annuel de la SNCF.

Pour la SNCF: 3.2 milliards

dont

  Contribution au désendettement de la SNCF 677,20

  Compensation pour tarifs sociaux SNCF 114,91 [Voilà donc le coût exact de la politique sociale de la SNCF, je ne pense pas que cela comprenne le surcoût dû à la necessité d'aménagement du territoire]

Je ne suis pas sûr, mais je pense que les subventions pour l'aménagement du territoire sortent des budgets des collectivités locales.

Si, sur le plan comptable, il est difficile de dire que le SAAD n'est pas dans les comptes de la SNCF, cette dernière considère qu'il ne s'agit pas à proprement parler d'une dette de la SNCF.

Les bénéfices ont beaucoup de papas, mais la dette est orpheline.

Donc, selon le communiqué de presse, la dette totale de l'entité juridique SNCF est passée de 14 Md€ en 1990 à 7 en 2003, alors que ce que les gens appelent SNCF en réalité (SNCF+RFF+…) a vu sa dette passer de 14 Md€ à environ 40 Md€ sur la période.

La dette du RFF augmente parce que l'état ne lui verse pas son écot:

http://www.lexpress.fr/info/economie/dossi…lic/dossier.asp

Il est vrai que l'état est lui-même en déficit et donc ce serait enlever le string de Jacques (Chirac) pour le donner à Louis (Gallois).

Le directeur financier de la SNCF a défendu, devant la MEC, le fondement juridique du SAAD en considérant qu'il avait été fixé dans un contrat de plan et confirmé par une lettre du ministre des Finances, et qu'il était garanti par l'article 9 de la directive n° 91/440/CEE du 29 juillet 1991. On relèvera qu'une étude juridique a néanmoins été lancée sur ce point.

[Ca a l'air d'être le bordel]

Mais non, mais non, c'est juste un problème de robinets et de vases communiquants shadok. Il faut pomper à droite ("bu") pour envoyer du flouze ("zo") dans le réservoir de gauche ("mu") et le problème sera résolu.

L'impact des normes IAS-IFRS sur le SAAD est un enjeu d'autant plus central qu'aujourd'hui, la dette du SAAD n'est pas considérée comme une dette publique au sens des critères communautaires, étant entendu que la prise en charge par le budget de l'État de son amortissement (intérêt et capital) a évidemment un effet négatif sur le déficit public annuel.

Zut, on avait tout mis sous le tapis pour faire croire qu'on était blanc-bleu vis-à-vis de Maastricht. Mais c'est pas grave, justement Chirac vient de faire sauter ces fichus critères sous la menace d'un non à la constitution. Et puis, on trouvera bien quelqu'un pour payer un jour.

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Les bénéfices ont beaucoup de papas, mais la dette est orpheline.

Jolie formule.

Dis-moi, tu as jeté un oeil au rapport de Mariton? Je n'ai mis que la version 2004, cela fait quelques années qu'il est rapporteur pour les transports terrestres, apparemment.

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Jolie formule.

Dis-moi, tu as jeté un oeil au rapport de Mariton? Je n'ai mis que la version 2004, cela fait quelques années qu'il est rapporteur pour les transports terrestres, apparemment.

Le formule n'est pas de moi, mais de Clémenceau et sans doute de quelqu'un d'autre avant lui. Je n'ai fait que remplacer "victoire" par "bénéfices" et "defaite" par "dette".

Je lirai le rapport de Mariton à tête reposée :icon_up: Tous ces jeux d'écriture me font irrésistiblement penser au compte 88888 que Nick Leeson avait créé à la banque Barings de Singapour.

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Ca me fait penser à ces chiffres mensuels du chômage et les fameuses et formidables "baisse de 0.1%".

Ils sont très forts tout de même sur la comm'. On passe de plusieurs MILLIARDS de pertes (cela n'avait-il pas atteint 175 milliards de francs ?), à 130 MILLIONS de bénéfices qui ne représentent finalement qu'une gouttelette dans l'eau du naufrage et que quelques manipulations comptables vont transformer en exploit.

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IFRAP

BUDGET de l'ETAT - Qui y contribue ?

Les entreprises privées du CAC 40 auront fait 57 Milliards € de bénéfice en 2004. Chapeau ! et merci pour les écoles, les hôpitaux, les HLM, les enseignants, les juges, les militaires, les RMIstes… que leurs impôts sur les bénéfices permettront de financer.

Comment nos grandes entreprises publiques contribuent-elles ? La SNCF pavoise pour son minuscule résultat de 100 Millions € après des décennies de pertes en Milliards € et en dépit de l'allocation annuelle de 11 Milliards € versés par les contribuables. En 2004, la SNCF ne contribuera toujours pas pour un centime au budget de l'Etat. La Poste est incapable de payer ses retraités, la RATP et RFF (Réseau Ferré de France) sont sous perfusion, GIAT, la Direction des Chantiers Navals sont en déroute. EDF et GDF se réveillent à peine mais leurs bénéfices ne sont pas à la hauteur des investissements consentis par le pays.

Imaginons un moment tout ce qu'on pourrait faire si les entreprises publiques contribuaient comme les autres au budget de l'Etat !  PhF

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La comptabilité publique a sa raison que la raison ignore.

Personnellement, toute proportion gardée, si je me présente à un banquier avec le dossier tel que celui de la SNCF, je ressort en caleçon (quel spectacle cela ferait place de l'Opéra) et mon dossier est directement sur le bureau des dossiers de surendettement de la BdF.

La SNCF nous avait fait le coup il y a 4 ans avec un RESULTAT d'EXPLOITATION positif (de quelques millions) malgré les milliards de subventions publiques.

Raz le bol d'un étatisme menteur, populiste.

Vivement Bâle II qu'on mettent le nez de ces cacas à pate de politichiens dans leur merde.

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La comptabilité publique a sa raison que la raison ignore.

Personnellement, toute proportion gardée, si je me présente à un banquier avec le dossier tel que celui de la SNCF, je ressort en caleçon (quel spectacle cela ferait place de l'Opéra) et mon dossier est directement sur le bureau des dossiers de surendettement de la BdF.

Je confirme, en l'état, il faudrait être fou (ou n'avoir pas le choix, genre un flingue sur la tempe ou une lettre du fisc) pour investir dans cette boite.

Peut-être la partie commerciale, à la limite, je crois qu'ils ont amélioré cela (notamment la filiale Voyages SNCF, qui n'est qu'une agence finalement, mais qui marche bien).

Par contre le réseau… :icon_up::doigt::warez:

Tiens, Libertarien, tu es au fait des normes IAS et compagnie, que penses-tu de la manière de faire de la SNCF? Ca inspire confiance, hein? :warez:

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Je confirme, en l'état, il faudrait être fou (ou n'avoir pas le choix, genre un flingue sur la tempe ou une lettre du fisc) pour investir dans cette boite.

Peut-être la partie commerciale, à la limite, je crois qu'ils ont amélioré cela (notamment la filiale Voyages SNCF, qui n'est qu'une agence finalement, mais qui marche bien).

Par contre le réseau…  :icon_up:  :doigt:  :warez:

Tiens, Libertarien, tu es au fait des normes IAS et compagnie, que penses-tu de la manière de faire de la SNCF? Ca inspire confiance, hein?  :warez:

Si tu suis les normes IAS, la SNCF est en dépôt de bilan.

Juste pour les novices : Bâle II doit présenter une image précise de la comptabilité de l'entreprise et y inclure l'ensemble des coûts pouvant être anticipés ainsi que les risques pouvant imputer les résultats.

Alors, quelques exemples : la SNCF n'entretien pas suffisamment son matériel roulant de région parisienne, on peut alors prévoir des charges de remplacement du matériel (beaucoup plus lourdes que la maintenance).

La SNCF devra payer un certain nombre de retraites dans l'avenir. Ces retraites devront être provisionnées dès l'embauche du salarié.

Et j'en passe.

Toutes ses dettes devront être consolidées chez les actionnaires. Imaginez l'impact sur le budget de l'Etat.

Pour répondre à Chitah, mettre en place ces normes à la SNCF, c'est faire la fortune des consultants de la place de Paris.

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La SNCF est le prototype de la collaboration entre l'état et les pseudo-syndicats qui la contrôlent.

En surface, l'état présente des comptes positifs. Ainsi, on fait croire au pékin moyen sur le point de remplir sa déclaration d'impôts que l'état a le souci des économies. Le reportage de France 2 sur les économies réalisées à la SNCF était remarquable: saviez-vous qu'en passant un appel d'offres global pour l'impression de ses billets, plutôt que passer plusieurs commandes séparées au cours de l'année, la SNCF économise 1,5 millions d'euros par an? Génial non?

Les syndicats font d'une pierre deux coups. Ils peuvent se targuer de lutter pour le maintien des acquis sociaux des employés de la SNCF tout en continuant à pester contre "la recherche effrénée de la rentabilité".

Dans les films américains, on appelle cela un pacte entre voyous. Chez nous, c'est le "service public à la française".

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Si tu suis les normes IAS, la SNCF est en dépôt de bilan.

[…]

Pas seulement la SNCF, la maison-mère France S.A. aussi!

L'ensemble des entreprises publiques est à peu près dans le même état que la SNCF. D'après les rumeurs, si on applique les normes Bale II, la dette publique devrait doubler. En plus, l'état n'a strictement aucune capacité de remboursement et ses dépenses ne peuvent qu'augmenter. Du point de vue financier, la France a mangé son pain blanc et le temps du pain noir est proche, en attendant la famine.

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ces normes concerneront donc les "entreprises" publiques ??!!

Si on le fait pas, alors il est facile de trafiquer les comptes, et donc "d'oublier" des charges futures (par exemple, on peut prévoir les versements de retraites futurs aux agents des différentes entreprises publiques, ou de sous-évlauer des charges comme le renouvellement du parc électro-nucléaire.

Et donc:

- les critères de Maastricht risquent de ne plus rien vouloir dire, en fait.

- si la compta n'est pas nickel, ce n'est même pas la peine d'esayer de privatiser, personne n'en voudra, à commencer par les investisseurs institutionnels (banques, assurances, fonds de pension), qui ont des règlements qui imposent (à ma connaissance) un certains nombre de critères (ex: quand France Telecom a failli être classée en "junk bonds", cela aurait eu pour conséquence que la plupart des fonds de pension auraient été obligés de vendre leurs parts)

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L'iFRAP expliquait qu'il y a qq années (pas loin, genre 2 à 5 ans) l'état a "séparé" SNCF (exploitation) et RFF (réseaux : voies)..

RFF a récupéré la dette, SNCF peut pavoiser….

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  • 3 weeks later...
C - La filiale Voyages SNCF:

Je parle là du site web de la SNCF, dont l'accélération du chiffre d'affaires est assez énorme. Mais on n'a pas de comptabilité assez claire sur le sujet, j'ai regardé deux trois sites mais je n'ai pas trouvé.

Les infos ont enfin été publiés, les chiffres sont éloquents: c'est Internet qui semble avoir largement sauvé le bilan de la SNCF

Voyages-Sncf.com ne connaît pas la crise

Les ventes en ligne ne cessent de progresser, elles représentent désormais 15% des billets émis

Le succès du site de vente en ligne de la SNCF ne se dément pas. Au premier trimestre,, elles ont augmenté de 58% pour s'établir à 211 milliards d'euros, révèle le Figaro. [soit 800 ou 900 millions prévus pour 2005, avec 400-500 en 2004, en gros, et quelquechose comme 100 millions en 2000)

Aujourd'hui, Internet représente 15% des ventes, loin devant les automates et les call centers et juste derrière les agences de voyages (20%). La vente en gare ne représente plus que 50% des billets émis. Et ce n'est que le début, puisque le groupe a pour perspective d'ici à 2007 de réaliser 30% de ses ventes grandes lignes via Internet.

Au total, les ventes sur Voyages-Sncf.com ont été multipliées par neuf depuis sa création en 2000. L'explosion des abonnements haut débit y est pour quelque chose. Les offres exclusives sur le Net comme ID-TGV aussi.

Le succès a toutefois un revers. La direction commerciale du pôle grandes lignes de la SNCF pourrait d'ici à trois ans supprimer quelque 2.330 postes au sein du réseau de distribution, si les ventes sur internet continuent leur progression et parviennent à cette perspective de 30%.

Selon un rapport interne, ce vaste programme de suppressions de postes toucherait les guichets, les boutiques et les centres d'appel. Les coupes d'effectifs concerneraient 460 agents cette année, 820 l'an prochain et 1.050 en 2007, affirme le journal.

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