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Chantal Sébire ou le Droit de Mourir.


Messages recommandés

Le "droit" de mourir est-il un combat féministe?

En effet je vois toujours des femmes réclamer le "droit" de mourir et jamais un homme!

Et de plus hier nous avons appris le suicide par arme à feu du président de l'AC Ajaccio atteint d'une maladie incurable!

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Un mort a des droits? :icon_up:

De ne pas être profané, par exemple.

Et s'il veut pas ? Et s'il te colle un pain pour te mêler de ce qui ne te regarde pas ?

Tu dois l'en empêcher, dans la mesure de tes moyens.

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A titre pédagogique, ce point de vue de Jacques Attila mérite d'être connu, où ce lumineux planificateur donne des leçons d'euthanasie collectiviste. Perspective éclairante sur l'euthanasie en tant que thanatocratie, c'est-à dire envisagée comme une technique de gouvernement faisant partie intégrante de l'ingénierie sociale appliquée au domaine de la biopolitique, celui de la gestion de la population.

" L’euthanasie deviendra un instrument essentiel de gouvernement."

" Dans la logique même du système industriel dans lequel nous nous trouvons l’allongement de la vie n’est plus un objectif souhaité par la logique du pouvoir (…) Dès qu’on dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et coûte alors cher à la société (…) On pourrait accepter l’idée d’allongement de l’espérance de vie, à condition de rendre les vieux solvables et de créer un marché (…) Je suis, pour ma part, en tant que socialiste contre l’allongement de la vie parce que c’est un leurre, un faux problème."

"L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c’est la liberté, et la liberté fondamentale c’est le suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société."

" D'où je crois que dans la logique même de la société industrielle, l'objectif ne va plus être d'allonger l'espérance de vie, mais de faire en sorte qu'à l'intérieur même d'une durée de vie déterminée, l'homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé seront les plus réduites possible en terme de coûts pour la collectivité. (…) En effet, du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s'arrête brutalement plutôt qu'elle ne se détériore progressivement. C'est parfaitement clair si l'on se rappelle que les deux tiers des dépenses de santé sont concentrées sur les derniers mois de vie. "

Jacques Attali, (L’avenir de la vie, 1981, Seghers)

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Désolé, je fais un peu d'autopromo, faut bien vivre.

La mort, service public du XXIe siècle

J'en discutais récemment avec un ami, et la question du consentement de la victime devrait être, pour les libéraux, le point central de réflexion. Pour le cas de l'euthanasie, mais pas seulement : en droit pénal en général. Evidemement, ce n'est pas ce qu'il faut attendre des médias.

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Et s'il veut pas ? Et s'il te colle un pain pour te mêler de ce qui ne te regarde pas ?

Empêcher quelqu'un de se suicider, c'est donc se mêler de ce qui ne nous regarde pas? Bien curieuse vision, je trouve.

Sur le fond, je ne répondrai pas, étant donné que ce sujet a déjà été maintes et maintes fois débattu et que tu connais notre position sur la non-assistance à personne en danger. Je ne vois aucun intérêt à revenir dessus.

Et de plus hier nous avons appris le suicide par arme à feu du président de l'AC Ajaccio atteint d'une maladie incurable!

Oui et lui n'a pas fait chier le monde au moins…

A titre pédagogique, ce point de vue de Jacques Attila mérite d'être connu, où ce lumineux planificateur donne des leçons d'euthanasie collectiviste. Perspective éclairante sur l'euthanasie en tant que thanatocratie, c'est-à dire envisagée comme une technique de gouvernement faisant partie intégrante de l'ingénierie sociale appliquée au domaine de la biopolitique, celui de la gestion de la population.

J'avais posté ce passage sur le forum libcon il y a quelques mois. Effrayant… Qu'en pensent les pro-euthanasie?

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J'avais posté ce passage sur le forum libcon il y a quelques mois. Effrayant… Qu'en pensent les pro-euthanasie?

Que cela nous mène droit vers le meilleur des mondes voyons ! Une ère bénie où tous les proprios de France et de Navarre pourront buter tous les salauds qui mettent un pied sur le précieux gazon de leur propriété, où tous les foetus parasites se feront éjecter (on ne dit plus tuer comme on ne dit plus bonne). Ce sera le règne du Droit, de la Lex Deliria. :icon_up::doigt:

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A titre pédagogique, ce point de vue de Jacques Attila mérite d'être connu, où ce lumineux planificateur donne des leçons d'euthanasie collectiviste. Perspective éclairante sur l'euthanasie en tant que thanatocratie, c'est-à dire envisagée comme une technique de gouvernement faisant partie intégrante de l'ingénierie sociale appliquée au domaine de la biopolitique, celui de la gestion de la population.

Ca fait effectivement froid dans le dos.

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Et de plus hier nous avons appris le suicide par arme à feu du président de l'AC Ajaccio atteint d'une maladie incurable!

Voilà pourquoi j'aime les hommes, ça tergiverse pas.

A titre pédagogique, ce point de vue de Jacques Attila mérite d'être connu, où ce lumineux planificateur donne des leçons d'euthanasie collectiviste. Perspective éclairante sur l'euthanasie en tant que thanatocratie, c'est-à dire envisagée comme une technique de gouvernement faisant partie intégrante de l'ingénierie sociale appliquée au domaine de la biopolitique, celui de la gestion de la population.

:icon_up:

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Invité Arn0
A titre pédagogique, ce point de vue de Jacques Attila mérite d'être connu, où ce lumineux planificateur donne des leçons d'euthanasie collectiviste. Perspective éclairante sur l'euthanasie en tant que thanatocratie, c'est-à dire envisagée comme une technique de gouvernement faisant partie intégrante de l'ingénierie sociale appliquée au domaine de la biopolitique, celui de la gestion de la population.
Quel horreur !

Malheureusement ce n'est pas nouveau : si on en croit Strabon et Plutarque il existait sur l'île de Céos une loi qui ordonnait aux gens parvenus à l'age de soixante ans de boire la ciguë, "afin qu'il y ait assez de vivre pour le reste de la population".

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Invité Arn0

Le passage de Strabon sur le sujet :

C'est à Iulis aussi que paraît avoir été promulguée cette loi que nous trouvons citée jusque dans Ménandre :

«C'est une belle loi, sais-tu ? ô Phanias, que cette loi des Céiens: L'HOMME QUI NE PEUT PLUS ESPERER UNE HEUREUSE VIE SERA TENU DE SE SOUSTRAIRE A LA VIE MALHEUREUSE».

Il est probable que la loi en question prescrivait à tout homme ayant passé la soixantaine de boire la ciguë, et cela apparemment pour assurer la subsistance des autres. On raconte en effet, que, se voyant assiégés par une armée athénienne, les Iulites décrétèrent que les plus âgés d'entre eux, passé une certaine limite d'âge, mettraient fin à leurs jours, résolution qui décida l'ennemi à lever le siège.

http://www.mediterranees.net/geographie/strabon/X-5.html
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Est-ce que c'est moche pour les enfants ? Oui. Mais plein de choses sont moches, se faire plaquer par sa femme, se faire virer de son boulot. Ce n'est pas pour ca que ca doit etre interdit.

Les graves maladies sont moches et tristes. Ce n'est pas pour autant qu'il faille euthanasier les patients (i.e. leur interdire de vivre).

NB: nulle agressivité dans mon propos; il s'agit juste de faire réfléchir plusieurs lecteurs et participants en rebondissant sur ta remarque ci-dessus, postée dans un autre topic.

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Disons plutôt qu'en l'espèce, les juges sont les jurés.

Le jury de jugement rend le jugement, mais il est orienté par le président de la cour. D'ailleurs, il est présent pendant les délibérations….

Vous noterez la note mélo avec la pauvre maman qui a sauvé sa gamine. Un peu comme la secte du temple solaire qui a conduit ses adhérents dans un vaisseau spatial caché derrière saturne. NE cherchait pas de logique libérale dans la justice pénale française. Même les profs de droit pénal sont communistes.

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