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Test FDR Vs Mussolini Vs Hitler


A.B.

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Vous connaissez sans doute différents tests sur internet de la sorte : une photo est présentée et l'on doit déterminer à quelle catégorie elle appartient… exemples classiques, paire de fesse ou abricot, femme ou transexuel, journaliste ou pornstar, trompe l'oeil ou scène réel, les thèmes sont souvent grivois.

J'aimerais faire un test FDR/Mussolini/Hitler (c'est mon biais américain mais on peut fort bien tenter avec le programme de Ségolène)

Je cherche donc une liste de faits ou de citations qu'il faudrait attribuer correctement à l'un de ces personnages, des photos accompagnant les questions seraient idéals… les thèmes possibles sont bien sur la socialisation de l'économie, mais aussi les actes de guerre (Hiroshima, camps de concentration pour japonais, etc).

Je compte m'acheter le bouquin Three New Deals, mais en attendant, si vous avez des idées de question je suis preneur…

Exemple,

Who said of Mussolini's policies:

"It's the cleanest. . .most efficiently operating piece of social machinery I've ever seen. It makes me envious"

a: FDR

b: Hitler

Bien sur il faut des pièges.

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J'ai ça

B. Mussolini

Nous avons été les premiers à affirmer que plus les formes de civilisation sont compliquées, plus la liberté individuelle doit être restreinte.

<< L’État est l’absolu devant lequel les individus et les groupes ne sont que le relatif. Le libéralisme niait l’État dans l’intérêt de l’individu, le fascisme réaffirme l’État comme la véritable réalité de l’individu. >>

<< Que la société n’existe que pour la liberté ne semble pas être conforme aux plans de la nature ; libéralisme signifie individualisme. >>

<< Tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État. L’individu n’existe qu’autant qu’il fait partie de l’État et qu’il demeure subordonné aux nécessités de l’État. >>

<< Une nation existe en tant qu’elle est un peuple. Un peuple monte en tant qu’il est nombreux, laborieux, ordonné. La puissance est la résultante de ce trinôme fondamental. >>

<< Ce n’est qu’en obéissant, en éprouvant l’orgueil, humble mais sacré, d’obéir, qu’on conquiert le droit de commander ensuite. >>

Adolf Hitler

-Le succès est le seul juge ici-bas de ce qui est bon et mauvais. [ Mein Kampf (1925) ]

-Si vous désirez la sympathie des masses, vous devez leur dire les choses les plus stupides et les plus crues.

-Si le programme social du mouvement se bornait à éliminer la personnalité et à mettre à sa place la

majorité, alors le national-socialisme apparaîtrait à son tour rongé par le poison du marxisme comme le

sont actuellement les partis bourgeois.

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Vous connaissez sans doute différents tests sur internet de la sorte : une photo est présentée et l'on doit déterminer à quelle catégorie elle appartient… exemples classiques, paire de fesse ou abricot, femme ou transexuel, journaliste ou pornstar, trompe l'oeil ou scène réel, les thèmes sont souvent grivois.

J'aimerais faire un test FDR/Mussolini/Hitler (c'est mon biais américain mais on peut fort bien tenter avec le programme de Ségolène)

Je cherche donc une liste de faits ou de citations qu'il faudrait attribuer correctement à l'un de ces personnages, des photos accompagnant les questions seraient idéals… les thèmes possibles sont bien sur la socialisation de l'économie, mais aussi les actes de guerre (Hiroshima, camps de concentration pour japonais, etc).

Je compte m'acheter le bouquin Three New Deals, mais en attendant, si vous avez des idées de question je suis preneur…

Exemple,

Who said of Mussolini's policies:

"It's the cleanest. . .most efficiently operating piece of social machinery I've ever seen. It makes me envious"

a: FDR

b: Hitler

Bien sur il faut des pièges.

il y a eu un colloque "the economic of fascism" au mises.org, tu devrais ptet y trouver des références.

http://www.mises.org/events/75

fascism.jpg

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EDIT : du coup j'ai écouté d'autres chansons de ce groupe (qui musicalement est plutôt meilleur que la pop que produit d'habitude la Péninsule…) et j'apprends sur wikipedia Italie que le chanteur a passé quelques années en prison suite à ses activités pour Terza Posizione (ceux de l'attentat de la gare de Bologne) et officie maintenant… au Sénat italien. Pour Alleanza Nazionale. Solo in Italia !

http://it.wikipedia.org/wiki/270bis

http://it.wikipedia.org/wiki/Marcello_De_Angelis

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Roosevelt a été un super collectiviste, organisant des cartels Etat/big business, c'est le principe même de l'économie fasciste.

Il a mené une politique de socialisation de l'économie, oui. Pour autant, cela ne suffit pas à le ranger dans la catégorie "fasciste".

Quant à Franco, il n'avait absolument rien de fasciste. En économie, il a d'abord opté pour un certain dirigisme (lequel n'est pas nécessairement collectiviste ou socialiste - sinon un De Gaulle aurait été socialo à cette aune) parce que c'était le mainstream économique d'alors. Puis, il a changé son fusil d'épaule.

En revanche, Peron s'en rapproche beaucoup plus.

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…le principe même de l'économie fasciste.

Le principe même de l'économie fasciste c'est l'absence de principe tant ce qu'on y trouve est contradictoire. Sauf à prétendre que l'Etatisme est par nature un fascisme, il faut une énorme distortion du sens du mot pour l'appliquer à tous les dirigeants cités. C'est amusant pour faire enrager le monde mais ce n'est pas pertinent.

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Il a mené une politique de socialisation de l'économie, oui. Pour autant, cela ne suffit pas à le ranger dans la catégorie "fasciste".

Quant à Franco, il n'avait absolument rien de fasciste. En économie, il a d'abord opté pour un certain dirigisme (lequel n'est pas nécessairement collectiviste ou socialiste - sinon un De Gaulle aurait été socialo à cette aune) parce que c'était le mainstream économique d'alors. Puis, il a changé son fusil d'épaule.

En revanche, Peron s'en rapproche beaucoup plus.

Ronnie, je n'ai rien à redire de ton analyse, nuancée et qui rend justice à la vérité historique.

Cela étant, il faut préciser que de l'avis unanime tant des témoins que des historiens, FDR n'avait rien d'un doctrinaire.

Lors de sa rencontre avec Keynes, il a été, semble-t-il, à deux doigts de mettre dehors l'auteur de la Théorie générale, car il ne comprenait rien à son salmigondis économique …

Effectivement, c'est à partir de la fin des années 50 que Franco a laissé tomber le dirigisme; comme par hasard, la croissance espagnole a démarré à cette époque.

Roosevelt a été un super collectiviste, organisant des cartels Etat/big business, c'est le principe même de l'économie fasciste.

A égale A, et voici pourquoi votre soeur est sourde.

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Par exemple?

Savais-tu que Mussolini, dans les années 20, faisait l'éloge de l'économie libérale et du "manchesterianisme" ?

Alors que quelques années plus tard, il décida la mise sur pied de l'IRI, véritable ministère du Plan et de la "reconquête du marché intérieur" …

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Il a mené une politique de socialisation de l'économie, oui. Pour autant, cela ne suffit pas à le ranger dans la catégorie "fasciste".

Quant à Franco, il n'avait absolument rien de fasciste. En économie, il a d'abord opté pour un certain dirigisme (lequel n'est pas nécessairement collectiviste ou socialiste - sinon un De Gaulle aurait été socialo à cette aune) parce que c'était le mainstream économique d'alors. Puis, il a changé son fusil d'épaule.

En revanche, Peron s'en rapproche beaucoup plus.

Les New Dealers prenaient référence sur la planification coordonnée Etat/big business à l'allemande ou italienne.

C'était une idée dans l'ère du temps à cette époque.

Le livre indiqué par AB parle de cela.

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Par exemple?

Tu t'arranges comment pour à la fois limiter le rôle économique de l'Etat et mettre en place le corporatisme?

C'était une idée dans l'ère du temps à cette époque.

Précisément. Il ne devrait donc pas surprendre qu'il y ait des points communs (on n'échappe pas à l'ère du temps). De là à dire "c'est le fascisme, c'est le fasciiiiiiiiiiisme"… Les trotskistes aussi voient du fascisme un peu partout, dans le libéralisme par exemple. Pour autant, ils n'ont pas raison.

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Les New Dealers prenaient référence sur la planification coordonnée Etat/big business à l'allemande ou italienne.

C'était une idée dans l'ère du temps à cette époque.

Le livre indiqué par AB parle de cela.

J'ai la cruelle impression que ta réponse se juxtapose à la mienne, que tu n'as pris la peine de lire sérieusement.

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Savais-tu que Mussolini, dans les années 20, faisait l'éloge de l'économie libérale et du "manchesterianisme" ?

D'où aussi le soutien qu'il obtint initialement de plusieurs intellectuels libéraux, qui virent en lui le rampart contre le bolchevisme : http://www.mises.org/journals/jls/12_1/12_1_1.pdf

donc c'est quoi "fascisme" économiquement pour toi ?

Taisei t'a répondu : tout et son contraire. Ne pas oublier non plus que Mussolini définissait le fascisme comme un "pragmatisme". En clair, chercher des critères de fascisme en s'appuyant exclusivement sur l'aspect économique n'a pas beaucoup de sens, car il n'y a pas trente-six mille conceptions économiques. A cette aune, toute l'histoire de l'humanité ne serait qu'une succession de "fascismes" de degrés variables - thèse parfaitement insoutenable.

Enfin, un autre élément à ne pas négliger est la différence de nature entre le fascisme et le nazisme. Sur le plan économique, en l'occurrence, Mussolini n'avait pas de programme bien défini et en a changé en cours de route, tandis que Hitler a cherché à "aryaniser" l'industrie pour la transformer en économie de guerre.

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D'où aussi le soutien qu'il obtint initialement de plusieurs intellectuels libéraux, qui virent en lui le rampart contre le bolchevisme : http://www.mises.org/journals/jls/12_1/12_1_1.pdf

Taisei t'a répondu : tout et son contraire. Ne pas oublier non plus que Mussolini définissait le fascisme comme un "pragmatisme". En clair, chercher des critères de fascisme en s'appuyant exclusivement sur l'aspect économique n'a pas beaucoup de sens, car il n'y a pas trente-six mille conceptions économiques. A cette aune, toute l'histoire de l'humanité ne serait qu'une succession de "fascismes" de degrés variables - thèse parfaitement insoutenable.

Enfin, un autre élément à ne pas négliger est la différence de nature entre le fascisme et le nazisme. Sur le plan économique, en l'occurrence, Mussolini n'avait pas de programme bien défini et en a changé en cours de route, tandis que Hitler a cherché à "aryaniser" l'industrie pour la transformer en économie de guerre.

totalement d'accord tant avec toi qu'avec Taisei.

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