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Pression fiscale : la vampirisation continue


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La pression fiscale moyenne dans les 30 pays de l'OCDE a recommencé à augmenter en 2005 pour retrouver les niveaux records de 2000, après une baisse de courte durée entre 2001 et 2004, a indiqué l'Organisation dans un rapport publié mercredi. Cette pression fiscale, mesurée par le rapport entre les impôts et le PIB, "a atteint 36,2% du PIB en 2005, derrière année pour laquelle l'OCDE dispose de donnée complètes", précise l'Organisation pour le développement et la coopération économiques dans un communiqué. Cela "représente une augmentation par rapport aux 35,5% enregistrés en 2004 et équivaut au niveau record enregistré en 2000", souligne l'OCDE.

En France, la pression fiscale est passée de 43,5% en 2004 à 44,5% en 2006 (chiffres provisoires), dépassant de peu le niveau de 2000 (44,4%). "Entre 2005 et 2006, la pression fiscale a augmenté dans 14 des 26 pays pour lesquels des données provisoires sont disponibles, et elle a baissé dans 11 d'entre eux, ce qui montre que la variation annuelle de la charge fiscale moyenne des 30 pays de l'OCDE a sans doute été faible", poursuit-elle.

Trois pays (l'Italie, l'Irlande et la Corée) ont vu leur pression fiscale augmenter de plus d'un point entre 2005 et 2006, tandis que trois autres (le Luxembourg, la NouvelleZélande et la République slovaque) ont connu des réductions de plus d'un point, selon l'OCDE.

En 2006, selon les données provisoires, la plus faible pression fiscale est enregistrée au Mexique (20,6%) et la plus forte en Suisse (50,1%). La part des recettes collectées au moyen des impôts généraux sur la consommation, qui prennent la forme de taxes sur la valeur ajoutée (TVA), a légèrement augmenté, dans toute la zone OCDE à l'exception des Etats-Unis et de certaines provinces canadiennes, poursuit l'OCDE. Le produit de ces impôts représentait en moyenne 6,9% du PIB dans les pays de l'OCDE en 2005, ce qui traduit une augmentation par rapport aux 6,8% enregistrés en 2004 et aux 6,7% enregistrés en 2000, écrit-elle.

La pression fiscale en Belgique, en 2006, était l'une des plus importantes de l'OCDE, derrière celle observée en Suède et au Danemark, selon les chiffres provisoires de l'organisation internationale. Cette pression était néanmoins en baisse par rapport à 2005.

L'année passée, elle atteignait 44,8 pc en Belgique - contre 45,4 pc en 2005 -, derrière la Suède (50,1 pc) et le Danemark (49 pc). La pression fiscale moyenne, parmi les pays de l'Organisation pour le développement et la coopération économiques, atteignait 36,2 pc en 2005, dernière année pour laquelle l'OCDE dispose de données complètes.

On devrait inventer un indicateur qui calcule précisément la qualité du "service public" rendu en fonction de la pression fiscale. :icon_up:

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(…)

En 2006, selon les données provisoires, la plus faible pression fiscale est enregistrée au Mexique (20,6%) et la plus forte en Suisse (50,1%). La part des recettes collectées au moyen des impôts généraux sur la consommation, qui prennent la forme de taxes sur la valeur ajoutée (TVA), a légèrement augmenté, dans toute la zone OCDE à l'exception des Etats-Unis et de certaines provinces canadiennes, poursuit l'OCDE. Le produit de ces impôts représentait en moyenne 6,9% du PIB dans les pays de l'OCDE en 2005, ce qui traduit une augmentation par rapport aux 6,8% enregistrés en 2004 et aux 6,7% enregistrés en 2000, écrit-elle.

(…)

C'est toi qui a ajouté la phrase en gras ?

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Je n'ai rien ajouté du tout, je n'ai fait que surligner en gras. Le texte est original. :icon_up:

C'est pas la Suisse mais la Suède qui a la pression fiscale la plus forte dans l'OCDE.

<a href="http://www.oecd.org/dataoecd/44/22/39495104.pdf" target="_blank">http://www.oecd.org/dataoecd/44/22/39495104.pdf</a>

Et la phrase en question n'a pas l'air d'apparaître dans l'article original :

http://www.oecd.org/document/14/0,3343,fr_…1_1_1_1,00.html

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Les dividendes d'actions et revenus d'obligations taxés à 18%

(AOF) - Les députés français ont adopté à l'Assemblée des amendements à l'article 6 du projet de loi de finances pour 2008 : ces derniers instaurent un taux de prélèvement forfaitaire libératoire unique de 18% sur les dividendes d'actions ainsi que sur les revenus des obligations. A cet égard, le taux du prélèvement forfaitaire libératoire sur les obligations, actuellement à 16%, sera relevé de deux points.

Jusque là, l'impôt sur les revenus incluait la taxation des dividendes actions, atteignant près de 21,5%, aux dires du rapporteur du budget. Rappelons que Bercy avait, à l'origine, proposé une taxation des dividendes à 16%, mesure qui avait provoqué un tollé mercredi. En effet, un tel dispositif aurait engendré des pertes de 200 millions d'euros annuels dès 2009.

Non seulement nos parlementaires ont refusé la taxation des dividendes d'actions à 16% pour la mettre à 18% mais ils relèvent de deux points celle sur les obligations…

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