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Des anthropologues ...vraiment très cons!


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http://www.chretiente.info/eglise_catholiq…ic_article=7886

Voilà que l'infanticide fait débat !

Le Courrier Intenational a osé titrer : "Doit-on tolérer la pratique de l'infanticide ?" à propos d'un article consacré aux traditions de certaines tribus amazoniennes qui imposent aux parents de tuer leurs enfants atteints d'une malformation. Si des voix s'élèvent pour dénoncer ces pratiques barbares (tout de même), plusieurs anthropologues défendent ces traditions qu'ils considèrent comme "une pratique culturelle chargée de sens". La Fondation nationale des Indiens (FUNAI) ne s'est jamais opposée à ces infanticides. Tan Huare, représentante indienne de 165 ethnies auprès de la Coordination des organisations indiennes de l'Amazonie brésilienne, répond :

"Notre culture n'est pas figée et ce n'est pas lui faire violence que de corriger ce qui est mauvais en elle. La violence c'est de continuer à accepter que l'on puisse tuer des enfants".

Il y a trois mois, un député brésilien, Henrique Afonso (PT-AC), a soumis un texte de loi selon lequel tout "homme blanc" qui n'interviendrait pas pour sauver un enfant indien condamné à mort, encourrait un an et demi de prison.

Il est tout de même étonnant qu'un tel sujet puisse faire débat.

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http://www.chretiente.info/eglise_catholiq…ic_article=7886

Voilà que l'infanticide fait débat !

Le Courrier Intenational a osé titrer : "Doit-on tolérer la pratique de l'infanticide ?" à propos d'un article consacré aux traditions de certaines tribus amazoniennes qui imposent aux parents de tuer leurs enfants atteints d'une malformation. Si des voix s'élèvent pour dénoncer ces pratiques barbares (tout de même), plusieurs anthropologues défendent ces traditions qu'ils considèrent comme "une pratique culturelle chargée de sens". La Fondation nationale des Indiens (FUNAI) ne s'est jamais opposée à ces infanticides. Tan Huare, représentante indienne de 165 ethnies auprès de la Coordination des organisations indiennes de l'Amazonie brésilienne, répond :

"Notre culture n'est pas figée et ce n'est pas lui faire violence que de corriger ce qui est mauvais en elle. La violence c'est de continuer à accepter que l'on puisse tuer des enfants".

Il y a trois mois, un député brésilien, Henrique Afonso (PT-AC), a soumis un texte de loi selon lequel tout "homme blanc" qui n'interviendrait pas pour sauver un enfant indien condamné à mort, encourrait un an et demi de prison.

Il est tout de même étonnant qu'un tel sujet puisse faire débat.

Tiens, le principe d'esclavagisme d'assistance à personne en danger a aussi cours au brésil ?

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Invité jabial
Tiens, le principe d'esclavagisme d'assistance à personne en danger a aussi cours au brésil ?

C'est tellement plus commode de dédouaner le criminel de sa responsabilité et de la reporter sur le premier innocent qui passe…

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Tiens, le principe d'esclavagisme d'assistance à personne en danger a aussi cours au brésil ?

Si le libertarianisme conduit à dire et écrire de telles horreurs sans sourciller, j'emmerde le libertarianisme, qui ne vaut alors pas mieux que le bolchevisme.

"Chacun appelle Barbarie ce qui n'est pas de son usage"

Montaigne

Conception relativiste typiquement occidentale.

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Invité jabial
Si le libertarianisme conduit à dire et écrire de telles horreurs sans sourciller, j'emmerde le libertarianisme, qui ne vaut alors pas mieux que le bolchevisme.

En suivant ton mode de raisonnement, je pourrais en dire autant du catholicisme, mais contrairement à toi, je me rend compte de la stupidité crasse de ce type de propos.

Si tu veux passer ta vie à sauver les autres, personne ne t'en empêche. Vas faire le bien et fous la paix à tes voisins.

La loi sur la NAPD, c'est un peu comme les gendarmes : les pays qui n'en ont pas s'en passent très bien.

Je constate au passage que la citation de Montaigne, qui revient ici à justifier l'infanticide, semble te choquer beaucoup moins.

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En suivant ton mode de raisonnement, je pourrais en dire autant du catholicisme, mais contrairement à toi, je me rend compte de la stupidité crasse de ce type de propos.

Si tu veux passer ta vie à sauver les autres, personne ne t'en empêche. Vas faire le bien et fous la paix à tes voisins.

La loi sur la NAPD, c'est un peu comme les gendarmes : les pays qui n'en ont pas s'en passent très bien.

Au delà du débat de fond il y a aussi la forme du commentaire de vincponcet qui pose problème.
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Invité jabial
Au delà du débat de fond il y a aussi la forme du commentaire de vincponcet qui pose problème.

Ah bon? Il y insulte ses contradicteurs? Je n'avais pas l'impression, curieusement.

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Je constate au passage que la citation de Montaigne, qui revient ici à justifier l'infanticide, semble te choquer beaucoup moins.

Parce qu'on sait pertinemment que Montaigne ne l'aurait jamais employée dans un tel cas.

Ah bon? Il y insulte ses contradicteurs? Je n'avais pas l'impression, curieusement.

C'est le petit côté "dogmatique prétentieux".

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Invité jabial
Parce qu'on sait pertinemment que Montaigne ne l'aurait jamais employée dans un tel cas.

Il va sans dire que je ne fais pas allusion à montaigne mais à l'auteur du message sur le forum. Au passage, ma culture m'autorise à le tuer. Qu'il me communique son adresse, je trouverai un créneau. :icon_up:

C'est le petit côté "dogmatique prétentieux".

Pas plus que ceux qui utilisent systématiquement le mot meutre pour qualifier les avortements. La Commission de la Vérité ne s'est pas encore prononcée sur le sujet, que je sache.

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Pas plus que ceux qui utilisent systématiquement le mot meutre pour qualifier les avortements. La Commission de la Vérité ne s'est pas encore prononcée sur le sujet, que je sache.

Alors que "Interruption volontaire de grossesse" ou dans un autre domaine "suicide assisté" c'est tellement pas dogmatique et parfaitement réaliste, hein…

Et puis tu as raison, comment parler de meurtre sur ce "truc" qu'on ne sait d'ailleurs même pas s'il est humain ? :icon_up:

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Parce qu'on sait pertinemment que Montaigne ne l'aurait jamais employée dans un tel cas.

Justement, je crois bien que c'est pour un cas similaire que Montaigne a écrit cette phrase. De mémoire, il me semble que c'est tiré du chapitre intitulé Des Cannibales. Grosso modo il s'appuie sur la relation d'un voyageur qui a participé à une expédition au Brésil et certainement sur l'ouvrage de Bartolomeo de Las Casas pour faire ressortir que le barbare n'est certainement pas celui que l'on croit, les européens masquant leur sauvagerie sous les oripeaux de la civilisation.

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En suivant ton mode de raisonnement, je pourrais en dire autant du catholicisme, mais contrairement à toi, je me rend compte de la stupidité crasse de ce type de propos.

Si tu veux passer ta vie à sauver les autres, personne ne t'en empêche. Vas faire le bien et fous la paix à tes voisins.

La loi sur la NAPD, c'est un peu comme les gendarmes : les pays qui n'en ont pas s'en passent très bien.

Je constate au passage que la citation de Montaigne, qui revient ici à justifier l'infanticide, semble te choquer beaucoup moins.

Concernant Montaigne, je crois que tu n'as pas compris le sens de ma remarque: la conception relativiste revendiquée comme telle trouve en cet auteur l'une de ses figures de proue. Je remarque simplement que cette manière d'aborder les différences culturelles est typiquement occidentale.

De surcroît, je trouvais profondément stupide la réponse de Vincponcet, qui - comme à son habitude - balaie avec mépris les problèmes soulevés par sa vision du monde (cf. également l'autre fil ouvert par Ronibéral). D'où ma réaction. J'aurais pu aussi écrire: "On reconnaît l'arbre à ses fruits".

Justement, je crois bien que c'est pour un cas similaire que Montaigne a écrit cette phrase. De mémoire, il me semble que c'est tiré du chapitre intitulé Des Cannibales. Grosso modo il s'appuie sur la relation d'un voyageur qui a participé à une expédition au Brésil et certainement sur l'ouvrage de Bartolomeo de Las Casas pour faire ressortir que le barbare n'est certainement pas celui que l'on croit, les européens masquant leur sauvagerie sous les oripeaux de la civilisation.

C'est dans ce contexte, en effet.

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Bon, on pourrait revenir au sujet de départ, svp?

Ce qui est choquant dans cette histoire, c'est de voir des gens - et pas n'importe qui: des anthropologues, qui ne sont pas forcément des cons, n'en déplaise à Ronibéral - nous expliquer que la valeur de la vie humaine est une donnée culturelle, et que la perpétuation des traditions prime le bien-être et le droit à l'existence des individus - et que ce point de vue est considéré comme valable, ou du moins digne d'examen, par la rédaction de CI. Quand on imagine la levée de boucliers que susciterait pareille position s'il s'agissait de l'excision ou de la lapidation des femmes adultères (vénérables traditions elles aussi menacées par l'impérialisme culturel occidental) on se dit que le multiculturalisme c'est vraiment à la tête du client.

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Justement, je crois bien que c'est pour un cas similaire que Montaigne a écrit cette phrase. De mémoire, il me semble que c'est tiré du chapitre intitulé Des Cannibales. Grosso modo il s'appuie sur la relation d'un voyageur qui a participé à une expédition au Brésil et certainement sur l'ouvrage de Bartolomeo de Las Casas pour faire ressortir que le barbare n'est certainement pas celui que l'on croit, les européens masquant leur sauvagerie sous les oripeaux de la civilisation.

Certe, mais il ne s'agissait pas d'infanticides il me semble.

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Justement, je crois bien que c'est pour un cas similaire que Montaigne a écrit cette phrase. De mémoire, il me semble que c'est tiré du chapitre intitulé Des Cannibales. Grosso modo il s'appuie sur la relation d'un voyageur qui a participé à une expédition au Brésil et certainement sur l'ouvrage de Bartolomeo de Las Casas pour faire ressortir que le barbare n'est certainement pas celui que l'on croit, les européens masquant leur sauvagerie sous les oripeaux de la civilisation.
D'abord l'avortement et ensuite le cannibalisme… ce fil démarre mal ! :icon_up:
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Concernant Montaigne, je crois que tu n'as pas compris le sens de ma remarque: la conception relativiste revendiquée comme telle trouve en cet auteur l'une de ses figures de proue. Je remarque simplement que cette manière d'aborder les différences culturelles est typiquement occidentale.

Concernant Montaigne, je relativiserais le propos. Il me semble que faire remonter le relativisme à Montaigne ou en faire une des figures majeures ne lui rend pas justice. Son propos est plutôt éducatif. N'oublions pas que Montaigne a vécu à l'époque des guerres de religions. Que des atrocités sans nom ont été commises au nom de Dieu, que les espagnols, entre autres, ont ravagé le continent américain de la manière la plus barbare qui soit et que ces mêmes jugeaient barbares les coutumes indiennes.

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Bon, on pourrait revenir au sujet de départ, svp?

Ce qui est choquant dans cette histoire, c'est de voir des gens - et pas n'importe qui: des anthropologues, qui ne sont pas forcément des cons, n'en déplaise à Ronibéral - nous expliquer que la valeur de la vie humaine est une donnée culturelle, et que la perpétuation des traditions prime le bien-être et le droit à l'existence des individus - et que ce point de vue est considéré comme valable, ou du moins digne d'examen, par la rédaction de CI. Quand on imagine la levée de boucliers que susciterait pareille position s'il s'agissait de l'excision ou de la lapidation des femmes adultères (vénérables traditions elles aussi menacées par l'impérialisme culturel occidental) on se dit que le multiculturalisme c'est vraiment à la tête du client.

Merci Taranne pour cette remise en perspective.

Merci aussi à nos autres courtois intervenants de ne pas trop déborder du sujet initial.

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Invité jabial
La Vérité n'est pas démocratique.

C'est tout à fait vrai mais j'ai du mal à comprendre comment ça peut être une réponse à mon propos, à moins de faire du troisième degré.

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Concernant Montaigne, je relativiserais le propos. Il me semble que faire remonter le relativisme à Montaigne ou en faire une des figures majeures ne lui rend pas justice. Son propos est plutôt éducatif. N'oublions pas que Montaigne a vécu à l'époque des guerres de religions. Que des atrocités sans nom ont été commises au nom de Dieu, que les espagnols, entre autres, ont ravagé le continent américain de la manière la plus barbare qui soit et que ces mêmes jugeaient barbares les coutumes indiennes.

Effectivement :

Je ne suis pas marri que nous remarquons l'horreur barbaresque qu'il y a en une telle action, mais oui [je le suis] bien de quoi, jugeant à point de leurs fautes, nous soyons si aveugles aux nôtres. Je pense qu'il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu'à le manger mort, à déchirer par tourments et par géhennes un corps encore plein de sentiment, le faire rôtir par le menu, le faire mordre et meurtrir aux chiens et aux pourceaux (comme nous l'avons non seulement lu, mais vu de fraîche mémoire, non entre des ennemis anciens, mais entre des voisins et concitoyens, et, qui pis est, sous prétexte de piété et de religion), que de le rôtir et manger après qu'il est trépassé.
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Concernant Montaigne, je relativiserais le propos. Il me semble que faire remonter le relativisme à Montaigne ou en faire une des figures majeures ne lui rend pas justice. Son propos est plutôt éducatif. N'oublions pas que Montaigne a vécu à l'époque des guerres de religions. Que des atrocités sans nom ont été commises au nom de Dieu, que les espagnols, entre autres, ont ravagé le continent américain de la manière la plus barbare qui soit et que ces mêmes jugeaient barbares les coutumes indiennes.

Je rappelais seulement que Montaigne relativisait la cruauté des moeurs des Tupinambas (en ramenant ironiquement leur barbarie à ceci: "Tout cela ne va pas trop mal : mais quoy ? ils ne portent point de haut de chausses."). Bien plus tard, l'ethnologue Alfred Métraux a étudié la vie de cette tribu (cf. "L'anthropologie rituelle des Tupinambas"). Il y ironisait d'ailleurs sur le fait que cette société anthropophage fût désignée comme le parangon du "bon sauvage" ! :icon_up:

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De surcroît, je trouvais profondément stupide la réponse de Vincponcet, qui - comme à son habitude - balaie avec mépris les problèmes soulevés par sa vision du monde (cf. également l'autre fil ouvert par Ronibéral). D'où ma réaction. J'aurais pu aussi écrire: "On reconnaît l'arbre à ses fruits".

Quels problèmes soulevés par ma vision du monde ?

Je dis que l'on n'a pas à obliger quelqu'un à sauver qui que ce soit, sinon, il est esclave des autres.

Qui plus est, nous serions tous criminel du fait qu'il y a des gens qui meurent sur toute la planète à chaque seconde que l'on aurait dû sauver.

Si un principe arrive à de tels impossibilité, c'est bien qu'il doit avoir un souci.

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Une vision du monde anti-humaine. (Cf. aussi ta réponse au post de Roni sur l'eugénisme nazi.)

Tu peux me qualifier de la sorte, mais je ne vois pas en quoi j'aurais des contradictions.

Ce que je raconte est peut-être en contradiction avec ce que tu penses, mais cela ne va pas plus loin que cela.

Au passage, il y a un saut que tu fais. Je n'ai pas dit qu'une personne ne devait pas porter secours à une personne en danger, mais j'ai dit que le fait de ne pas porter secours n'est pas un crime.

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