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Les syndicats obligatoires dans les entreprises ?


Nico

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Sur le fond, je ne vois pas non plus de raison d'empêcher des salariés de se regrouper en syndicats :icon_up: Mais évidemment, la pratique syndicale que nous connaissons, particulièrement en France, est désolante. D'ailleurs les salariés la rejettent en n'adhérant pas.

Je propose deux règles simples :

- liberté syndicale totale, de créer un syndicat, d'y adhérer ou pas, de l'organiser ;

- financement exclusif par ses membres, sans que l'entreprise ou l'Etat soient le moins du monde concernés.

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Où ai-je affirmé que toute organisation constituait une intrusion dans la liberté contractuelle ? Qu'est-ce qui te permet de me prêter une telle pensée (ainsi que celle suivant laquelle toute organisation serait antilibérale) ?

En l'occurrence, tu sembles ne pas comprendre mon idée qui est finalement toute simple: un syndicat est une organisation intrusive (donc illégitime) dans l'organisation légitime qu'est une entreprise.

Je crois qu'il n'y a qu'à toi que cela pose un énorme problème. Dans un dialogue normal, les gens ne passent pas leur temps à définir les termes qu'ils utilisent. Si tu veux convaincre les gens de la beauté de nos idées, tu devrais commencer par parler selon le sens commun et non en inventant des significations abstruses à des mots simples. Question d'efficacité dans la communication.

Enfin, le libéralisme, ce n'est pas le Verbe fait autrichien.

Quel est le rapport avec la question de l'entreprise ?

Donc, mauvaise réponse. Perdûûûû.

Dans une conversation "normale", syndicat = contre-pouvoir contre le patronat qui exploite les faibles, les acquis sociaux, les congés payés, le travail des enfants etc…

Si tu vas dans une discussion normale, pour dire que syndicalisme = maffia, ne t'étonne pas que la discussion n'arrive nulle part.

Je crois plutôt que certains libéraux du XIXe siècle ont ouvert la voie aux collectivistes en défendant la "liberté" syndicale, les conventions collectives et tutti quanti. Ce sont le contrat de travail et la liberté de démissionner pour faire valoir ses talents ailleurs qui peuvent peser légitimement dans la balance, pas les les menaces d'une organisation mafieuse.

Je ne comprends pas en quoi "convention collective" = intrusion dans les contrats par une organisation maffieuse ? si une personne se lit à la convention, elle l'accepte non ?

D'ailleurs, il me semblait que dans les cas avacée de justice libertarienne, on explique que l'on va lier des contrats à des sur/meta-contrat qui sont en fait des équivalents à des lois, parce qu'on ne va pas réinventer le monde à chaque fois que l'on achète un tube de dentrifrice ou que l'on loue un appart. Ces meta-contrat/loi sont proposés par des agences qui peuvent même assurer la résolution des litiges. etc… en quoi, est-ce différent avec une "convention collective" ?

Bien évidemment, je ne parle pas des conventions collectives imposées par la force, mais de contrat-cadre applicable à eux qui y souscrivent.

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Dans une conversation "normale", syndicat = contre-pouvoir contre le patronat qui exploite les faibles, les acquis sociaux, les congés payés, le travail des enfants etc…

Si tu vas dans une discussion normale, pour dire que syndicalisme = maffia, ne t'étonne pas que la discussion n'arrive nulle part.

Toute discussion ne doit pas nécessairement mener à un accord. Transformer le sens des mots pour arriver à un consensus boîteux, dans lequel chacun trouvera ce qu'il veut bien, c'est un art prisé par les politiciens; désolé d'être un peu plus exigeant que cela.

En l'espèce, parler clairement permet de voir qui est de bonne foi et qui ne l'est pas; qui est prêt à changer d'avis et qui s'y refuse. De surcroît, comme j'ai raison sur ce point, ceux qui ne sont pas d'accord ont tort. Pas grave, c'est comme ça, c'est la vie.

Je ne comprends pas en quoi "convention collective" = intrusion dans les contrats par une organisation maffieuse ? si une personne se lit à la convention, elle l'accepte non ?

La convention collective est une affaire de "partenaires sociaux", pas d'individus libres d'y adhérer ou pas.

=> http://www.aquadesign.be/news/article-2481.php

La convention collective (CCT) est un accord qui est passé entre un groupement d'employeurs, d'organisations syndicales nationales représentant les salariés, afin de définir et concrétiser en un commun accord les conditions d'emploi et de travail des salariés et de leurs garanties sociales à savoir, (taux de salaire, la durée du travail, les conditions de travail, les avantages sociaux, les droits des travailleurs et des travailleuses et des syndicats et les méthodes de

règlement des différends et des griefs). En fait une convention collective est un "contrat" ratifié par plusieurs intervenants qui sont relatés un peu plus haut. La convention collective sera toujours plus favorable au salarié que ce que dit le Code du Travail.

Une convention collective est généralement quasi présente dans les entreprises françaises qui relèvent d'une convention collective quelles que soient leur activité et leur taille Une convention collective est en usage par secteur d'entreprise, ainsi nous trouvons, la convention collective du bâtiment, la convention collective des transports, la convention collective du textile etc…elle définit en détails et dans une branche d'activité précise les droits et devoirs des parties contractantes.

Bien évidemment, je ne parle pas des conventions collectives imposées par la force (…)

Ben, ça n'existe pas.

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Toute discussion ne doit pas nécessairement mener à un accord. Transformer le sens des mots pour arriver à un consensus boîteux, dans lequel chacun trouvera ce qu'il veut bien, c'est un art prisé par les politiciens; désolé d'être un peu plus exigeant que cela.

En l'espèce, parler clairement permet de voir qui est de bonne foi et qui ne l'est pas; qui est prêt à changer d'avis et qui s'y refuse. De surcroît, comme j'ai raison sur ce point, ceux qui ne sont pas d'accord ont tort. Pas grave, c'est comme ça, c'est c'est la vie.

FARPAITEMENT!

A encadrer…

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Toute discussion ne doit pas nécessairement mener à un accord. Transformer le sens des mots pour arriver à un consensus boîteux, dans lequel chacun trouvera ce qu'il veut bien, c'est un art prisé par les politiciens; désolé d'être un peu plus exigeant que cela.

En l'espèce, parler clairement permet de voir qui est de bonne foi et qui ne l'est pas; qui est prêt à changer d'avis et qui s'y refuse. De surcroît, comme j'ai raison sur ce point, ceux qui ne sont pas d'accord ont tort. Pas grave, c'est comme ça, c'est la vie.

Merci, tu me confirmes que tu ne convaincras personne mis à part quelques personnes sur un forum.

tu fais preuve d'une mauvaise fois incroyable. C'est toi-même qui me dit que l'on doit utiliser les mots dans leur sens commun, je te l'indique, et tu me dis que ton sens est le bon, les autres sont des tocards.

Des fois, je me demande vraiment si tu désires avoir un monde libre, ou si au contraire tu te complais dans la merde étatiste, car cela te justifies dans ta posture de diarrhée verbale sur tout ce qui t'entoure.

Chacun son truc, moi, le repli sur moi, ça ne m'interresse pas.

Encore une fois, tu me prouves que l'on ne peut pas discuter avec toi.

La convention collective est une affaire de "partenaires sociaux", pas d'individus libres d'y adhérer ou pas.

=> http://www.aquadesign.be/news/article-2481.php

Ben, ça n'existe pas.

ce ne sont pas les syndicats qui imposent les conventions collectives.

Les syndicats les négocient, et comme tout contrat, ils n'engagent que les signataires, PUIS l'Etat réalise une "extension administrative de branche" pour l'imposer à tous les employés/entreprises du secteur. C'est l'extension administrative de branche qu'il faut condamner, pas la convention collective.

wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_collective#En_France

Initialement, les conventions collectives ne concernaient que les entreprises signataires. La plupart des conventions collectives ont été étendues à toutes les entreprises de la branche concernée par arrêté du ministre du Travail.

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Les syndicats les négocient, et comme tout contrat, ils n'engagent que les signataires, PUIS l'Etat réalise une "extension administrative de branche" pour l'imposer à tous les employés/entreprises du secteur. C'est l'extension administrative de branche qu'il faut condamner, pas la convention collective.

Tout à fait d'accord. Problème encore compliqué par notre système abracadabrantesque de syndicats "réprésentatifs".

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Merci, tu me confirmes que tu ne convaincras personne mis à part quelques personnes sur un forum.

tu fais preuve d'une mauvaise fois incroyable. C'est toi-même qui me dit que l'on doit utiliser les mots dans leur sens commun, je te l'indique, et tu me dis que ton sens est le bon, les autres sont des tocards.

Des fois, je me demande vraiment si tu désires avoir un monde libre, ou si au contraire tu te complais dans la merde étatiste, car cela te justifies dans ta posture de diarrhée verbale sur tout ce qui t'entoure.

Chacun son truc, moi, le repli sur moi, ça ne m'interresse pas.

Encore une fois, tu me prouves que l'on ne peut pas discuter avec toi.

ce ne sont pas les syndicats qui imposent les conventions collectives.

Les syndicats les négocient, et comme tout contrat, ils n'engagent que les signataires, PUIS l'Etat réalise une "extension administrative de branche" pour l'imposer à tous les employés/entreprises du secteur. C'est l'extension administrative de branche qu'il faut condamner, pas la convention collective.

wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_collective#En_France

Initialement, les conventions collectives ne concernaient que les entreprises signataires. La plupart des conventions collectives ont été étendues à toutes les entreprises de la branche concernée par arrêté du ministre du Travail.

Vincent, un monde plus libre, ce n'est pas un monde où les syndicats ont leur mot à dire dans l'organisation d'une entreprise et où règnent les conventions collectives. Tu es simplement en train de repaver la voie qui a conduit les libéraux sur la route de la servitude.

Encore une fois, tu te fourvoies en t'imaginant qu'il faut impérativement convaincre une majorité de gens de la beauté du libéralisme en les caressant dans le sens du poil. Si nous ne vivons pas dans un monde libéral, ce n'est pas parce que les gens sont ignorants, mais parce qu'une majorité d'entre eux savent ce qu'ils refusent et pour quelles raisons. Tant que tu continueras de penser qu'on peut amadouer des socialos et autres gauchistes avec nos idées, tu persisteras dans l'erreur. Trop facile de croire que les autres sont de simples ignares qu'il convient d'éclairer de nos lumières !

Je constate une fois de plus ta réaction sectaire débouchant sur de l'ad hominem pur, alors que je ne t'ai même pas agressé. En gros, si je critique, c'est parce que je ne suis pas un vrai libéral. Hé bien tant pis, tu l'auras cherché: j'observe qu'à force de lécher le cul des gauchistes en leur cherchant continuellement des excuses, on finit par leur ressembler.

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Dans une conversation "normale", syndicat = contre-pouvoir contre le patronat qui exploite les faibles, les acquis sociaux, les congés payés, le travail des enfants etc…

Si tu vas dans une discussion normale, pour dire que syndicalisme = maffia, ne t'étonne pas que la discussion n'arrive nulle part.

RH à la fâcheuse habitude de ne jamais développer le fond de sa pensée qu'il imagine limpide pour tout le monde. Néanmoins, il a parfaitement raison sur ce point: syndicat = mafia. C'est sans doute choquant d'aborder brutalement la réalité comme cela mais pourtant, quand on réfléchit deux secondes elle saute aux yeux. Qu'est-ce qu'une mafia ou pour être plus précis dans le contexte de la discussion, une association de malfaiteurs?

C'est une association volontaire d'individus cherchant à extorquer autrui par la force, le chantage, la ruse. N'est-ce pas exactement la définition d'un syndicat? Le rôle actuel d'un syndicat n'est-il pas d'instaurer un rapport de force permettant d'extorquer autrui?

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Que l'on rebaptise mafia les "syndicats" actuels, d'accord.

Que l'on baptise mafia tout syndicat, pas d'accord.

D'ailleurs, je vois mal comment empêcher en pratique les salariés d'une entreprise de 10 000 employés de constituer un syndicat, c'est à dire une association libre destinée à défendre leurs droits. Par contrat au moment de leur embauche? Un contrat est fait pour être rénégocié (soit dit en passant, je n'adhère pas non plus à la théorie taylorienne des salariés interchangeables et remplaçables à volonté par le patron). Par l'interdiction au sein de l'entreprise? Si les salariés veulent vraiment créer un syndicat, un concurrent n'aura plus qu'à les embaucher en leur faisant cette concession. Je ne vois plus qu'une seule solution: la force. Curieusement, ce fut l'option choisie par ceux qui voulaient briser les grèves.

J'ajoute d'ailleurs que le patron peut avoir à gagner à négocier avec un syndicat et les salariés qui n'en font pas partie plutôt qu'avec tous ses salariés un par un.

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[…] C'est une association volontaire d'individus cherchant à extorquer autrui par la force, le chantage, la ruse. N'est-ce pas exactement la définition d'un syndicat? Le rôle actuel d'un syndicat n'est-il pas d'instaurer un rapport de force permettant d'extorquer autrui?

Non, ce n'est pas prouvé. Il ne peut pas y avoir de rapport de force sans violation ou menace de violation du DN. Or vous n'avez toujours pas démontré qu'une association libre de salariés viole forcément les DN des propriétaires de l'entreprise.

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Que l'on rebaptise mafia les "syndicats" actuels, d'accord.

Que l'on baptise mafia tout syndicat, pas d'accord.

D'ailleurs, je vois mal comment empêcher en pratique les salariés d'une entreprise de 10 000 employés de constituer un syndicat, c'est à dire une association libre destinée à défendre leurs droits. Par contrat au moment de leur embauche? Un contrat est fait pour être rénégocié (soit dit en passant, je n'adhère pas non plus à la théorie taylorienne des salariés interchangeables et remplaçables à volonté par le patron). Par l'interdiction au sein de l'entreprise? Si les salariés veulent vraiment créer un syndicat, un concurrent n'aura plus qu'à les embaucher en leur faisant cette concession. Je ne vois plus qu'une seule solution: la force. Curieusement, ce fut l'option choisie par ceux qui voulaient briser les grèves.

J'ajoute d'ailleurs que le patron peut avoir à gagner à négocier avec un syndicat et les salariés qui n'en font pas partie plutôt qu'avec tous ses salariés un par un.

Qui prétend empêcher la constitution de syndicat? :icon_up:

Ce n'est pas le propos. Ce qu'il faut dénoncer ce sont les pratiques des syndicats. Mettre des moyens en commun pour défendre ses "droits" (ie le contrat signé) c'est une chose, racketter autrui en est une autre.

Non, ce n'est pas prouvé. Il ne peut pas y avoir de rapport de force sans violation ou menace de violation du DN. Or vous n'avez toujours pas démontré qu'une association libre de salariés viole forcément les DN des propriétaires de l'entreprise.

Strawman.

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Qui prétend empêcher la constitution de syndicat? :icon_up:

Ce n'est pas le propos. Ce qu'il faut dénoncer ce sont les pratiques des syndicats. Mettre des moyens en commun pour défendre ses "droits" (ie le contrat signé) c'est une chose, racketter autrui en est une autre.

Strawman.

J'ai dû rêver lorsque j'ai lu Ronnie Hayek comparer les syndicats à des associations de malfaiteurs et affirmer sans aucune preuve qu'il n'existe pas de convention collective qui ne soit pas imposée par la force.

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Sur le dernier point, force est de constater que tu ne peux pas choisir la convention collective que tu voudrais voir appliquer pour toi-même. On t'impose donc (à ton contrat) une convention donnée. Certes, tu peux choisir une autre entreprise. Mais pour quelqu'un qui n'est pas syndiqué, je trouve le procédé un peu cavalier…

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Sur le dernier point, force est de constater que tu ne peux pas choisir la convention collective que tu voudrais voir appliquer pour toi-même. On t'impose donc (à ton contrat) une convention donnée. Certes, tu peux choisir une autre entreprise. Mais pour quelqu'un qui n'est pas syndiqué, je trouve le procédé un peu cavalier…

Comme je l'avais déjà écrit en substance, une "convention collective obligatoire", c'est une contradiction dans les termes dont les étatistes ont le secret.

En pratique, ce ne serait pas seulement cavalier mais ce serait fou d'imposer un contrat de travail issu d'une convention collective à quelqu'un qui ne serait pas syndiqué. Puisque la convention collective permet aux syndiqués d'obtenir des avantages par rapport à la situation des non-syndiqués, l'employeur a au contraire tout intérêt à laisser le choix à ses futurs salariés entre convention collective (ce qui lui est moins favorable) et pas de convention collective.

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En somme, la vraie convention collective c'est comme une réduc' réservée aux membres d'un club.

C'est surtout la possibilité qu'on des organisations de faire appliquer un réglement comme s'il s'agissait de loi donc leur donner la possibilité d'utiliser la force publique.

C'est purement de la haute escroquerie!

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C'est surtout la possibilité qu'on des organisations de faire appliquer un réglement comme s'il s'agissait de loi donc leur donner la possibilité d'utiliser la force publique.

C'est purement de la haute escroquerie!

De même, un salaire est une forte somme d'argent que le salarié obtient en menaçant son patron. C'est scandaleux.

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Aux partisans de la "liberté" syndicale, je tiens à rappeler ceci: s'il existe un droit à se syndiquer, cela suppose, d'autre part, qu'il y a une obligation à respecter ce "droit" - le droit des uns implique le devoir d'autrui de le respecter. En d'autres termes, en tenant ce droit pour légitime, par l'invocation - sincère, j'en conviens sans restriction - d'arguments formellement libéraux, vous passez involontairement les menottes aux employeurs en les obligeant à accepter des employés syndiqués. Et puis quoi ? Bientôt, la légitimité des syndicats de locataires ?

Ensuite, pour répondre à SCM, c'est une convention collective non obligatoire qui me semble un curieux tour de passe-passe.

De plus, pour revenir aux propos de Vincent, je constate qu'il a pris l'habitude de vouloir des pouvoirs intermédiaires partout dans le monde économique - c'est-à-dire là où ils n'ont rien à faire - tout en ricanant quand les méchants conservateurs rappellent l'importance des contre-pouvoirs au sein de la société que sont la famille, l'Eglise, le mariage, etc.

De manière générale, tant que vous resterez prisonniers du préjugé que le patron est a priori un salaud et l'employé une victime potentielle, je ne vois pas pourquoi les socialistes auraient de quoi s'inquiéter.

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Aux partisans de la "liberté" syndicale, je tiens à rappeler ceci: s'il existe un droit à se syndiquer, cela suppose, d'autre part, qu'il y a une obligation à respecter ce "droit". En d'autres termes, en tenant ce droit pour légitime, par l'invocation - sincère, j'en conviens sans restriction - d'arguments formellement libéraux, vous passez involontairement les menottes aux employeurs en les obligeant à accepter des employés syndiqués. Et puis quoi ? Bientôt, la légitimité des syndicats de locataires ?

Parfois, je me demande s'il n'y a un complot belge pour faire tourner les franchouilles en bourrique. Je peine à voir en quoi le syndicat de locataires signerait la fin de l'humanité.

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Parfois, je me demande s'il n'y a un complot belge pour faire tourner les franchouilles en bourrique. Je peine à voir en quoi le syndicat de locataires signerait la fin de l'humanité.

Hé bien, précisément, je t'invite à examiner le cas du syndicat des locataires en Belgique:

http://www.mondequibouge.be/index.php/2003/01/il-faut-encadrer-le-marche-locatif/

Et voici la trogne du plus beau spécimen d'homo collectivus : José Garcia, président de ce syndicat.

pic36.jpg

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Et si vous voulez voir à quoi aboutissent les merveilleuses idées "libérales" favorables aux conventions collectives:

http://www.cnt-nar.be/FCCT-th%C3%A8me.htm

J'allais oublier le Conseil national du Travail, je suppose tout aussi légitime…

http://www.cnt-nar.be/F1I.htm

Compétence

La loi organique du 29 mai 1952 investit le CNT des compétences suivantes :

- la première et de loin la plus importante, consiste à rendre des avis ou formuler des propositions concernant les

matières d'ordre social à l'attention du Gouvernement et/ou du Parlement belges ;

- la seconde, résiduaire, vise à émettre des avis sur les conflits d'attribution pouvant surgir entre les commissions

paritaires.

Depuis que la loi du 5 décembre 1968 est entrée en vigueur, le CNT a également le pouvoir de conclure des conventions collectives de travail soit pour l'ensemble des secteurs d'activités économiques, soit pour l'un de ces secteurs.

En outre, diverses lois lui confèrent une mission d'avis ou de proposition préalable à l'adoption de leurs arrêtés d'exécution ; c'est le cas en ce qui concerne aussi bien le droit du travail individuel et collectif (durée du travail, contrats de travail, protection de la rémunération, …) qu'en droit de la sécurité sociale (assujettissement à la sécurité sociale, notion de rémunération cotisable, pensions, …).

Rien que de très libéral, je présume, puisqu'hormis son pouvoir de conclure des CC par secteur, le CNT ne fait que donner son avis et soumettre des propositions…

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Le même raisonnement s'applique à la lettre à la police (monopolisée par les affreux collectivistes de la Police Nationale), à la Justice (accaparée par l'état), à l'éducation (Education Nationale). Voilà où mènent les idées libérales: à toujours plus d'étatisme.

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Le même raisonnement s'applique à la lettre à la police (monopolisée par les affreux collectivistes de la Police Nationale), à la Justice (accaparée par l'état), à l'éducation (Education Nationale). Voilà où mènent les idées libérales: à toujours plus d'étatisme.

Non, encore une fois, c'est avec la démocratie qu'il faut faire la comparaison. Car le syndicat est une "liberté" politique, comme le droit de vote par exemple.

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Non, encore une fois, c'est avec la démocratie qu'il faut faire la comparaison. Car le syndicat est une "liberté" politique, comme le droit de vote par exemple.

La liberté d'association n'est pas un "droit à" garanti par l'état. Et encore une fois, tu n'as toujours pas démontré que l'association volontaire de salariés conduit nécessairement à la violation du DN des propriétaires de l'entreprise, condition nécessaire pour y être opposé par principe.

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La liberté d'association n'est pas un "droit à" garanti par l'état. Et encore une fois, tu n'as toujours pas démontré que l'association volontaire de salariés conduit nécessairement à la violation du DN des propriétaires de l'entreprise, condition nécessaire pour y être opposé par principe.

Si je l'ai montré. Bizarrement, tu n'y as pas répondu…

En fait, ton erreur - tout à fait compréhensible, au demeurant - est que tu considères le "droit"à se syndiquer comme découlant de la liberté d'association. Or toutes les associations ne sont pas légitimes.

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Si je l'ai montré. Bizarrement, tu n'y as pas répondu…

Si tu fais allusion au strawman selon lequel nous voudrions contraindre les patrons à employer des salariés syndiqués, j'y ai parfaitement répondu en te signalant que je n'oblige pas mon propriétaire à louer son appartement à un locataire syndiqué.

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Si tu fais allusion au strawman selon lequel nous voudrions contraindre les patrons à employer des salariés syndiqués, j'y ai parfaitement répondu en te signalant que je n'oblige pas mon propriétaire à louer son appartement à un locataire syndiqué.

Ce n'est pas la bonne réponse - qui ne m'avait d'ailleurs pas sauté aux yeux. :icon_up:

Mettons qu'un locataire membre d'une association de défense des locataires se présente chez un proprio dans le but de louer un appartement, si ce dernier refuse cette proposition, il y a de fortes chances que l'autre le poursuive en justice en invoquant son "droit" à ne pas être discriminé comme membre d'un syndicat.

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Ce n'est pas la bonne réponse - qui ne m'avait d'ailleurs pas sauté aux yeux. :icon_up:

Je comptais sur ta subtilité coutumière pour comprendre mon allusion quant à mes relations avec le beau barbu que tu m'as présenté.

Mettons qu'un locataire membre d'une association de défense des locataires se présente chez un proprio dans le but de louer un appartement, si ce dernier refuse cette proposition, il y a de fortes chances que l'autre le poursuive en justice en invoquant son "droit" à ne pas être discriminé comme membre d'un syndicat.

Mais ce n'est pas la conséquence de l'existence du syndicat mais du fait que l'état le protège. Pour que ta démonstration soit valable, il faudrait démontrer que, si l'état ne les protégeait pas, tous les syndicats disparaîtraient. Et là, tu seras bien en peine vu que les syndicats sont apparus avant que l'état légifère à leur sujet (ainsi qu'attesté par Bastiat).

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