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Les Ssii


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J'aimerais bien parler d'un sujet que je n'ai pas encore vu ici : les SSII.

Je suis salarié dans une de ces SSII, et d'après ce que j'ai pu voir, je pense que dans une société libérale les SSII telles qu'elles existent aujourd'hui n'existeraient plus : le gros de l'activité c'est de la régie, c'est à dire des missions longues (de 3 mois à plusieurs années) chez des clients.

Or ces clients font appel aux prestataires pour éviter de payer les charges (salariales, patronales) et aussi car les dépenses pour un prestataire ne sont pas mises dans le même budget que celui des ressources humaines, ce qui permet des arrangements. De plus quand on voit que les clients sont surtout des très grosses boîtes ou bien des boîtes publiques on se pose des questions.

En fait je pense que la situation actuelle est le résultat du droit du travail français et que dans une société libérale il y aurait sûrement encore des boîtes de consultants spécialisés, mais que pour la régie les entreprises feraient appel à des boîtes d'intérim ou embaucheraient en direct grâce à une législation plus souple.

Voilà, z'en pensez quoi ?

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Que les travailleurs de SSII ont du soucis à se faire parce qu'ils sont les prochains sur la liste des charters pour Bengalore.

J'en pense qu'une bonne part des modèles économiques, particulièrement dans les services aux entreprises, seraient obsolètes dans une société libérale.

Je prendrais deux exemples.

Le premier, ma boite.

Nous sommes un cabinet de conseil dans le tourisme. Nous faisons des petites études de marché, études de faisabilité et accompagnement de porteurs de projets. Ceci pour des petits projets (hotels, restaurants, campings, gîtes, chambres d'hotes, équipements de loisirs divers et variés…).

Tout d'abord, il faut reconnaitre que la moitié de nos clients (directs) sont des collectivités, communes ou com de com principalement.

Ensuite, le tourisme est un secteur très subventionné. Il existe un nombre innonbrable de lignes de subvention pour des équipements touristiques ou de loisirs. Ceci déclenche les créations ou renovations.

économie libérale => plus de subventions => moins de projets (à court terme en tout cas…) => moins de boulot pour nous et je suis donc viré!

Ensuite, les "financeurs public" comme on les appelle, ont décidé de ne plus "donner" à n'importe quel projet. Il veulent d'abord savoir l'intérêt du projet, sa viabilité etc…

Du coup, ils ont conditionné l'attribution de subventions à la réalisation … d'une étude de faisabilité… et ils ont même référencé un certain nombre de cabinets qu'ils prescrivent, dont le mien…

économie libérale => suivez mon regard!!!

Enfin, ils ont en plus décidé de subventioner ces études qu'ils obligeaient… logique,

"on les oblige à faire des dépense en plus alors on va leur payer en partie."..

du coup ils ont émit des plafonnements d'honoraires subventionnables… et on se retrouve à bosser comme des cons pour des projet merdiques et payé à couts de lance-pierre!!!

Economie libérale => moins de projets à court terme => difficultés financières => … mais peut-être un retour à des études avec une réelle valeur ajoutée, à des projets d'un réel intérêt et sans avoir les fonctionnaire et autres élus constamment sur le dos!!!

Deuxième exemple :

J'étais l'année dernière à une conférence de l'ordre des experts comptable au sein de l'université de Clermont-Ferrand .

Le président, jean-Pierre Alix (un Auvergnat en plus), se félicitait de l'évolution de sa profession et des cabinets d'expertise comptable. Disant qu'elle (la profession) n'existait plus seulement à cause d'une ligne de loi obligeant la certification des comptes.

En effet, les services proposés par les cabinets se sont diversifiés. On voit fleurir des profils différents dans les cabinets : économie, fiscalité, juridique, social etc…

"Notre profession répond maintenant à un véritable marché qu'elle à su se créer" dit-il…

Oui… sauf que!!

Sauf que ce marché, c'est bien la réglementation et sa complexité qui l'a crée!!! loi sociale, lois fiscales, intervention économique etc…

Voila donc deux exemples qui prouvent la dépendance de certains modèles économiques au légalisme français, à son modèle social, à l'interventionisme public et plus encore au principe de la hard law.

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J'aimerais bien parler d'un sujet que je n'ai pas encore vu ici : les SSII.

Je suis salarié dans une de ces SSII, et d'après ce que j'ai pu voir, je pense que dans une société libérale les SSII telles qu'elles existent aujourd'hui n'existeraient plus : le gros de l'activité c'est de la régie, c'est à dire des missions longues (de 3 mois à plusieurs années) chez des clients.

Or ces clients font appel aux prestataires pour éviter de payer les charges (salariales, patronales) et aussi car les dépenses pour un prestataire ne sont pas mises dans le même budget que celui des ressources humaines, ce qui permet des arrangements. De plus quand on voit que les clients sont surtout des très grosses boîtes ou bien des boîtes publiques on se pose des questions.

En fait je pense que la situation actuelle est le résultat du droit du travail français et que dans une société libérale il y aurait sûrement encore des boîtes de consultants spécialisés, mais que pour la régie les entreprises feraient appel à des boîtes d'intérim ou embaucheraient en direct grâce à une législation plus souple.

Voilà, z'en pensez quoi ?

Les charges sociales sont payées par la SSII, donc cela se retrouve dans ce que paye le client final.

Le gain n'est pas là.

L'intérêt est de passer à travers le droit du travail.

Lorsqu'une personne est en régie, son salaire ne compte pas dans la masse salariale, du fait, ça peut être un moyen d'échapper aux obligations "sociales" relatives à certains seuils. Aussi, la subvention au CE est fonction de cette masse salariale, donc cela permet de réduire cette subvention.

Les gens en régie ne sont pas représentés par les syndicats des employés de l'entreprise. Du fait, moins d'emmerde avec les syndicats.

La nature du contrat de régie est de faire en sorte de ne pas avoir de relation de l'ordre du droit du travail, ainsi, cette relation est de nature commerciale, ce qui est beaucoup plus facile à rompre par exemple.

Le pb du droit du travail se retrouve ainsi sur la SSII, mais les SSIIs sont largement moins syndicalisées que la plupart des entreprises utilisatrices d'informaticiens, du fait, une SSIIs peut virer plus facilement qu'une entreprise utilisatrice.

En marché libre, il n'y aurait pas ce droit du travail impossible, du fait, les entreprises utilisatrices d'informaticiens pour la majeure part de leur besoins embaucheraient directement.

La prestation de service a du sens lorsque l'on a besoin ponctuellement d'un expert.

Aujourd'hui, pour majeur, le marché de la SSII est dans la pure revente d'individus sur du long terme.

c'est incroyable le nb de personnes qui sont dans le même poste en régie pendant des années.

Aussi, c'est incroyable le nombre de boites dont la direction du système d'information est peuplée de 70% de prestataires temps pleins.

Du fait, on se retrouve souvent à des réunions où il n'y a que des prestas !!!

Pour reprendre les termes de Simmonot, la SSII de régie est un marchand d'esclaves qu'elle loue aux plus offrants.

En marché libre, elle n'existerait pas, tout du moins, pas dans ces proportions.

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J'en pense qu'une bonne part des modèles économiques, particulièrement dans les services aux entreprises, seraient obsolètes dans une société libérale.

Je prendrais deux exemples.

Le premier, ma boite.

Nous sommes un cabinet de conseil dans le tourisme. Nous faisons des petites études de marché, études de faisabilité et accompagnement de porteurs de projets. Ceci pour des petits projets (hotels, restaurants, campings, gîtes, chambres d'hotes, équipements de loisirs divers et variés…).

Tout d'abord, il faut reconnaitre que la moitié de nos clients (directs) sont des collectivités, communes ou com de com principalement.

Ensuite, le tourisme est un secteur très subventionné. Il existe un nombre innonbrable de lignes de subvention pour des équipements touristiques ou de loisirs. Ceci déclenche les créations ou renovations.

économie libérale => plus de subventions => moins de projets (à court terme en tout cas…) => moins de boulot pour nous et je suis donc viré!

Ensuite, les "financeurs public" comme on les appelle, ont décidé de ne plus "donner" à n'importe quel projet. Il veulent d'abord savoir l'intérêt du projet, sa viabilité etc…

Du coup, ils ont conditionné l'attribution de subventions à la réalisation … d'une étude de faisabilité… et ils ont même référencé un certain nombre de cabinets qu'ils prescrivent, dont le mien…

économie libérale => suivez mon regard!!!

Enfin, ils ont en plus décidé de subventioner ces études qu'ils obligeaient… logique,

"on les oblige à faire des dépense en plus alors on va leur payer en partie."..

du coup ils ont émit des plafonnements d'honoraires subventionnables… et on se retrouve à bosser comme des cons pour des projet merdiques et payé à couts de lance-pierre!!!

Economie libérale => moins de projets à court terme => difficultés financières => … mais peut-être un retour à des études avec une réelle valeur ajoutée, à des projets d'un réel intérêt et sans avoir les fonctionnaire et autres élus constamment sur le dos!!!

Deuxième exemple :

J'étais l'année dernière à une conférence de l'ordre des experts comptable au sein de l'université de Clermont-Ferrand .

Le président, jean-Pierre Alix (un Auvergnat en plus), se félicitait de l'évolution de sa profession et des cabinets d'expertise comptable. Disant qu'elle (la profession) n'existait plus seulement à cause d'une ligne de loi obligeant la certification des comptes.

En effet, les services proposés par les cabinets se sont diversifiés. On voit fleurir des profils différents dans les cabinets : économie, fiscalité, juridique, social etc…

"Notre profession répond maintenant à un véritable marché qu'elle à su se créer" dit-il…

Oui… sauf que!!

Sauf que ce marché, c'est bien la réglementation et sa complexité qui l'a crée!!! loi sociale, lois fiscales, intervention économique etc…

Voila donc deux exemples qui prouvent la dépendance de certains modèles économiques au légalisme français, à son modèle social, à l'interventionisme public et plus encore au principe de la hard law.

Les cabinets comptables existaient avant les obligations de certification des comptes, et du magma de lois sociales, environnementales, etc.. d'aujourd'hui.

La différence, c'est qu'à l'époque, les entreprises faisaient appel à ces cabinets pour faire la compta afin d'avoir une visibilité sur l'activité de l'entreprise. c'est tout.

Il n'est donc pas étonnant que les grands cabinets comptables ont largement poussés pour l'établissement de la SEC, des sarbane-oxley, etc etc…, car ça leur génère un taff pas possible.

Il est clair qu'en marché libre, il y aurait moins de cabinets comptables.

donc le comptable n'est pas un parasite, il est utile à l'entreprise, mais la majeur partie de son travail est une activité parasitaire résultant de législations.

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Que les travailleurs de SSII ont du soucis à se faire parce qu'ils sont les prochains sur la liste des charters pour Bengalore.

Je suppose que tu fais référence à certains contrats de travail qui stipulent qu'un salarié de SSII peut être envoyé partout là où la SSII a des agences ou des filiales ?

Sinon en ce qui concerne la délocalisation, je pense que c'est viable pour les logiciels de "masse" (ceux de Microsoft, Google, …) par contre je suis plus incertain en ce qui concerne les logiciels spécifiques à chaque entreprise qui ne peuvent pas être remplacés tel quel par un logiciel générique. Et si une entreprise française veut un développement sur mesure je pense qu'elle aura des difficultés pour travailler avec une boîte indienne par exemple. Par contre avec l'essor des SSII dans les pays du maghreb…

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Je suppose que tu fais référence à certains contrats de travail qui stipulent qu'un salarié de SSII peut être envoyé partout là où la SSII a des agences ou des filiales ?

Je n'étais pas très clair. Ce que je veux dire, c'est qu'une bonne partie des emplois du secteur va être délocalisée en Inde ou ailleurs. Le profil hautement qualifié ne protègera pas bien longtemps.

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Je n'étais pas très clair. Ce que je veux dire, c'est qu'une bonne partie des emplois du secteur va être délocalisée en Inde ou ailleurs. Le profil hautement qualifié ne protègera pas bien longtemps.

Je ne crois pas. On ne peut pas se passer de techniciens sur place pour gérer un système d'information. Les mails, le téléphone, la vidéo-conférence, c'est très pratique, mais ça ne remplace pas un gars en chair et en os dans les locaux de ton entreprise.

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Je ne crois pas. On ne peut pas se passer de techniciens sur place pour gérer un système d'information. Les mails, le téléphone, la vidéo-conférence, c'est très pratique, mais ça ne remplace pas un gars en chair et en os dans les locaux de ton entreprise.

Et ? tu crois que les indiens ont peur de l'avion ?

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Je ne crois pas. On ne peut pas se passer de techniciens sur place pour gérer un système d'information. Les mails, le téléphone, la vidéo-conférence, c'est très pratique, mais ça ne remplace pas un gars en chair et en os dans les locaux de ton entreprise.

gmail, skype, etc… ne sont gérés par un technicien qui vit dans ta maison.

Pour la bureautique, je ne vois pas ce qui empêche de ne plus passer par toutes ces applis lourdingues et souvent pourries.

à mon boulot, il y a lotus notes pour les emails et le calendrier,

mais quelle merde, c'est pas possible !

je serais tellement heureux si les emails pro passaient sous gmail.

pour ce qui est des applis type office, l'offre commence à venir en hébergé, et c'est déjà pas mal.

donc d'ici 1 à 2 ans, elles devraient tip top.

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Et ? tu crois que les indiens ont peur de l'avion ?

S'ils viennent habiter en France ou en Belgique, ils sont soumis au mêmes charges et au mêmes contraintes administratives, alors à moins de supposer que les informaticiens français sont beaucoup plus cons que les indiens, je ne vois pas trop ce que ça change.

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S'ils viennent habiter en France ou en Belgique, ils sont soumis au mêmes charges et au mêmes contraintes administratives, alors à moins de supposer que les informaticiens français sont beaucoup plus cons que les indiens, je ne vois pas trop ce que ça change.

Bien sûr, on ne délocalisera pas tout, mais

1) une bonne partie du boulot des informaticiens peut se faire à distance

2) un consultant qui vient bosser trois mois dans une boite française ne se transforme pas en travailleur français. Il est employé d'une boite indienne, salarié en Inde (au tarif indien avec un supplément frais de mission) et la boite indienne facture une prestation commerciale à la boite française. Le différentiel sur les salaires couvrira amplement le cout du transport. Ma femme travaillait, il y a déjà quelques années dans une SSII qui utilisait cette stratégie. Ca ne marchait pas trop parce que les clients n'étaient pas encore pret à accepter des indiens sortis d'on ne sait où. Mais faut (pas) s'en faire, ca viendra.

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gmail, skype, etc… ne sont gérés par un technicien qui vit dans ta maison.

Pour la bureautique, je ne vois pas ce qui empêche de ne plus passer par toutes ces applis lourdingues et souvent pourries.

à mon boulot, il y a lotus notes pour les emails et le calendrier,

mais quelle merde, c'est pas possible !

je serais tellement heureux si les emails pro passaient sous gmail.

pour ce qui est des applis type office, l'offre commence à venir en hébergé, et c'est déjà pas mal.

donc d'ici 1 à 2 ans, elles devraient tip top.

Le problème c'est que quand une entreprise achète un logiciel et le met en place, elle le garde le plus longtemps possible.

Après on peut voir si il coûterait plus cher ou non de migrer vers autre chose mais les décideurs ne sont pas très fans de changement en général même si la nouvelle solution serait moins onéreuse à entretenir. Enfin ça c'est dans les grandes boîtes, dans les petites ça doit être plus souple.

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Pour reprendre les termes de Simmonot, la SSII de régie est un marchand d'esclaves qu'elle loue aux plus offrants.

En marché libre, elle n'existerait pas, tout du moins, pas dans ces proportions.

Cette définition me semble correspondre assez bien à la réalité du terrain, surtout quand on se compare avec les informaticiens embauchés directement chez le client.

La régie est vraiment une activité qui pourrait se faire en tant qu'intérim, ça marche bien pour les plombiers, manutentionnaires, secrétaires, etc.

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L'intérêt est de passer à travers le droit du travail.

Lorsqu'une personne est en régie, son salaire ne compte pas dans la masse salariale, du fait, ça peut être un moyen d'échapper aux obligations "sociales" relatives à certains seuils. Aussi, la subvention au CE est fonction de cette masse salariale, donc cela permet de réduire cette subvention.

Les gens en régie ne sont pas représentés par les syndicats des employés de l'entreprise. Du fait, moins d'emmerde avec les syndicats.

La nature du contrat de régie est de faire en sorte de ne pas avoir de relation de l'ordre du droit du travail, ainsi, cette relation est de nature commerciale, ce qui est beaucoup plus facile à rompre par exemple.

Je plussoie. La question est : les SSII sont-elles plus ou moins développées dans les pays au droit antisocial moins liberticide avancé ? On peut aussi généraliser la question au marché du conseil, que je connais un peu mieux.

Aujourd'hui, pour majeur, le marché de la SSII est dans la pure revente d'individus sur du long terme.

c'est incroyable le nb de personnes qui sont dans le même poste en régie pendant des années.

Aussi, c'est incroyable le nombre de boites dont la direction du système d'information est peuplée de 70% de prestataires temps pleins.

Du fait, on se retrouve souvent à des réunions où il n'y a que des prestas !!!

Je me souviens d'un département d'un bureau d'études où, en dessous du chef, du sous-chef et de quelques ex-ouvriers montés en grade, il n'y avait absolument que des prestataires sur le long terme, qui étaient d'ailleurs très heureux de gagner deux fois plus de fric qu'un employé comparable.

Pour reprendre les termes de Simmonot, la SSII de régie est un marchand d'esclaves qu'elle loue aux plus offrants.

Source ? Tu m'intéresses beaucoup, parce que c'est ce que je retire de ma petite expérience en cabinet de conseil… et parce que j'adore Simonnot. :icon_up:

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Ma femme travaillait, il y a déjà quelques années dans une SSII qui utilisait cette stratégie. Ca ne marchait pas trop parce que les clients n'étaient pas encore pret à accepter des indiens sortis d'on ne sait où. Mais faut (pas) s'en faire, ca viendra.

Ce n'est pas pour demain. Et vu que le niveau de vie des indiens va augmenter plus vite que le nôtre, il est possible que ça ne se généralise jamais : quand les clients seront éventuellement prêt à l'accepter, ça ne sera plus intéressant compte-tenu des frais de transport.

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On verra bien. Je doute que les informaticiens aient de soucis à se faire pour trouver du taf dans les années à venir quand même.

Réponse d'ingénieur : ça dépend des informaticiens. Ce qui est certain, c'est que la concurrence sera plus rude, et poussera le niveau vers le haut.

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Je plussoie. La question est : les SSII sont-elles plus ou moins développées dans les pays au droit antisocial moins liberticide avancé ? On peut aussi généraliser la question au marché du conseil, que je connais un peu mieux.

ça m'interresse aussi, si quelqu'un a des données sur le marché de la prestation en régie comparé entre pays.

Source ? Tu m'intéresses beaucoup, parce que c'est ce que je retire de ma petite expérience en cabinet de conseil… et parce que j'adore Simonnot. :icon_up:

pour simonnot, le salariat est un contrat d'esclavage (je sais qu'il y a contestation sur le fait qu'esclavage volontaire ne voudrait rien dire, mais bon, un contrat de subordination, c'est quand même une location quasi-inconditionnelle de sa vie au profit d'un autre sur une durée illimitée).

Du fait, une société qui loue ses salariés est un loueur d'esclaves. de là, mon clin d'oeil.

sinon, moi aussi, je suis informaticien en ssii, et je trouve aussi que "moralement", la relation n'est pas saine. de là à parler d'esclavage volontaire, pourquoi pas. il est temps de trouver autre chose comme taff, je ne vois pas comment qui que ce soit puisse s'épanouir dans ce genre de relation.

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Tu peux être plus précis ?

Bien sûr.

Les délocalisations vont continuer de progresser. L'emploi dans le secteur des technologies de l'information aux US va lui aussi continuer de progresser. Les salaires de ce secteur aussi vont continuer d'augmenter.

Voilà, on pense délocalisation = transfert d'emplois. Et on pense mal! Il faut trouver un autre modèle, car celui-ci est faux. En même temps, aux US comme en France on accuse la mondialisation d'être responsable ne nos maux alors que c'est la conjoncture nationale qui prime. C'est au lendemain de la crise internet que les américains ont lancé l'étude sur l'impact des délocalisations car l'emploi et les salaires semblaient en baisse (et la motivation première de l'ACM était la dramatique perte d'attractivité des nouvelles technologies chez les nouveaux étudiants américains). Mais le secteur est reparti de plus belle, avec (malgré?) cette croissance des délocalisations.

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pour simonnot, le salariat est un contrat d'esclavage (je sais qu'il y a contestation sur le fait qu'esclavage volontaire ne voudrait rien dire, mais bon, un contrat de subordination, c'est quand même une location quasi-inconditionnelle de sa vie au profit d'un autre sur une durée illimitée).

Du fait, une société qui loue ses salariés est un loueur d'esclaves. de là, mon clin d'oeil.

Et bien sûr, quand tu refuses le travail, ton employeur, non content de te rouer de coups, te supprime les tickets restaurants.

Faut arrêter un peu.

sinon, moi aussi, je suis informaticien en ssii, et je trouve aussi que "moralement", la relation n'est pas saine.

de là à parler d'esclavage volontaire, pourquoi pas.

Ou, éventuellement, de tuerie informatique, de boucherie du code, de massacre du prestataire etc… On n'est pas à une petite exagération de rien du tout près, hein.

il est temps de trouver autre chose comme taff, je ne vois pas comment qui que ce soit puisse s'épanouir dans ce genre de relation.

Ah mais non : tu es esclave. Cela veut dire que tu n'as pas le droit de changer de travail. Pour qui te prends-tu ? Schla ! Allez : (schlaaaa!) au travail (schlaaaaa) !

Et cette semaine, c'est cobol pour tout le monde.

Schlaaaaa !

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Bien sûr.

Les délocalisations vont continuer de progresser. L'emploi dans le secteur des technologies de l'information aux US vont eux aussi continuer de progresser. Les salaires de ce secteur aussi vont continuer d'augmenter.

Les délocalisations concernent les métiers qu'on peut délocaliser. C'est une évidence, mais il est bon de le rappeler. Par exemple, la maintenance d'un serveur qui doit tourner à un endroit précis nécessite des techniciens et des informaticiens à cet endroit. Etc…

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Le plus drôle dans cette histoire ce que je connais un informaticien qui est expatrié… en Inde :icon_up:

:doigt:

Mais c'est justement ce qu'il y a de merveilleux avec la mondialisation. A condition de se sortir les pieds des charentaises, ça marche dans les deux sens !

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Ah mais non : tu es esclave. Cela veut dire que tu n'as pas le droit de changer de travail. Pour qui te prends-tu ? Schla ! Allez : (schlaaaa!) au travail (schlaaaaa) !

J'ai dit "esclavage volontaire", donc je peux partir.

je ne parle pas d'esclavage en termes juridiques, mais plutôt en terme psychologique.

Un contrat de subordination, c'est une sorte de renonciation de sa volonté.

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