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Est-ce Que Ma Conception Du Libéralisme A Sa Place Ici ? Et Réciproquement :-)


Severin

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Vas voir du coté de Ronald Coase et the Problem of Social Cost
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ronald_Coase

http://en.wikipedia.org/wiki/Ronald_Coase

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Ronald_Coase

Zut, il ne parle pas de "The Problem of Social Cost"

Mais, c'est en ligne en anglais

http://www.sfu.ca/~allen/CoaseJLE1960.pdf

Bon, bon, ce qui me faudrait, c'est un petit résumé

Le marché peut-il réguler les biens publics ? L'exemple du marché des permis " à polluer ".

La seconde question liée aux droits de propriété demandera par contre de remonter au moins à Mac Lean inventeur moderne du concept de marché de droits à polluer. En réalité cela revient à se pencher sur les travaux de Ronald Coase qui fondent les principes théoriques de ce concept. En effet, c'est dans son article " The problem of social cost " que R.Coase (1960) énonça le théorème qui stipule qu'en cas d'externalités négatives avec coûts réciproques et en l'absence de coûts de transaction les arrangements privés sont préférables à tout autre solution et ce quelle que soit l'attribution initiale des droits. En d'autres termes en cas de différends sur des usages incompatibles d'une ressource donnée et si les coûts de transaction sont nuls l'attribution initiale de droit de propriété sur ces ressources n'influera pas sur leur destination finale car l'élément déterminant reste l'arrangement privé entre les détenteurs des droits, ce qui conduit à une maximisation de la richesse agrégée. En clair quels que soient les quotas accordés par voie réglementaire par la puissance publique les offreurs et les demandeurs de permis restent les mêmes. D'où l'inefficacité de l'Etat dans l'allocation des ressources opposée à l'efficience des initiatives privées pour accroître le bien-être collectif.

On retrouve ainsi les termes du débat " séculaire " entre d'un côté les économistes comme Arthur-Cécil Pigou qui voient l'Etat comme le seul moyen d'internaliser les externalités nées de fonctions de production autonomes et de l'autre ceux qui comme Ronald Coase affirment que c'est l'arrangement privé entre les individus qui permet de résoudre cette question. Plus généralement c'est bien le rôle de l'Etat dans la création, la gestion et la régulation des services publics qui est en cause ici et son remplacement par le marché. C'est à cette question que cette communication va essayer de répondre.

http://www.univ-paris8.fr/colloques/SIG/ar…3?id_article=93

Très intéressant. Concernant ma question, implicitement j'ai ma réponse : les externalités sont un concept économique utilisé de façon courante et pas forcément partisane. Allez hop, dans ma besace !

Introduction à l'analyse économique, Université Toulouse 1

Le souci de remettre en cause la théorie lorsqu'elle s'éloigne de la réalité est la marque distinctive manifeste chez R.H. Coase. C'est pourquoi, il appréciait ses travaux d'économistes historiens (1974, The Lighouse in Economics ; 1939, Rowland Hill and the Penny Post ; 1961, The Brittish Post Office and the Messenger Compagnies) dans lesquels il spécifie que rien n'interdit à l'initiative privé de produire dans certains cas des biens collectifs.

L'économiste britannique s'est penché sur l'activité économique de l'état (1945, Price and Output Policy of State Enterprise ; 1950, The Nationalization of Electricity Supply in Great Brittain ; 1953, Government Economic Activity ; 1968, The Theory of Achieving Efficient of Public Utility Pricing and its Applications ; 1973, The Muted Voice of the Consumer in Regulatory Agences ; 1975, Economists and Public Policy).

R.H. Coase ne s'est jamais intéressé à la théorie pour elle-même mais voyait le monde tel qu'il était, c'est pourquoi il refusait les concepts d'équilibre, d'utilité et de court et de long terme. Dés 1938, il publiait Business Organization and the Accountant où il exprime l'idée de coût subjectif chère à l'école Autrichienne. Il retient de son passage à la London School of Economics l'influence de Robbins, de Hayek et de Plant pour montrer aux étudiants comment l'entreprise privée est une solution aux problèmes économiques. Il est évident que les enseignements que reçut R.H. Coase dans les années 1930 sont d'autant plus valables dans les années 1990.

http://w3.univ-tlse1.fr/LEREPS/format/supp…eurs/coase.html

Ma foi, ça m'a tout l'air d'un pragmatique. Hop dans ma besace aussi.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Ronald_Coase

http://en.wikipedia.org/wiki/Ronald_Coase

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Ronald_Coase

Zut, il ne parle pas de "The Problem of Social Cost"

Mais, c'est en ligne en anglais

http://www.sfu.ca/~allen/CoaseJLE1960.pdf

Bon, bon, ce qui me faudrait, c'est un petit résumé

Le marché peut-il réguler les biens publics ? L'exemple du marché des permis " à polluer ".

http://www.univ-paris8.fr/colloques/SIG/ar…3?id_article=93

Très intéressant. Concernant ma question, implicitement j'ai ma réponse : les externalités sont un concept économique utilisé de façon courante et pas forcément partisane. Allez hop, dans ma besace !

Introduction à l'analyse économique, Université Toulouse 1 http://w3.univ-tlse1.fr/LEREPS/format/supp…eurs/coase.html

Ma foi, ça m'a tout l'air d'un pragmatique. Hop dans ma besace aussi.

Wikipédia est-il fiable ?

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Lorsque l'on parle d'individualisme, il faut distinguer deux choses:

- le fait que chaque homme ait des préférences qui lui soient propres,

- Le fait que les préférences de chaque homme soient à la base des valeurs de la société.

Dans le premier cas, on constate qu'il existe des individus, dans le second, il y a individualisme.

Il existe des individus sans individualisme.

L'individu: c'est le fait que c'est "à l'intérieur" de chaque homme que les préférences existent, que c'est chaque homme qui en sera le siège et de plus que ces préférences ne sont pas les mêmes pour tous les hommes à l'intérieur du groupe social, qu'ils ont des objectifs différents, par suite contradictoire.

Si absolument tous les hommes veulent naturellement la même chose, il n'y a pas de conflit. Il n'y a pas de révolte d'esclave puisque le maître comme l'esclave veulent son maintien, etc. Il n'y a pas d'ambition personnelle.

Je ne crois pas que les sociétés antiques étaient exemptes de conflits.

Même les bêtes ont des conflits de territoire, à l'exemple des lions. Je ne parlerai pas d'individu néanmoins car ces êtres ne sont pas doués de raison. Mais à aucun moment il ne s'est trouvé que les hommes aient eu tous ensemble les mêmes envies et les mêmes intérêts.

L'individu est donc aussi vieux qu'homo sapiens sapiens.

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A mon avis, même dans une société traditionnelle, chacun peut se concevoir en tant qu'individualité (l'individu existe !), sans pour autant adopter des comportements individualistes (privilégier les droits, les intérêts et la valeur de l'individu par rapport à ceux du groupe et de la communauté).

Oui, tu as raison.

Tu n'as pas pris en compte le mot "TOUT" dans ma phrase:

Quote my-self:"La nature de l'homme est individualiste et seul une autorité peut le forcer à TOUT vivre en collectivité et donc agir contre sa liberté"

Et alors ? Si tu as une phrase avec un "et", les deux propositions sont vraies de manière indépendante. Que j'étudie l'une sans l'autre ne pose aucun problème alors ! De toute façon, le problème, c'est que tu utilises le terme "individualiste" comme ayant pour référent "individu", ce qui n'est pas correct.

INDIVIDUALISME n.m. 1. Tendance à s'affirmer indépendamment des autres. 2. Tendance à privilégier la valeur et les droits de l'individu contre la valeur et les droits des groupes sociaux - PHILOS. Doctrine qui accorde la primauté à l'individu, placé au fondement de toutes les valeurs ou conçu comme la seule réalité véritable et le principe ultime d'explication des phénomènes collectifs.

INDIVIDUALISTE adj. et n. 1. Partisan de l'individualisme. 2. Qui manifeste de l'indépendance, une propenson à ne songer qu'à soi.

Il y a plus qu'une nuance entre "l'envie de collectivité totale" et l'individualisme…

@ Severin :

La traduction française est disponible dans ce bouquin.

Présentation de l'éditeur

Peu d'auteurs ont eu autant d'influence sur l'économie que Ronald Coase. Il est en particulier à l'origine des notions décisives de coût de transaction et d'externalité, et plus largement de l'économie des institutions, au point de rencontre de l'économie et des sciences sociales. Cet ouvrage réunit les articles fondamentaux de Coase, dont "La nature de la firme", "Le problème du coût social", "La controverse du coût marginal" et "Le phare en économie", précédés par un chapitre introductif où l'auteur présente les articulations majeures de sa pensée. La portée de ces textes est immense et plus que jamais d'actualité. Coase y aborde, en économiste visionnaire, des questions essentielles les externalités négatives (la pollution et la régulation des nuisances, dont le principe du "pollueur-payeur"), les services publics, ou encore l'arbitrage entre externalisation et internalisation des activités au sein de l'entreprise… Le monde des affaires est aujourd'hui largement modélisé au prisme des concepts clés qu'a introduits Ronald Coase.

Biographie de l'auteur

Ronald H. Coase (né en 1910) a été formé dans les années 1930 à la London School of Economics, où il a enseigné jusqu'en 1951, date à laquelle il a migré aux Etats-Unis. Il a ensuite été professeur dans les universités de Buffalo, de Virginie puis du Kansas. Il a rejoint en 1964 la faculté de droit de l'université de Chicago, où il est toujours titulaire de la chaire de sciences économiques. Il a créé et dirigé le Journal of Law and Economics. Il est également docteur honoris causa de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne. il a connu tous les économistes qui ont fait le XXe siècle et a mené de nombreux débats avec la plupart d'entre eux. Il a reçu le prix Nobel en 1991.

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Oui, tu as raison.

Et alors ? Si tu as une phrase avec un "et", les deux propositions sont vraies de manière indépendante. Que j'étudie l'une sans l'autre ne pose aucun problème alors ! De toute façon, le problème, c'est que tu utilises le terme "individualiste" comme ayant pour référent "individu", ce qui n'est pas correct.

Allez, on y retourne:

Ma version:"La nature de l'homme est individualiste et seul une autorité peut le forcer à TOUT vivre en collectivité et donc agir contre sa liberté"

Ce que tu as pris en compte:"La nature de l'homme est individualiste et seul une autorité peut le forcer à vivre en collectivité et donc agir contre sa liberté"

Enlever le TOUT signifie étudier une phrase qui n'a rien à voir avec l'autre et donc c'est un problème.

J'utilise "individualiste" comme étant une caractéristique naturelle de l'individu, libre à toi de le contester.

Il y a plus qu'une nuance entre "l'envie de collectivité totale" et l'individualisme…

C'était bien mon propos.

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J'utilise "individualiste" comme étant une caractéristique naturelle de l'individu, libre à toi de le contester.

Enfin, bon, dans ce cas, c'est une tautologie : tu définis l'individualisme comme étant une caractéristique de l'individu, et ensuite, tu définis l'individualisme "en soi". C'est juste une question de définition, mais, en général, on fait l'inverse dans la définition. Enfin, bon, peu importe.

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